Stefano Mancuso
Stefano Mancuso, né le à Catanzaro, est un biologiste italien, professeur de botanique et auteur (ou co-auteur) d'environ 300 articles scientifiques et de plusieurs ouvrages de vulgarisation. Il est l'un des promoteurs du concept de neurobiologie végétale[1] qu'il expose dans ses publications L'Intelligence des plantes (2013) et La Révolution des plantes, et prÎne un futur bioinspiré par le monde végétal.
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Biologiste, neurobiologiste, neurobiologiste, botaniste, professeur d'université |
A travaillé pour |
Université de Florence (depuis ) |
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Biographie
Stefano Mancuso raconte qu'il ne s'est intéressé aux plantes qu'à l'ùge adulte, à l'université, lors de ses études[2].
En 2001, il devient professeur Ă l'universitĂ© de Florence. En 2005, il y crĂ©e le laboratoire international de neurobiologie vĂ©gĂ©tale, destinĂ© Ă l'Ă©tude du comportement des plantes. En 2010, il fait une confĂ©rence remarquĂ©e Ă Oxford sur la maniĂšre dont les racines se dirigent dans le sol pour le fouiller Ă la recherche d'espace colonisable, d'eau, de nutriments et de symbiotes[3]. En 2012, dans le projet PlantoĂŻd, il participe Ă la crĂ©ation dâun robot bioinspirĂ© (imitant certaines capacitĂ©s des racines), robot qui pourrait par exemple explorer un sol peu accessible ou contaminĂ© par un accident nuclĂ©aire ou une attaque bactĂ©riologique[3].
En 2013, il publie L'Intelligence des plantes, coĂ©crit avec Allessandra Viola. En 2014, il crĂ©e Ă lâuniversitĂ© de Florence une start-up spĂ©cialisĂ©e dans le biomimĂ©tisme vĂ©gĂ©tal (technologie imitant certaines capacitĂ©s des plantes) et crĂ©e un concept de serre flottante autonome dĂ©nommĂ© « Jellyfish Barge ». En 2016, il conseille le gouvernement chilien pour lâinnovation.
Autres fonctions
- Membre de l'Accademia dei Georgofili
- Membre fondateur de la Société internationale pour le signalement et le comportement des plantes
- Administrateur du Laboratorio Internazionale di Neurobiologia Vegetale (Laboratoire international de neurobiologie végétale)
Recherches scientifiques
Inspirations
Stefano Mancuso a été inspiré par les travaux de George Washington Carver, Ephraim Wales Bull et Charles Harrison Blackley, ainsi que par les naturalistes Charles Darwin et Gregor Mendel.
La neurobiologie végétale est une partie de la botanique qui étudie la mémoire (y compris transgénérationnelle[4]), l'apprentissage (dont apprentissage épigénétique[5]), l'expérience (par exemple via la plante-modÚle Mimosa pudica qui semble capable, dans une certaine mesure d'adapter sa réponse l'environnement dans lequel elle vit[6] - [7] - [8], la communication et la vie sociale des plantes.
Selon Stefano Mancuso, depuis le début des années 1990, les scientifiques commencent à admettre que les plantes ont non seulement des capacités sociales mais une forme d'intelligence qu'on n'imaginait pas jusqu'alors[9] - [10] - [11] - [12].
SystĂšme racinaire des plantes
Stefano Mancuso a étudié les capacités des plantes et notamment les capacités du systÚme racinaire (et en particulier de l'apex des racines[13], hautement sensible à divers types de stimuli tels que la pression, la température, certains sons, la température, l'hygrométrie, les blessures[14]) à explorer et exploiter l'environnement du sol pour l'ancrage de la plante, l'accÚs à l'eau et aux nutriments, les symbioses avec d'autres espÚces et la communication avec d'autres plantes. Selon un article publié en 2004 par un groupe de botanistes incluant Mancuso, la zone de l'apex racinaire comprend une zone de transition dont la structure et les fonctions qui évoquent celle du cerveau chez l'animal, avec des équivalents végétaux de l'actine, le rÎle fondamental[15] de l'auxine (aussi dite IAA pour indole-3-acetic acid) qui évoque un neurotransmetteur[16] - [17] - [18], et des structures évoquant des synapses[19] (auxine, molécule/hormone morphogÚne[20], qui est également bioactive dans la cellule des levures et dans la cellule animale notent les auteurs[21]).
