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The Royal Regiment of Canada

The Royal Regiment of Canada, abrégé en RRC ou R Regt C, littéralement « Le Régiment royal du Canada », est un régiment d'infanterie de la Première réserve de l'Armée canadienne composé de trois compagnies et une fanfare. Il fait partie du 32e Groupe-brigade du Canada au sein de la 4e Division du Canada et est stationné à Toronto en Ontario. Il s'agit du plus grand régiment de la Première réserve en termes d'effectif. La fanfare est la plus ancienne fanfare organisée en service ininterrompu des Forces armées canadiennes

The Royal Regiment of Canada
Photographie en couleur d'une cérémonie militaire
Son Altesse Royale le prince Charles de Galles, colonel-en-chef du régiment, présentant au régiment son nouveau drapeau consacré en 2009

Création
Dissolution Toujours actif
Pays Drapeau du Canada Canada
Allégeance Forces armées canadiennes
Branche Armée canadienne
Type Régiment d'infanterie
Rôle Infanterie légère
Fait partie de 32e Groupe-brigade du Canada
Garnison Manège militaire de Fort York à Toronto (Drapeau de l'Ontario Ontario)
Colonel en chef Son Altesse Royale le prince Charles de Galles
Colonel du régiment Lieutenant-colonel Thomas P.R. Payne
Emblème

L'unité est créée en 1862 sous le nom de « The 10th Battalion Volunteer Militia Rifles, Canada » (« Le 10e Bataillon de fusiliers de la Milice volontaire, Canada »). Elle devient un régiment en 1900 en adoptant le nom de « 10th Regiment "Royal Grenadiers" » (« 10e Régiment "Grenadiers royaux" »). En 1936, le régiment, qui s'appelle alors « The Royal Grenadiers » (« Les Grenadiers royaux »), fusionne avec The Toronto Regiment (« Le Régiment de Toronto »), créé en 1920, pour devenir The Royal Regiment of Toronto Grenadiers (« Le Régiment royal des Grenadiers de Toronto »). Il adopte son nom actuel en 1939.

En plus de sa propre histoire et de celle du Toronto Regiment, The Royal Regiment of Canada perpétue l'héritage de six bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale, les 3e, 58e, 123e, 124e, 170e et 204e Bataillon, CEC.

Rôle et organisation

Un carré vert
Insigne distinctif de la 4e Division du Canada

The Royal Regiment of Canada est un régiment d'infanterie d'un seul bataillon comprenant trois compagnies et une fanfare, toutes stationnées à Toronto en Ontario. Il fait partie du 32e Groupe-brigade du Canada, un groupe-brigade de la Première réserve de l'Armée canadienne qui fait lui-même partie de la 4e Division du Canada. Son quartier général se situe dans le manège militaire de Fort York à Toronto. En fait, il s'agit de la plus grande unité militaire de Toronto[1].

Tout comme c'est le cas pour les autres unités de la Première réserve de l'Armée canadienne, le rôle du Royal Regiment of Canada est de former des soldats à temps partiel afin de servir de renfort lors des opérations des Forces armées canadiennes ainsi que d'être prêts pour le service actif pour appuyer les autorités civiles lors de catastrophes naturelles dans la région locale[2].

Histoire

Lignée du Royal Regiment of Canada[3]
Nom Date
The 10th Battalion Volunteer Militia Rifles, Canada
The 10th Battalion Volunteer Militia (Infantry), Canada
Tenth or "Royal Regiment of Toronto Volunteers"
10th Battalion "Royal Grenadiers"
10th Regiment "Royal Grenadiers"
The Royal Grenadiers
The Royal Regiment of Toronto Grenadiers
The Royal Regiment of Canada
2nd Battalion, The Royal Regiment of Canada
The Royal Regiment of Canada

Origines et premiers conflits

Photo en noir et blanc de militaires défilant dans une rue d'un centre-ville avec des spectateurs les observant
Contingent canadien défilant à Québec, au Québec, avant de partir pour la guerre en Afrique du Sud.

