Yvonne Baratte
Yvonne Baratte, née le dans le 16e arrondissement de Paris et morte le au camp de concentration nazi de Ravensbrück[1], est une résistante française de la Seconde Guerre mondiale.
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Yvonne Marie-Louise Baratte |
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RĂ©seau Organisation civile et militaire |
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LĂ©gion d'honneur (Chevalier) Croix de guerre 1939-1945 (avec palme) MĂ©daille de la RĂ©sistance (avec rosette) Morte pour la France |
Biographie
Famille
Yvonne Marie-Louise Baratte naît le dans le 16e arrondissement de Paris.
Elle est la fille de Paul Baratte (1860-1928), inspecteur général des ponts et chaussées, et de Madeleine Tenting (1873-1952)[2] - [3].
Originaire de Lorraine, son père s’est établi dans la capitale à la fin du XIXe siècle et dirige le service des eaux et de l’assainissement de la ville de Paris dans les années 1920.
Elle est la benjamine d'une fratrie de 3 enfants : une grande sœur, Françoise Baratte épouse Dupuis (1896-1954), et un grand frère, Jacques Baratte (1898-1989), la précèdent.
Par ailleurs, elle est la nièce d'Henri Tenting (1851-1919), député de la Côte-d'Or, et est apparentée à Jacques Sevestre (1908-1940), compagnon de la Libération[4].
Enfance et formation
Yvonne Baratte grandit à Paris et réside au 34 rue Copernic puis au 31 avenue Henri-Martin devenue aujourd'hui avenue Georges-Mandel.
Dans le cadre familial, elle connaît une enfance heureuse, marquée cependant de l'empreinte sévère de la Première Guerre mondiale.
Passionnée d'arts (peinture, dessin, gravure sur bois, décoration)[5], elle se forme à l'École nationale supérieure des arts décoratifs, puis à l'École des Beaux-Arts de Paris (1929).
Yvonne devient peintre et graveur[6] - [7].
En parallèle de son métier, très tournée vers les autres, elle donne de son temps libre auprès de groupes d’enfants (chorale, théâtre, travaux manuels, découverte de la nature)[4] - [8].
RĂ©sistance
A la déclaration de guerre en 1939, elle rejoint son poste de mobilisation comme infirmière volontaire de la Croix-Rouge française au H.O.E. N°20 (Hôpital d'Observation et d’Évacuation), hôpital de l'avant situé à Saint-Dizier. Puis, face à l'inaction de la drôle de guerre, elle se consacre au développement des foyers militaires.
Durant l'été 1940 elle est transférée à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce et dirige, à la caserne des Tourelles[8], transformée en centre de passage de réfugiés, un centre de 300 hommes. Elle s'emploie à provoquer des évasions, à établir des fausses identités, à organiser des passages en zone libre.
En 1941 elle crée et dirige le Service des bibliothèques des prisonniers civils de la Croix-Rouge française, pour distribuer des livres dans les prisons allemandes[9] - [10] - [11].
Au printemps 1942, avec Marie-Hélène Lefaucheux, elle fonde l'Œuvre Sainte-Foy (service social de la Résistance), destinée à aider les prisonniers, dont Sainte-Foy est la patronne. L'association fournit des colis aux prisonniers civils de l'occupant allemand, c'est-à -dire les résistants français[12] - [13] - [14]. Cette œuvre de charité chrétienne va jusqu'à livrer plus de 1 000 colis anonymes par mois aux prisons franciliennes des Allemands (Fresnes, la Santé, Romainville) en 1944[5] - [8]. Par ces actions officielles, elles établissent un système de communication entre les détenus des prisons parisiennes et l'extérieur. Ce système, en liaison avec le service social des MUR (Mouvements Unis de la Résistance) de la zone Sud, donnera naissance plus tard au COSOR (Comité des œuvres Sociales de la Résistance)[15] - [16].
Malgré les risques qui se multiplient, elle s’engage dans les activités clandestines de la Résistance : soutien aux prisonniers et fusillés, fourniture de faux papiers, hébergement de clandestins, recueil et transmission de renseignements[8].
En 1944 en vue de l'imminente Libération de Paris, elle est désignée comme chef de l’équipe de liaison féminine du réseau OCM (Organisation Civile et Militaire) pour le 16e arrondissement de Paris[4].
