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TempĂȘte de 1913 sur les Grands Lacs

La tempĂȘte de 1913 sur les Grands Lacs, que l'on nomme aussi aux États-Unis et au Canada anglais, le Big Blow (Le grand souffle), le Freshwater Fury (la furie d'eau douce), ou le White Hurricane (l'ouragan blanc), fut une tempĂȘte extratropicale dont les vents atteignirent la violence d'un cyclone tropical et ravagĂšrent le bassin des Grands Lacs aux États-Unis et au Canada du 7 au .

TempĂȘte de 1913 sur les Grands Lacs
Localisation
Pays
Régions affectées
Caractéristiques
Type
TempĂȘte synoptique automnale vents/neige
Vent maximal
160 km/h
Pression minimale
968 hPa
Hauteur de neige
40 cm
Date de formation
6 novembre 1913
Date de dissipation
11 novembre 1913
Conséquences
Nombre de morts
273
Coût
100 million $US (2006)

Ce fut la plus funeste et destructrice catastrophe naturelle Ă  avoir frappĂ© ces lacs[1]. La tempĂȘte tua plus de 250 personnes, dĂ©truisit 19 navires et en brisa 19 autres. Seulement pour les navires, la perte financiĂšre approcha les 5 millions $US soit l'Ă©quivalent de 100 millions $US d'aujourd'hui. L'Ă©norme perte de cargaisons de charbon, minerai de fer et cĂ©rĂ©ales, causa une augmentation momentanĂ©e de leurs prix en AmĂ©rique du Nord.

La convergence de deux systĂšmes frontaux, alimentĂ©s par les eaux relativement chaudes des lacs, est Ă  l'origine de la tempĂȘte. Il s'agit d'un processus saisonnier que l'on appelle lĂ -bas le November gale (les grands vents de novembre ou tempĂȘtes de novembre). La tempĂȘte produisit des vents de 145 km/h, des vagues de 11 mĂštres et de violentes bourrasques de neige (ou blizzard selon le sens amĂ©ricain).

Scénario météorologique

Convergence des deux systĂšmes causant la November gale.

Pendant l'automne, l'air froid et sec du nord du Canada descend au sud et rencontre l'air chaud et humide provenant du Golfe du Mexique, formant de larges systĂšmes dĂ©pressionnaires sur le centre du continent. Plusieurs de ces systĂšmes passent sur les Grands Lacs oĂč ils se font rĂ©chauffer par les eaux encore prĂšs de leur maximum estival de tempĂ©rature. Cet Ă©change de chaleur ralentit l'entrĂ©e de l'air arctique dans la rĂ©gion, ce qui permet aux lacs de rester relativement chauds durant plus longtemps.

En novembre, la circulation atmosphĂ©rique provient souvent de deux rĂ©gions distinctes et converge sur les Grands Lacs. La circulation la plus au nord amĂšne des dĂ©pressions, de type Clipper albertain, vers le sud-est depuis l'Alberta et l'autre vers le nord-est depuis le centre des Montagnes Rocheuses. Cette convergence donne les Grands vents de novembre (November gales) ou les SorciĂšres de novembre (November witch). Lorsqu'un tel systĂšme cyclonique se trouve sur les Grands Lacs, sa puissance est intensifiĂ©e par le courant-jet en altitude et les eaux chaudes en surface. Cela permet Ă  la tempĂȘte de maintenir des vents pouvant aller jusqu'Ă  160 km/h, produisant des vagues de 15 m et des prĂ©cipitations importantes sous forme de neige ou de pluie. AlimentĂ©es par les eaux chaudes des lacs, ces puissantes tempĂȘtes peuvent rester sur les Grands-Lacs pendant des jours. Les vents intenses labourent alors la rĂ©gion, Ă©rodent sĂ©rieusement les rives et inondent les cĂŽtes.

Les Grands vents de novembre sont un flĂ©au constant des Grands Lacs, il y eut plus de 25 tempĂȘtes meurtriĂšres sur cette rĂ©gion depuis 1847. C'est lors d'une telle tempĂȘte en 1975, que le minĂ©ralier gĂ©ant SS Edmund Fitzgerald[2] coula sans avoir pu mĂȘme envoyer un SOS.