L'unité est officiellement créée le à Toronto en Ontario en tant que The 10th Battlaion Volunteer Militia Rifles, Canada (littéralement « Le 10e Bataillon de fusiliers de la Milice volontaire, Canada »), mais, dans les faits, elle existait depuis le et était basée au Mechanics Institute[3] - [Goodspeed 1]. Grâce à l'initiative de Frederic Cumberland, un ingénieur et un architecte qui conçoit notamment la cathédrale Saint-Jacques de Toronto, l'unité est mise sur pied. Il est le premier commandant du bataillon et occupe cette fonction jusqu'en 1865[Graves 1].

Le , le bataillon est renommé en « The 10th Battalion Volunteer Milita (Infantry), Canada » (« Le 10e Bataillon de la Milice volontaire (Infanterie), Canada »), puis, le , en « Tenth or "Royal Regiment of Toronto Volunteers » (« Dixième ou "Régiment royal de Toronto »)[3]. Le , l'unité a reçu ses premiers drapeaux de la part de la femme du commandant qui avait été cousus par un comité formé de femmes d'officiers et qui sont utilisés pendant plus de trois décennies[Graves 1].

En 1866, dans la foulée des raids féniens, le bataillon est mobilisé pour le service actif du 8 au et du 1er au pour servir à la frontière canado-américaine à Niagara en Ontario[2]. Le , le bataillon est rebaptisé en « 10th Battalion "Royal Grenadiers" » (littéralement « 10e Bataillon "Grenadiers royaux" »). Le , dans la foulée de la rébellion du Nord-Ouest dans l'Ouest canadien, des détachements du bataillon sont mobilisés pour le service actif. Ceux-ci servirent au sein de la colonne commandée par Sir Frederick Middleton jusqu'au [3].

La Seconde Guerre des Boers en Afrique du Sud est le premier déploiement à l'étranger des Forces armées canadiennes[4]. L'unité fournit des volontaires pour servir au sein du contingent déployé dans le cadre de ce conflit. Le , le bataillon devient un régiment en adoptant le nom de « 10th Regiment "Royal Grenadiers" » (« 10e Régiment "Grenadiers royaux" »)[3].

Bien que l'unité utilise le préfixe royal depuis 1863, celui-ci lui est seulement remis officiellement par le roi George V en [Graves 1] - [5].

Guerres mondiales

Photographie en noir et blanc de militaires en uniforme portant des fusils marchant en rang
Le 3e Bataillon, CEC passant la frontière de l'Allemagne le en marche vers le Rhin lors de la Première Guerre mondiale.
Photographie en noir et blanc de la carcasse d'un véhicule sur une plage
Véhicule de reconnaissance canadien abandonné à la suite du débarquement de Dieppe lors de la Seconde Guerre mondiale.

Le , après le début de la Première Guerre mondiale, des détachement du 10th Regiment "Royal Grenadiers" sont mobilisés pour le service actif afin d'assurer la protection locale[3].

Le , le régiment est rebaptisé en « The Royal Grenadiers » (littéralement « Les Grenadiers royaux ») et réorganisé en tant que régiment avec trois bataillons. Le même jour, The Toronto Regiment (« Le Régiment de Toronto ») est mis sur pied et organisé avec quatre bataillons. Le , les deux régiments fusionnèrent ensemble et le nouveau régiment est nommé « The Royal Regiment of Toronto Grenadiers » (« Le Régiment royal des Grenadiers de Toronto »). Le , il adopte son nom actuel[3].

Le , au début de la Seconde Guerre mondiale, le régiment mobilise The Royal Regiment of Canada, CASF pour le service actif. Ce dernier embarque pour l'Islande le en tant que composante de la Force « Z » afin d'effectuer des devoirs de garnison. Le suivant, il se rend en Grande-Bretagne. Le , il fut renommé en « 1er Bataillon, The Royal Regiment of Canada » tandis que l'unité de réserve au Canada est renommée en « 2e Bataillon, The Royal Regiment of Canada »[3].

Le , le 1er Bataillon participe au débarquement de Dieppe. Le , il débarque à nouveau en France en tant que composante de la 4e Brigade d'infanterie canadienne au sein de la 2e Division d'infanterie canadienne. Il combat dans le Nord-Ouest de l'Europe jusqu'à la fin du conflit[3]. La dernière opération du régiment est de servir de garde de flanc à Oldenbourg en Allemagne[1].

