The Emancipation of Mimi
The Emancipation of Mimi est le dixième album studio réalisé et interprété par Mariah Carey. Il sort sous le label Island Records le . Cet album est un nouveau départ depuis Charmbracelet, influencé par la pop. The Emancipation of Mimi se focalise sur le R'n'B, la soul et le gospel des années 1970. À part quelques performances vocales, l'album comporte plusieurs chansons rythmiques qui en font un album pour la fête. Carey écrit et produit la plupart de l'album avec Jermaine Dupri, Johntà Austin, Manuel Seal, James Poyser et James Wright.
Sortie | |
---|---|
Enregistré |
2004 |
Durée | 50:10 |
Genre | Soul, R&B, pop |
Producteur |
Mariah Carey (exécutif), Antonio L.A. Reid (exécutif), Mark Sudack (coexécutif), Jermaine Dupri, Manuel Seal, Bryan Michael Cox, Swizz Beatz, LROC, Big Jim, The Neptunes, Kanye West, James Poyser, The Legendary Traxster, Scram Jones, Young Genius |
Label | Island |
Albums de Mariah Carey
Singles
- It's Like That
Sortie : 25 janvier 2005 - We Belong Together
Sortie : 29 mars 2005 - Shake It Off
Sortie : 25 juillet 2005 - Get Your Number
Sortie : 3 octobre 2005 - Don't Forget About Us
Sortie : 12 décembre 2005 - Say Somethin'
Sortie : 3 avril 2006 - Fly Like a Bird
Sortie : 3 avril 2006
Musicalement, l'album a un style différent du précédent. Le premier single de Charmbracelet était Through the Rain, une ballade lente. The Emancipation of Mimi, cependant, utilise une autre approche, le rythme et les sonorités clubs de It's Like That, avant de diffuser une autre ballade. Carey inclut d'autres genres musicaux comme le gospel et la soul présentes dans Fly Like a Bird. Dans l'album, d'autres artistes mêlent leurs voix à celle de Carey comme Dupri, Snoop Dogg, Twista et Nelly, qui sont aussi producteurs de To the Floor.
The Emancipation of Mimi reçoit de très bonnes critiques : certains disent qu'elle retourne à ses bases et d'autres que c'est le retour de sa « voix ». Ils complimentent la vision plus large qu'offre l'album, contrairement aux précédents albums qui exposaient une musique plus contemporaine et plus lente. L'album débute à la première place du Billboard 200 et permet à Carey d'obtenir les plus fortes ventes hebdomadaires pour un de ses albums. De plus, il se trouve dans la plupart des top 5 des hit-parades : en Argentine, au Canada, en France, au Japon, aux Pays-Bas et en Europe. L'album récoltent les plus fortes ventes aux États-Unis en 2005 et est le second album le mieux vendu dans le monde. À ce jour, The Emancipation of Mimi s'est vendu à douze millions d'exemplaires.
Plusieurs singles sortent, partout dans le monde pour certains et dans quelques territoires pour d'autres. It's Like That, le premier, devient le plus grand succès de Carey dans les années 2000 au moment de sa sortie, atteignant le top 20 de la plupart des hit-parades. En plus, il reçoit de très bonnes critiques, ce qui n'est plus fréquent pour les singles de la chanteuse à l'époque. We Belong Together, le second single, connaît beaucoup de succès dans le monde. Il devient le seizième numéro un de la chanteuse aux États-Unis et y reste quatorze semaines non-consécutives. Le magazine Billboard la nomme « chanson de la décennie ». Elle est également numéro un en Australie et Nouvelle-Zélande et atteint le top 5 au Danemark, aux Pays-Bas, en Irlande, Espagne, Suisse et Royaume-Uni.
Genèse
« J'ai travaillé très très dur pendant beaucoup d'années et je n'ai jamais pris une pause », dit-elle. « Et l'année dernière, je suis devenue très épuisée et ai fini tout simplement par ne plus me sentir bien physiquement. J'ai appris ce que cela faisait de travailler durement mais aussi à rester en bonne santé et prendre soin de moi, et maintenant, je me sens vraiment bien ».
The San Diego Union-Tribune[1].Avant la sortie de The Emancipation of Mimi, Carey est non seulement passée par des problèmes personnels, mais aussi professionnels et commerciaux. À la suite du divorce avec son mari et manager, Tommy Mottola, la chanteuse exerce un contrôle plus conséquent sur sa carrière et dévoile un côté plus sexy dans Butterfly (1997), le premier album qui suit leur séparation[2]. Avec la sortie de Rainbow en 1999, Carey continue dans cette tendance, plus marquée avec Heartbreaker, le premier single de l'album, qui mélange R'n'B et hip-hop[2]. Lorsqu'il compare les changements de Carey à Dirrty, Andre Meyer de CBC News dit : « Mariah peut devenir méchante, mais elle le fait avec un clin d'œil complice[2] ». Selon Meyer, Carey fait cela pour « rester dans un montage pop[2] ». Tout au long de sa carrière dans les années 1990, elle a peu à peu diminuer sa voix selon Meyer pour faire un son « plus ghetto[2] ». Elle a également cessé de travailler avec Walter Afanasieff et Babyface pour poursuivre un nouveau genre avec Jermaine Dupri et Sean Combs[2]. Meyer commente : « Bien que ce n'est pas le premier exploit en hip-hop, elle le fait avec beaucoup de ferveur ». Cependant la nouvelle voix de Carey est « subtilement offensive » comparé à son travail dans les années 1990 et se « retire » dans certaines chansons et se « cache » à cause de la production[2]. Meyer dit que la voix de Carey est de plus en plus « faible » et les chansons sont plus fortes[2]. Cependant, il ajoute que sa présence à la radio est toujours « incontournable[2] ».
Après le succès de Rainbow, Carey et Columbia Records, où Mottola travaillait, rompent leur contrat[3]. Une polémique incendie l'industrie musicale en 1999, dans laquelle Mottola et Benny Medina se seraient servis de samples utilisés par Carey pour les donner à Jennifer Lopez[3]. Carey décide de s'aventurer dans le cinéma avec Glitter[2] - [3]. Il a été éreinté par les critiques et récoltent moins de huit millions de dollars en recettes[2] - [3]. La bande originale du film a mieux marché et un single arrivera en seconde du hit-parade tandis que la bande originale se vendra à trois millions d'exemplaires[4]. Cependant, à la suite de l'échec du film et de sa bande originale, Carey signe un contrat de cent millions de dollars avec Virgin Records qui lui rembourse 28 millions[2]. Avant le nouveau projet, Carey décide de séjourner à un hôpital du Connecticut après son apparition controversée au Total Request Live, émission où elle a distribué des glaces aux fans et eu « un comportement inhabituel[5] - [6] ». Après avoir laissé des messages troublants sur son site, Carey se rend à l'hôpital à cause d' « une dégradation physique et émotionnelle[6] ». Carey s'envole ensuite pour Capri en Italie, après ses deux semaines d'hospitalisation. Elle y reste cinq mois et commence à écrire et produire des nouvelles chansons pour son nouvel album. L'italie était la destination choisie à cause de mauvaises expériences qu'elle a connu ces derniers mois[6]. Après avoir signé avec Island Records et créé un nouveau label, la chanteuse sort son album « comeback » intitulé Charmbracelet en 2002[3]. Les critiques reconnaissent qu'il y a une nette amélioration depuis Glitter mais qu'il ne peut pas reconquérir sa popularité mondiale et rétablir son image des années 1990. Plusieurs d'entre eux disent que sa voix est plus faible et qu'elle ne peut pas atteindre le même degré de puissance que dans les années 1990. Cependant, trois ans après avec la sortie de The Emancipation of Mimi, la popularité de Carey rebondi et les critiques affirment qu'il s'agit d'un retour, ainsi que d'une émancipation par rapport aux deux précédents albums[2].
Titre et développement
Après avoir reçu des mauvaises critiques pendant trois ans, Carey commence à planifier son retour à la musique[2]. Dans un message qu'elle poste sur son site officiel le , elle révèle le nom de son futur album, The Emancipation of Mimi, dérivé de son surnom, « Mimi[7] ». Elle dit également qu'elle prévoit de le sortir en et elle a expliqué le choix du titre car plusieurs médias l'avaient déjà révélé avant elle[7]. Elle déclare que le titre de l'album est « très différent » pour elle et que « Mimi » est un « surnom très personnel » seulement usité par ses proches, et « pour [elle], le nom Mimi [lui] rappelle des choses positives[8] ». Toutefois, en intitulant l'album par ce nom, Carey annonce qu'elle casse ses limites et permet à ses fans d'être plus intime avec elle[3]. Tout en enregistrant l'album et apprenant que les gens commencent à l'appeler « Mimi », Antonio Reid dit à la chanteuse : « Je te sens impliquée dans ce disque. Tu devrais utiliser ce nom pour le titre, car c'est le côté fun que les gens n'arrivent pas à voir en toi – le côté secondaire qui se moque de la diva, qui se moque de la rupture, qui se moque de ce qu'on peut dire sur vous et juste vivre sa vie en s'amusant[3] ». Plus tard, la chanteuse annonce qu'il aurait été « honteux » d'appeler l'album The Emancipation of Mariah Carey[3].
