Tim Hortons
Tim Hortons est une chaîne de restaurants rapides fondée en 1964 à Hamilton, en Ontario, par l'homme d'affaires Ron Joyce et le joueur de hockey Tim Horton.
Tim Hortons | |
Création | 1964 |
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Dates clés | 2010 : Le fonds brésilien 3G Capital achète Burger King
2014 : Le fonds brésilien 3G Capital utilise Burger King pour s'acheter Tim Hortons. 2014 : 3G regroupe les deux marques sous la holding Restaurant Brands International Avril 2018 : Tim Hortons transfert son siège vers Toronto |
Fondateurs | Tim Horton fondateur et Ron Joyce cofondateur |
Personnages clés | Donald B. Schroeder, PDG |
Forme juridique | Société par actions de droit canadien (d) |
Action | Bourse de Toronto (THI) et New York Stock Exchange (THI) |
Slogan | Toujours frais. |
Siège social | Toronto, Ontario Canada |
Actionnaires | Restaurant Brands International (depuis ) |
Activité | Restauration rapide |
Produits | Café Beignes Sandwichs |
Société mère | Restaurant Brands International |
Sociétés sœurs | Burger King |
Site web | www.timhortons.com |
Chiffre d'affaires | 643,5 millions US$ (2011) |
Elle est spécialisée dans la vente de café et de beignes.
Tim Hortons est détenu par Restaurant Brands International, dont le principal actionnaire est le fonds brésilien 3G Capital.
Son siège est à Toronto.
Description
Tim Hortons est renommée pour son café et ses beignes, mais sert également d'autres boissons, des soupes et des sandwichs.
La plupart des restaurants ont un service au volant (drive). Cette chaîne offre normalement un service 24/7, sauf à Noël où certains propriétaires ferment leurs portes.
En 2011, on dénombre plus de 3 200 restaurants au Canada et 468 aux États-Unis. Tim Hortons est la chaîne de restaurants comptant le plus d'établissements et le chiffre d'affaires le plus élevé au Canada[1]. Au Canada, elle dépasse les chaînes de restauration McDonald's et Subway au premier rang des chaînes de restaurant présentes au pays[2].
Historique
En 1964, Tim Horton et Jim Charade fondent le Tim Horton Donuts. Le premier restaurant est ouvert à Hamilton, Ontario[3]. Jim quitte le partenariat en 1966 ; il reviendra plus tard. Le restaurant est d'abord renommé Tim Horton's pour finalement s'appeler Tim Hortons (sans l'apostrophe).
En 1967, Tim Horton s'associe avec Ron Joyce, policier à la retraite. Au décès accidentel de Tim Horton en 1974, la chaîne compte 35 restaurants. Ron Joyce achète la part de la succession et accélère l'expansion de l'entreprise en vendant des franchises. Tim Hortons devient rapidement la plus importante chaîne de restauration rapide du Canada, surpassant McDonald's par le nombre de restaurants.
Dans les années 1990, l'entreprise ajoute de nouveaux produits à son menu, tels des soupes et des sandwichs.
Tim Hortons fusionne avec la chaîne de restaurants Wendy's en 1995[3], mais continue de fonctionner séparément. Tim Hortons est inscrit à la bourse de Toronto. Le changement des boissons de Pepsi à Coca-Cola aux succursales Tim Hortons est une cause d'acquisition de Tim Hortons par Wendy's.
En 2005, les ventes atteignent 1,48 milliard de dollars canadiens.
En 2006, Wendy's se sépare de Tim Hortons, qui redevient indépendant[4]. En 2008, Pepsi a remplacé Coca-Cola encore pour des produits breuvages aux succursales Tim Hortons au Canada, et les États-Unis en 2010 ou 2011.
En 2009, Tim Hortons devient une compagnie canadienne publique.
En 2011, Tim Hortons compte 3 225 restaurants au Canada et 645 restaurants aux États-Unis[5].
En 2012, le 500e Tim Hortons au Québec ouvre à Sainte-Adèle[6].
En , Burger King annonce l'acquisition de Tim Hortons pour 11,5 milliards de dollars[7], créant une société ayant une capitalisation de 18 milliards de dollars et un chiffre d'affaires de 23 milliards de dollars. L'opération doit créer « la troisième entreprise mondiale de restauration rapide ». Dans le cadre de cette acquisition, Burger King déplace son siège social à Oakville, au Canada, le procédé appelé « inversion »[8]. La fusion de Burger King et Tim Hortons a causé une changement des produits breuvages avec un retour de Coca-Cola pour remplacer Pepsi aux succursales Tim Hortons aux États-Unis et Canada en 2018.
Présence dans le monde
Tim Hortons opère des restaurants tout autour du globe. En effet, elle s'étend de l'Amérique du Nord jusqu'à l'Asie, en passant par l'Europe. Elle est la chaîne la plus populaire de son genre au Canada.
Pays | Nombre de
restaurants |
Pays | Nombre de
restaurants |
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Canada | + 4500 | Philippines | 20 |
États-Unis | + 800 | Qatar | 7 |
Émirats arabes unis | 106 | Thaïlande | 7 |
Arabie saoudite | 55 | Espagne | 6 |
Chine | 50 | Oman | 6 |
Royaume-Uni | 20 | Koweït | 2 |
Mexique | 20 | Bahreïn | 2 |
Inde | 3 | Maroc | 1 |
Promotion
La chaîne est reconnue pour ses campagnes de promotion publicitaire et de concours. Le concours Déroule le rebord existe depuis 1986. Il consiste à dérouler le rebord de certains gobelets en carton afin de gagner des prix comme de l’argent ou des produits Tim Hortons gratuits[9].
En 2021, la chaîne s'associe avec la star canadienne Justin Bieber pour créer la promotion TimBiebs. Celle-ci est composée de trois nouvelles saveurs de Timbits et de plusieurs objets promotionnels, tels qu'une tuque ou des verres et tasses réutilisables[10].
Notes et références
- Réjean Lacombe, Un géant de 8 milliards $, Le Soleil, 29 décembre 2006, p. 41.
- (en) Alex Finkelstein, Tim Hortons Repeats as Top Canadian Restaurant Chain, Ahead of McDonald's and Subway, World properties channel, 26 juin 2009. Consulté le 29 novembre 2011.
- Douglas Hunter, « Tim Hortons », sur Encyclopédie Canadienne,
- (en) « Wendy's to spin off all of Tim Hortons by end of 2006 », CBC News, (lire en ligne, consulté le )
- Communiqué de Presse Octobre 2011
- « Communiqués de presse | Entreprise », sur Tim Hortons (consulté le )
- Burger King signs deal to buy Canada's Tim Hortons, Reuters, 26 août 2014
- Burger King in talks to buy Canada's Tim Hortons, Soyoung Kim et Euan Rocha, Reuters, 25 août 2014
- « C’est l’temps de Déroule le rebord pour gagner MD chez Tim Hortons ! », sur Tim Hortons, Tim Hortons, (consulté le ).
- « Quand la bouffe fait «pop» », sur Le Devoir (consulté le )