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Vladimir Maïakovski

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski (en russe : Владимир Владимирович Маяковский), né le 7 juillet 1893 ( dans le calendrier grégorien) à Baghdati (gouvernement de Koutaïssi, Empire russe) et mort le à Moscou, est un poète et dramaturge futuriste soviétique.

Vladimir Maïakovski
Description de cette image, également commentée ci-après
Portrait de Vladimir Vladimirovitch Maïakovski en 1924.
Naissance 7 juillet 1893 ( dans le calendrier grégorien)
Baghdati, gouvernement de Koutaïssi (Empire russe)
Décès
Moscou (URSS)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Russe
Tombe du poète au cimetière de Novodiévitchi (Moscou, septembre 2019).
Statue sur la tombe de Maïakovski (Moscou, septembre 2019)

Biographie

Famille Maïakovski.
Vladimir Maïakovski à 17 ans, en 1910.

Poète, dramaturge, acteur, théoricien, peintre, éditeur, affichiste et scénariste, Maïakovski naît à Baghdati (Géorgie) en 1893. Issu d’une famille modeste, il s’installe à Moscou en 1906, après la mort de son père.

Maïakovski adhère au Parti social démocrate (bolchévique) à 15 ans et participe aux manifestations révolutionnaires de 1905. Arrêté trois fois pour conspiration, il s'initie à la poésie alors qu'il est emprisonné à Boutyrskaïa en 1909.

En 1911, il entre à l'École de peinture, sculpture et architecture de Moscou[1].

Il commence sa carrière littéraire à l'âge de 19 ans par une tragédie provocante intitulée Vladimir Maïakovski, montée au Luna Park à Saint-Pétersbourg en 1913. Elle sera copieusement sifflée « à y percer des trous »[2] - [3], dira-t-il.

Lili Brik et Vladimir Maïakovski.

Il devient rapidement l'un des meneurs du mouvement futuriste après sa rencontre avec le poète et peintre David Bourliouk qu'il a connu en 1911 et qui lui a mis « le pied à l'étrier ». Il fonde avec Bourliouk l'association Queue d'âne qui regroupe plusieurs poètes se réclamant du futurisme, dont Velimir Khlebnikov, Vassili Kamenski et Alexeï Kroutchenykh. Le premier manifeste du mouvement, Une gifle au goût public, est publié en 1912.

Tout en exploitant cette nouvelle poésie, il en révolutionne les codes dans La Flûte en colonne vertébrale (aussi connue sous le nom de La Flûte des vertèbres, 1915) ou dans son Nuage en pantalon (1915), véritable manifeste du futurisme, qui est le fruit de sa relation troublée avec Lili Brik qu'il a rencontrée en 1915 alors qu'il entretient une relation avec sa jeune sœur Elsa Triolet.

Maïakovski et Lili Brik en 1918 revus par la censure dans les années 1960.

Il lui écrit et lui dédie sa vie durant ses plus belles poésies. Lili est déjà mariée avec Ossip Brik qui devient l'ami et l'éditeur du poète. Un complice ménage à trois s'instaure. Avec Serge Tretiakov, il fonde le journal LEF (1923-1925), qui influencera toute une génération d'écrivains.

De retour à Moscou et après la révolution d'Octobre de 1917, qu’il accueille d’abord favorablement, Maïakovski utilise sincèrement son talent au service du pouvoir politique, notamment dans le poème « Lénine» (1924-1925). En , il participe avec Ossip Brik à des discussions avec l'école du parti communiste russe (RKP [b]) du district de Viborg afin de mettre en place une organisation futuriste affiliée au parti. Baptisée Komfut, l'organisation est officiellement créée en janvier 1919 mais est rapidement dissoute à la suite de l'intervention d'Anatoli Lounatcharski[4].

Maïakovski est attiré par le cinéma. Il écrit des scénarios, joue et réalise un film en 1918, La Demoiselle et le Voyou.

Il écrit également deux pièces satiriques, La Punaise (1928) et Les Bains publics (1929), où il « lave » les bureaucrates[5]. Son Mystère-Bouffe (1918, 1921) est une pièce qui traite de la Révolution d'une façon épique : « Mystère, c’est ce que la Révolution a de grand. Bouffe, ce qu’elle a de comique ». Il se heurte une fois encore au conformisme des critiques et du Parti.

