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Vennezey

Vennezey (prononcĂ© /vÉ›.n(É™).zÉ›/) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Meurthe-et-Moselle en rĂ©gion Grand Est et dans la rĂ©gion historique de Lorraine. D'une superficie de 343 hectares, la commune fait partie de la CC3M dans le canton de LunĂ©ville-2. En 2014, elle comptait 55 habitants. C'est une des plus petites communes du dĂ©partement et c'est la dix-septième moins peuplĂ©e[1].

Vennezey
Vennezey
L'Église de la Nativité-de-la-Vierge.
Blason de Vennezey
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle
Maire
Mandat
Nicolas Balland
2022-2026
Code postal 54830
Code commune 54561
DĂ©mographie
Population
municipale
44 hab. (2020 en diminution de 20 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 13 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 26′ 40″ nord, 6° 28′ 09″ est
Altitude Min. 267 m
Max. 303 m
Superficie 3,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lunéville-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Vennezey
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Vennezey
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Vennezey
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Vennezey

    Le maire de ce village est Nicolas Balland, élu en mai 2022 à la suite du décès brutal de la maire Dominique Wederhake en février de la même année

    GĂ©ographie

    Localisation

    Vennezey est situĂ© Ă  33 kilomètres de Nancy, 16 kilomètres de LunĂ©ville et 6,5 kilomètres de GerbĂ©viller[Note 1].

    Communes limitrophes de Vennezey

    Hydrographie

    Vennezey se situe dans la région hydrographique rhénane, le secteur hydrographique de la Moselle et le sous-secteur de l'Euron[2]. À l'est puis au nord, le territoire est délimité par le ruisseau du Palebœuf[3]. Ce ruisseau draine l'ensemble du territoire communal en recevant plusieurs petits cours d'eau. Il se jette dans l'Euron sur le territoire proche de Rozelieures. Il peut être traversé par un pont à l'entrée Nord du village.

    Pont enjambant le ruisseau de Palebœuf à l'entrée de la commune.

    GĂ©ologie et relief

    Vennezey a une altitude moyenne de 285 m avec une altitude maximale de 303 m et une altitude minimale de 267 m. La mairie est Ă  280 m d'altitude[4].

    La commune est située sur un terrain argileux[5] et sur une couche sédimentaire datant de l'Oligocène[6].

    Une curiositĂ© gĂ©ologique peut ĂŞtre observĂ©e depuis le village et les environs. Il s'agit d'un ancien volcan, situĂ© sur le territoire de la commune d'Essey-la-CĂ´te, culminant Ă  415 m (100 m de dĂ©nivelĂ© par rapport au village d'Essey-la-CĂ´te). Du sommet de celui-ci, on peut apercevoir par temps clair trente-cinq villages. Il s'est formĂ© il y a quelque 27 millions d'annĂ©es environ (Oligocène supĂ©rieur), lors de l'activitĂ© tertiaire du fossĂ© rhĂ©nan[7].

    Dans les champs, on peut trouver des pierres noires, du basalte, qui ont jailli du volcan. Cette roche a été étudiée en 1976 et datée pour servir de standard géochimique (dit « basalte BR », classé parmi les Néphélinites à mélilite) au Centre de recherches pétrographiques et géochimiques (CRPG) de Nancy[8]. Ce standard est un étalon utilisé lors du contrôle et du calcul des analyses chimiques.

    La composition de la roche magmatique la rapproche de roches de celles trouvées sur les pentes du Nyiragongo en République démocratique du Congo, sur la presqu'île du Cap-Vert à Dakar au Sénégal ou encore dans certaines zones de l'archipel d'Hawaï[7].

    Voies de communication et transports

    Vennezey compte trois rues dont la plus grande est la rue des Deux Fontaines. Elle comporte la majeure partie des logements du village. La rue de la Prairie est la deuxième plus longue. Enfin la rue de l'Église, qui comporte la mairie et l'église, fait la jonction entre les deux[9].

    On peut aussi noter la présence d'un chemin communal autrefois appelé Chemin de Derrière-la-Ville[10]. Sur la carte des Naudin, le chemin venant d'Essey-la-Côte passe effectivement derrière le village, en parallèle de l'actuelle rue des 3-Fontaines qui est représentée comme une bifurcation de ce chemin.