Le bataillon outre-mer est officiellement dissous le et le bataillon de réserve au Canada réadopte alors le nom de « The Royal Regiment of Canada »[3]. En somme, au cours de cinq années de combat durant la Seconde Guerre mondiale, The Royal Regiment of Canada a connaît des pertes de 75 officiers et 1 531 soldats, incluant 29 officiers et 555 soldats tués au combat[1].

Histoire récente

Des membres du régiment se portent volontaires pour servir lors d'opérations de maintien de la paix à Chypre, au Congo, en Érythrée, en Haïti, au Kosovo, en Bosnie, en Namibie, sur le plateau du Golan et au Sierra Leone. Des soldats du RRC servent également lors de la guerre d'Afghanistan[6].

Liste des commandants

Commandants du régiment[Graves 2]
NomAnnéesNomAnnées
Commandant des Royal Grenadiers
Lieutenant-colonel F.W. Cumberland1862-1865 Lieutenant-colonel A.J. Bruel1865-1871
Lieutenant-colonel J. Boxall1871-1873 Lieutenant-colonel W. Stollery1873-1879
Lieutenant-colonel G.A. Shaw1879-1880 Lieutenant-colonel H.J. Grasett1880-1888
Lieutenant-colonel G.D. Dawson1888-1892 Lieutenant-colonel J. Mason1892-1899
Lieutenant-colonel J. Bruce1899-1902 Lieutenant-colonel G.A. Stimson1902-1907
Lieutenant-colonel A.E. Gooderham1907-1913 Lieutenant-colonel H. Brock1907-1913
Lieutenant-colonel W.B. Kingsmill1913-1915 Lieutenant-colonel J.C. Mason1915
Lieutenant-colonel R.A. Macfarlane1915-1920 Lieutenant-colonel A.E. Gooderham1921-1924
Lieutenant-colonel G.R. Geary1924-1926 Lieutenant-colonel A.O.T. Beardmore1926-1930
Lieutenant-colonel A.E. Duncanson1930-1934 Colonel A.E. Gooderham1934-1935
Lieutenant-colonel S.H.B. Grasett1935-1936
Commandants du Royal Regiment of Toronto Grenadiers
Lieutenant-colonel S.H.B. Grasett1936-1937 Lieutenant-colonel G. Hedley Basher1937-1939
Commandants du Royal Regiment of Canada
Lieutenant-colonel G. Hedley Basher1939-1942 Lieutenant-colonel D.H.C. Mason[Note 1]1940-1943
Lieutenant-colonel S.H Wedd[Note 1]1943-1945 Lieutenant-colonel J.C.H. Anderson[Note 1]1946-1947
Lieutenant-colonel G.M. MacLachlan1947-1948 Lieutenant-colonel J.G. Housser1948-1951
Lieutenant-colonel H.W. Caldwell1951-1954 Lieutenant-colonel S.F. Turner1954-1956
Lieutenant-colonel D.R. Wilkie1956-1959 Lieutenant-colonel C.S. Frost1959-1962
Lieutenant-colonel G.K. Bell1962-1965 Lieutenant-colonel R.G. Douglas1965-1967
Lieutenant-colonel A.E. Neal1967-1970 Lieutenant-colonel P. Fairclough1970-1973
Lieutenant-colonel G.E. Taylor1973-1976 Lieutenant-colonel G.S. Thompson1976-1979
Lieutenant-colonel J.C.C.Z. Iversen1979-1982 Lieutenant-colonel G.S. Sloan1982-1985
Lieutenant-colonel A.J. Praysner1985-1988 Lieutenant-colonel D.W.T. Hall1988-1992
Lieutenant-colonel K.W. Voss1992-1995 Lieutenant-colonel H.C. Flood1995-1999
Lieutenant-colonel G.R. Stafford1999-2002 Lieutenant-colonel V. Sharma2002-2005
Lieutenant-colonel W.J. Perchal2005-2008 Lieutenant-colonel C.A. Trollope2008-2011
Lieutenant-colonel J.R.W. Jones2011-2014 Lieutenant-colonel T.P.R. PayneDepuis 2014
Commandants du 1er Bataillon en service actif durant la Seconde Guerre mondiale[Graves 2]
NomAnnéesNomAnnées
Lieutenant-colonel D.E. Catto1942 Lieutenant-colonel A.H. Fraser1942
Lieutenant-colonel F.L. Nicholls1942-1943 Lieutenant-colonel F.S. Wilder1943-1944
Lieutenant-colonel A.M. Young1944 Lieutenant-colonel J.C.H. Anderson1944
Lieutenant-colonel R.G. Young1944 Lieutenant-colonel R.M. Lendrum1944-1945