Jennifer Vinneyard de MTV remarque que The Emancipation of Mimi semblerait faire ce que Charmbracelet n'a pas fait, pour son « retour post-Glitter et post-rupture[3] ». D'une manière similaire, elle sent aussi que Carey a « brisé » les « chaînes » de son ex-manager Tommy Mottola[3]. Après avoir rapporté que Say Somethin', en duo avec Snoop Dogg, pourrait être le premier single, le DJ Envy suggère à Carey de choisir une chanson plus tournée vers le hip-hop[9]. Envy commente : « Je pense qu'elle est en train de faire comme elle a fait l'année dernière et va plus vers le hip-hop. Elle doit tenir son public et doit juste faire un remix sinon cela ne marchera pas[9] ». Tandis que DJ Envy admet que Carey aura toujours son public de base, « son intérêt pour le grand public dépend de la musique qui sera écoutée[9] ». Meyer pense que l'album est un changement à long terme pour Carey dans la pop, tout en offrant « l'atmosphère R'n'B qui ont rendu les Destiny's Child si puissantes[2] ». Il en vient à dire que Mimi est « puissant » et ajoute : « Mariah recommence à chanter – tandis qu'elle pousse encore les limites avec ses tenues[2] ».
Composition et enregistrement
En , Carey a déjà écrit plusieurs chansons pour son dixième album, The Emancipation of Mimi[10]. Lors d'un entretien avec L.A. Reid, celui-ci suggère à Carey de composer quelques bons singles, pour s'assurer que le projet fonctionne dans le commerce[10]. Il lui rappelle qu'elle a déjà écrit beaucoup de belles chansons avec Jermaine Dupri et lui recommande d'aller à Atlanta pour avoir un bref rendez-vous avec lui. Dans une interview avec MTV, Carey rappelle comment le processus a vu le jour : « L.A. Reid disait : « Jermaine et toi faites de la magie ensemble, pourquoi ne pas aller en studio avec lui ? » Je lui ai répondu : « J'adore Jermaine, est-il libre ? Je sais qu'il fait un million de choses, entre Usher et les autres ». Mais Jermaine a dit : « Viens faire un tour[10] » ». Au cours de ses deux jours à Atlanta, le duo écrit et produit quatre singles éventuels comme Shake It Off et Get Your Number[10]. À ce moment, Carey et son management décident de changer le premier single, qui est Say Somethin' ; une collaboration entre Carey, Snoop Dogg et Pharrell Williams. Carey se rappelle qu'en écoutant la démo de Shake It Off, elle savait que « ce serait ma chanson préférée » et décide de la choisir comme l'un des premiers singles de l'album[10]. Dans une interview avec MTV, Carey parle des plusieurs sentiments qui ont influencé la composition de l'album avant son voyage à Atlanta :
« J'ai commencé à m'anticiper. Et puis, j'ai réalisé que je devais y aller avec mes tripes. Parce que tout le monde a une opinion, et beaucoup de ces opinions sur moi sont totalement opposées. D'un côté, ils disent : « Nous l'aimons quand elle fait des ballades, elle doit faire des ballades ». De l'autre : « Nous voulons entendre un morceau hip-hop. Pourquoi est-elle habillée comme ça ? Elle devrait plus se montrer ». Vous voyez ce que je veux dire ? Je dois « Rester dans cette voie et je vais le découvrir[11] ». »
Lors d'un dernier entretien entre Carey et Reid, celle-ci décide de retourner à Atlanta, dans l'espoir d'écrire d'autres belles chansons[10]. Lors du second voyage, Dupri et elle écrivent deux dernières chansons et l'ajoutent à l'album, We Belong Together et It's Like That. Selon elle : « OK, nous aimons Shake It Off. Nous ne savons pas comment nous pouvons faire mieux, alors essayons. Il se trouve que It's Like That est le meilleur coup de fouet pour l'album et We Belong Together est la meilleure chanson[10] ». Après avoir écouté les deux dernières chansons qu'ils ont composé, Carey et son management décident à l'unanimité de choisir It's Like That comme premier single même si Carey aurait préféré que Shake It Off soit le premier[7]. Carey raconte son voyage à Atlanta : « Je lui étais reconnaissante à mon arrivée. Et je lui ai dit que nous avions écrit pas mal de mes chansons favorites. Je suis tellement fière de Jermaine – il est tellement concentré, et il sait ce qu'il faut faire. Et vous ne pouvez jamais remercier son talent[10] ». Après la sortie de l'album, Carey parle de ses influences pour l'album lors d'une interview avec MTV :
« L'album ne doit pas rendre les producteurs âgés plus heureux parce que je suis retournée à mes bases, les ballades dépressives, où quelque chose ancrée dans les drames de ma vie. Ce que j'ai essayé de faire était de garder les sessions très éloignées comme dans la soul des années 1970, quand tous les musiciens étaient là, se nourrissant de l'autre – vocalement, cela me montre où je vais et je leur donne l'atmosphère musicale[11]. »
Musique et paroles
The Emancipation of Mimi est un « retour aux sources » pour Carey et l'album le plus personnel des années 2000. Son album précédent, Charmbracelet, est un mélange de R'n'B et d'adulte contemporain tandis que Glitter est un mélange de la pop des années 1980 et du disco[12]. Selon Dimitri Ehrlich, journaliste de Vibe, l'album prend deux tournures musicales opposées :
« Mimi tire Carey dans deux directions opposées. La plupart des pistes trouvent leurs jumelles dans les producteurs hip-hop d'aujourd'hui ; ici, elle fait preuve de modération et s'installe dans un groove. Mais sur le reste, elle fait ce qui vient le plus naturellement selon le désir de son cœur, peut-être pour calmer ce qui ne se soucient pas de son détour dans le rap[13]. »
It's Like That, la première chanson de l'album, a été écrite par Carey et produite par Jermaine Dupri. Jozen Cummings de PopMatters estime qu'il s'agit d'une parfaite introduction pour le « sentiment d'insouciance » du reste de l'album[14]. It's Like That présente des applaudissements et des sifflets et des ad libitum de Dupri et Fatman Scoop. Mis à part une forte bassline, il contient une progression d'accords avec un piano et des cordes[14]. Selon Cummings, avec ses voix et sa structure, la chanson « est capable d'être accrocheuse à un état épidémique[14] ». Les paroles parlent de la célébration de Carey envers son émancipation, « I came to have a party/Open off that Bacardi…Purple taking me higher/I'm lifted and I like it[14] ». Selon Sal Cinquemani de Slant Magazine, les paroles et le rythme placent le bar idéal pour la chanson, préparant l'auditeur au « thème de la fête[15] ». La seconde chanson et le second single de l'album, We Belong Together est aussi produite par Carey et Dupri. Ehrlich la décrit comme « la lamentation d'un cœur brisé pour l'amour ». Sa structure présente des claquements de doigts, une grosse caisse et une mélodie emmenée par un piano[13]. Il écrit : « À l'ouverture des notes aiguës », Carey fait de We Belong Together une chanson « indémodable[13] ». Les critiques disent que la voix de Carey à la fin de la chanson ravive la joie des fans de Carey qui a retrouvé ses capacités pour les ballades[15]. Carey écrit la ballade gospel Fly Like a Bird avec James Wright. La chanson s'inspire fortement du jazz des années 1950 et est un message envers un amour inconditionnel pour Dieu[16] - [17]. Clarence Keaton, un défunt pasteur, est présent dans deux parties de la chanson, où il donne deux versets de la Bible[15]. La chanson est « classique » selon Tom Ferguson de Billboard et « recouronne la diva avec sa voix hors pair[16] ». Ehrlich écrit que dans la chanson, Carey est « capable d'exercer pleinement ses capacités vocales » et prouve qu'elle peut « repousser ses imitateurs hors de la scène[13] ». Similairement, Cinquemani dit que la chanson aide Carey à être « à nouveau aimable[15] ». Les paroles traitent d'une croyante qui s'exprime à Dieu, « Sometimes this life can be so cold/I pray you'll come and carry me home, Carry me higher, higher, higher[18] ». La chanson présente une chorale de gospel à un moment où Carey utilise la voix de sifflet. Dans une interview avec CBS News, Carey répond aux réactions de ses fans qui ont entendu Fly Like a Bird, ainsi que de ses sentiments envers la chanson et ses ballades en général :
« Je n'ai jamais perdu la foi. J'ai toujours su qui j'étais et mes fans aussi. J'ai toujours pensé : « C'est trop personnel, personne ne pourra se relater à moi, c'est trop spécifique à ma vie » et puis ces chansons, ce sont souvent ce que les filles disent : « Ça m'a aidé à traverser les pires moments de ma vie. Merci beaucoup de l'avoir écrit ». C'est la récompense. C'est la vraie récompense[19]. »