Perceptibilité des plantes
Au cours de l'Ă©volution, les plantes ont dĂ» dĂ©velopper des solutions aux grands problĂšmes que rencontrent des organismes non-mobiles (une partie du phytoplancton se montre capable de se diriger verticalement et parfois horizontalement)[2]. Bien que n'ayant ni nerfs ni cerveau, les vĂ©gĂ©taux ont une vie sociale et donc une certaine sensibilitĂ© (dont les prĂ©mices peuvent ĂȘtre trouvĂ©s chez certaines cellules (gamĂštes, bactĂ©ries), chez les coraux ou Ă©ponges et chez des organismes supposĂ©s trĂšs primitifs comme les trichoplax qui n'ont rien de ressemblant Ă un cerveau, mais qui prĂ©sentent des comportements Ă©voquant une fonction neuronale), mĂȘme si ces attributs sont trĂšs diffĂ©rents de ce qui est observĂ© dans le monde animal. Mancuso et ses collĂšgues Gagliano et Robert montrent ainsi en 2012 que les plantes disposent de mĂ©canorĂ©cepteurs rendant par exemple leurs racines sensibles au son et Ă sa direction de propagation[22], d'autres biologistes ayant 4 ans plus tĂŽt signalĂ© que des arbres stressĂ©s par un grave manque d'eau peuvent Ă©mettre des sons qui sont peut-ĂȘtre plus que de simples signes passifs de cavitation[23].
Le phytoplancton et les plantes terrestres ont une certaine perception de la lumiĂšre. Mancuso et ses collĂšgues ont montrĂ© que chez la plante modĂšle de laboratoire la plus utilisĂ©e (Arabidopsis), l'apex des racines est trĂšs sensible Ă l'Ă©clairement (une illumination de quelques secondes, suffit Ă provoquer une explosion immĂ©diate et forte dâespĂšces rĂ©actives de l'oxygĂšne (ROS) dans la racine), phĂ©nomĂšne qui pourrait avoir faussĂ© de nombreuses observations et Ă©tudes de racines vivantes faites par microscopie confocale sous la lumiĂšre[24].
Dans La Révolution des plantes, il décrit la maniÚre dont les végétaux ont trouvé et testé depuis des centaines de millions d'années des solutions "brillantes" à divers grands problÚmes que l'humanité connait aujourd'hui. Les plantes, en partie grùce à des symbioses avec les bactéries et les champignons, ont notamment inventé une colonisation optimisée et "durable" du milieu terrestre (jusqu'à une centaine de mÚtres de hauteur), puis des basses couches de l'atmosphÚre (avant les oiseaux). Elles ont inventé le puits de carbone et la production propre d'énergie, d'amidon, de sucres, de fibres, de biomolécules complexes, etc. élégamment, via la photosynthÚse, la biodégradabilité et une forme d'économie circulaire.
Plantes et animaux
Mancuso note que les plantes Ă©voluĂ©es disposent d'un systĂšme circulatoire composĂ© de quelques organes (reproducteurs notamment) mais que Ă la diffĂ©rence des animaux Ă©voluĂ©s, elles ont des rĂ©cepteurs diffus dans tout leur organisme (lĂ oĂč les animaux ont concentrĂ© leurs sens dans des organes prĂ©cis tels que les yeux, les oreilles, la peau, la langue). Leurs organes reproducteurs sont multiples alors qu'il est unique chez les animaux Ă©voluĂ©sâŠ
Ceci laisse penser selon lui que les plantes « sentent », « Ă©coutent », communiquent (entre individus de la mĂȘme espĂšces et parfois avec d'autres espĂšces) et apprennent (via une certaine forme de mĂ©moire[25], incluant la mĂ©moire immunologique de leur systĂšme immunitaire[26]) avec tout leur organisme (ce qui leur permet de mieux rĂ©sister aux insectes dĂ©prĂ©dateurs et aux herbivores ; il donne souvent comme exemple le haricot de Lima qui quand il est attaquĂ© par l'acarien herbivore Tetranychus urticae Ă©met dans l'air un complexe de molĂ©cules capables d'attirer le Phytoseiulus persimilis, un acarien carnivore prompt Ă dĂ©vorer les colonies du premier).