Perpétuations

Photographie en noir et blanc d'une fanfare militaire en train de jouer avec les musiciens assis et le chef d'orchestre debout devant eux
La fanfare du 3e Bataillon, CEC en août 1916

En plus de sa propre histoire, The Royal Regiment of Canada perpétue l'histoire de six bataillons du Corps expéditionnaire canadien (CEC) de la Première Guerre mondiale : les 3e, 58e, 123e, 124e, 170e et 204e Bataillon, CEC[3].

3e Bataillon, CEC

Le 3e Bataillon (Toronto Regiment), CEC a été autorisé à être mobilisé le . Il portait l'inscription « III Toronto Regiment » sur son insigne d'unité. Il a mené son entraînement initial au camp Valcartier au Québec avant de s'embarquer pour la Grande-Bretagne le à Québec à bord du S.S. Tunisian et il arriva à Plymouth le . Il s'entraîna d'abord à la plaine de Salisbury en Angleterre d'octobre 1914 à février 1915. Il débarqua en France le où il combattit, ainsi qu'en Flandres, jusqu'à la fin du conflit en tant que composante de la 1re Brigade d'infanterie canadienne de la 1re Division canadienne. Son premier commandant fut le lieutenant-colonel Robert Rennie, CB, CMG, DSO, MWO jusqu'en . Il fut remplacé par le lieutenant-colonel William D. Allen, DSO jusqu'en , puis, par le lieutenant-colonel J. Barlett Rogers, CMG, DSO, MC jusqu'en . Il fut dissous le . En somme, 63 officiers et 1 708 membres du rang des QOR of C ont servi avec le 3e Bataillon, CEC dont 23 officiers et 309 membres du rang qui moururent au combat[7].

58e Bataillon, CEC

Carré bleu pâle surmonté d'un triangle bleu foncé sur fond brun
Insigne distinctif du 58e Bataillon, CEC

Le 58e Bataillon, CEC fut créé le et s'embarqua pour la Grande-Bretagne le suivant. Le , il débarqua en France en tant que composante de la 9e Brigade d'infanterie canadienne au sein de la 3e Division canadienne où il combattit jusqu'à la fin du conflit. Il fut officiellement dissous le [3].

123e et 124e Bataillon, CEC

Les 123e et 124e Bataillon, CEC furent créés le et s'embarquèrent pour la Grande-Bretagne les 7 et . Le , en Angleterre, ils furent convertis en unité de pionniers et respectivement rebaptisés en « 123e Bataillon de pionniers canadiens, CEC » et « 124e Bataillon de pionniers canadiens, CEC ». Le suivant, le 123e débarqua en France. Le 124e fit de même le lendemain. Le 123e servit en tant que composante de la 3e Division canadienne et le 124e au sein de la 4e Division canadienne. Le , le personnel du 123e fut transféré au 7e, 8e et 9e Bataillon d'ingénieurs canadiens, CEC. Le lendemain, c'est au tour du personnel du 124e d'être transféré au 10e, 11e et 12e Bataillon d'ingénieurs canadiens, CEC. Les 123e et 124e Bataillon, CEC furent officiellement dissous le [3].

170e et 204e Bataillon, CEC

Les 170e et 204e Bataillon, CEC furent créés le . Le 170e s'embarqua pour la Grande-Bretagne le et son personnel fut transféré, le au 169e Bataillon, CEC. De son côté, le 204e s'embarqua pour la Grande-Bretagne le et, le , son personnel fut transféré au 2e Bataillon de réserve, CEC. Le 169e Bataillon, CEC et le 2e Bataillon de réserve, CEC servaient à fournir des renforts aux troupes canadiennes au front. Le 170e et le 204e Bataillon, CEC furent officiellement dissous le [3].