Il sillonne pourtant l'Europe en ambassadeur et visite Berlin et Paris. De 1923 à 1925, il prend les commandes de la revue LEF, à l'avant garde du futurisme (комфут). Partout on écoute ce géant à la voix de stentor célébrer la révolution dont il est le chantre. Il se met au service de l'Agence télégraphique russe (ROSTA) et conçoit les images et les textes des posters satiriques Agitprop. Après une série de ruptures et de réconciliations, il se sépare définitivement de Lili en 1924[6]. Il part pour une tournée de conférences à New York (1925) où il rencontre Elly Jones, une jeune émigrée russe. De leur passion brève (trois mois) naît une fille, Patricia Jones Thompson trad=Patricia Thompson (writer) (en)[7]. Il ne la reverra qu'en 1929.

Lili ne le supporte guère et les relations se dégradent avec les Brik, plus tumultueuses que jamais après son retour à Moscou sous le feu des télégrammes.

Il entretient une brève relation avec Tatiana Yakovleva (de), nièce d'Alexandre Iacovleff, et lui dédie un poème[8], que Lili tente d'éclipser.

Alors que la famine gronde, le cri torturé du Treizième apôtre plus désespéré que jamais résonne: « À bas votre amour, à bas votre art, à bas votre société, à bas votre religion. »

Affiche Agitprop réalisée par Maïakovski:
1. Vous voulez surmonter le froid?
2. Vous voulez vaincre la faim?
3. Vous avez envie de manger?
4. Vous voulez boire?

Dépêchez vous de rejoindre les brigades de choc !

Le à 10 h 15, le poète harassé qui, par défi, jouait aussi à la roulette russe, se tire une balle dans le cœur. Le dernier acte de la vie de Maïakovski s'est déroulé à Moscou, au numéro 3 du Loubianskyi Prospekt, appartement 12. La thèse du suicide semble évidente alors que le poète exhortait la jeunesse à vivre[9] à la mort d'Essenine.

Il rédigea sa propre épitaphe deux jours avant sa mort : « Le canot de l'amour s'est fracassé contre la vie (courante). Comme on dit, l'incident est clos. Avec vous, nous sommes quittes. N'accusez personne de ma mort. Le défunt a horreur des cancans. Au diable les douleurs, les angoisses et les torts réciproques !... Soyez Heureux ! ».

La dernière lettre de Maïakovski :
Le canot de l’amour
S’est brisé contre la vie courante.
Je suis quitte avec la vie.
Inutile de passer en revue
Les douleurs,
Les malheurs,
Et les torts réciproques.
Soyez heureux.
(Vladimir Maïakovski, Lettre à Lili Brik, trad. du russe par Andrée Robel, Paris, Gallimard, « L'Imaginaire », 1999.)

On trouvera aussi ce mot : « Maman, mes sœurs, mes amis pardonnez-moi — ce n'est pas la voie (je ne la recommande à personne) mais il n'y a pas d'autre chemin possible pour moi. Lili aime-moi ! ».

Staline ordonne des funérailles nationales pour celui qu'il qualifie plus tard de « poète de la Révolution ». L'urne avec ses cendres est inhumée au cimetière Donskoe. En 1952, enterré à Novodievitchi. Trotsky critique immédiatement la version officielle selon laquelle le suicide de Maïakovski n'aurait « aucun rapport avec les activités sociales et littéraires du poète[10] ».

Il est après sa mort tour à tour déconsidéré, oublié, réhabilité par Staline sur l'insistance des Brik - « Ils l'ont tué une seconde fois » dira Boris Pasternak, mis à l'index à nouveau et, finalement, redécouvert au fil des révolutions.

Futurisme et constructivisme

Vladimir Maïakovski fut le premier poète russe à utiliser le terme de « futuriste » le à l’occasion d’un débat sur l’art contemporain, même si le néologisme slave de boudetlianine (homme de l’avenir), qu’introduit le poète Velimir Khlebnikov, eut plus de succès.

« Le futurisme n’est pas une école, c’est une nouvelle attitude », écrit David Bourliouk, l’artiste ukrainien qui, en 1911, figure parmi les fondateurs du cercle Guileïa, dont s’est inspiré le futurisme russe ; l'expérience se poursuivit, avec des résultats alternes, jusqu’en 1930, année de la mort de Maïakovski et de la fin de l’élan novateur.