Arrestation et internement
En juillet 1944 les Allemands sont sur la défensive depuis le débarquement de Normandie mais n’en redoublent pas moins d’efforts pour démanteler les réseaux de Résistance et arrêter leurs responsables. De par son rôle, Yvonne Baratte est de plus en plus exposée.
Sur le vu d'une lettre suspecte, elle est arrêtée à son domicile familial du 31 avenue Henri-Martin (16e arrondissement) le par la Gestapo (Friedrich Berger et 5 hommes de son équipe). Elle leur tient tête et réussit en leur présence à faire disparaître tous les documents compromettants qu’elle détient et à prévenir plusieurs membres de son réseau.
Emmenée dans l'antenne de la Gestapo du 180 rue de la Pompe (16e arrondissement), elle est horriblement torturée toute la nuit. Elle est ensuite conduite au siège de la Gestapo du 11 rue des Saussaies (8e arrondissement). Elle ne parle pas[5] - [12].
Internée au centre pénitentiaire de Fresnes, elle y reste un mois sans être jugée, puis, le est transférée au fort de Romainville[4] - [17].
Convoi
Dix jours avant la Libération de Paris, l'occupant allemand vide ses prisons et lance un dernier convoi francilien de quelques milliers de résistants français vers les camps du Reich. Ce train de wagons à bestiaux part de la gare de marchandises de Pantin le . Il s'agit du convoi des "57 000", nommé ainsi en raison de la série de matricules attribués aux déportés. Yvonne Baratte en fait partie.
Le voyage s'effectue dans des conditions effroyables.
Les hommes pénètrent le au camp de concentration de Buchenwald, tandis que les femmes arrivent le au camp de concentration de Ravensbrück[18] - [19].
Camp de concentration et Kommandos
Dans le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück et les Kommandos de travail forcé, Yvonne Baratte poursuit sa résistance par sa dignité, son optimisme, son énergie et son humanité profonde. Elle puise dans sa foi chrétienne force et courage pour soutenir ses camarades de déportation dans les souffrances quotidiennes[20].
En septembre 1944, avec un groupe de 500 Françaises, elle est transférée au Kommando de travail forcé de Torgau, dépendant du camp de Buchenwald, où les détenues sont employées à la fabrication de munitions. Avec ses camarades, elle refuse de travailler à l'effort de guerre allemand[21]. Les réfractaires sont ramenées à Ravensbrück, avant d'être envoyées en camp de représailles.
Ainsi, à partir de novembre 1944, elle est transférée à Königsberg-sur-Oder. Là , à peine vêtues, à peine nourries, et par des températures souvent négatives, les déportées sont utilisées à des travaux exténuants : terrassement d'un champ d'aviation et bûcheronnage en forêt.
Début février 1945, devant l'avancée des armées soviétiques, les SS abandonnent précipitamment le camp, mais reviennent finalement 3 jours plus tard chercher les déportées pour les emmener à coup de crosse, à pied, à travers la neige, jusqu'à Ravensbrück, où elles parviennent à bout de force, pour celles qui ne sont pas mortes d'épuisement en chemin ou ont été abattues.
Le elle est à nouveau transférée, cette fois-ci à Rechlin, camp de travail féminin dépendant de Ravensbrück, hébergeant un Kommando servant à la construction d'un aérodrome. Les déportées y creusent des tranchées mais leur épuisement est tel qu'elles sont finalement enfermées à 800 dans une salle des fêtes avec tout juste 100 grammes de pain par jour[5] - [4].
Mort
Durant les derniers mois du Troisième Reich la mortalité dans les camps nazis atteint son paroxysme.
Le les rescapées de Rechlin, dont elle fait partie, sont ramenées à Ravensbrück, dans un état déplorable, comme le raconte Germaine Tillion : « Elles n'étaient plus reconnaissables...chez toutes, ce même regard de bêtes agonisantes. »
La faim, les transferts incessants d’un camp à l’autre, le travail harassant et le froid glacial viennent à bout des dernières forces d'Yvonne Baratte.
Elle s’éteint à 34 ans le au Revier de Ravensbrück, soit quelques jours avant la libération du camp[22] - [23].
Vie privée
Yvonne Baratte est célibataire[24], sans enfant.