PrĂ©lude Ă  la tempĂȘte

L'arrivĂ©e de la tempĂȘte de 1913 fut observĂ©e pour la premiĂšre fois le jeudi 6 novembre, sur la rive ouest du Lac SupĂ©rieur. Elle se dĂ©plaçait rapidement vers le nord du Lac Michigan. Les prĂ©visions mĂ©tĂ©orologiques du Detroit News annonçaient des vents "modĂ©rĂ©s Ă  forts" pour les lacs, avec de la pluie intermittente pour la nuit de jeudi Ă  vendredi sur la rĂ©gion des Grands Lacs supĂ©rieurs (sauf pour le sud du Lac Huron) mais des conditions de bonnes Ă  variables sur la rĂ©gion des Grands Lacs infĂ©rieurs.

Vers minuit, le vapeur Cornell, alors Ă  80 km Ă  l'ouest de Whitefish Point[3] sur le Lac SupĂ©rieur, entra dans une soudaine tempĂȘte venant du nord et fut sĂ©rieusement endommagĂ©. Celle-ci dura jusqu'au lundi et manqua de drosser le Cornell sur la cĂŽte.

La tempĂȘte

7 novembre

pavillon amĂ©ricain d'avis de tempĂȘte

Le vendredi, les prĂ©visions mĂ©tĂ©o du Port Huron Times-Herald de Port Huron (Michigan), dĂ©crivaient la tempĂȘte comme "modĂ©rĂ©ment forte". Elle Ă©tait centrĂ©e alors sur la haute vallĂ©e du Mississippi et avait donnĂ© des vents chauds du sud, de modĂ©rĂ©s Ă  forts, sur les lacs. Les prĂ©visions faisaient Ă©tat de vents forcissant et d'une chute de la tempĂ©rature dans les prochaines 24 heures.

À dix heures, les stations de la Garde-cĂŽtes amĂ©ricaine et les bureaux mĂ©tĂ©orologiques du DĂ©partement de l'Agriculture des États-Unis des ports du Lac SupĂ©rieur hissĂšrent le triangle blanc surmontant le pavillon carrĂ© rouge avec centre noir (pavillon amĂ©ricain d'avis de tempĂȘte), indiquant un avis de tempĂȘte avec vent de nord-ouest.

À la fin de l'aprĂšs-midi, les signaux de tempĂȘte furent remplacĂ©s par une sĂ©quence verticale de lanternes rouge, blanche et rouge, indiquant qu'une tempĂȘte avec des vents de force d'ouragan, dĂ©passant les 119 km/h, approchait. Les vents sur le Lac SupĂ©rieur avaient dĂ©jĂ  atteint les 80 km/h et un blizzard les accompagnait en direction du Lac Huron.

8 novembre

Le samedi 8, l'intensitĂ© de la tempĂȘte Ă©tait passĂ©e Ă  "sĂ©vĂšre". Elle Ă©tait centrĂ©e sur l'est du Lac SupĂ©rieur et couvrait tout son bassin. La prĂ©vision mĂ©tĂ©o du Port Huron Times-Herald indiquait que les vents du sud Ă©taient restĂ©s "modĂ©rĂ©s Ă  forts", que les vents du nord-ouest avaient atteint la force de "coups de vent Ă  tempĂȘte" sur le nord du Lac Michigan et l'ouest du Lac SupĂ©rieur, avec des vents de 97 km/h Ă  Duluth (Minnesota).

Ce matin-là, l'assistant mécanicien Milton Smith du vraquier Charles S. Price regarda les prévisions météo de Cleveland (Ohio) et décida de ne pas rejoindre son bord. Depuis quelques jours, Smith avait un pressentiment à propos de son prochain départ. Il avait essayé d'inciter son ami et voisin, le timonier Arz McIntosh, à rester avec lui. Mais McIntosh déclara qu'il avait besoin d'argent. Bert L. Reynolds de Cleveland remplaça Smith avant que le Price n'appareille d'Ashtabula (Ohio).

Il y eut une fausse accalmie dans la tempĂȘte, appelĂ©e en anglais sucker hole, qui permit au trafic maritime de reprendre sur la riviĂšre Sainte-Marie, entre les lacs SupĂ©rieur et Huron, ainsi que sur les riviĂšres DĂ©troit et Saint-Claire, entre les lacs ÉriĂ© et Huron. Les pavillons hissĂ©s Ă  des centaines de ports furent ignorĂ©s. Les navires transitĂšrent toute la journĂ©e sur la riviĂšre Sainte-Marie, toute la nuit Ă  travers le dĂ©troit de Mackinac, Ă  la jonction des lacs SupĂ©rieur, Huron et Michigan; et jusqu'au petit jour sur les riviĂšres DĂ©troit et Sainte-Claire.