Dès 1921, Lénine, conservateur dans ses choix artistiques, s'oppose formellement à Anatoli Lounatcharski qui favorise l'émergence de nouveaux courants et, en particulier, la diffusion du poème 150,000,000 de Maïakovski[11]. Dans un courrier adressé à Mikhaïl Pokrovski, Lénine l'exhorte à combattre le futurisme[12].

« Les futuristes russes se qualifiaient eux-mêmes de boudetlianines, gens de l’avenir, et plaidaient pour la destruction du vieil art « mangé par les mites. Les futuristes russes considéraient l’homme comme une partie de la terre et de la nature ».

Как делать стихи (Comment faire de la poésie).

Dans le domaine des arts appliqués, le constructivisme révolutionne les principes décoratifs avec une esthétique du « fonctionnel » tendant à simplifier à l'extrême les formes.

Dès 1923, Alexandre Rodtchenko collabore à des travaux de mise en pages pour plusieurs éditeurs. Il réalise un portrait de Maïakovski ainsi que les couvertures de la revue LEF, jusqu'en 1925 puis, plus tard, celles de Novy LEF (1927-1928). Il commence sa collaboration avec le poète, pour lequel il illustre de ses premiers photomontages le recueil Pro Eto (1923)[13].

Reproduction de la première affiche de la pièce La Punaise réalisée par le collectif Koukryniksy et Alexandre Rodtchenko. La pièce a été mise en scène au théâtre Meyerhold en 1929 avec des décors et des costumes de ces mêmes artistes et sur une musique composée par Dmitri Chostakovitch[14].

La même année, Lazar Lissitzky participe à la réalisation du recueil de poèmes de Maïakovski intitulé Dlja golosa (Pour la voix). Il intègre des illustrations et des onglets pour faciliter la recherche de poèmes et une lecture à haute voix, comme le souhaitait le poète[15].

Il s’agit d’inscrire l’art dans la vie et de poser partout les bases d'une nouvelle culture de l'expression visuelle.

Dziga Vertov, dont l'engagement futuriste précéda le travail à la caméra, a déclaré : « J’ai tout de suite aimé Maïakovski, sans hésiter[16]. »

La figure de Maïakovski demeure emblématique de l'avant-garde russe et du mouvement de renouveau artistique qui accompagna la révolution d'Octobre.

Quelques traductions françaises

  • La Nue empantalonnée, trad. Armand Robin in Quatre Poètes russes, Maïakovsky, Pasternak, Blok, Essenine, Éditions du Seuil, 1949.
  • Vers et Proses, traduction Elsa Triolet, Éditeurs Français Réunis, 1952 ; rééd. Le Temps des cerises, 2014.
  • La Punaise, comédie féerique, trad. André Barsacq, Paris-Théâtre, no 144, 1959.
  • Lettres à Lili Brik (1917-1930), trad. Andrée Robel, présentation de Claude Frioux, Gallimard, 1969.
  • Poèmes 1913-1917, trad. Claude Frioux, Messidor, 1984, rééd. « Poètes des cinq continents », L'Harmattan, 2000.
  • Poèmes 1918-1921, trad. Claude Frioux, Messidor, 1985, rééd. « Poètes des cinq continents », L'Harmattan, 2000.
  • Poèmes 1922-1923, trad. Claude Frioux, Messidor, 1986, rééd. « Poètes des cinq continents », L'Harmattan, 2000.
  • Poèmes 1924-1930, trad. Claude Frioux, Messidor, 1987, rééd. « Poèmes 1924-1926 et Poèmes 1927-1930, « Poètes des cinq continents », L'Harmattan, 2000. [traduction de référence]
  • Théâtre, trad. Michel Wassiltchikov, Grasset, 1989.
  • Comment ça va ? Au secours !, poème cinématographique et article, éd. et trad. Régis Gayraud, Clémence-Hiver, 1989.
  • Poèmes, trad. Claude Frioux, « L'Œil du poète », Textuel, 1997.
  • Du monde j'ai fait le tour, traduction Claude Frioux, « Voyager avec », Louis Vitton/La Quinzaine Littéraire, 1997.
  • Le Nuage en pantalon, traduction Wladimir Berelowitch, Mille et une nuits, 1998.
  • Le Nuage en pantalon, traduction Charles Dobzynski, bilingue, Le Temps des cerises / Trois-Rivières, Écrits des forges, Pantin, 1998.
  • L'Universel reportage, traduction Henri Deluy, Farrago, 2002.
  • À pleine voix, Anthologie poétique 1915-1930, traduction Christian David, préface de Claude Frioux, « Poésie », Gallimard, 2005.
  • Écoutez si on allume les étoiles..., choix et traduction Simone Pirez et Francis Combes, préface de Francis Combes, Le Temps des cerises, 2005.
  • De ça (1923), ouverture, traduction et notes d'Henri Deluy, Inventaire/Invention, 2008 (repris dans L'amour, la poésie, la révolution).
  • L'amour, la poésie, la révolution (« La Flûte des ténèbres », « J'aime », « De ça » et « Vladimir Ilitch Lénine »), traductions et présentation Henri Deluy, illustrations d'Alexandre Rodtchenko, Le Temps des cerises, 2011, traduction qui remporte une Mention Spéciale au Prix Russophonie 2012.
  • Théâtre, traduction et présentation Claude Frioux, Le Temps des cerises, 2013.
  • Comment écrire des vers, adaptation Philippe Blanchon, Éditions de la Nerthe, 2014.
  • Ma découverte de l'Amérique, 1925, traduit par Laurence Foulon, préface de Colum McCann (2005), Les Éditions du Sonneur, 2017
  • Un nuage en pantalon, traduit par Elena Bagno et Valentina Chepiga, préface d'Elena Truuts, avant-propos de Florian Voutev, illustration de Vladimir Khvostik, Vibration éditions, 2019. Bilingue.

