Accademia dei Georgofili
L’Accademia dei Georgofili est une institution historique florentine créée le 4 juin 1753, et toujours active, qui promeut l'étude de l'agronomie, la sylviculture, l'économie et la géographie agraire.
Au cours de son histoire, elle a été accueillie dans la bibliothèque Magliabechiana et au Palazzo Vecchio, et depuis 1932, son siège se trouve dans l'ancienne Torre dei Pulci.
Histoire
L' Accademia dei Georgofili est fondée le à Florence en réponse à un essai du chanoine Ubaldo Montelatici, qui proposait de nouveaux horizons à la recherche agricole : son principal objectif était l'amélioration de la production agricole grâce à un usage rationnel du sol. En 1783, elle fusionne avec la Società Botanica et reçoit en concession le jardin des simples. Avec le soutien du grand-duc Léopold II, l'Accademia acquiert un prestige considérable.
L’attentat
Dans la nuit du 26 au , un engin explosif attribué à Cosa Nostra[1] a été déclenché dans une Fiat Fiorino bourrée d'explosifs près de la tour historique dei Pulci, tuant cinq personnes et en blessant 48 autres. L'explosion a causé des dommages à la bibliothèque de l'Académie, nécessitant trois ans de travaux afin de restaurer le bâtiment et le rendre à son ancien état.
Bibliographie
- Marco Tabarrini, Degli studj e delle vicende della Reale Accademia dei georgofili nel primo secolo di sua esistenza. Florence, Cellini, 1856.
- Luigi Bottini, Zucchini Dino, Calvori Pio et al., Accademie e societĂ agrarie italiane, Reale Accademia dei Georgofili, Florence, 1931.
- Renzo Giuliani, La piĂą antica accademia agraria d'Europa ha celebrato 200 anni di vita, in L'Italia agricola, Rome, genn. 1954.
- T. Marucelli, Degli studi e delle vicende della Reale Accademia dei Georgofili dal 1854 al 1903.
- Antonio Saltini (it), Storia delle scienze agrarie, vol. II, I secoli della rivoluzione agraria, Edagricole, Bologne, 1987, p. 197-214
- Antonio Saltini, Saluto ai Georgofili, 17 lug. 1993, da I Georgofili. Atti dell'Accademia, 1993 vol XL
Notes et références
- (en) Alessandra Bravi, « Spatuzza: Firenze, perdono E cita Dell'Utri e il premier », Il Corriere della Sera, RCS