Mancuso et ses collĂšgues ont mis en Ă©vidence un rĂŽle majeur de l'auxine qui aurait une fonction de neurotransmetteur, tel qu'il en existe chez les animaux.
On sait maintenant aussi qu'elles synthĂ©tisent des « molĂ©cules neuronales »[19], en particulier des synaptotagmines et du glutamate[19]. Les plantes biosynthĂ©tisent aussi des molĂ©cules qui semblent homologues de molĂ©cules ayant des fonctions importantes chez les animaux (ex : des molĂ©cules Ă©voquant les immunophilines[27] qui chez l'animal ont des rĂŽles immunitaires, hormonaux (rĂŽle dans la signalisation des hormones stĂ©roĂŻdes) et neurologiques (neuroregĂ©nĂ©ration)[28]. La biologie cellulaire vĂ©gĂ©tale fait Ă©tat de l'existence de cellules vĂ©gĂ©tales qui se comportent comme des synapses oĂč l'auxine semble jouer le rĂŽle de neurotransmetteur (spĂ©cifique aux plantes). En 2005 Mancuso et des biochimistes ont dĂ©veloppĂ© une microĂ©lectrode non-invasive, Ă base de nanotube de carbone pour enregistrer le flux d'information pouvant de cette maniĂšre circuler dans la plante[21].
Intelligence des plantes
L'intelligence â note Mancuso â a Ă©tĂ© longtemps considĂ©rĂ©e comme « ce qui nous distingue des autres ĂȘtres vivants », mais si la capacitĂ© Ă rĂ©soudre des problĂšmes est une bonne dĂ©finition de l'intelligence, alors il faut reconnaĂźtre que les plantes ont dĂ©veloppĂ© une intelligence qui leur permet de dĂ©velopper des rĂ©ponses Ă la plupart des problĂšmes qu'elles rencontrent au cours de leur vie.
Ainsi les plantes se sont adaptées à presque tous les environnements terrestres et marins éclairés, et face aux herbivores et aux insectes déprédateurs, elles ont développé de nombreuses adaptations. Elles n'ont pas d'organe comparable à un cerveau, mais semblent avoir l'équivalent d'un cerveau diffus[2]. Certaines sont par exemple capables d'émettre des substances attirant précisément des prédateurs d'insectes en train de les attaquer et toutes disposent d'un large arsenal de réponses physico-chimiques. Les réponses sont parfois sophistiquées (ex : certaines plantes rendent leurs prédateurs cannibales en leur transmettant des substances modifiant leur comportement).
Mancuso en dĂ©duit que les solutions techniques du futur peuvent et devraient ĂȘtre plus bioinspirĂ©es du vĂ©gĂ©tal. En tant qu'espĂšces, certaines plantes ont eu une existence bien plus longue que celle de n'importe quelle espĂšce animale dite « supĂ©rieure » (ex : le genre Ginkgo, qui semble prĂ©sent sur terre depuis 250 millions d'annĂ©es).