Distinctions
DĂ©corations (Ă titre posthume)
- Chevalier de la Légion d'honneur (décret du ), remise à sa mère le aux Invalides par le général Revers, chef d'état-major général de l'Armée[25] ;
- Croix de guerre 1939-1945, palme de bronze (décret du )[26] ;
- Médaille de la Résistance française avec rosette (décret du )[27] ;
- Chevalier de l’Ordre de la Santé Publique (décret du )[28] ;
- Grande médaille d'honneur de la Croix-Rouge française.
Citation
Sa nomination dans l'ordre de la LĂ©gion d'honneur s'accompagne de la citation suivante :
« Entrée dans la Résistance en 1942. A organisé le Service Social clandestin sans prendre aucun repos, avec un dévouement inlassable, apportant ravitaillement et grand réconfort à de nombreux prisonniers et prisonnières de Fresnes et du Cherche-Midi. Arrêtée en juillet 1944, déportée en Allemagne, a continué à donner l'exemple de son dévouement avec un moral qui dominait toutes les épreuves. Est morte d'épuisement au camp de Ravensbrück. »
Reconnaissance
- Morte pour la France (1946)[29] - [30].
- Morte en déportation (1987)[31] - [24].
- Déporté résistant (1966)[32].
Hommages et postérité
Odonymie
Son nom a été donné à :
- une rue du village de Villette (Meurthe-et-Moselle) desservant le château familial depuis mars 1968[33].
- une allée de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) depuis le .
Monuments aux morts
Son nom figure sur la liste des morts pour la France :
- du monument aux morts du cimetière communal de Villette (Meurthe-et-Moselle).
- du tableau commémoratif dans l'église Saint-Symphorien de Villette (Meurthe-et-Moselle)[29].
Expositions
Son parcours et ses dessins en déportation sont exposés de manière permanente au Centre de la Résistance, de la déportation et de la mémoire de Blois[5].
Elle fait partie des 16 femmes dont le parcours est présenté dans le cadre de l'exposition temporaire « Déportées à Ravensbrück, 1942-1945 » organisée par les Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) du au [34].
TĂ©moignages
Plusieurs de ses camarades résistantes et déportées témoignent sur elle après la guerre :
- Sunny Sander, déportée-résistante qui a connu Yvonne Baratte à Romainville et Torgau : « Yvonne Baratte est une belle figure française, témoin de cette culture qui a toujours su représenter la dignité, la haute tenue morale et la beauté, même dans les moments où l'esprit semblerait devoir perdre tous ses droits. »
- Yvonne Pagniez (1896-1981), déportée-résistante qui a connu Yvonne Baratte par le réseau OCM, le convoi, Ravensbrück et Torgau : « Jamais abattue, jamais découragée, elle était près de toutes celles qui avaient besoin d'un réconfort, près des malades, des désespérées, des mourantes ; elle avait cette lumineuse espérance qui rayonne, dont le secret est dans une totale acceptation de la volonté divine, et toute son âme était dans ce rayonnement, épandu sur les autres, sans jamais aucun retour vers soi. »
- Paule Chaumat (future Mme Georges Reynaud) (1920-2013), résistante[35] qui a connu Yvonne Baratte par les œuvres sociales de la Résistance : « Elle avait cette foi lorraine, obstinée et irrésistible dans les destinées et la gloire de la France ; pour elle, les raisonnements raisonnables n'avaient pas de valeur et, même aux plus noirs moments, sa croyance en la victoire finale n'a pas faibli un moment. »[4]
Bibliographie
Ouvrages biographiques sur Yvonne Baratte
- Jacques Baratte et les amis d'Yvonne Baratte, Notre Yvonne - en mémoire de Yvonne Marie-Louise Baratte, Paris : Priester, 1951, 85 pages.
- Nicole Le Prat, Âme et cendres - témoignages de survivantes des camps nazis en souvenir d'Yvonne Baratte, morte à Ravensbrück, Blois, 2005, 60 pages.
Ouvrages mentionnant Yvonne Baratte
- Dominique Lapierre et Larry Collins, Paris brûle-t-il ?, Robert Laffont, « Ce jour-là », 1964.
- Pierre Taittinger, Et Paris ne fut pas détruit…, Paris, l'Élan, 1948, 319 pages, p.145 (en ligne).