Une autre chanson que Carey a écrite est Say Somethin', un duo avec Snoop Dogg et produite par The Neptunes. Ehrlich la considère comme une « bizarrerie musicale », présentant une « instrumentation étrange, des changements mélodiques bizarres, des motifs rythmiques trépidants et un lit de synthés[13] ». Dans la chanson, le protagoniste demande : « If its worth your while, say something good to me » dans le but d'engager une activité sexuelle avec la personne. Durant le couplet de Snoop Dogg, il décrit des détails intimes lors d'une rencontre, et veut faire l'expérience avec elle[13]. Selon Cummings, « Carey ajoute son air désinvolte, avec une voix sexy mais subtile, comme une femme timide qui n'a pas besoin de dire quelque chose pour attirer l'attention d'un homme[14] ». Mine Again est une chanson qu'écrit Carey avec James Poyser. La ballade se compose de claviers électroniques et d'un son rythmique, tout en mélangeant le gospel et le R'n'B[13]. Selon Ehrlich, elle est « sincère et émotionnelle », tandis que Cinquemani pense qu'elle « mettrait son talent en compétition[13] - [15] ». Vers la fin de sa critique, Ehrlich revisite la structure du yin et du yang dans l'album :
« Mariah revient à sa formule gagnante avec Mimi. Sa méthode du yin et du yang, avec son mix schizophrénique des années 1980 et du hip-hop du XXIe siècle, des maîtres mots pour Emancipation. Donc si elle veut continuer à brandir ses dons pour l'expression et capitaliser sur des collaborations avec les plus grandes stars d'aujourd'hui, elle doit aller droit devant. Ses fans ont toujours soif d'elle[13]. »
Accueil
Critique
Périodique | Note |
---|---|
AllMusic | [12] |
Billboard | (Favorable)[20] |
Entertainment Weekly | (B)[18] |
The Guardian | [21] |
The New York Times | (Favorable)[22] |
PopMatters | (7/10)[14] |
Rolling Stone | [23] |
Stylus | (B-)[24] |
Slant Magazine | [15] |
USA Today | [25] |
À l'époque de sa sortie, The Emancipation of Mimi devient l'album le mieux reçu de Carey. Sur le site Metacritic, qui fait la moyenne de plusieurs critiques, l'album reçoit la note de 64/100 et a « généralement de bonnes critiques[26] ». Stephen Thomas Erlewine d'AllMusic, dit que l'album est « une pièce de dance-pop très artisanale » et pense que même s'il n'est pas aussi doux qu'il le devrait, l'album est « un retour relatif » pour Carey[12]. Outre l'éloge, Erlewine partage une critique commune de l'album et la voix de Carey qui est « endommagée » par rapport à ses « années glorieuses » dans les années 1990[12]. Il fait remarquer que des chansons comme Fly Like a Bird et I Wish You Knew, la voix de Carey est « désinvolte, faible et endommagée comme dans Charmbracelet[12] ». Michael Paoletta de Billboard critique moins sa voix : « Même si sa voix a perdu de la puissance au fil des années, Mimi se montre habilement à travers les paroles et la production[20] ». Paoletta ajoute qu'il s'agit de son meilleur album depuis Butterfly[20]. Michael Dougall Bell de Calgary Sun complimente la voix de Carey qui est « très impressionnante[27] ». Bell conclut sa critique : « Bien que Emancipation ne peut pas faire revenir Carey à ses débuts, où sa voix avait un grand mérite, au moins, elle n'est pas en chute libre – elle s'est simplement stabilisée[27] ». Tom Sinclair d'Entertainment Weekly fait l'éloge de sa voix, soulignant le fait que toutes les chansons « montre les indéniables capacités vocales de Carey[18] ». Après Fly Like a Bird, Sinclair conclut sa critique : « C'est si émouvant que nous allons résister à la tentation d'être grossier et d'interpréter la chanson comme un plaidoyer pour acheter l'album. Une aide d'en haut est toujours la bienvenue mais Emancipation peut être bon par lui-même[18] ».
Caroline Sullivan de The Guardian donne une note de quatre étoiles sur cinq et le trouve « cool, concentré et urbain[21] ». Elle choisit Stay the Night et Get Your Number comme les chansons les plus puissantes : « Ce sont les premiers airs de Carey où je n'aurais pas à payer pour l'écouter à nouveau. Pas mal, Mimi[21] ». Jon Pareles, de The New York Times, donne une critique favorable à The Immaculate Collection et complimente le fait que Carey a écrit toutes les chansons et trouve que le son est frais et innovateur. Il poursuit : « Dans The Emancipation of Mimi, elle est cohérente, utilise moins de tours et est plus crédible. Elle trouve aussi ce que les autres chanteurs moindres ne peuvent pas acquérir : une certaine légèreté qui facilite son sens du contrôle[22] ». Jozen Cummings de PopMatters donne sept étoiles sur dix et l'album est le rachat de ses deux précédents albums[14]. De plus, il complimente les singles même si certains sont « ringards » ou « surproduit inutilement[14] ». Todd Burns de Stylus donne la note B- et complimente son assortiment de rythmes et de tempos[24]. Toutefois, il critique beaucoup la production de Dupri et The Neptunes, « inapproprié[24] ». De plus, il critique parfois la voix de Carey qui est « tendue, faible et désinvolte » tout en affirmant qu'il y a une nette amélioration depuis ses derniers albums puis conclut : « C'est sans conteste le meilleur zlbum qu'elle a fait durant ce millénaire, mais souffre du fait que sa voix s'est détériorée – à cause des ravages qu'elle a subi ces quinze dernières années[24] ». Sal Cinquemani de Slant Magazine donne la note de trois étoiles et demie sur cinq. L'album est une « rédemption » et a une bonne gamme de rythmes et de production selon lui[15]. Tout en donnant une cfritique positive, celui-ci critique la voix de Carey qui est grésillante et écrite : « Une fois de plus, la marque de fabrique de Mariah a servi à autre chose, il semble juste aléatoire, existant juste pour nous convaincre que la voix est encore là – et elle y est en quelque sorte. En gratifiant ce qui est à la surface, on a toujours l'impression que Mariah a abimé sa voix[15] ».
Commercial
The Emancipation of Mimi devient l'album de Carey qui s'est le mieux vendu dans les années 2000. La première semaine, l'album s'écoule à 404 000 exemplaires aux États-Unis, la meilleure entrée de Carey jusqu'à ce que E=mc2 s'écoule à 463 000 exemplaires la première semaine après sa sortie[28]. L'album devient son cinquième numéro un dans le pays et le troisième à entrer en première place[29]. Il reste dans le top 5 des ventes pendant 22 semaines et revient à la première place sept semaines après son entrée[30]. L'album reste dans le top 20 pendant 31 semaines avant de revenir dans le top 5 à la suite de la sortie de l'édition Ultra Platinum qui aide l'album à atteindre la quatrième place avec 185 000 ventes[31]. En 2005, The Emancipation of Mimi est l'album le plus vendu aux États-Unis avec près de cinq millions d'exemplaires écoulés. Quelques semaines avant la fin de l'année, l'album a réalisé des meilleurs chiffres de vente que The Massacre de 50 Cent, sorti six semaines avant[32]. C'est la première fois qu'un album féminin soit le plus vendu de l'année depuis Jagged Little Pill d'Alanis Morissette[33]. Il est l'album de Carey qui a rencontré le plus de succès depuis Daydream, qui s'était vendu à dix millions d'exemplaires et avait reçu la certification disque de diamant par la Recording Industry Association of America (RIAA)[34]. Dix mois après sa sortie, l'album est certifié six fois disque de platine par la RIAA. En , environ 5 941 000 exemplaires s'étaient vendus aux États-Unis[35].
The Emancipation of Mimi entre dans le hit-parade australien le à la treizième position[36]. Trois mois plus tard, il atteint la sixième place et reste 46 semaines dans le classement[36]. Il est certifié disque de platine par l'Australian Recording Industry Association (ARIA) et arrive en 27e position du classement annuel[37] - [38]. Au Canada, The Emancipation of Mimi entre à la seconde place, se vendant à 11 000 exemplaires[29] - [39]. À ce jour, l'album est certifié triple disque de platine par la Canadian Recording Industry Association (CRIA) et s'est vendu à 300 000 exemplaires[40]. The Emancipation of Mimi débute au septième rang du hit-parade britannique le [41]. Le , soit quatorze semaines après son entrée, l'album atteint à nouveau la septième position[42]. L'album reste dans le classement pendant 43 semaines et est certifié double disque de platine par la British Phonographic Industry (BPI) et se vend à 621 352 exemplaires[43] - [44]. En France, l'album débute à la quatrième place le [45]. Le disque passe un total de 51 semaines dans le classement et est certifié disque d'or par le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP)[46]. Les ventes sont estimées à 170 000 exemplaires[47]. Huit mois après sa sortie en Europe, The Emancipation of Mimi est certifié disque de platine par l'International Federation of the Phonographic Industry pour la vente d'un million d'exemplaires[48]. À Hong Kong, il reçoit le Gold Disc Award qui récompense les albums du top 10 chaque année[49]. Il débute en seconde position du hit-parade japonais et est certifié disque de platine par la Recording Industry Association of Japan (RIAJ)[50] - [51]. À la fin de l'année 2005, l'IFPI rapporte que The Emancipation of Mimi s'est vendu à 7,7 millions d'exemplaires et est le second album le plus vendu après X&Y et l'album le mieux vendu par une artiste féminine[52] - [53] - [54]. À ce jour, The Emancipation of Mimi s'est vendu à douze millions d'exemplaires[55].