Mancuso rappelle que comme l'a montrĂ© Charles Darwin, du point de vue de l'Ă©volution, tous les organismes vivants sont actuellement au sommet de leur Ă©volution dans le temps. Les plantes font partie des organismes sans lesquels il n'y aurait pas de vie sur terre. Il faut donc protĂ©ger leur existence et protĂ©ger les forĂȘts dont les arbres sont des plantes Ă vie longue. Mancuso et ses collĂšgues rappellent qu'Ă la fin de sa vie, quand Darwin s'est intĂ©ressĂ© plus spĂ©cifiquement aux plantes, dans un livre intitulĂ© Le Pouvoir du mouvement des plantes (publiĂ© avec son fils Francis) il a estimĂ© que, selon lui,
« il nâest pas exagĂ©rĂ© de dire que la pointe du radicule est ainsi dotĂ©e [de sensibilitĂ©] et quâelle a le pouvoir de diriger les mouvements des parties adjacentes de la plante ; comme le ferait le cerveau de certains animaux infĂ©rieurs ; le cerveau Ă©tant prĂ©sent dans l'extrĂ©mitĂ© antĂ©rieure du corps, recevant les impressions des organes des sens et dirigeant les divers mouvements »[29]
Critiques et réactions
Stefano Mancuso conduit des recherches dans le domaine de la neurobiologie végétale, concept faisant l'objet de controverses scientifiques, relayée par la vulgarisation scientifique qui a rendu ses travaux populaires.
Les AcadĂ©mies se sont d'abord montrĂ©es trĂšs hostiles Ă la simple notion de «comportement vĂ©gĂ©tal» ou d'apprentissage chez les plantes. Selon Mancuso, en 2005 dans le monde acadĂ©mique il Ă©tait encore interdit de parler de « comportement des plantes », mais les dĂ©couvertes qui se sont succĂ©dĂ© font que depuis des chaires universitaires ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es sur ce sujet et de nombreux articles l'ont dĂ©veloppĂ©. On parle mĂȘme de « robots plantoĂŻdes » (bioinspirĂ© du vĂ©gĂ©tal) qui pourraient par exemple utiliser un systĂšme de robotique molle inspirĂ© des racines de vĂ©gĂ©taux pour restaurer des sols ou sous-sols dĂ©gradĂ©s et/ou polluĂ©s. Certains scientifiques refusent encore de parler d'intelligence pour les plantes, et plus encore de « conscience ». Des questions philosophiques nouvelles se posent : si les plantes perçoivent les blessures ou agressions et y rĂ©pondent par divers processus biochimiques[30], existerait-il chez elles quelque chose de comparable Ă la douleur, dans un autre rĂ©fĂ©rentiel d'intelligence que le nĂŽtre ?
En 2008 une tribune signée par trente-six biologistes européens et nord-américains demandait que l'expression neurobiologie végétale ne soit pas utilisée.
L'hypothĂšse d'une intelligence diffĂ©rente et diffuse chez les plantes semble par contre avoir immĂ©diatement intĂ©ressĂ© un large public, probablement le mĂȘme qui a aussi dans les annĂ©es 2010 Ă©tĂ© fascinĂ© par un livre de Peter Wohlleben, La Vie secrĂšte des arbres (2017)[31] et/ou par le film LâIntelligence des arbres (2017)[32], bien que ces documents, trop empreints d'anthropomorphisme notamment du point de vue de l'AcadĂ©mie de l'agriculture[33], puissent faire confondre la mĂ©taphore avec une rĂ©alitĂ©, et faire passer des messages scientifiquement faux ou qui surinterprĂštent souvent les donnĂ©es scientifiques selon Jacques Tassin (chercheur au CIRAD, UPR ForĂȘts et SociĂ©tĂ©s)[34].
En revanche, selon AliĂ©nor Bertrand et Monica Gagliano (2018)[35], ce sont des obstacles culturels, mais aussi thĂ©oriques, qui ont jusqu'Ă ce jour freinĂ© l'Ă©valuation (et l'expĂ©rimentation) quantitative et qualitative des compĂ©tences cognitives des plantes. En effet, tout le corpus scientifique crĂ©Ă© pour Ă©valuer l'intelligence a Ă©tĂ© construit pour l'appliquer Ă des humains et Ă des animaux (et depuis peu Ă des logiciels, pour ce qui concerne l'intelligence artificielle), mais il nâest pas forcĂ©ment adaptĂ©s pour les vĂ©gĂ©taux. Plus prĂ©cisĂ©ment les deux chercheuses rĂ©sument ainsi leurs propositions :
« Il est de plus en plus souvent reconnu que les plantes sont des organismes sensibles qui perçoivent, Ă©valuent, apprennent, se souviennent, rĂ©solvent des problĂšmes, prennent des dĂ©cisions et communiquent entre eux en acquĂ©rant activement des informations sur leur environnement. Toutefois, le fait que de nombreux exemples complexes de comportement sophistiquĂ© des plantes prĂ©sentent des aptitudes cognitives, gĂ©nĂ©ralement attribuĂ©es aux animaux humains et non humains, n'a pas Ă©tĂ© pleinement Ă©valuĂ©. [Il sâagit donc dâabord de] montrer les obstacles thĂ©oriques qui ont pu empĂȘcher l'expĂ©rimentation de tels phĂ©nomĂšnes comportementaux / cognitifs chez les plantes. »[35].