    Le territoire est traversé par deux routes départementales, la D 22 d'est en ouest et la D 144. Elle est reliée à la commune voisine de Saint-Boingt par une route communale. La gare la plus proche est celle de Bayon[9].

    Urbanisme

    Typologie

    Vennezey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [11] - [12] - [13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,3 %), terres arables (42,6 %), zones agricoles hétérogènes (11,1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Toponymie

    Selon Ernest Nègre dans sa toponymie générale de France, Le nom de la commune se serait formé sur la combinaison d'un nom de personne de l'ancien gaulois et du suffixe latin acum[18], devenu -ey, qui désigne une propriété rurale[19]. Ce nom évolue au cours des siècles. Dans un même cartulaire de 1302 écrit en latin, on lit «Vernezeyo» dans le titre puis «Vernazies» et «Vernezei» dans le texte[20]. Dans d'autres documents, on retrouve Venerzey en 1291 ; Venexeyum et Veneχeyo (on remarque la lettre [chi]) en 1394[21] ; Venaseyum en 1402 ; Wenezey en 1533 ; Wennezy et Wennezelle en 1538 ; Ventzey en 1550 et Venazy au XVIe siècle, Venazay, Venezelle, Vintzey, vestigneyum[22]. Dans la monographie de la commune de 1889, il est aussi fait état d'orthographes plus anciennes de ce nom telles que Venezey et Ve'nezey[5] et sur la carte des Naudin, on lit Veneze.

    Dans la seconde moitié du XXe siècle, on entendait parfois prononcer Vane'zé.

    Il a existé à la veille de la Révolution un patronyme De Vennezey que l'on rencontrait à Paris[23]. Rien ne prouve cependant qu'il y ait un lien avec la commune éponyme.

    Histoire

    Période pré romaine

    Dans la revue l'annuaire général des Vosges parue en 1898, un article mentionne une voie antique partant de Vennezey, passant entre Magnières et Saint-Pierremont, traversant Domptail et aboutissant à Deneuvre[24]. Dans un numéro de la revue Gallia paru en 1986 et à propos de fouilles archéologiques réalisées à Seranville, on mentionne une voie antique allant de Clayeures à Baccarat[25]. Il semble qu'il s'agisse de la même route.

    Moyen Ă‚ge

    Le 5 aoĂ»t 1291, l'abbaye de Moyenmoutier acquiert contre 4 livres du toulois des biens situĂ©s Ă  Essey-la-CĂ´te, Ă  Rozelieures et Ă  Vennezey[26].

    Ancien régime

    Croix de chemin datant du début XVIIe siècle située à l'entrée Sud-Est du village.

    Dans un « recueil des bénéfices du Duché de Lorraine » rédigé à la fin du XVIe siècle, il est mentionné une commanderie à Vennezey, mais celle-ci n'est citée dans aucun titre plus ancien. Dans ce recueil, il est question d'une maison seigneuriale et d'une chapelle Sainte-Catherine située près du village et dépendant de la commanderie de Saint-Jean du Vieil-Aîstre. La chapelle fut brûlée « par les gens de guerre » en 1635[27]. Selon Charles Pfister, Le commandeur du Vieil-Aîstre est le seul seigneur foncier, moyen et bas justicier. Il nomme le maire, les officiers de justice et le curé[28].

    En 1581 Denis Guerard de Vennezey est brûlé pour sorcellerie[29].

    En 1600 un chapitre est créé avec le but de former des prêtres. Cette institution serait à l'origine de l'imposante bâtisse du milieu du village, près de l'église[5]. Henri Lepage cite le chapitre de Sainte-Catherine à Vennezey[30] mais sans plus de précisions.

    Le , le duc Henri II et le comte de Tornielle seigneur de Gerbéviller, concluent un échange par lequel le duc cède la haute justice de Vennezey, finage et dépendances ainsi que le droit de créer un maire. À partir de cette date, Vennezey passe dans la seigneurie de Gerbéviller, élevée en marquisat en 1621. Le commandeur du vieil Aîstre qui revendique aussi le droit de créer des officiers de justice intente un procès dont l’issue lui est défavorable en 1621.