- Henri Gousset, Dites Ă la Kommandantur que je l'emm... : Une ville et son maire en zone interdite (1940-1944), 1980, 270 pages, p.159, (ISBN 978-2213009292) (en ligne).
- Justin Vaïsse, On s'est retrouvés là … : Pierre et Hélène de Chevigny : souvenirs de guerre, souvenirs de paix, 2004, p.102.
- Charles Glass, Americans in Paris: Life and Death Under Nazi Occupation, 2011, 524 pages, (ISBN 9780143118664).
- Élisabeth Terrenoire, Combattantes sans uniforme: les femmes dans la résistance, Bloud et Gay, 1946, 126 pages, pp.80, 111, 125 (en ligne).
- Élisabeth Dufourcq, Histoire des chrétiennes. T.2 - De la découverte des Nouveaux Mondes aux chocs de la modernité, Paris, Tallandier, collection Texto, novembre 2015.
- Olga Wormser-Migot, Le Retour des déportés - Quand les alliés ouvrirent les portes, L'Archipel, 1985, 349 pages, (ISBN 9782377354412).
- Laurence Thibault, Association pour des études sur la résistance intérieure, Les femmes et la résistance, La Documentation française, 2006, 175 pages, p.107, (ISBN 9782110060921).
- Michèle Cointet, Les françaises dans la guerre et l'Occupation, Fayard, 2018, 320 pages, (ISBN 9782213702896).
- Claude du Granrut, Le piano et le violoncelle, Editions du Rocher, 2013, 112 pages, (ISBN 9782268075730).
- BĂ©atrix de Toulouse-Lautrec, J'ai eu 20 ans Ă RavensbrĂĽck : La victoire en pleurant, 1991, 312 pages, pp.152, 184, 192, 204, 205, (ISBN 9782262057190) (en ligne).
- Le Courrier de l'étudiant : bulletin du Comité supérieur des œuvres sociales en faveur des étudiants et de l'Union nationale des associations générales des étudiants de France, bulletin N°11 de mai 1945, vue 2/7, (en ligne).
- Yvonne Pagniez, revue Etudes du 1er avril 1946 - chapitre "Le "Magnificat" des forçats", Compagnie de Jésus, vues 51 à 61/491 (en ligne).
- Simone de Thomassin de Montbel, Brindilles : croquis et récits, 1991, 257 pages, pp. 84 et 90, (ISBN 9782307413462).
- Justine Picardie, Miss Dior. Muse et résistante : le destin insoupçonné de Catherine Dior, Flammarion, 2021, 384 pages, pp.117, 125, 128, 152, 171, (ISBN 9782080257871).
- Amicale de Ravensbrück et Association des Déportées et Internées de la Résistance, Les Françaises à Ravensbrück, Gallimard, 1965, 352 pages, pp.200, 234, 237, 241, 246, (ISBN 9782070248438).
- Marie-Josèphe Bonnet, Tortionnaires, truands et collabos - La bande de la rue de la Pompe, 1944, Rennes, Éditions Ouest-France, 2013, 189 pages, pp.98 et 99, (ISBN 9782737360428).
- Insa Eschenbach, Thomas Rahe et Gabriele Hammermann, Religiöse Praxis in Konzentrationslagern und anderen NS-Haftstätten, Wallstein Verlag, Beiträge zur Geschichte der nationalsozialistischen Verfolgung, 2021, 213 pages, pp.55 et 62, (ISBN 9783835350151) (en ligne).
Fonds d'archives
- Dossier "Mort en déportation" d'Yvonne Baratte au SHD de Caen : cote AC 21 P 421016[32].
- Dossier sur Yvonne Baratte aux archives de l'ADIR (Association des Déportées et Internées Résistantes) à La Contemporaine (ex-BDIC) à Nanterre : cote F/DELTA//RES/0797/51[36].
- Fonds Yvonne Baratte aux Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) depuis 2022 : cote 72AJ/3645[37].