Singles
It's Like That, le premier single, sort le . La chanson reçoit principalement des critiques positives qui la trouvent « accrocheuse et contagieuse » et a la capacité de relancer la popularité de Carey sur MTV[13] - [14]. Elle arrive en septième position du Hot 100, la meilleure place depuis plusieurs années[56]. It's Like That arrive en quatrième place du hit-parade britannique[57] et atteint le top 10 en Australie[58], Italie[59] et Suisse[60] ainsi que le top 20 en France[61], Pays-Bas[62], Norvège[63] et Danemark[64]. Le clip présente Carey lors d'une fête pour célibataires dansant tout au long de la nuit et célébrant son émancipation. Wentworth Miller fait une brève apparition et se comporte comme son amant tandis qu'elle va voir d'autres hommes avec qui elle voudrait se marier. We Belong Together est le second single de l'album et est l'un des plus grands tubes de la chanteuse. Les critiques applaudissent sa voix et disent : « La Voix est revenue[65] ». La chanson devient son seizième numéro un aux États-Unis et y reste quatorze semaines, le plus long numéro un des années 2000 et le plus long de la chanteuse depuis One Sweet Day (1995) qui y était restée seize semaines[65]. Outre les records qu'elle bat, la chanson est nommée « meilleure chanson des années 2000 » par Billboard[66] - [67]. En dehors des États-Unis, le single est numéro un en Australie[68] et atteint le top 5 aux Pays-Bas[69], Danemark[70], Nouvelle-Zélande[71], Espagne[72], Suisse[73] et Royaume-Uni[74]. Le clip est la suite de celui de It's Like That et montre Carey à son mariage avec un homme plus vieux qu'elle. Lors de la cérémonie, son amant (Miller) se révèle et emmène la chanteuse avec lui.
Shake It Off est le troisième single de The Emancipation of Mimi. La chanson arrive en seconde position du Hot 100 et se situe derrière We Belong Together[75]. C'est la première fois qu'une femme occupe les deux premières places du hit-parade[75]. La chanson sort en single avec Get Your Number en Australie et au Royaume-Uni, où il atteint le top 10. Get Your Number ne sort pas en single aux États-Unis mais en Europe et en Australie où il sort avec Shake It Off en 2006[76]. Le clip montre Carey qui découvre l'infédilté de ses différents petits copains et qui décide visiter Hollywood pour se changer les idées. Don't Forget About Us est le quatrième single de l'album ; le premier de la ré-édition Ultra Platinum Edition[77]. La chanson devient le 17e numéro un de Carey aux États-Unis et a autant de numéro un qu'Elvis Presley (elle le battra en 2008 avec Touch My Body)[77]. Say Somethin' est le cinquième single aux États-Unis et sort en même temps que Fly Like a Bird[16]. Elle n'atteint pas le top 40 du Hot 100 mais le top 40 des hit-parades australien et britannique[56] - [78] - [79]. -Fly Like a Bird est le sixième et dernier single. Il est diffusé sur les radios urbaines et Say Somethin' sur les radios pop[16]. La chanson n'entre pas dans le Hot 100 mais atteint la quatrième position du Bubbling Under Hot 100 Singles qui classe les 25 singles qui n'entrent pas dans les cent premières ventes. Elle arrive à la 19e position du Hot R&B/Hip-Hop Songs et reste numéro un du Adult R&B Airplay pendant six semaines[16].
- Autres chansons
Mine Again ne sort pas en single aux États-Unis en 2005 mais arrive en 73e position du Hot R&B/Hip-Hop Songs grâce à ses téléchargements et sa radiodiffusion[80]. So Lonely n'est officiellement jamais sortie en single mais atteint la 65e position du Hot R&B/Hip-Hop Songs grâce à sa radiodiffusion sur certaines radios[81].
Ultra Platinum Edition
Le , Carey annonce qu'une nouvelle édition de l'album pourrait voir le jour le pour accompagner la sortie de son premier single, Don't Forget About Us[82]. Elle déclare qu'elle avait gardé la nouvelle musique de son album mais l'a fait pour les fans, car ils auraient dû attendre « quelques années » pour pouvoir l'entendre[83]. La chanteuse explique qu'Antonio Reid aimait beaucoup Don't Forget About Us et qu'il l'a convaincue « d'accélérer le processus et de faire quelques chansons maintenant[83] ». Le CD doit sortir en deux formats, le premier avec quatre pistes bonus, et le second un coffret deux disques édition limitée avec le DVD des clips de It's Like That, We Belong Together, Shake It Off et Get Your Number[84]. Le clip de Get Your Number est diffusé exclusivement en Europe car le single ne sort qu'en Europe et l'édition Ultra Platinum deux disques marque cette première sortie mondiale[82]. De plus, le DVD inclut le récent tournage du clip de Don't Forget About Us, réalisé par Paul Hunter qui a travaillé avec la chanteuse sur le clip de Honey (1997)[82].
Le seul single de la ré-édition, Don't Forget About Us, est écrite par Carey et Jermaine Dupri et produite par les mêmes personnes[82]. Selon Jennifer Vineyard de MTV, Carey roucoule « à son amant de se laisser aller » mais aussi de « garder la mémoire[82] ». En plus de Don't Forget About Us, les trois pistes bonus comportent une nouvelle chanson, Makin' It Last All Night (What It Do), le remix de We Belong Together avec Styles P. et Jadakiss, et So Lonely, une version modifiée du single de Twista avec Carey avec un couplet de plus de la chanteuse[82]. Elle choisit Paul Hunter pour réaliser le clip de Don't Forget About Us car elle a toujours voulu faire quelque chose de similaire à la vidéo de Honey[83]. Selon elle, la vidéo est « totalement inspirée » de Something's Got to Give[83]. Comme l'Ultra Platinum Edition, la vidéo est un hommage à ses fans et comprend des messages secrets que seuls les fans « irréductibles » peuvent trouver, semblables aux codes de Shake It Off[83].
Prix et distinctions
Après le succès critique et commercial qu'a rencontré l'album, The Emancipation of Mimi et ses chansons reçoivent plusieurs prix. Lors des Teen Choice Awards de 2005, Carey reçoit le prix « Chanson d'amour » pour We Belong Together et le prix du « Single le plus diffusé » lors des World Music Awards[85]. We Belong Together reçoit d'autres prix comme le « Meilleur single R&B/Soul » ou « Meilleure chanson R&B/Soul féminine » lors des Soul Train Music Awards, le Vibe Award de la « Meilleure chanson R&B », les Billboard Music Awards de la « Chanson de l'année » et de la « Radiodiffusion de l'année » ainsi que les Radio Music Awards de la « Chanson de l'année – Radio urbaine et rythmique » et « Chanson de l'année[86] - [87] ». En 2006, la chanson continue à recevoir d'autres prix et gagne les Bambi Awards de la « Chanson de l'année », la « Chanson la plus interprétée » et la « Chanson numéro un du Billboard ». Shake It Off et Don't Forget About Us reçoivent deux récompenses pour la « Chanson la plus interprétée[85] ». En plus des prix qu'ont reçus les chansons, The Emancipation of Mimi reçoit des prix en tant qu'album. Lors des Soul Train Music Awards de 2005, Carey reçoit le prix du « Meilleur album R&B/Soul » et « Meilleur album R&B/Soul féminin » et le prix de l'« Album de l'année » aux Vibe Awards[85] - [87].
Lors des Grammy Awards de 2006, Carey reçoit huit nominations, le plus de nominations dans sa carrière en une année[88]. De plus, elle reçoit deux nominations en 2007 à la suite de la sortie de l'Ultra Platinum Edition. The Emancipation of Mimi reçoit au total dix nominations entre 2006 et 2007. L'album est nommé dans les catégories « Album de l'année » et « Meilleur album R'n'B contemporain » tandis que We Belong Together est nommée dans les catégories « Disque de l'année », « Chanson de l'année », « Meilleure performance vocale R'n'B féminine » et « Meilleure chanson R'n'B[88] ». It's Like That et Mine Again reçoivent chacune une nomination dans les catégories « Meilleure performance vocale pop féminine » et « Meilleure performance vocale R'n'B traditionnel[88] ». À la fin de la cérémonie, Carey a remporté trois prix, « Meilleur album R'n'B contemporain », « Meilleure performance vocale R'n'B féminine » et « Meilleure chanson R'n'B[89] ». En 2007, Don't Forget About Us est nommée dans les catégories « Meilleure performance vocale R'n'B féminine » et « Meilleure chanson R'n'B » mais ne gagne aucune des deux[90]. Le magazine Rolling Stone classe l'album à la 43e position de sa liste sur les meilleurs albums de 2005[91]. Entertainment Weekly le classe à la 21e place de sa liste sur les cent meilleurs albums des 25 dernières années[92].
Promotion
Peu après la sortie de It's Like That, Carey embarque dans une tournée européenne et asiatique afin de promouvoir The Emancipation of Mimi et ses singles. Elle commence à promouvoir It's Like That lors des Echo Awards où elle ouvre la cérémonie[93]. Elle apparaît sur scène avec un short rose et chante accompagnée de plusieurs danseurs et danseuse, habillés dans des tenues de soirée élégantes[93]. Deux jours plus tard, le , est diffusée une prestation pré-enregistrée datant du lors de l'émission Wetten, dass..?[94]. Au Royaume-Uni, Carey chante It's Like That, We Belong Together et Shake It Off lors d'une apparition en deux parties à l'émission Top of the Pops[94]. Elle fait d'autres apparitions en Asie et en Europe et notamment lors d'une interview avec Le Grand Journal, et la prestation de We Belong Together aux émissions japonaises Music Station et Riponggi Hills[94]. Après être retournée en Amérique, Carey annonce la sortie de son album lors d'une interview et d'un concert à Good Morning America[95]. Le concert a lieu au Times Square et rassemble le plus grand nombre de personnes depuis le nouvel an 2004 et Carey interprète les trois premiers singles, Fly Like a Bird et Make It Happen[96] - [97]. La semaine suivante, elle chante We Belong Together aux BET Awards et une apparition supplémentaire au VH1 Save the Music, filmé le au Beacon Theatre[98] - [99] - [100] - [101]. Devant un public de 3 000 personnes, elle commence un concert de trois parties avec It's Like That, accompagnée de Jermaine Dupri et Fatman Scoop[102]. Le chanteur R'n'B John Legend monte sur scène et chante With You I'm Born Again avec elle. Au moment où Carey chante, elle apparaît sur scène avec une robe de soirée Roberto Cavalli[97]. Après avoir changé de costume, Carey est rejointe par Trey Lorenz et reprennent I'll Be There des Jackson Five. Carey porte une robe de cocktail de Gucci et invite le public à chanter le dernier refrain avec elle[97].