9 novembre

Vague sur les rives du Lac Michigan
Photo publiée dans le Chicago Daily News le 13 novembre 1913

Vers midi le dimanche, les conditions mĂ©tĂ©o sur le sud du Lac Huron Ă©taient relativement normales pour une TempĂȘte de novembre. La pression atmosphĂ©rique commençait Ă  remonter Ă  certaines stations, amenant l'espoir d'une fin de la tempĂȘte. La dĂ©pression qui avait traversĂ© le Lac SupĂ©rieur se dĂ©plaçait vers le nord-est en s'Ă©loignant des lacs.

Les stations mĂ©tĂ©orologiques avaient transmis la premiĂšre de leurs deux observations journaliĂšres Ă  environ huit heures et n'en enverraient pas d'autre Ă  Washington, D.C. avant vingt heures. Ceci se rĂ©vĂ©la particuliĂšrement nĂ©faste pour la rĂ©gion des Grands Lacs, car la tempĂȘte eut la plus grande partie de la journĂ©e pour atteindre la puissance d'un ouragan avant que le siĂšge du service mĂ©tĂ©orologique Ă  Washington ne reçoive des informations sur ce redĂ©veloppement. En fait, le long de la cĂŽte sud-est du Lac ÉriĂ©, prĂšs de la ville d'Erie (Pennsylvanie), une dĂ©pression venue du sud se dĂ©plaçait en direction du lac. Elle s'Ă©tait formĂ©e pendant la nuit et Ă©tait donc absente de la carte mĂ©tĂ©o du vendredi. Elle s'Ă©tait dĂ©placĂ©e vers le nord, puis vers le nord-ouest aprĂšs son passage sur Washington, D.C.

L'intense rotation cyclonique de la basse pression devint apparente par le changement de direction des vents au passage de son centre. À Buffalo (New York), les vents matinaux de nord-ouest avaient virĂ© au nord-est vers midi puis soufflaient au sud-est vers dix-sept heures, avec des pointes Ă  130 km/h notĂ©es vers treize heures. Juste 300 km au sud-ouest, Ă  Cleveland, les vents restĂšrent orientĂ©s nord-ouest pendant toute la journĂ©e, virant Ă  l'ouest vers dix-sept heures et conservant des vitesses supĂ©rieures Ă  80 km/h. La rafale la plus forte de Cleveland, Ă  127 km/h, se produisit Ă  seize heures quarante. On note Ă©galement une Ă©norme chute de pression Ă  Buffalo, passant de 999,7 hPa Ă  huit heures Ă  974,3 hPa Ă  vingt heures.

Une rue de Cleveland aprĂšs la tempĂȘte

La basse pression continua sa progression vers le nord durant la soirée, ses vents entrant en phase avec ceux du nord-ouest qui battaient déjà les lacs supérieurs et Huron. Il en résulta une augmentation explosive de la vitesse des vents du nord et des bourrasques de neige. Les navires au sud d'Alpena (Michigan) sur le Lac Huron, particuliÚrement autour de Harbor Beach et Port Huron au Michigan ainsi que Goderich et Sarnia en Ontario, furent battus par d'énormes vagues allant vers le sud en direction de la riviÚre Sainte-Claire.

De vingt heures Ă  minuit, la tempĂȘte devint ce que les mĂ©tĂ©orologues appellent de nos jours une « bombe »[4]. Des vents soutenus Ă  plus de 110 km/h ravagĂšrent les quatre lacs les plus Ă  l'ouest. Les dĂ©gĂąts les plus importants se produisirent sur le Lac Huron car nombre de navires avaient tentĂ© de trouver refuge Ă  son extrĂ©mitĂ© sud. Des rafales de 140 km/h furent rapportĂ©es au large de Harbor Beach. La forme du lac, d'axe nord-sud, permit aux vents du nord d'accĂ©lĂ©rer sans aucun obstacle: canalisation des vents sur l'eau oĂč la friction est rĂ©duite comparĂ©e Ă  celle du relief terrestre.