- Fiche Yvonne Baratte dans le fichier des infirmières bénévoles de la Croix-Rouge française aux Archives nationales (site de Pierrefitte-sur-Seine) : cotes 20200062/13 et 20200062/33.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- Base Mémoire des Hommes - Base des morts en déportation, « Service Historique de la Défense - Dossier Yvonne Baratte - cote AC 21 P 421 016 » (consulté le )
- Archives municipales de Paris, « Etat-civil du 16e arrondissement de Paris - Acte de naissance d'Yvonne Marie-Louise Baratte du 22/08/1910 - vue 4/31 » (consulté le )
- Journal Officiel de la République française, « Pension de réversion au bénéfice de Madeleine Tenting, sa veuve, et Yvonne Baratte, sa fille mineure, à la suite du décès de Paul Baratte - Décret du 6 avril 1929, JO du 24 avril 1929 » (consulté le )
- Jacques Baratte et les amis d'Yvonne Baratte, Notre Yvonne - en mémoire de Yvonne Marie-Louise Baratte, Paris, Priester, , 85 p.
- Nicole Le Prat, Âme et cendres - témoignages de survivantes des camps nazis en souvenir d'Yvonne Baratte, morte à Ravensbrück, Blois, , 60 p., p. 10
- Exposition internationale de 1937 à Paris, Exposition internationale des arts et des techniques dans la vie moderne. Paris, 1937 . Tome I (2e édition). [Liste des exposants.] "Catalogue" général officiel. [- Tome II. Catalogue par pavillons.], Paris, R. Stenger, 3, rue de Bruxelles (Paris), , 983 p. (lire en ligne), Mention Yvonne Baratte dans les exposants p.383
- Alexandre Garbell, « Les Expositions - Yvonne Barath (à corriger en Yvonne Baratte) et Yvonne Debaisieux », Beaux-arts,‎ , p. 4/8 (lire en ligne)
- Bluette Morat (1918-1990), « In Memoriam - Yvonne Baratte », Voix et visages - Bulletin mensuel de l'ADIR n°2,‎ , p. 1/5 (lire en ligne)
- Site web Cluny histoires d'Histoire, « Figure de la résistance née à Cluny : Alfred Rosier » (consulté le )
- Observatoire de l'action humanitaire, « Comité International de la Croix Rouge - Historique 1940-1949 » (consulté le )
- Charles Klein, Le diocèse des barbelés : 1940-1944, Paris, Fayard, , 432 p., p.262
- Marie-Josèphe Bonnet, Tortionnaires, truands et collabos - La bande de la rue de la Pompe, 1944, Rennes, Éditions Ouest-France, , 189 p. (ISBN 978-2-7373-6042-8), pp.98 et 99
- Limore Yagil, La France, terre de refuge et de désobéissance civile (1936-1944) : Histoire de la désobeissance civile, implication des corps de metiers, Les Éditions du Cerf, , 468 p. (lire en ligne), p.284
- Archives nationales - Archives du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale - Organisation civile et militaire (OCM), « Cote OCM, IX (72AJ/68 Dossier n° 5) - pièce 2 - Témoignage de Marie-Hélène Lefaucheux, recueilli par Marie Granet - mention de l’Œuvre Sainte-Foy et d'Yvonne Baratte en p.5 sur 6. » (consulté le )
- https://www.google.fr/books/edition/Les_femmes_et_la_r%C3%A9sistance/sQJnAAAAMAAJ?hl=fr&gbpv=1&bsq=Yvonne+baratte+croix-rouge&dq=Yvonne+baratte+croix-rouge&printsec=frontcover
- « Les femmes du M.R.P. à l'Assemblée - Biographie de Marie-Hélène Lefaucheux », Le Courrier de Tlemcen,‎ , p. 2 (lire en ligne)
- Archives nationales, Fort de Romainville (93) - registre des écrous tenu du 21 juin au 15 août 1944 - cote F/9/5578 : mention d'Yvonne Baratte née le 22/08/1910, entrée le 8 août 1944 en provenance de Paris, sortie le 15 août 1944. Mention manuscrite de son décès le 25 mars 1945 matin ajoutée ultérieurement.