Tout au long du mois de mai, Carey apparaît dans plusieurs émissions télévisées américaines, interprétant We Belong Together au The David Letterman Show le , The Tonight Show with Jay Leno le 11 et The Ellen DeGeneres Show le 13 avec It's Like That[98] - [103] - [104] - [105]. Le 24, elle chante We Belong Together au The Oprah Winfrey Show et fait une interview. Elle apparaît avec une longue robe de soirée bleue et est accompagnée de trois chœurs[98] - [104]. Onze jours plus tard, le , elle chante America the Beautiful, We Belong Together et It's Like That au Macy's Fourth of July Parade[106] - [107]. La semaine suivante, elle apparaît aux MTV Movie Awards[108] - [109]. Elle interprète We Belong Together avec une robe Armani rouge et des cheveux bouclés avec quatre danseurs[110] - [111]. Pour poursuivre la promotion de l'album, elle part au Royaume-Uni le et fait un concert au Hyde Park[112]. 9,6 millions de britanniques regardent cette manifestation et 200 000 personnes y assistent[112] - [113]. Carey chante We Belong Together et Make It Happen puis poursuit par Hero avec une chorale d'enfants africains[112] - [113]. Après les évènements tragiques de l'ouragan Katrina sur la plaine du Golfe en , elle participe au concert Shelter from the Storm: A Concert for the Gulf Coast[114]. Elle chante Fly Like a Bird avec une chorale de gospel[115] - [116] - [117]. Selon Nielsen Media Research, 24 millions de personnes ont regardé ce concert aux États-Unis, qui a été diffusé sur douze chaînes et dans 95 pays[118]. Le , USA Today annonce que Carey pourrait assister aux MTV Video Music Awards de 2005 le 28[119]. La cérémonie se tient à l'American Airlines Arena dans le centre de Miami Beach et la prestation de Carey se tient au National Hotel à South Beach[120].
À part The Killers, elle est la seule personne à avoir chanté dans un autre lieu de Miami[121]. Après avoir été annoncée par Eva Longoria, Carey apparaît sur une longue scène dans la cour de l'hôtel tandis que Dupri ouvre la chanson avec un rap. Deux danseurs se tiennent se tiennent sur des plateformes à un côté de la scène. Après avoir interprété Shake It Off et We Belong Together, elle plonge dans la piscine avec Dupri et les danseurs[121].
Après ces multiples cérémonies, Carey revient en Europe et participe aux Fashion Rocks qui se tiennent à Monaco[122]. Après avoir été présentée par Donatella Versace, elle apparaît en robe métallique Versace[123]. Elle interprète le remix de We Belong Together qui présente un accompagnement techno en plus de l'instrumentation du remix[123]. Carey exécute une prestation similaire aux Bambi Awards en Allemagne en [124]. Elle reçoit un prix car The Emancipation of Mimi s'est vendu à 100 000 exemplaires dans le pays. Ce prix reçoit beaucoup d'attention de la part des médias, surtout à cause de la tenue de Carey à la cérémonie[125]. Le , Chicago Tribune annconce que Carey pourrait assister à la fête de Thanksgiving entre Detroit Lions et Atlanta Falcons[126]. Le 24, Carey interprète Shake It Off et son nouveau single, Don't Forget About Us[127]. Le , Carey ouvre la 33e cérémonie des American Music Awards qui ont lieu au Shrine Auditorium de Los Angeles[128]. Elle apparaît sur scène avec « une robe fendue à la taille pailletée, argentée à fines bretelles » et chante Don't Forget About Us avant de recevoir le premier prix de la soirée[129]. Dave West de Digital Spy la décrit comme une « prestation torride » et Carey « enthousiasme » le public avec son interprétation[129]. Un mois plus tard, elle célèbre le nouvel an à la télévision au Times Square Ball drop à New York[130]. L'évènement, intitulé Dick Clark's New Year's Rockin' Eve with Ryan Seacrest, est diffusé sur ABC à 22 heures le et interprète une sélection de plusieurs singles[131] - [132] - [133].
Grammy Awards
Début 2006, Carey reçoit huit nominations aux Grammy Awards, le plus qu'elle ait reçu en une nuit[134]. Grâce au succès de The Emancipation of Mimi, Carey décide retourner sur la scène des Grammy, la première fois depuis 1996[135]. La prestation s'ouvre sur une vidéo pré-enregistrée avec Carey discutant de l'importance de la religion et de Dieu dans sa vie, et comment cela l'a aidé à traverser des moments difficiles dans son enfance et l'âge adulte[136]. Elle apparaît avec une robe de soirée Chanel blanche et chante une version de We Belong Together. Les lumières se focalisent sur Clarence Keaton qui ouvre Fly Like a Bird avec un passage de la Bible comme dans la version studio de la chanson[137]. Au milieu de la prestation, un rideau se lève et révèle une chorale qui rejoint Carey[138]. À la fin, Carey reçoit une ovation pour l'interprétation de Fly Like a Bird puis Teri Hatcher désigne la nouvelle nomination et dit : « C'est comme si nous avions tous été sauvés »[139].
Les critiques sont ravis de la prestation de Carey à la suite de la cérémonie et Jon Pareles de The New York Times dit : « Une fois qu'elle est arrivé, elle gémit, grogne et descend de haut vers des extrêmes avec sa voix dans Fly Like a Bird[140] ». Un journaliste de USA Today complimente son récital et écrit : « Carey gagne certainement le droit de sauver le projecteur cette année. Mais la diva fait de la place à la voix baryton de Walker dans Bird, son hommage flottant à Minnie Riperton[141] ». Gary Susman d'Entertainment Weekly appelle Carey la « reine du comeback » et écrit : « C'était sa voix, elle montait en chevron comme pouvait le faire Carey[136] ». Roger Friedman de Fox News révèle que la prestation est « le numéro qui envoie le public dans une frénésie[142] ».
Tour
Durant le premier trimestre 2006, Carey signe un contrat avec Pepsi qui a écrit et produit plus de 20 sonneries disponible sur les téléphones Motorola[143]. Avec ce projet, Carey dit : « J'ai beaucoup de chance avec ce projet. C'est très créatif car je peux faire des choses que je n'aurais jamais pu faire pour un album[144] ». De plus, Carey annonce plusieurs dates pour sa prochaine tournée, The Adventures of Mimi: The Voice, The Hits, The Tour[145] - [146] - [147]. La tournée dure sur quarante dates dont 32 aux États-Unis et au Canada, deux en Afrique et six au Japon[148]. Les tickets se vendent à partir du et Randy Jackson n'est autre que le directeur de la tournée[149] - [150]. Selon elle, la tournée est une célébration de l'un des moments les plus importants de sa carrière, reprenant plusieurs tubes ainsi que des chansons de l'album[151]. Dans une interview, elle explique la tournée et la musique qu'elle va interpréter :
« Avec cette tournée, je travaille sur différents arrangements pour mes anciennes chansons pour leur donner un petit peu plus de vie. Je ne suis pas en train de dire que nous faisons quelque chose totalement différent... (mais) j'adore rechanter mes chansons différemment. Je veux vraiment faire cette tournée avec mes vieilles et actuelles chansons. Ces chansons représentent beaucoup pour moi, cet instant est si merveilleux et je veux le partager avec mes fans[146]. »
La tournée reçoit une attention médiatique, les critiques célèbrent la qualité de la voix de Carey et l'ensemble du concert. Tandis que la principale attraction de la tournée était sa voix, les critiques trouvent que le concert est excessif, avec beaucoup de changements de costumes et des vidéos pré-enregistrées tout au long de la tournée qui n'attirent pas l'attention du public. Suivant l'ouverture de son concert à Mimami, la critique Jennifer Vineyard écrit : « Si c'était facile, personne ne pourrait être en admiration malgré tout le reste – les premiers pépins de la soirée, les commérages et tout – elle s'est coincée[152] ». Similairement, après le concert du au Madison Square Garden, le critique Rafer Guzman pense que Carey crée une grosse balance entre son matériel adult contemporain ancien et son nouveau matériel R'n'B. De plus, il complimente l'incorporation de ses nouvelles chansons, et écrit : « Carey chante des cadences rap, qui lui sert de refrain crooner propre et prouve qu'elle sait comment diriger une piste dance[153] ». Au milieu de la tournée, Carey passe deux nuits à Hong Kong pour voir si elle peut faire des concerts après le Japon. Cependant, après le lancement des ventes, les spectacles ont dû être annulés après que le manager de Carey, Benny Medina, affirme que le promoteur du concert ne pourrait pas lui verser l'argent qui avait été convenu[154]. Bien que n'étant pas réfuté, le promoteur affirme que 4 000 tickets ont été vendus, indépendamment de la quantité d'argent qu'ils ont utilisée pour les publicités[155]. Medina dit que 8 000 tickets ont été vendus et que même si peu de gens avaient acheté les tickets, Carey aurait chanté pour eux si le promoteur avait rendu l'argent[156]. Par conséquent, elle le poursuit pour un million de dollars afin de couvrir les coûts supplémentaires liés à l'annulation de ces concerts. Durant les dépositions des avocats, le promoteur affirme qu'il a annulé l'accord à cause des faibles ventes de tickets ainsi que des « exigences outrageuses de Carey[157] ».