Filmographie partielle

Comme scénariste

  • 1918 : La Demoiselle et le Voyou (Barychnya i khouligan) de lui-même
  • 1918 : Enchaînée par le film (Zakovannaya filmoy) de Nicandre Tourkine
  • 1918 : Pas né pour l'argent (Nye dlya deneg radivshisya) de Nicandre Tourkine

Comme acteur

  • 1918 : Pas né pour l'argent (Nye dlya deneg radivshisya) de Nicandre Tourkine

Bibliographie et spectacles

Biographies

  • Claude Frioux, Maïakovski par lui-même, Seuil, coll. « Écrivains de toujours », Paris, 1961.
  • Elsa Triolet, Maïakovski, poète russe - Souvenirs, Les Éditions Sociales Internationales, 1939
  • Bengt Jangfeldt, La Vie en jeu, Une biographie de Vladimir Maïakovski, trad. Rémi Cassaigne, Albin Michel, 2010 (ISBN 978-2226218537)

Études

  • Alain Marc, Écrire le cri, Sade, Bataille, Maïakovski…, préface de Pierre Bourgeade, L'Écarlate, 2000 (ISBN 9782910142049)
  • Caroline Regnaut, Ressusciter Maïakovski - La 5e Internationale, Éditions Delatour, 2017 (ISBN 9782752102935)

Théâtre contemporain

  • Compagnie Myrtilles, Vladimir Maïakovski, tragédie en deux actes, mise en scène Mathias Beyler, assistance à la mise en scène Lucille Calmel, assistant à la dramaturgie François Théron, scénographie Christophe Beyler, son Ludovic Pré, Phil Von (live), vidéo Harauld Sextus (live), avec Édith Baldy, Stefan Delon, Laurent Pigeonnat, 2001[17] - [18] - [19]
  • Claudine et Séverine Vincent, Maiakovski / Lili Brik, l'unique et le voyou, TriArtis, coll. « Scènes Intempestives à Grignan », Paris, 2012 (ISBN 978-2-916724-38-6)

Lectures

Postérité

Musées

Un musée Vladimir Maïakovski est créé dans la kommounalka de Moscou où il finit sa vie et se suicide, ainsi que dans sa maison natale à Baghdati[21] - [22].

Références dans la musique

  • Le groupe de rock français Noir Désir fait référence à Vladimir Maïakovski dans sa chanson À l'arrière des taxis : "En pensant à Lili Brik Et Vladimir Maïakovsky Ils s'aimaient à l'arrière des taxis"[23].
  • Jean Ferrat fait référence à Maïakovski dans sa chanson Je ne chante pas pour passer le temps :

Mon Dieu, mon Dieu, tout assumer
L'odeur du pain et de la rose
Le poids de ta main qui se pose
Comme un témoin du mal d'aimer
Le cri qui gonfle la poitrine
De Lorca à Maïakovski
Des poètes qu'on assassine
Ou qui se tuent pour quoi, pour qui ?