Et l'idĂ©e de confĂ©rer aux plantes des « droits » ou une dignitĂ© en quelque sorte Ă©gale Ă celle qu'on donne aux animaux, comme cela est proposĂ© par Mancuso est encore politiquement et philosophiquement choquante pour beaucoup. Pour lui (France Culture, ), donner certains droits aux plantes, c'est dĂ©fendre les hommes qui en dĂ©pendent totalement pour l'oxygĂšne, la nourriture et les fibres biodĂ©gradables qu'elles fournissent, etc. Si l'homme doit Ă©migrer sur une autre planĂšte sans vie, il devra le faire avec d'autres organismes, dont les plantes dont nous dĂ©pendons totalement. L'humanitĂ© a donc intĂ©rĂȘt Ă ce que le droit protĂšge aussi les conditions de vie et la diversitĂ© des vĂ©gĂ©taux[2].
Publications
- BaluĆĄka, F., Volkmann, D., Hlavacka, A., Mancuso, S., & Barlow, P. W. (2006). Neurobiological view of plants and their body plan. In Communication in plants (pp. 19-35). Springer, Berlin, Heidelberg.
- Brenner, E. D., Stahlberg, R., Mancuso, S., Vivanco, J., BaluĆĄka, F., & Van Volkenburgh, E. (2006). Plant neurobiology: an integrated view of plant signaling. Trends in plant science, 11(8), 413-419.
- Gagliano, M., Mancuso, S., & Robert, D. (2012). Towards understanding plant bioacoustics. Trends in plant science, 17(6), 323-325.
- Gagliano M, Renton M, Duvdevani N, Timmins M & Mancuso S (2012) Out of sight but not out of mind: alternative means of communication in plants. PLoS One, 7(5), e37382.
- Mancuso, S. (Ed.). (2011). Measuring roots: an updated approach. Springer Science & Business Media.
- Mancuso, S., & Viola, A. (2015). Brilliant green: The surprising history and science of plant intelligence. Island Press.
- Santelia, D., Vincenzetti, V., Azzarello, E., Bovet, L., Fukao, Y., DĂŒchtig, P., ⊠& Geisler, M. (2005). MDRâlike ABC transporter AtPGP4 is involved in auxinâmediated lateral root and root hair development. FEBS letters, 579(24), 5399-5406.
- Schapire, A. L., Voigt, B., Jasik, J., Rosado, A., Lopez-Cobollo, R., Menzel, D., ⊠& Botella, M. A. (2008) Arabidopsis synaptotagmin 1 is required for the maintenance of plasma membrane integrity and cell viability. The Plant Cell, 20(12), 3374-3388.
Traductions françaises
- Stefano Mancuso, Des Hommes qui aiment les Plantes. Histoire des savants du monde végétal, Klinksieck, , 224 p. (ISBN 978 2 252 04024-9)
- Stefano Mancuso et Alessandra Viola, L'Intelligence des plantes. Comment les plantes ont déjà inventé notre avenir !, Albin Michel, , 242 p. (ISBN 978 2 226 40244-8)
- Stefano Mancuso, La RĂ©volution des plantes, Albin Michel,
- Stefano Mancuso, Nous les plantes, Albin Michel, , 182 p. (ISBN 978 2 226 44547-6)
Prix
- 2016 : Livre scientifique de l'année en Autriche pour L'Intelligence des plantes
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en allemand intitulĂ© « Stefano Mancuso » (voir la liste des auteurs).
