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Theys

Theys [tɛs] est une commune française[1] du département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Theys
Theys
Blason de Theys
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes Le Grésivaudan
Maire
Mandat
RĂ©gine Millet
2020-2026
Code postal 38570
Code commune 38504
DĂ©mographie
Gentilé Tarins
Population
municipale
2 011 hab. (2020 en augmentation de 2,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 56 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 18′ 04″ nord, 5° 59′ 52″ est
Altitude Min. 320 m
Max. 2 124 m
Superficie 36 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Theys
(ville-centre)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Grésivaudan
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Theys
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Theys
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Theys
Liens
Site web www.theys.fr

    La commune est positionnée sur les contreforts de la chaîne de Belledonne, appelés les « Balcons de Belledonne », qui longent la vallée du Grésivaudan sur sa rive gauche. La commune fait partie de la communauté de communes Le Grésivaudan et de l'aire urbaine de Grenoble.

    Ses habitants sont appelés les Tarins (Tarines) .

    GĂ©ographie

    Situation et description

    Theys fait partie de la série de bourgades construites sur les replats des « Balcons de Belledonne », entre Allevard au nord et Uriage au sud que relie la départementale 280. L'accès direct de Theys à la vallée du Grésivaudan se fait par la départementale 30 qui, au carrefour de Montgalmand, bifurque vers Tencin tandis que la départementale 29 permet d'accéder à Goncelin.

    La station de ski de Pipay, l'une des trois stations de sports d'hiver qui composent Les Sept Laux, se trouve sur le territoire de la commune.

    GĂ©ologie, hydrographie et relief

    La commune se situe dans une large combe d'origine glaciaire (Ă  600 m d'altitude dans sa partie la plus basse), qui s'Ă©tend entre le col du Barioz (1 042 m) au nord et le col des Ayes (944 m) au sud, et communique Ă  l'ouest avec la vallĂ©e du GrĂ©sivaudan par la Gorge des Hirondelles, oĂą se rejoignent les ruisseaux qui la drainent : le ruisseau Battiards, rejoint sur sa rive gauche par le ruisseau de Montbouvier et sur sa rive droite par le ruisseau de Pierre Herse, et le ruisseau de la Coche, grossi par le ruisseau du Merdaret qui draine les alpages du mĂŞme nom, sous le col du Merdaret (1 798 m), entre le Grand Rocher (1 910 m) et les Dents de Pipay, qui culminent Ă  2 128 m. Ces massif la sĂ©parent Ă  l'est de la vallĂ©e du Haut BrĂ©da.

    Le toponyme « Merdaret », qui signifie « Mer d'en haut » garde le souvenir d'une catastrophe datant du printemps 1395[2]. La butte de terre retenant un grand lac glaciaire qui s'Ă©talait Ă  plus de 1 600 m d'altitude a brutalement cĂ©dĂ© et le lac s'est dĂ©versĂ© cotĂ© BrĂ©da, en creusant, dit-on, le profond ravin de Vaugenaz, et cotĂ© Theys, en ravageant les pentes et noyant entièrement le village — qui se trouvait alors Ă  quelques centaines de mètres Ă  l'est du village actuel, au lieu-dit Le Rocheret — sous des mètres cubes de boue[3].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Theys est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Theys, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale dont elle est la ville-centre[9] et qui regroupe 2 communes, la seconde Ă©tant Les Adrets[10] ; on y comptait 2 967 habitants en 2017[11].

    Theys est aussi une commune de la couronne de l'aire d'attraction de Grenoble[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12] - [13].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,8 %), prairies (28,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones urbanisées (1,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[14].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Theys est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[15].

    Terminologie des zones sismiques[16]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4SismicitĂ© moyenneaccĂ©lĂ©ration = 1,6 m/s2

    Histoire

    Le premier document connu attestant de l’existence d’un édifice fortifié à Theys est le testament de l’évêque de Grenoble, Isarn, mort en 975. Il y stipule qu'il a donné des terres sur le territoire de Theys à Rodolphe Aynard, en remerciement de son aide décisive pour la défense du diocèse[17]. En 1246 les Aynard concluent un échange avec André Dauphin de Bourgogne, comte d’Albon et du Viennois, qui désirait renforcer sa position face à la puissante Maison de Savoie.

    En 1282 Theys devient un fief du comte de Genève Amédée II, lorsque le dauphin de Viennois, Jean 1er lui cède les châtellenies de Theys, La Pierre et Domène en contrepartie de son alliance dans le conflit qui l'oppose aux comtes de Savoie, formant une enclave genevoise entre Viennois et Savoie. Le conflit incessant ne cessera qu'en 1349, à l’intégration du Dauphiné au domaine royal français, par le traité de Romans signé entre Humbert II de Viennois et Philippe VI de Valois. Au début de la guerre de Cent Ans, en 1355, le roi de France Jean II le Bon signe un traité de paix avec la Savoie, mais les circonstances l'empêchent de récupérer rapidement les châtellenies genevoises de Theys, La Pierre et Domène. Ce n’est qu’en 1408, après 50 ans d’âpres négociations, que Charles VI y parviendra, faisant entrer Theys définitivement dans le Dauphiné[17].

    Au Moyen Âge, le bourg était protégé par des remparts, aujourd'hui disparus[18].