  • Le rappeur Georgio, dans son album Héra, fait référence au poète dans sa chanson Svetlana et Maïakovski.
  • Le groupe de cold wave Complot Bronswick a consacré un drame musical sur Maïakovski à partir de ses textes en 1984 intitulé Maïakovski.
  • Le rappeur Dooz Kawa, dans le titre Le temps des assassins de l'album Contes Cruels fait allusion au suicide du poète ainsi qu'à son égérie Lili Brik:

Mon cœur pèse un piano Lili Brik souviens-tu t'en ?
[...] Ou bien t'es juste la roulette russe qu'a suicidé Maïakovski

Références dans les autres arts

Panorama de la station de métro Maïakovskaïa à Moscou
  • Maïakovski apparaît par deux fois dans le premier tome de la série de bande dessinée intitulée en français Les Aventures de Giuseppe Bergman écrite et dessinée par Milo Manara. Son nom y est également prononcé par un perroquet.
  • Dans Les Carabiniers, de Jean-Luc Godard, une résistante communiste récite une fable de Maïakovski avant d'être exécutée par les soldats du Roi.
  • "Lili aime moi !" est une phrase répétée par Rufus dans le film de Maurice Dugowson, Lily aime-moi, sorti en 1975, avec Patrick Dewaere et Jean-Michel Folon.
  • Dans le livre Le tag en Corse de Pierre Bertoncini, un pochoir représentant Vladimir Maïakovski de Sylvie Bracconi est mentionné.
  • Robert Littell, dans son roman Vladimir M. (éd. Baker Street, 2016, trad. de The Mayakovsky Tapes), imagine une rencontre, en 1953, entre quatre des maîtresses du poète (Lili Brik, Elli Jones, mère de sa fille Patricia Thompson, Tatiana Yakovleva et Veronika Polonskaya dite Vera) devant le dictaphone de l'étudiant américain R. Litzky, pour raconter leurs souvenirs du disparu.
  • Le théâtre Maïakovski, à Moscou, s'appelle ainsi depuis 1954, après avoir porté trois autres noms depuis sa fondation (en 1920 selon la Wikipédia en langue anglaise).
  • Des stations de métros dont la plus connue est la station Maïakovskaïa du métro de Moscou, des statues et des timbres à son effigie entretiennent toujours la mémoire du poète disparu.
  • Nous danserons pour toi, Volodia !, Pier Lampás, Abrüpt, 2021.

Autres références

  • La Cellule Maïakovski est une organisation, travaillant à l'action culturelle et éducationnelle, du mouvement sandiniste au Nicaragua, qui exista brièvement, un peu plus d'une dizaine d'années avant la première arrivée au pouvoir de ce mouvement en 1979[24].
  • La ville de Baghdati, où il est né, s'est appelée Mayakovski de 1940 à 1991.
  • La ville de Mayakovski (Arménie), anciennement Shahab, et le village de Maïakovskoïe (District de Kaliningrad), anciennement Nemmersdorf (Prusse orientale) ont également été rebaptisés en son honneur.
  • Le métro de Moscou et celui de Saint-Pétersbourg comportent chacun une station Maïakovskaïa.
  • Le Majakowskiring, une rue de Berlin (Allemagne).
  • L'astéroïde (2931) Mayakovsky.
  • Le vapeur Maïakovski a coulé le à Riga.
  • Une statue du poète est érigée en 1958 place Triomphalnaïa, à Moscou[25].

Galerie de timbres-poste

  • Timbre-poste URSS, 1940
    Timbre-poste URSS, 1940
  • Timbre-poste URSS, 1940
    Timbre-poste URSS, 1940
  • Timbre-poste URSS, 1940
    Timbre-poste URSS, 1940
  • Timbre-poste URSS, 1940
    Timbre-poste URSS, 1940
  • Timbre-poste URSS, 1943
    Timbre-poste URSS, 1943
  • Timbre-poste URSS, 1943
    Timbre-poste URSS, 1943
  • Timbre-poste URSS, 1953:60ème anniversaire de la naissance du poète
    Timbre-poste URSS, 1953:
    60ème anniversaire
    de la naissance du poète
  • Timbre-poste URSS, 1955:25ème anniversaire de la mort du poète
    Timbre-poste URSS, 1955:
    25ème anniversaire
    de la mort du poète
  • Timbre-poste URSS, 1959 Statue de Maïakovski à Moscou
    Timbre-poste URSS, 1959
    Statue de Maïakovski à Moscou
  • Timbre-poste URSS, 1963
    Timbre-poste URSS, 1963
  • Timbre-poste URSS, 1973:Théatre Maïakovski émis pour le cinquantenaire des théatres moscovites
    Timbre-poste URSS, 1973:
    Théatre Maïakovski émis pour le cinquantenaire des théatres moscovites
  • Timbre-poste Russie, 2000
    Timbre-poste Russie, 2000