Liste des titres
Pistes bonus Ultra Platinum Edition[160]
Bonus DVD[160]
- 1. It's Like That (Video)
- 2. We Belong Together (Video)
- 3. Shake It Off (Video)
- 4. Get Your Number (Video)
- 5. Don't Forget About Us (Video) (Video bonus Japon)
Crédits
Crédits de The Emancipation of Mimi issus d'AllMusic[161] - [162]
- Mariah Carey – compositeur, auteur, producteur, chant, chœurs
- Johntà Austin – compositeur
- T.D. Bell – compositeur, auteur
- Courtney Bradley – chœurs
- Darnell Bristol – auteur
- Calvin Broadus – compositeur, auteur, chant
- Rick Brunermer – flûte, saxophone ténor
- Bryan Michael Cox – compositeur, auteur, producteur
- Linda Creed – auteur
- Donald DeGrate – auteur
- Sidney DeWayne – auteur
- Jeff Dieterie – trombone
- Darryl Dixon – saxophone alto
- Charlie Drayton – batterie
- Jermaine Dupri – compositeur, auteur, producteur, mixage audio, chant
- Kenneth Edmonds – compositeur, auteur
- Isaac Freeman – chant
- Cornell Haynes – auteur, chant
- Loris Holland – claviers
- Chops Horns – cor
- Chad Hugo – compositeur, auteur
- Ashley Ingram – compositeur, auteur
- Randy Jackson – basse
- Rodney Jerkins – auteur
- Leee John – auteur
- Jeffrey Lee Johnson – guitare
- Sidney Allan Johnson – commpositeur
- Nick Jolley – compositeur, auteur
- Rev. Dr. Clarence Keaton – chœurs
- Samuel Lindley – auteur
- Trey Lorenz – chant, chœurs
- Carl Mitchell – compositeur, auteur, chant
- Patrick Moten – compositeur, auteur
- James Phillips – compositeur, auteur
- Jason Phillips – chant
- James Poyser – compositeur, auteur, producteur, claviers
- L.A. Reid – producteur exécutif
- Joe Romano – bugle, trompette
- Manuel Seal Jr. – compositeur, auteur
- Sha – compositeur
- Marc Shemer – auteur
- David Styles – chant
- Sandra Sully – auteur
- Tony Swain – auteur
- Maryann Tatum – chœurs
- Sherry Tatum – chœurs
- Kanye West – auteur, producteur
- Pharrell Williams – compositeur, auteur, chant
- Bobby Womack – auteur
- James Wright – compositeur, auteur, producteur, claviers
Classements et certifications
Pays | Position | Certification |
---|---|---|
Allemagne[163] | 14 | Or[164] |
Australie[36] | 6 | Platine[37] |
Autriche[165] | 19 | – |
Belgique (Nl)[166] | 31 | – |
Belgique (Fr)[167] | 26 | – |
Brésil | – | Or[168] |
Canada[29] | 2 | 3 × Platine[40] |
Danemark[169] | 2 | – |
Espagne[170] | 15 | Or[171] |
Europe[29] | 4 | Platine[48] |
France[45] | 4 | Or[46] |
Grèce (International)[172] | 2 | – |
Hong Kong | – | Or[49] |
Irlande[173] | 18 | – |
Italie[174] | 15 | – |
Japon[50] | 2 | Platine[51] |
Nouvelle-Zélande[175] | 12 | Platine[176] |
Pays-Bas[177] | 8 | Or[178] |
Pologne[179] | 22 | – |
Portugal[180] | 25 | – |
Royaume-Uni[41] | 7 | 2 × Platine[44] |
Suède[181] | 32 | – |
Suisse[182] | 9 | – |
États-Unis Billboard 200[29] | 1 | 6x Platine[34] |
États-Unis Billboard Top R&B/Hip-Hop Albums[29] | 1 |
Pays | Position | Année | Période |
---|---|---|---|
Allemagne[183] | 77 | 2005 | 2004-2005 |
Australie[38] | 27 | ||
Belgique (Fr)[184] | 94 | ||
France[185] | 48 | ||
Japon[186] | 61 | ||
Nouvelle-Zélande[187] | 38 | ||
Pays-Bas[188] | 47 | ||
Royaume-Uni[189] | 31 | ||
Suisse[190] | 78 | ||
États-Unis Billboard 200[32] | 1 | ||
[52] | 2 |
Pays | Position | Année | Période |
---|---|---|---|
États-Unis[191] | 27 | 2009 | 2000-2009 |
Classements des singles
Année | Singles | Meilleure position | Certifications | ||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
ÉU [56] |
É.U. R&B [192] |
ALL [163] |
AUS [193] |
CAN [194] |
FR[195] | NL[196] | NZ[197] | RU [198] |
SUI [199] | ||||||||||
2005 | It's Like That | 16 | 17 | 14 | 9 | – | 16 | 26 | 21 | 4 | 10 | ||||||||
We Belong Together | 1 | 1 | 11 | 1 | – | 12 | 2 | 2 | 2 | 4 | |||||||||
Shake It Off | 2 | 2 | – | 6 | – | – | – | 5 | 9 | – | |||||||||
Get Your Number | – | – | 7 | 19 | – | – | 10 | 34 | 9 | 14 | – | ||||||||
Don't Forget About Us | 1 | 1 | 41 | 12 | – | – | 32 | 12 | 11 | 19 | |||||||||
2006 | Say Somethin' (avec Snoop Dogg) | 79 | – | 63 | 26 | – | – | – | – | 27 | 55 | – | |||||||
"–" Aucune entrée/certification. |
Historique de sortie
Pays | Date (Édition standard) | Date (Édition Platinum) | Format | Label |
---|---|---|---|---|
Mexique | CD, Téléchargement de musique | The Island Def Jam Music Group | ||
Australie | ||||
Autriche | ||||
Belgique | ||||
Brésil | CD | |||
Allemagne | CD, Téléchargement de musique | Universal Music Group | ||
Irlande | The Island Def Jam Music Group | |||
Italie | ||||
Pays-Bas | CD | |||
Nouvelle-Zélande | CD, Téléchargement de musique | |||
Norvège | ||||
Suisse | CD | Sony BMG Music Entertainment | ||
Royaume-Uni | CD, Téléchargement de musique | Mercury Records | ||
Canada | Universal Music Group | |||
France | The Island Def Jam Music Group | |||
Japon | CD | |||
Suède | ||||
États-Unis | CD, Téléchargement de musique | |||
Chine | CD | Universal Music Group |
Compléments
Voir aussi
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « The Emancipation of Mimi » (voir la liste des auteurs).