    L'histoire économique de Theys a été longtemps liée à l'exploitation d'un minerai de fer de très bonne qualité. Cette exploitation sera faite tout d'abord au profit de l'ordre des Chartreux. Après le départ des religieux, d'autres sidérurgistes utiliseront le minerai des montagnes de Theys :

    « On commence par gravir la montagne des Ramiettes - de Theys à la Ferrière - où se trouvent endroits des fosses d'où on extrait du minerai de fer et des fours qui servent à griller le même minerai dont on remplit des sacs de cuir, ces sacs sont ensuite transportés à dos de mulets au haut fourneau de Brignoud appartenant à M. Gourju, maitre de forges[19]. »

    Politique et administration

    Administration municipale

    La place et l'hĂ´tel de ville en 1910.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1961 1971 Ernest Jourdan
    1971 1983 Georges Zougs PS Conseiller général du Canton de Goncelin (1971-1982)
    1983 2014 LĂ©on Bouchet-Bert-Peillard[20] UMP
    2014 En cours RĂ©gine Millet DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2020, la commune comptait 2 011 habitants[Note 3], en augmentation de 2,65 % par rapport Ă  2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7631 9281 9692 2302 3012 2852 3952 5182 445
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2762 3162 3762 2942 2522 1102 0961 9161 933
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8001 6231 6041 3621 3851 3401 3021 2571 204
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 2271 2571 1141 2001 3211 5721 8111 8551 992
    2015 2020 - - - - - - -
    1 9432 011-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Équipements sportifs

    • Partie du domaine skiable des Sept Laux, la station de Pipay, Ă  1550 m d'altitude.

    MĂ©dias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Économie

    La commune dispose de la station du Barioz, une petite station de sports d'hiver au-dessus du col du mĂŞme nom.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Extérieur du Châtel de Theys.
    André François Alloys
    de Theys d'Herculais (1692–1779)

    1727 par Largillierre
    Metropolitan Museum of Art, New York
    • Château de Theys : Ă©difiĂ© sur le site d'une motte castrale du XIe siècle[18], il est Ă©rigĂ© par les comtes de Genève entre 1280 et 1330 sur un Ă©peron rocheux naturellement protĂ©gĂ© par deux ruisseaux. Il est classĂ© au titre des monuments historiques par arrĂŞtĂ© du [25]. Au premier Ă©tage du bâtiment le plus ancien, une vaste aula est ornĂ©e de peintures murales du XIIIe siècle retraçant dans des mĂ©daillons l'histoire de Perceval[26].
    • Ruines du château des Herculais, ou Tour du Malbuisson (donjon), du XIIe ou XIIIe siècle, Ă  l'ouest[18].
    • L'ancienne orangerie du château d'Herculais[18].
    • Le manoir du Clos de Gentons, ou château Payerne, du XVIe siècle[18].
    • Le manoir du Collombier, du XVIe siècle[18].
    • Le manoir de la Tournelle, du XVIe siècle[18].
    • La maison forte de la tour de Lusson, du XIIe ou XIIIe siècle[18].
    • La maison forte de la tour des Ayes[18].
    • Le château Jail, du XVe siècle, actuellement hĂ©berge la poste de Theys[18].
    • Plusieurs anciennes maisons prĂ©sentent des Ă©lĂ©ments d'architecture mĂ©diĂ©vale[18].
    • Vestiges de la Tour du Chastelard, du XVIe siècle[18].
    • L'Ă©glise Notre Dame de l'Assomption, du XIXe siècle, qui prĂ©sente un clocher plus ancien[18].

    Patrimoine naturel

    • Le bassin, utile aux villageois lors des coupures d'eau.

    La commune comprend trois ZNIEFF de type I :

    Personnalités liées à la commune

    • Luis Paret y Alcázar, grand peintre espagnol du XVIIIe siècle, descend d'une famille originaire de Theys. Son père, Paul Paret y est nĂ© en 1724[30].
    • Pierre Pouchot, d'une vieille famille de Theys, est un officier français cĂ©lèbre pour avoir Ă©tĂ© le dernier dĂ©fenseur de Fort Niagara (1759) au Canada. Il est l'auteur de MĂ©moires sur la guerre d'AmĂ©rique septentrionale.
    • Docteur Prosper Antoine Payerne (1806-1886). Pionnier de l’aventure sous-marine.

    HĂ©raldique

    Blason de Theys Blason
    De gueules à deux fasces engrelées d'argent.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Balcon de Belledonne: Theys, Coteau de l'Adret et Massif de la Chartreuse depuis le CrĂŞt Luisard et le Grand Rocher.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Theys, sur le site le-gresivaudan.fr
    2. Les Affiches de Grenoble et du Dauphiné, 25 décembre 2020.
    3. Jean Daumas, Je m'appelle Belledonne, Éditions Publialp, , 184 p. (ISBN 2-9512185-5-9), p. 23-24.
    4. Dans la vallée
    5. Dans la montagne
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Theys », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    15. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    17. Térence Le Deschault de Monredon, « Histoire du Châtel de Theys » (consulté le ).
    18. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 574-583.
    19. Jules Taulier, « Excursion aux Sept-Laus », Revue des Alpes, 1858.
    20. Le Conseil Municipal, sur le site theys.fr, consulté le 18 décembre 2012
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. « Château », notice no PA00125741, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. Térence Le Deschault de Monredon, « Le Châtel de Theys » (consulté le ).
    27. ZNIEFF 820031894 - Marais et pelouse du coteau de l’Adret, sur le site inpn.mnhn.fr - 2007
    28. ZNIEFF 820031903 - Tourbières des Sept-Laux et du Crêt Luisard, sur le site inpn.mnhn.fr - 2007
    29. ZNIEFF 820031886 - Pelouses de Malatret, sur le site inpn.mnhn.fr, consulté le 29 décembre 2012
    30. Fonds : État-civil. Cote : 9NUM2/AC504A/2 p. 113. Theys : Archives départementales de l'Isère (présentation en ligne)..
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