    Le 22 avril 1615, une transaction a lieu entre l'abbé de Chaumouzey d'une part, et les curés d'Essey-la-Côte, Saint-Boingt et Vennezey d'autre part au nom de l'abbaye de Belchamp. C'est à propos de la dîme sur une contrée sise à Essey-la-Côte[31].

    Dans une déclaration d' portant règlement pour les cinq haut-conduits de Lorraine et du Barrois, Vennezey est mentionné comme faisant partie de la prévôté de Charmes et du haut-conduit de Salins-l'Étape[32]. concernant cette prévôté, plusieurs historiens la mentionnent comme une erreur. Cela semble confirmé par le point suivant.

    En 1710, Vennezey dépend de la prévôté de Rosières et du bailliage de Nancy.

    En 1751, le village est rattaché au bailliage de Lunéville. Il s'y applique le droit coutumier de Lorraine[29].

    La même année 1751, le sieur Galland est nommé vicaire de la paroisse de Clayeures. L'acte paroissial de nomination est signé H. Gouhier, curé de Vennezey[33].

    En 1738 Vennezey possède 250 jours (~50 hectares) de bois sur le ban d'Essey-la-CĂ´te, indivis avec la Seigneurie de la rue Saint-LĂ©opold de cette dernière commune[29].

    Entre 1767 et 1778, les impĂ´ts de Vennezey dus au marquisat de GerbĂ©viller Ă©taient affermĂ©s pour 40 livres, sans compter les fermages agricoles[34].

    Révolution française et Premier Empire

    Quatre curés ayant des attaches à Vennezey et deux personnes laïques sont portés sur la liste des émigrés du district de Lunéville pour l'année 1792[35] - [36].

    En 1791 Humbert-François Navier est nommé curé constitutionnel de la paroisse. Il abdique de ses fonctions en l'an II (1793)[37].

    Le , Nicolas Gouyer 70 ans, ancien curĂ© de la paroisse natif de Franconville dit « le fin prĂŞtre », dĂ©cède aux carmĂ©lites oĂą il Ă©tait incarcĂ©rĂ© pour avoir refusĂ© de prĂŞter serment Ă  la constitution[38].

    Jusqu'Ă  la RĂ©volution, la paroisse de Vennezey a Essey-la-CĂ´te pour annexe.

    En 1802, Essey devient le siège de la paroisse et Vennezey son annexe.

    Époque contemporaine

    En 1822, la forĂŞt situĂ©e sur le territoire d'Essey-la-CĂ´te, jusque lĂ  bien commun des deux villages, est sĂ©parĂ©e en deux. Vennezey se voit attribuĂ©s environ 50 hectares dans l’extrĂ©mitĂ© Ouest de ce massif.

    Le Bulletin des lois de la République de 1876 mentionne un décret du autorisant l'exercice du culte dans l'église de Vennezey qui prendra la désignation de chapelle de secours[39].

    En 1879 et 1880, Ă©clate un conflit entre le conseil municipal de Vennezey et la prĂ©fecture de Meurthe-et-Moselle. Tous s'entendent pour dire que des travaux sont nĂ©cessaires Ă  l'Ă©cole pour un montant d'environ 500 francs mais les Ă©diles exigent une plus grande participation de l'État et surtout, refusent d'augmenter les impĂ´ts locaux, mĂŞme temporairement envers les contribuables les plus favorisĂ©s. ConfrontĂ©e Ă  ce qu'elle juge ĂŞtre de la «mauvaise foi», l'autoritĂ© prĂ©fectorale dĂ©crète l'application de l'article 14 de la loi du 1er juin 1878 qui rend cette dĂ©pense obligatoire pour la commune[40].

    En 1888 le territoire compte 4 ha 19 de vignes produisant en moyenne annuelle 105 hectolitres, ce qui correspond Ă  environ la moitiĂ© de la consommation du village. Ce vin est Ă  l'Ă©poque jugĂ© de bonne qualitĂ© et agrĂ©able au goĂ»t[5].