- (en) « The `Glitter' may be gone, but Mariah Carey is coming back strong », sur The San Diego Union-Tribune (consulté le )
- (en) Andre Meyer, « Carey On », sur CBC News Network, (consulté le )
- (en) « Bands A-Z: Mariah Carey », sur MTV (consulté le )
- (en) Chuck Philips, « EMI To Drop Mariah Carey, Sources Say », sur Los Angeles Times, (consulté le )
- (en) Joan Anderman, « Carey, On! », sur The Boston Globe, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey released after breakdown », sur The Free Lance-Star (consulté le )
- (en) Jennifer Vinneyard, « Janet Has Damita Jo, Madonna Has Esther — Now, Mariah Has 'Mimi' », sur MTV, (consulté le )
- Sébastien Catroux, « Mariah Carey retrouve le sourire », sur Le Parisien, (consulté le )
- (en) Gil Kaufman, « 2005: A Look Ahead », sur MTV (consulté le )
- (en) Jennifer Vinneyard, « Road To The Grammys: The Story Behind Mariah Carey's 'We Belong Together' », sur MTV, (consulté le )
- (en) « Bands A-Z: Mariah Carey », sur MTV (consulté le )
- (en) Stephen Thomas Erlewine, « The Emancipation of Mimi > Overview », sur AllMusic, (consulté le )
- (en) Dimitri Ehrlich, « Revolutions », sur Vibe, (consulté le )
- (en) Jozen Cummings, « Mariah Carey: The Emancipation of Mimi », sur PopMatters, (consulté le )
- (en) Sal Cinquemani, « Mariah Carey: The Emancipation of Mimi », sur Slant Magazine, (consulté le )
- (en) Tom Ferguson, « Mariah Carey: Say Somethin' », sur Billboard, (consulté le )
- (en) Lawrence Ferber, « Mariah: Free At Last », sur Windy City Times, (consulté le )
- (en) Tom Sinclair, « Mariah Carey – The Emancipation of Mimi », sur Entertainment Weekly, (consulté le )
- (en) Polly Leider, « Mariah Carey 'Emancipates' Her Career », sur CBS News, (consulté le )
- (en) Michael Paoletta, « Essential Reviews », sur Billboard, (consulté le )
- (en) Caroline Sullivan, « Mariah Carey, The Emancipation of Mimi », sur The Guardian, (consulté le )
- (en) Jon Pareles, « Reaching for Stratosphere in a Diminished World », sur The New York Times, (consulté le )
- (en) « The Emancipation of Mimi », sur Rolling Stone (consulté le )
- (en) Todd Burns, « Mariah Carey: The Emancipation of Mimi », sur Stylus, (consulté le )
- (en) Elysa Gardner, « Mariah rebounds, Garbage is sweet, Will Smith gets lost », sur USA Today, (consulté le )
- (en) « The Emancipation of Mimi – Mariah Carey », sur Metacritic (consulté le )
- (en) Mike Bell, « The Emancipation of Mimi: Carey Catches Her Own All », sur Calgary Sun, (consulté le )
- (en) « Mariah Debuts At No. 1 After Monster First Week », sur Billboard (consulté le )
- (en) « Mariah Carey> Charts & Awards> Billboard Albums », sur Allmusic (consulté le )
- (en) Bill Lamb, « Mariah Carey On Top Of the World », sur anglais : About.com, (consulté le )
- (en) Reuters, « Madonna's new album rules pop charts », sur Yahoo!, (consulté le )
- (en) E! Online, « Carey Caps '05 by Capping Fiddy », sur anglais : Yahoo!, (consulté le )
- (en) Gary Susman, « Mariah Carey has the year's top-selling CD », sur Entertainment Weekly, (consulté le )
- (en) « Gold & Platinum », sur Recording Industry Association of America (consulté le )
- (en) Paul Grein, « Week Ending Aug. 15, 2010: The Odd Couple », sur Yahoo, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur anglais : Australian Recording Industry Association (consulté le )
- (en) « ARIA Charts - Accreditations - 2005 Albums », sur Australian Recording Industry Association (consulté le )
- (en) « ARIA Charts - End Of Year Charts - Top 100 Albums 2005 », sur Australian Recording Industry Association (consulté le )
- (en) John Williams, « Carey, Arden can't beat 50 on Cdn. chart », sur Jam!, (consulté le )
- « Certification CRIA pour The Emancipation of Mimi », CRIA
- (en) « Top 40 Official UK Albums Archive », sur Official Charts Company (consulté le )
- (en) « Top 40 Official UK Albums Archive », sur Official Charts Company (consulté le )
- (en) Alan Jones, « Kooks top albums chart with first week sales of 65,901 », sur Music Week, (consulté le )
- (en) « Certified Awards Search », sur British Phonographic Industry (consulté le )
- « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Syndicat national de l'édition phonographique (consulté le )
- « Infodisc: Les Certifications (Albums) du SNEP (Bilan par artiste) », sur Syndicat national de l'édition phonographique (consulté le )
- « Les Certifications Albums - Or », sur Syndicat national de l'édition phonographique (consulté le )
- (en) « November 2005 - Platinum Europe Awards », sur International Federation of the Phonographic Industry, (consulté le )
- (en) « Gold Disc Award > Gold Disc Award Criteria », sur International Federation of the Phonographic Industry (consulté le )
- (ja) « Profil de Mariah Carey », sur Oricon (consulté le )
- (ja) « ゴールド等認定作品一覧 2005年7月 », sur Recording Industry Association of Japan (consulté le )
- (en) « Top 50 Global Best Selling Albums for 2005 » [PDF], sur International Federation of the Phonographic Industry (consulté le )
- (en) « Coldplay top 2005's global charts », sur BBC (consulté le )
- (en) « Coldplay Tops Worldwide Sales for 2005 », sur CBC News (consulté le )
- (en) Ben Thompson, « Pop CDs of the week: Mariah Carey, Pete Molinari and more... », sur The Daily Telegraph, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey Albums & Songs Chart History: Hot 100 », sur Billboard (consulté le )
- (en) « Top 40 Official UK Singles Archive », sur Official Charts Company (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - It's Like That (song) », sur Australian Recording Industry Association (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - It's Like That (song) », sur Federazione Industria Musicale Italiana (consulté le )
- (de) « Mariah Carey - It's Like That (song) », sur Classements musicaux en Suisse (consulté le )
- « Mariah Carey - It's Like That (chanson) », sur Syndicat national de l'édition phonographique (consulté le )
- (nl) « Mariah Carey - It's Like That (nummer) », sur Dutch Top 40 (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - It's Like That (song) », sur VG-lista (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - It's Like That (song) », sur Tracklisten (consulté le )
- (en) Sal Cinquemani, « 2005: Year in Music », sur Slant Magazine, (consulté le )
- (en) Gary Trust, « Ask Billboard: Katy Perry, Christina Aguilera, Lady Gaga », sur Billboard, (consulté le )
- (en) « Best of the 2000s : Hot 100 Songs », sur Billboard (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - We Belong Together (song) », sur Australian Recording Industry Association (consulté le )
- (nl) « Mariah Carey - We Belong Together (nummer) », sur Dutch Top 40 (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - We Belong Together (song) », sur Tracklisten (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - We Belong Together (song) », sur Recording Industry Association of New Zealand (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - We Belong Together (song) », sur Promusicae (consulté le )
- (de) « Mariah Carey - We Belong Together (song) », sur Classements musicaux en Suisse (consulté le )
- (en) « Top 40 Official UK Singles Archive », sur Official Charts Company (consulté le )
- (en) Geoff Mayfield, « Carey Sweeps », sur Billboard, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - Get Your Number (song) », sur Australian Recording Industry Association (consulté le )
- (en) « Mariah Carey's "Don't Forget About Us" Hits #1 », sur Universal Music Group (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - Say Somethin' (song) », sur Australian Recording Industry Association (consulté le )
- (en) « Top 40 Official UK Singles Archive », sur Official Charts Company (consulté le )
- (en) « Mariah Carey Album & Chart History », sur Billboard (consulté le )
- (en) « Twista > Charts & Awards > Billboard Singles », sur Allmusic (consulté le )
- (en) Jennifer Vineyard, « Mariah Carey Emancipating Mimi Again, With Bonus Tracks », sur MTV, (consulté le )
- (en) Jennifer Vineyard, « Marilyn Monroe Inspires Mariah To Shed Clothes For New Video », sur MTV, (consulté le )
- « Mariah Carey : l'album de tous les records… », sur Première.fr, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey Career Achievement Awards », sur site officiel de Mariah Carey (consulté le )
- Hayat Gazzane, « Mariah Carey triomphe aux Vibe Awards », sur Charts in France, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey wins two Soul Train Music Awards », sur Lerner Newspapers, (consulté le )
- (en) Edna Gundersen, « Carey, West, Legend lead the Grammy pack », sur USA Today, (consulté le )
- « Grammy Awards : U2 grand vainqueur », sur Le Figaro, (consulté le )
- (en) « Past Winners Search », sur National Academy of Recording Arts and Sciences (consulté le )
- (en) « The Top 50 Records of 2005 », sur Rolling Stone (consulté le )
- (en) « The 100 best albums from 1983 to 2008 », sur Entertainment Weekly (consulté le )
- (en) « Robbie wins top award in Germany », sur BBC (consulté le )
- (en) Michael Starr, « Last Minute Problems Dog Up CBS 'Early Show' Debut – Mariah Carey Fans Get the Silent Treatment », sur New York Post, (consulté le )
- (en) « The Return of the Voice on 'GMA' », sur ABC News (consulté le )
- (en) Tina Brown, « Grande Dames », sur The Washington Post, (consulté le )
- (en) Lola Ogunnaike, « An Emancipated Mariah Attempts a Comeback », sur Record-Journal, (consulté le )
- (en) « Mariah's Sweet 16th #1 with We Belong Together - Shares Pantheon with The Beatles & Elvis Presley!; The Emancipation of Mimi Certified Double-Platinum », sur Business Wire (consulté le )
- (en) Gail Pennington, « CRITIC'S PICKS », sur St. Louis Post-Dispatch, (consulté le )
- (en) « Australia's top 10 », sur The Age, (consulté le )