Avec le recul, on peut constater que les prévisionnistes de l'époque ne disposaient pas de suffisamment de données, ni d'une compréhension suffisante de la dynamique atmosphérique pour prévoir ou comprendre les événements du dimanche . Les mécanismes de cyclogénÚse frontale n'étaient pas encore compris et les observations n'étaient collectées que deux fois par jour par les diverses stations météorologiques du continent. Quand ces données étaient ensuite pointées manuellement sur des cartes afin de les analyser, les informations étaient déjà obsolÚtes depuis des heures.

10 et 11 novembre

Le lundi matin, la tempĂȘte s'Ă©tait dĂ©placĂ©e au nord-est de London (Ontario), entraĂźnant des bourrasques de neige dans son sillage. Ce n'est pas moins de 43 cm de neige qui tomba sur Cleveland (Ohio) ce jour-lĂ , remplissant les rues de congĂšres qui atteignaient presque 2 mĂštres de hauteur. Certains conducteurs de tramways durent passer deux nuits dans leurs engins bloquĂ©s par la neige. Les voyageurs durent chercher un abri pour Ă©chapper Ă  la tempĂȘte.

Le mardi, la tempĂȘte se dĂ©plaça rapidement vers l'est du Canada. Sans l'apport des eaux chaudes des lacs, elle perdit trĂšs vite de son intensitĂ© et les chutes de neige furent beaucoup plus faibles. Tous les mouvements de bateaux furent interrompus le lundi et en partie le mardi sur le fleuve Saint-Laurent autour de MontrĂ©al.

Conséquences

Cleveland aprĂšs le blizzard

Historiquement, les tempĂȘtes de cette amplitude ne durent pas plus de quatre ou cinq heures. Celle-ci, cependant, dĂ©ploya des vents supĂ©rieurs Ă  100 km/h pendant plus de seize heures, avec de frĂ©quentes rafales dĂ©passant les 110 km/h. Elle paralysa la navigation sur les lacs et dans tout le bassin des Grands Lacs.

Sur les cĂŽtes

Le long des cĂŽtes, le blizzard empĂȘcha la circulation et les communications, causant des centaines de milliers de dollars de dommages. Les 55 cm de neige tombĂ©s Ă  Cleveland contraignirent les commerces et les industries Ă  fermer leurs portes pendant deux jours. Il y eut des congĂšres de plus d'un mĂštre tout autour du Lac Huron. L'Ă©lectricitĂ©, le tĂ©lĂ©phone et le tĂ©lĂ©graphe furent interrompus dans le Michigan et en Ontario. Un parc d'attractions, Ă  Chicago, en chantier depuis huit ans, fut dĂ©truit en quelques heures.

Sur les lacs

Le Charles S. Price, 154 m, retourné dans la partie sud du Lac Huron.

Les dĂ©gĂąts les plus importants eurent lieu sur les lacs. Des naufrages se produisirent sur tous les lacs, Ă  l'exception du Lac Ontario. Le plus grand nombre se produisit dans les parties sud et ouest du Lac Huron. Les rĂ©cits des capitaines relatent des vagues d'au moins 11 m de haut. De longueur d'onde plus courte que celles gĂ©nĂ©rĂ©es par les tempĂȘtes habituelles, les vagues dĂ©ferlĂšrent en succession rapide, parfois trois Ă  la fois. Les capitaines indiquĂšrent Ă©galement que le vent soufflait souvent dans le sens opposĂ© aux vagues. C'Ă©tait la consĂ©quence des mouvements cycloniques de la tempĂȘte, quelque chose qui fut rarement observĂ© sur les Grands Lacs.

Le , en fin d'aprĂšs-midi, un navire inconnu fut repĂ©rĂ© flottant quille en l'air dans une zone d'une vingtaine de mĂštres de profondeur sur la cĂŽte est du Michigan, en face de Huronia Beach et de l'embouchure de la Sainte-Claire. DĂ©couvrir l'identitĂ© du navire mystĂ©rieux attisa la curiositĂ© de toute la rĂ©gion et fit la Une des journaux. Le bateau finit par couler et ce n'est pas avant le au matin qu'il fut identifiĂ© comme le Charles S. Price. La Une de l'Ă©dition spĂ©ciale du Port Huron Times-Herald ce jour lĂ  fut : "BOAT IS PRICE — DIVER IS BAKER — SECRET KNOWN" (le bateau est le Price - le plongeur est Baker - Le mystĂšre est Ă©clairci). Milton Smith, l'assistant mĂ©canicien qui avait dĂ©cidĂ© de ne pas embarquer au dernier moment, Ă  la suite d'une prĂ©monition, aida Ă  identifier les corps qui furent retrouvĂ©s.