Notes et références

  1. (ru) Владимир Маяковский: в помощь преподавателям, старшеклассникам и абитуриентам par Сергей Иванович Кормилов, Ирина Юрьевна Искржицкая, édité par Изд-во Московского университета, 1999 - page 28 (ISBN 9785211041967)
  2. Vladimir Maïakovski, Elsa Triolet, Vers et proses, Les Éditeurs français réunis, 1974, 496 pages, p. 93 « À Moscou, je vivais le plus souvent sur les boulevards. Cette époque s'acheva par la tragédie Vladimir Maïakovski. Jouée à Pétersbourg. Au Luna-Park. Sifflée à y percer des trous... ».
  3. Vladimir Vladimirovitch Maïakovski, Autobiographie
  4. Bengt Jangfeldt, Majakovskij and Futurism 1917-21, Stockholm, Almqvist & Wiksell International, (lire en ligne)
  5. Note de Maïakovski à propos de Les Bains
  6. « Vladimir Vladimirovitch Maiakovski », sur In Libro Veritas (consulté le )
  7. « Maïakovski avait une fille : Entretien avec Patricia J.Thompson »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?)
  8. Lettre à Tatiana Iacovleva" (Письмо Татьяне Яковлевой, 1928)
  9. Poème à Essénine : « Fuir cette vie est facile, Faire la vie est plus difficile »
  10. Trotsky, « Le suicide de Maïakovski », sur www.marxists.org (consulté le )
  11. https://www.marxists.org/archive/lenin/works/1921/may/06.htm Lenin Collected Works, Progress Publishers, 1976, Moscow, Volume 45, pages 138c-139a: « Aren’t you ashamed to vote for printing 5,000 copies of Mayakovsky’s “150,000,000”?... »
  12. https://www.marxists.org/archive/lenin/works/1921/may/06b.htm Lenin Collected Works, Progress Publishers, 1976, Moscow, Volume 45, page 139b: « Again and again, I request you to help us fight futurism... »
  13. https://www.moma.org/collection/works/16012 Couverture avec un portrait de Lili Brik exposée au MoMA
  14. (en) « early Twentieth-Century Russian Drama : Home>Plays>The Bedbug, Introduction », sur max.mmlc.northwestern.edu (consulté le )
  15. http://bibliothequekandinsky.centrepompidou.fr/imagesbk/RLPF631/M5050_X0031_LIV_RLQ0631.pdf [PDF] Bibliothéque Kandinsky au Centre Pompidou édition originale (1923)
  16. http://www.cndp.fr/entrepot/baccalaureat-cinema/lhomme-a-la-camera/dziga-vertov-et-lavant-garde-russe/les-futuristes-russes.html L'homme à la caméra: Dziga Vertov et l’avant-garde russe, Les futuristes russes
  17. Vladimir Maïakovski, tragédie en deux actes, sur le site « Les archives du spectacle »
  18. sons, vidéos et photographies sur le site de la compagnie Myrtille
  19. Voir également cette vidéo de Vladimir Maïakovski, tragédie en deux actes .
  20. Voir la vidéo de la lecture musicale « Alain Marc lit Vladimir Maïakovski, Benjamin Fondane et Paul Valet » .
  21. « Musée Vladimir-Maïakovski - tourisme Moscou - ViaMichelin », sur www.viamichelin.fr (consulté le )
  22. « Vladimir Mayakovsky House Museum in Baghdadi », sur www.advantour.com (consulté le )
  23. « A l'arrière des taxis : Noir Désir », sur www.noir-desir.fr (consulté le )
  24. Lionel Bar, Communication et résistance populaire au Nicaragua, L'Harmattan, 2004, (ISBN 2-7475-6306-5 et 9782296357785), pages dans l'édition papier : 237 et 238
  25. Maria Antonova, « La piétonnisation à marche forcée de Moscou », sur Slate.fr, (consulté le )

Liens externes

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