- (en) Serena Kappes, « WEEK AHEAD: Bobby Brown's Reality Check », sur People, (consulté le )
- (en) « It's All Shiny and New VH1 Premieres/Encores for the Week of April 15-April 21 2005. », sur PR Newswire (consulté le )
- (en) « Mariah Carey's THE EMANCIPATION OF MIMI Debuts at #1 - All-Time Career-High First Week Sales of 403,755! », sur Business Wire (consulté le )
- (en) « TV Today », sur The Philadelphia Inquirer, (consulté le )
- (en) « Critic's corner », sur The Boston Globe (consulté le )
- (en) Tina Brown, « Fireworks and Frankfurters For the Fourth », sur The Washington Post, (consulté le )
- (en) « Television Tonight », sur San Jose Mercury News (consulté le )
- (en) Brandee J. Tecson, « Mariah To Perform At MTV Movie Awards; Nicole Richie, Fat Joe Tapped For Pre-Show », sur MTV, (consulté le )
- (en) « 'Breakfast Club' cast to reunite on MTV », sur USA Today, (consulté le )
- (en) Corey Moss, « Eminem Teases Lindsay And Newbies Rule At MTV Movie Awards », sur MTV, (consulté le )
- (en) « Musical based on The Apprentice to hit Broadway », sur The New Zealand Herald, (consulté le )
- (en) « Live 8 attracts 9.6m UK viewers », sur BBC News, (consulté le )
- (en) « Live 8 - All the backstage gossip - 4 July 2005 », sur BBC News (consulté le )
- (en) Sarah Rodman, « TELEVISION; Stars shine spotlight on needy during Katrina relief telethon », sur Boston Herald, (consulté le )
- (en) Verne Gay, « OFF CAMERA, Politics left behind in show of support », sur Newsday, (consulté le )
- (en) « Spirit Suffuses 'Shelter' Benefit Networks Air Concert to Aid Katrina Victims; Bet Stages Own Event », sur St. Paul Pioneer Press (consulté le )
- (en) Stephen M. Silverman, « Weekend Kicks Off Katrina Relief Concerts », sur People, (consulté le )
- (en) David Bauder, « 'Storm' Drain: Only 24 Million Tune In to Benefit », sur The Washington Post, (consulté le )
- (en) « Carey, Killers join MTV Awards roster », sur USA Today (consulté le )
- (en) « The Killers - Miami Hotels Play Host To Mtv Vma Performances », sur Contactmusic, (consulté le )
- (en) Michael Slezak, « The Video Music Awards », sur Entertainment Weekly, (consulté le )
- (en) Adam Fresco, « Pregnant heiress robbed of jewels », sur The Sunday Times, (consulté le )
- (en) Corey Moss, « For The Record: Quick News On Nick And Jessica, Dr. Dre, Green Day, Ashanti, Pitbull, Wyclef Jean & More », sur MTV, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey Left Devastated After Thief Stole Her Gold Record », sur Spotlight (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - Thief Steals Carey's Gold Record », sur Contactmusic (consulté le )
- (en) « Garcia still No. 1, even on bench », sur Chicago Tribune, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey to perform at Thanksgiving halftime show », sur USA Today, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey, Destiny's Child, Score AMAs », sur MSNBC (consulté le )
- (en) Dave West, « Mariah Carey Wows At AMAs », sur Digital Spy, (consulté le )
- (en) « Ring in the new year— with 70-year-olds », sur MSNBC, (consulté le )
- (en) Marisa Guthrie, « Times SQ. Beaming with New Year's Special », sur Daily News, (consulté le )
- (en) Marisa Guthrie, « Ryan's Hope: Kudos From Clark », sur Daily News, (consulté le )
- (en) Stephen M. Silverman, « Mariah Sings in the New Year in Times Square », sur People, (consulté le )
- (en) Renée Graham, « Carey, West top Grammy nominations », sur The Boston Globe, (consulté le )
- (en) Dan Glaister, « Triumphant U2 steal Carey's Grammys glory », sur The Guardian, (consulté le )
- (en) Gary Susman, « Dance to The Music », sur Entertainment Weekly, (consulté le )
- (en) James Montgomery, « Mariah And Kanye Win, But In The End U2 — And Curveballs — Rule Grammy Night », sur MTV, (consulté le )
- (en) Jennifer Vineyard, « Alicia, Kanye Go For Plunging Necklines, Stars Rock White On Grammy Green Carpet », sur MTV, (consulté le )
- (en) Ben Rayner, « Mariah Carey, meet U2, Kelly; Comeback stalled as U2 takes five Grammys Canadians come up empty-handed at awards show », sur Toronto Star, (consulté le )
- (en) Jon Pareles, « Few Big Surprises, Except One: The Music Dominated », sur The New York Times, (consulté le )
- (en) « Live performances from the Grammys », sur USA Today, (consulté le )
- (en) Roger Friedman, « Mariah: She Was Almost On Fire (Fi-ah) », sur Fox News, (consulté le )
- (en) Gina Serpe, « Mariah Rings Up Pepsi », sur E! Online, (consulté le )
- (en) Corey Moss, « For The Record: Quick News On Nick Lachey, Mariah Carey, LL Cool J, Paris Hilton, Velvet Revolver & More », sur MTV, (consulté le )
- (en) Jennifer Vineyard, « Mariah Carey Plots Mimi's Touring Adventure », sur MTV, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey Taps 'Idol's' Randy Jackson to Retool 'Adventures of Mimi' Tour », sur Fox Network (consulté le )
- (en) Dane Smith, « Mariah Carey Readies First Tour in Three Years », sur Rolling Stone, (consulté le )
- (en) Helen Popkin, « Mariah Carey takes on Madonna with new tour », sur MSNBC, (consulté le )
- (en) David Dratler, « Carey, Jackson Spice Up Old Hits », sur Times Daily, (consulté le )
- (en) Phil Roura, « Carey set for Aug. », sur Daily News, (consulté le )
- (en) Jami Badershall, « Mimi Taps 'Idol' Judge », sur Sun Journal, (consulté le )
- (en) Jennifer Vineyard, « Mariah Carey Tour Kickoff: The Voice Outshines Costume Changes, Video Clips », sur MTV, (consulté le )
- (en) Rafer Guzman, « Mimi hits the Garden, just like that », sur Newsday, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey's Hong Kong Concert Called Off », sur Fox News, (consulté le )
- (en) Michael Flaminger, « People - - International Herald Tribune », sur The New York Times, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - Carey's Manager Fires Back At Concert Cancellation Rumours », sur Contactmusic, (consulté le )
- (en) Joal Ryan, « Mariah Sues, Tries to Aid Mongolians », sur E! Online, (consulté le )
- (en) Stephen Thomas Erlewine, « The Emancipation of Mimi [UK Bonus Track] », sur Allmusic, (consulté le )
- (en) Stephen Thomas Erlewine, « The Emancipation of Mimi [Japan Bonus DVD] », sur Allmusic, (consulté le )
- (en) Stephen Thomas Erlewine, « The Emancipation of Mimi [Bonus Tracks/DVD] », sur Allmusic, (consulté le )
- (en) « Mariah Carey – The Emancipation of Mimi: Credits », sur Allmusic (consulté le )
- Mariah Carey (2005). Crédits de l'album The Emancipation of Mimi par Mariah Carey. Island Records
- (de) « Chartverfolgung > Mariah Carey < Longplay », sur Media Control Charts (consulté le )
- (de) « Gold-/Platin-Datenbank », sur Bundesverband Musikindustrie (consulté le )
- (de) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Ö3 Austria Top 40 (consulté le )
- (nl) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Ultratop (consulté le )
- « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Ultratop (consulté le )
- (pt) « Certificados », sur Associação Brasileira dos Produtores de Discos (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - The Mancipation of Mimi (album) », sur Tracklisten (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Promusicae (consulté le )
- Fernando Salaverri 2006, p. 194
- (en) « Hits of the World », Billboard, no 19, (ISSN 0006-2510, lire en ligne)
- (en) « Chart Track », sur Irish Recorded Music Association (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Federazione Industria Musicale Italiana (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Recording Industry Association of New Zealand (consulté le )
- Dean Scapolo 2006, p. 299
- (nl) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Dutch Top 40 (consulté le )
- (nl) « Goud / Platina », sur Nederlandse Vereniging van Producenten en Importeurs van beeld- en geluidsdragers (consulté le )
- (pl) « Hit-parade polonais », sur Polish Music Charts (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) » (consulté le )
- (en) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Sverigetopplistan (consulté le )
- (de) « Mariah Carey - The Emancipation of Mimi (album) », sur Classements musicaux en Suisse (consulté le )
- (de) « VIVA Album Jahrescharts 2005 - 2005 », sur Media Control Charts (consulté le )
- « Rapports annuels 2005 », sur Ultratop (consulté le )
- « Classement Albums - année 2005 », sur Syndicat national de l'édition phonographique (consulté le )
- (ja) « Year-End Album Rank », sur Oricon (consulté le )
- (en) « Annual Top 50 Albums Chart 2005 », sur Recording Industry Association of New Zealand (consulté le )
- (nl) « Jaaroverzichten - Album 2005 », sur Dutch Top 40 (consulté le )
- (en) « The Official UK Albums Chart of 2005 » [PDF], sur Official Charts Company (consulté le )
- (de) « Schweizer Jahreshitparade 2005 », sur Classements musicaux en Suisse (consulté le )
- (en) « Best of 2000s - Billboard 200 Albums », sur Billboard (consulté le )
- (en) « Mariah Carey Album & Song Chart History: Hot R&B/Hip-Hop Songs », sur Billboard (consulté le )
- (en) « Discographie de Mariah Carey », sur Australian Recording Industry Association (consulté le )
- (en) « Discographie de Mariah Carey Singles », sur RPM (consulté le )
- « Discographie de Mariah Carey Singles », sur Syndicat national de l'édition phonographique (consulté le )
- (nl) « Discographie de Mariah Carey Singles », sur Dutch Top 40 (consulté le )
- (en) « Discographie de Mariah Carey Singles », sur Recording Industry Association of New Zealand (consulté le )
- (en) « Discographie de Mariah Carey », sur Official Charts Company (consulté le )
- (de) « Discographie de Mariah Carey Singles », sur Classements musicaux en Suisse (consulté le )
- (en) « ARIA Charts - Accreditations - 2005 Singles », sur Australian Recording Industry Association (consulté le )
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.