Références
- BaluĆĄka F. & Mancuso S. (2007) Plant neurobiology as a paradigm shift not only in the plant sciences.
- Stefano Mancuso (interviewé par Caroline Broué dans l'émission Les matins du samedi), « Les plantes sont les vrais moteurs de la vie sur terre : comment les plantes peuvent aider les hommes à construire leur futur ? », sur France Culture, (consulté le ).
- FrĂ©dĂ©ric Mouchon (2018), article intitulĂ© « Stefano Mancuso, lâhomme qui murmure Ă lâoreille des plantes », Le Parisien, le 8 avril 2018.
- Molinier J., Ries G., Zipfel C., Hohn B. (2006) Transgeneration memory of stress in plants. nature 422:1046â1049.
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- (en) FrantiĆĄek BaluĆĄka, Stefano Mancuso, Dieter Volkmann & Peter Barlow (trad. L'hypothĂšse du âcerveau-racineâ de Charles et Francis Darwin : une renaissance aprĂšs plus de 125 ans), « The âroot-brainâ hypothesis of Charles and Francis Darwin : revival after more than 125 years », Plant Signaling & Behavior - Volume 4, 2009 - Issue 12 (« Biosignalisation et comportement des plantes - Volume 4, 2009 - NumĂ©ro 12 »),â , pages 1121-1127 (lire en ligne, consultĂ© le ).
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- Dordel J. & G. Tölke (2017) LâIntelligence des arbres. Paris, Jupiter Films.
- AcadĂ©mie de lâAgriculture de France (2017). Note de lecture de lâAcadĂ©mie dâagriculture de France sur le livre « La vie secrĂšte des arbres » de Peter Wohlleben. Paris, 11 septembre 2017.
- Jacques Tassin, « Comment le laurier est redevenu Daphné, ou la place du sensible dans la vulgarisation sur le vivant », (consulté le ).
- Notre traduction du rĂ©sumĂ© de : (en) AliĂ©nor Bertrand, « Penser comme une plante : perspectives sur l'Ă©cologie comportementale et la nature cognitive des plantes », Cahiers philosophiques (2018/2, N° 153),â , pp. 39 Ă 41 (lire en ligne, consultĂ© le ). Cet article est suivi d'une contribution, sous le mĂȘme titre et le mĂȘme chapeau introductif, de Monica Gagliano (trad. Hicham-StĂ©phane Afeissa), « Penser comme une plante : perspectives sur l'Ă©cologie comportementale et la nature cognitive des plantes », sur cairn.info, (consultĂ© le ), pp. 42 Ă 54. Voici la citation en version originale :
« It is more and more often acknowledged that plants are sensitive organisms which perceive, value, learn, remember, solve problems, make decisions and communicate to each other in actively acquiring information on their environment. However, the fact that many complex patterns of plant behaviour exhibit cognitive skills, usually ascribed to human and non human animals, has not been fully assessed. This article intends to show the theoretical obstacles which may have prevented experimenting on such behavioural/cognitive phenomena in plants. »
Voir aussi
Articles connexes
- Bioinspiration
- Biomimétisme
- Perception par les plantes
- Sensibilité des plantes
- Auxine
- Mécanorécepteurs
- Phytochromes
- Phototropines
- Systémine
- Section Plantes et systĂšme nerveux de l'article SystĂšme nerveux
- Section Conscience végétale ? de l'article consacré à Angelus Silesius et à sa « Rose sans pourquoi »
Liens externes
- Ressources relatives Ă la recherche :
- (en) Dimensions
- (en) ORCID
- (mul) Scopus
- (de) Stefano Mancuso sur Perlentaucher
- Chiara Valerio: Stefano Mancuso: âEcco a cosa pensano le pianteâ, Interview, in: Repubblica,
- Stefano Mancuso, sur Giunti.it
- Stefano Mancuso, (Université de Florence)
- Stefano Mancuso, Stefano Mancuso, conférence TED, 2010