- France Archives, « Listes de convois de déportation : « 57000 ». Train parti de Pantin le 15 août 1944, arrivé à Ravensbrück le 21 août 1944 ». » (consulté le )
- Archives départementales de Seine-et-Marne, « Article "15 août 1944 : Nanteuil-Saâcy, le dernier convoi" » (consulté le )
- Religiöse Praxis in Konzentrationslagern und anderen NS-Haftstätten, Wallstein Verlag, coll. « Beiträge zur Geschichte der nationalsozialistischen Verfolgung », (ISBN 978-3-8353-5015-1, lire en ligne), pp.55 et 62
- BĂ©atrix de Toulouse-Lautrec, J'ai eu 20 ans Ă RavensbrĂĽck : La victoire en pleurant, , 312 p. (lire en ligne), p.184
- Le Figaro, « N° du 6 octobre 1945 - Le Carnet du jour p.2 - annonce du décès d'Yvonne Baratte », journal quotidien,‎ , p. 12 janvier 2023 (lire en ligne)
- Le Courrier de l'étudiant : bulletin du Comité supérieur des œuvres sociales en faveur des étudiants, « 2ème numéro de mai 1945 - rubrique In Memoriam p.2 : nécrologie d'Yvonne Baratte », journal bimensuel,‎ , p. 12 janvier 2023 (lire en ligne)
- Archives municipales de Paris - registres Paris XVIème : acte de décès N°207 d'Yvonne Marie Louise BARATTE du 25/03/1945 transcrit à l'état-civil le 15/04/1946 à la demande du Ministère des Anciens Combattants et victimes de la guerre - mention "Mort en déportation" apposée le 12 juillet 1988 (avis du Ministère des Anciens Combattants du 6 juillet 1988 suivant l'arrêt du 4 mai 1987) sur l'acte de décès.
- Ceux de la Libération-Vengeance, « La Croix-Rouge à l'honneur », Journal quotidien "La France Libre",‎ , p. 4 (lire en ligne)
- Journal Officiel de la République française, Nomination Yvonne Baratte comme chevalier de la Légion d'honneur, avec attribution de la croix de guerre 1939-1945 avec palme - décret du 21 mai 1946, JO du 7 juillet 1946
- Journal Officiel de la République française, « Attribution de la Médaille de la Résistance avec rosette à Yvonne Baratte - décret du 3 octobre 1946, JO du 13 octobre 1946 » (consulté le )
- Journal Officiel de la République française, « Nomination Yvonne Baratte comme chevalier de l'ordre de la Santé publique à titre posthume - décret du 9 juillet 1945, JO du 10 juillet 1945 » (consulté le )
- Mémorial GenWeb, « Fiche Yvonne Baratte » (consulté le )
- Archives municipales de Paris - registres Paris XVIème : acte de décès N°207 d'Yvonne Marie Louise BARATTE du 25/03/1945 transcrit à l'état-civil le 15/04/1946 à la demande du Ministère des Anciens combattants et victimes de la guerre - mention "Mort pour la France" apposée 5 juin 1946 (suivant l'avis du Ministère des Anciens combattants du 27 mai 1946) sur l'acte de décès.
- Journal Officiel de la République française, « Ajout mention "Mort en déportation" sur l'acte de décès d'Yvonne Baratte - Arrêté du secrétaire d'État aux anciens combattants en date du 4 mai 1987, JO du 27 juin 1987 - Page 06964 » (consulté le )
- Service Historique de la Défense, « Dossier individuel "Mort en déportation - Seconde Guerre Mondiale" - Yvonne BARATTE - cote AC 21 P 421016 » (consulté le )
- L'Est Républicain, « Rue du village de Villette (54) baptisée "Yvonne Baratte" », journal,‎
- Archives nationales, « Expositions » (consulté le ).
- Ordre de la Libération, « Base Médaillés de la Résistance française - fiche Paule REYNAUD née CHAUMAT » (consulté le )
- La Contemporaine (ex-BDIC) à Nanterre - Archives de l'ADIR (Association des Déportées et Internées Résistantes), « cote F° delta rés 797/IV/11 - Dossier 77 : divers témoignages - 31) Dossier sur Yvonne BARATTE (photos, cartes, carnet, décompte des paquets déposés à Fresnes et au Cherche midi, support de la branche de sapin remis aux prisonniers pour l’hiver 1943). » (consulté le )
- Archives nationales, « Acquisitions remarquables - Mémoire de la Résistance et de la Déportation : les dessins d'Yvonne Baratte », Mémoire d'avenir N°47,‎ , p. 5/16 (lire en ligne)