Le bilan financier des pertes fut de 2 332 000 $US pour les navires perdus, 830 900 $US pour ceux qui purent ĂȘtre rĂ©parĂ©s, 620 000 $US pour les navires en perdition mais qui purent reprendre du service et environ 1 000 000 $US pour la perte des chargements. Ceci ne tient pas compte des pertes financiĂšres enregistrĂ©es par les localitĂ©s cĂŽtiĂšres.

Ces Ă©vĂ©nements aboutirent Ă  de nombreuses amĂ©liorations Ă  long terme. Les plaintes Ă  l'encontre du service mĂ©tĂ©o de l'USDA, accusĂ© de manque de prĂ©paration, dĂ©bouchĂšrent sur une amĂ©lioration des prĂ©visions mĂ©tĂ©o et des communications d'alertes de tempĂȘtes. Les critiques des armateurs et des chantiers navals dĂ©bouchĂšrent sur une sĂ©rie de consultations entre assureurs et marins afin d'Ă©tablir de nouvelles normes pour la construction des navires offrant une meilleure stabilitĂ© et une rĂ©sistance longitudinale amĂ©liorĂ©e. SitĂŽt aprĂšs le blizzard, Cleveland se lança dans une campagne d'ensevelissement de tout le cĂąblage urbain dans des tubes sous la chaussĂ©e des artĂšres principales, ce qui prit une dizaine d'annĂ©es.

Naufrages

Lac Navire Victimes
Supérieur Leafield 18
Supérieur Henry B. Smith (en) 23
Michigan Plymouth (barge) 7
Huron Argus 28
Huron James Carruthers (en) 22
Huron Hydrus (en) 25
Huron John A. McGean 28
Huron Charles S. Price 28
Huron Regina (en) 20
Huron Isaac M. Scott (en) 28
Huron Wexford (en) 20
ÉriĂ© Lightship 82 6
Corps des victimes du Wexford rejetés sur la plage de Goderich (Ontario).
Position des navires dĂ©truits lors de la tempĂȘte.

La liste ci-contre comprend les navires qui sombrĂšrent pendant la tempĂȘte emportant avec eux leurs Ă©quipages. Elle est triĂ©e gĂ©ographiquement par lac et alphabĂ©tiquement par nom de bateau. Elle ne comprend pas les trois victimes du cargo William Nottingham qui embarquĂšrent volontairement sur une embarcation de sauvetage afin d'aller chercher du secours. Alors que l'on descendait leur embarcation des flancs du navire, une vague l'Ă©crasa contre sa coque et les hommes disparurent dans les eaux glacĂ©es du lac.

Sur les douze navires qui sombrĂšrent lors de la tempĂȘte, cinq ne furent jamais retrouvĂ©s : les Henry B. Smith (en), Leafield, James Carruthers (en), Hydrus (en) et la barge Plymouth. La plus rĂ©cente dĂ©couverte fut le Wexford (en) lors de l'Ă©tĂ© 2000.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • (en) Brown, David G. (2002). White Hurricane: A Great Lakes November Gale and America's Deadliest Maritime Disaster. International Marine / McGraw-Hill. (ISBN 0-07-138037-X).
  • (en) Hemming, Robert J. (1992). Ships Gone Missing: The Great Lakes Storm of 1913. Chicago: Contemporary Books, Inc. (ISBN 0-8092-3909-4).
  • (en) Ratigan, William (1987). Great Lakes Shipwrecks and Survivals. Grand Rapids: William B. Eerdmans Publishing Co. (ISBN 0-8028-7010-4).
  • (en) Shipley, Robert and Fred Addis (1992). Wrecks and Disasters: Great Lakes Album Series. St. Catharines, Ontario: Vanwell Publishing Limited. (ISBN 0-920277-77-2).
  • (en) The Port Huron Times-Herald (Nov. 1913). various dates and pages.

Notes

Source

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