    L'almanach-annuaire du Lunévillois pour l'année 1890 relève la présence d'un boulanger à Vennezey[41]. L'annuaire général de l'épicerie de 1896 note un épicier à Vennezey[42].

    En 1922, il y a 68 habitants dans 25 maisons. On note que la secrĂ©taire de mairie est institutrice et que le village compte 2 courtiers en bestiaux ainsi qu'un aubergiste et un garde-champĂŞtre[43].

    Le Journal officiel du publie une liste de noms de personnes nommées officiers de l'instruction publique dans laquelle figure Nicolas-Elie Jacquot, alors maire de Vennezey. Il est récompensé pour « services rendus à l'enseignement »[44].

    Première Guerre mondiale

    Le site mémoire des hommes recense 97 fiches de soldats français tués sur le territoire de la commune pendant la bataille de Rozelieures, en 1914.

    En aoĂ»t 1916 sont publiĂ©s de nouveaux devis pour la reconstruction. Les travaux prĂ©vus Ă  Vennezey sont estimĂ©s Ă  3 000 francs[45].

    Édité en 1919, La « liste des personnes désignées par les puissances alliées» cite les noms de plusieurs officiers supérieurs allemands « impliqués dans les crimes de Vennezey, Reménoville, Seranville, Giriviller, Vallois, Flin et Fraimbois commis les 24 et ». Selon ce document officiel, les personnes incriminées « ont toléré et même ordonné les pillages systématiques des villages ainsi que des atrocités et des forfaits ».

    Seconde Guerre mondiale

    Le 20 juin 1940 lors de l'invasion de la région par les troupes allemandes, il y eut un accrochage dans le village entre un motocycliste de l'armée française et les envahisseurs. Le soldat français fut tué[46].

    École communale

    L'école élémentaire communale a fonctionné jusqu'en 1959. À l'automne 1959, l'école a été regroupée avec celle de Giriviller.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1778[47] avant 1780[48] Jean Simon
    avant 1832 1840 Jean-Claude Grandclaude
    1841 1844 Nicolas Grandclaude
    1844 1848 Claude Joseph Pernin
    1849 1851 Jean-Claude Grandclaude
    1851 1852 Victor Robert
    juillet 1852[49] 1860 Victor Robert nommé par le préfet ; loi du 7 juillet 1852
    1860 1865 Jean Claude Grandclaude
    1865 1871 Victor Robert
    1871 1874 Jean Claude Grandclaude
    1874 1879 Constant Husson
    1879 Jean Joseph Poirine
    1888 1904 Jules Grandclaude
    1904 1908 Albert Balland (père)
    1908 1931 Nicolas-Élie Jacquot Officier de l'instruction publique
    1931 1947 Paul Houot
    1947 1970 Albert Balland (fils) décédé en cours de mandat
    1970 1977 Joseph Morque
    1977 1983 Jean Houot décédé en cours de mandat
    octobre 1983 juin 1995 Alain Choffel
    juin 1995 mars 2008 Rémy Bergé
    mars 2008 mars 2014 Françoise Balland
    mars 2014 février 2022 Dominique Wederhake décédée en cours de mandat
    mai 2022 En cours
    (au 27 mai 2022)
    Nicolas Balland

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[51].

    En 2020, la commune comptait 44 habitants[Note 3], en diminution de 20 % par rapport Ă  2014 (Meurthe-et-Moselle : +0,06 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    909181901019093115126
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    105101104898282797868
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    647968655656534542
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
    514845434536525144
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend des établissements de Magnières et de Remenoville pour l'école primaire, du collège de Gerbéviller et des lycées lunévillois pour le secondaire.

    Santé

    Le centre hospitalier le plus proche se situe Ă  21 km Ă  LunĂ©ville[54].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Un chapitre, a été construit en l'an 1600 pour former les prêtres des environs. Ce bâtiment constitue la base d'une grosse maison du village à côté de l'église[5].

    L'Ă©glise date de la mĂŞme Ă©poque mais a Ă©tĂ© reconstruite Ă  neuf vers 1855. Elle a Ă©tĂ© bâtie dans un style simpliste, entièrement en pierre avec une couverture en tuiles mĂ©caniques, et dans des dimensions modestes (22 mètres de long pour 7 mètres de large). Elle possède 6 fenĂŞtres de forme ovale et une porte en chĂŞne Ă  double battant, le deuxième battant n'Ă©tant ouvert que pour les cĂ©rĂ©monies funèbres.