Honneurs et distinctions

Honneurs de bataille

Drapeau consacré du Royal Regiment of Canada affichant 24 des honneurs de bataille du régiment
Photographie en noir et blanc de véhicules militaires amphibies embarquant sur l'eau
Des véhicules amphibies transportant les troupes de la 1re Armée canadienne pendant la bataille de l'Escaut en Belgique en septembre 1944 lors de la Seconde Guerre mondiale

Les honneurs de bataille sont le droit donné par la Couronne au régiment d'apposer sur ses couleurs les noms des batailles ou des conflits dans lesquels il s'est illustré. Au cours de son histoire, The Royal Regiment of Canada et les unités qu'il perpétue ont reçu un total de 47 honneurs de bataille[1].

Récipiendaires de la croix de Victoria

La croix de Victoria est la plus haute récompense du Commonwealth. Elle est décernée en reconnaissance d'un acte de bravoure et de dévouement ultime face à l'ennemi[9]. Trois membres du Royal Regiment of Canada en ont été décorés pour leurs actions au cours de la Première Guerre mondiale : le caporal Colin Fraser Barron, le lieutenant George Fraser Kerr et le caporal Harry Garnet Bedford Miner (à titre posthume)[1].

Traditions et patrimoine

Image d'un drapeau
Drapeau de camp du Royal Regiment of Canada
Photographie en couleur de militaires en uniformes écarlates tenant des drapeaux et défilant devant des dignitaires les saluant
The Royal Regiment of Canada défilant devant leur colonel en chef, Son Altesse Royale le prince Charles de Galles, à Toronto le
British Grenadiers et Here's to the Maiden
noicon
Marches régimentaires rapides du Royal Regiment of Canada

Les traditions et les symboles du Royal Regiment of Canada sont les éléments essentiels à l'identité régimentaire. Le symbole le plus important est l'insigne du régiment qui est composé d'une couronne de croix pattées et de fleurs de lis d'or sertie au naturel soutenue d'une bande d'hermine et enfilée de trois plumes d'autruche d'argent dont les bouts sont entrelacés avec un listel d'azur liséré et bouclé d'or portant l'inscription « Ich Dien » en lettres majuscules d'or sur fond de gueules. Le tout est entouré d'une jarretière d'azur lisérée et bouclée d'or portant l'inscription « Honi soit qui mal y pense » en lettres majuscules d'or accompagné en chef d'un listel d'azur portant l'inscription « Nec aspera terrent » en lettres majuscules d'or, en pointe d'un listel de même couleur en pointe portant l'inscription « Ready Aye Ready » également en lettres majuscules d'or et aux deux flancs de feuilles d'érable aux couleurs d'automne brochant sur une étoile diamantée d'or sommée de la couronne royale au naturel et soutenue d'un listel de gueules liséré d'or portant l'inscription « The Royal Regiment of Canada » en lettres majuscules d'or[3] - [1]. Deux corps des Cadets royaux de l'Armée canadienne portent également l'insigne du Royal Regiment of Canada : le corps 2736 du manège militaire Fort York et l-e corps 3045 d'Arctic Bay.

Un autre élément important de l'identité d'un régiment est les marches régimentaires. The Royal Regiment of Canada a deux marches rapides, ou au pas cadencé, British Grenadiers suivie par Here's to the Maiden, et une marche lente, Royal Regiment of Canada - Regimental Slow March. Le régiment a deux devises qui sont « Ready, Aye Ready » (« Prêt, oui prêt » en anglais) et « Nec Aspera Terrant » (« Et les diffucultés ne font pas peur » en latin)[3] - [1]. Dans la devise en anglais, « aye » signifie « toujours »[Graves 1].

Outre sa structure opérationnelle, le régiment possède une gouvernance cérémonielle. La position la plus importante de cette gouvernance est celle de colonel en chef. Historiquement, le colonel en chef d'un régiment était son mécène, souvent royal. Le colonel en chef du Royal Regiment of Canada est Son Altesse Royale le prince Charles de Galles depuis 1977, poursuivant une tradition commencée par son grand-oncle le roi Édouard VIII[3] - [1].