    Durant la seconde moitié du XIXe siècle, ses cloches étaient réputées pour avoir le meilleur son des environs[55].

    le lavoir
    Le lavoir, joliment restauré.

    Personnalités liées à la commune

    Nicolas Gouyer né à Franconville, ordonné prêtre en 1752, D'abord vicaire-desservant à Franconville, puis vicaire-commensal chez son oncle à Vennezey puis vicaire-commensal à Fraimbois et nommé curé de Vennezey en . L'abbé Gouyer dit « le fin prêtre » refusa le serment à la constitution. Il fut incarcéré aux Tiercelins puis aux Carmélites où il mourut le 19 thermidor an II ()[56].

    HĂ©raldique

    Blason de Vennezey Blason
    Blasonnement : écartelé d’argent à la croix de Malte de gueules et de gueules semé de croix pommetées au pied fiché d’argent à deux bars adossés de même.
    On remarque que le blason est composé des symboles des deux anciennes seigneuries du village.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les distances sont ici indiquées à vol d'oiseau
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Département de Meurthe-et-Moselle », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
    2. http://id.eaufrance.fr/ZoneHydro/A500
    3. « Rechercher une donnée d’un jeu », sur eaufrance.fr (consulté le ).
    4. « Vennezey », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
    5. « monographie de Vennezey écrite pour l'exposition universelle de 1889 », sur galeries.limedia.fr, (consulté le ).
    6. « Géoportail », sur gouv.fr (consulté le ).
    7. Philippe Martin, « Lave d'Essey-la-Côte », sur www4.ac-nancy-metz.fr, Académie de Nancy-Metz (consulté le ), p. 1-4.
    8. D. Velde et J. Thiébaut, « "article" », Bulletin de la Société Française de Minéralogie et de Cristallographie, vol. 96,‎ , p. 6.
    9. « Plan vennezey - plan, carte et relief de vennezey 54830 », sur cartesfrance.fr (consulté le ).
    10. « Vennezey », sur galeries.limedia.fr (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Ernest Nègre, Toponymie générale de France, volume 1er, Genève, Libraire Droz S.A., , 702 p. (ISBN 978-2-600-02883-7, lire en ligne), page 211.
    19. Société archéologique et historique de l'Orléanais, Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, nouvelle série, no 48, 1978 (lire en ligne)
    20. (la) Littera patronatus de Vernezeyo, Paris, Alphonse Picard, , 337 p. (lire en ligne), p. 316.
    21. Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, Nancy, Imprimerie A. Lepage, 495 p. (lire en ligne), p. 293.
    22. Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe, Paris, Imprimerie impériale, 1862
    23. Guy (1787-1874) Auteur du texte Delavau et François (1778-1863) Auteur du texte Franchet d'Esperey, Le livre noir de Messieurs Delavau et Franchet, ou Répertoire alphabétique de la police politique sous le ministère déplorable. Tome 4 / ; ouvrage imprimé d'après les registres de l'administration ; précédé d'une introduction, par M. Année. Tome premier [quatrième]., Paris, (lire en ligne), p. 275.
    24. Charles Arnould, « De Petromantalum à Montjoie (Petromantalum, Mantula, Monjoie, etc...) (Suite et fin) », Revue internationale d'onomastique, vol. 23, no 2,‎ , p. 81–102 (DOI 10.3406/rio.1971.2060, lire en ligne, consulté le ).
    25. Jean-Luc Massy, « Lorraine », Gallia, vol. 44, no 2,‎ , p. 287–307 (lire en ligne, consulté le ).
    26. Société philomatique vosgienne Auteur du texte, « Bulletin de la Société philomatique vosgienne », sur Gallica, (consulté le ), p. 62.
    27. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33683g/f383.image.r=vennezey.langFR Mémoire de la société d'archéologie de Lorraine
    28. Charles Pfister, Histoire de Nancy tome 1, Nancy, Berger-Levrault, , 750 p. (lire en ligne), p. 96.
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