The Royal Regiment of Canada est affilié avec The Duke of Lancaster's Regiment (King's, Lancashire and Border) (en) de la British Army et le Royal Victoria Regiment de l'Australian Army[3].

Fanfare du Royal Regiment of Canada

Photographie en couleur d'un défilé militaire
The Royal Regiment of Canada durant un défilé en novembre 2009

Ayant été créée en 1863, la fanfare du Royal Regiment of Canada (The Band of The Royal Regiment of Canada en anglais) est la plus ancienne fanfare organisée en service ininterrompu des Forces armées canadiennes. Elle joue lors de différentes cérémonies militaires dans l'ensemble du Canada. Elle performe également de temps à autre au niveau international par exemple lorsqu'elle a joué pour le colonel en chef du régiment, le prince de Galles au palais de Buckingham à Londres au Royaume-Uni et en France lors du 50e anniversaire du débarquement de Dieppe[10].

Musée du Royal Regiment of Canada

Le musée du Royal Regiment of Canada (The Royal Regiment of Canada Museum en anglais) est situé dans le manège militaire de Fort York à Toronto en Ontario. Il préserve et expose plusieurs objets, incluant des armes, des uniformes, des médailles, des photographies et des artefacts, relatant l'histoire du régiment et des bataillons du Corps expéditionnaire canadien de la Première Guerre mondiale qu'il perpétue. Il est affilié avec l'Association des musées canadiens, le Réseau canadien d'information sur le patrimoine, l'Organisation des musées militaires du Canada (en) et le Musée virtuel du Canada[11].

Ordre de préséance

Notes et références

Notes

  1. Commandant du 2e Bataillon de réserve au Canada.

Références

  • (en) Donald E. Graves, Always Ready : A History of the Royal Regiment of Canada, .
  1. Graves 2017, Chapter 1: The Toronto Engineers and Mechanic Rifle Corps, p. 3-14.
  2. Graves 2017, Appendix B: Honorary Appointments, Commanding Officers and Regimental Sergeant-Majors, p. 522-523.
  • (en) D. J. Goodspeed, Battle Royal : A History of The Royal Regiment of Canada, 1862-1962,
  1. Goodspeed 1962, Ch I: The First Half Century, p. 9-67.
  • Autres
  1. (en) Major Michael Mitchell, Ducimus: The Régiments of the Canadian Infantry, Saint-Hubert (Québec), Canadian War Museum et Canadian Museum of Civilization, , p. 62-66.
  2. (en) « The Royal Regiment of Canada », sur The Royal Regiment of Canada Association (consulté le ).
  3. The Royal Regiment of Canada, Direction - Histoire et patrimoine de la Défense nationale, , 7 p. (lire en ligne [PDF]).
  4. Gouvernement du Canada, « Chapitre 3 : La cristallisation des enjeux - Les Canadiens en Afrique du Sud », sur Passerelle pour l'histoire militaire canadienne (consulté le ).
  5. (en) The Insignia and Lineages of the Canadian Forces, vol. 3, Ottawa (Ontario), .
  6. (en) « The Royal Regiment of Canada Association » (consulté le ).
  7. (en) Lieutenant-colonel William Thomas Barnard, The Queen's Own Rifles of Canada, 1860-1960 : One Hundred Years of Canada, Don Mills (Ontario), Ontario Publishing Company Limited, , 398 p., p. 104-124.
  8. (en) « Canadian Army Units Receiving the Battle Honour "Afghanistan" », sur The Regimental Rogue (consulté le ).
  9. Ken Reynolds, Pro Valore : la Croix de Victoria canadienne, Défense nationale, 60 p. (lire en ligne [PDF])
  10. (en) « The Band of The Royal Regiment of Canada », sur The Royal Regiment of Canada Association (consulté le ).
  11. (en) « History », sur The Royal Regiment of Canada Museum (consulté le ).

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) W. R. Bennett, Historical vignettes of The Royal Regiment of Canada, Toronto (Ontario), The Royal Regiment of Canada, .

Liens externes

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