Bibliothèque nationale centrale de Florence
La Bibliothèque nationale centrale de Florence (en italien Biblioteca nazionale centrale di Firenze), également connue sous le sigle BNCF, fait partie des bibliothèques nationales de l'Italie[1]. Elle est située Piazza dei Cavalleggeri.
Bibliothèque nationale centrale de Florence | ||
La façade depuis le quai du Lungarno | ||
Présentation | ||
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Coordonnées | 43° 46′ 01″ nord, 11° 15′ 45″ est | |
Pays | Italie | |
Ville | Florence | |
Fondation | 1747 | |
Informations | ||
Site web | http://www.bncf.firenze.sbn.it | |
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Origine des fonds
Son noyau originel provient de la collection d'Antonio Magliabechi, qui légua plus de 30 000 volumes à la ville de Florence en 1714.
La collection s'est étoffée avec la décision du grand-duc François II de Toscane de faire déposer un exemplaire de tout ce qui s'imprimait à Florence (1737) puis dans toute la Toscane (1743).
Histoire
Ouverte au public à partir de 1747, elle a reçu de nombreux dons et dépôts, en particulier de couvents supprimés à partir des années 1770. Les collections ont été partagées avec la bibliothèque Laurentienne, qui lui a transféré ses imprimés anciens mais a conservé les manuscrits, qu'ils proviennent du noyau originel ou de confiscations faites à la suite de la suppression des couvents (couvent San Marco par exemple).
La bibliothèque prend le nom de « nationale » en 1861 et de « centrale » en 1885.
En 1966, elle subit des dommages catastrophiques à la suite des inondations de Florence et elle voit ses collections détruites ou endommagées par centaines de milliers de volumes ; même ses archives photographiques, qui étaient les seules traces d'œuvres détruites ou volées pendant la guerre, disparaissent. D'après l'Unesco, « plus de deux millions de volumes rares et irremplaçables et d'innombrables manuscrits sont sérieusement endommagés ». Ses collections restent très riches encore aujourd'hui. La bibliothèque accueille à la fois des étudiants, au rez-de-chaussée, et des chercheurs ou étudiants avancés, au premier étage. Elle pratique le prêt à l'extérieur des collections récentes. Cette bibliothèque est particulièrement avancée dans le domaine de l'informatisation des catalogues et des procédures, de la mise à disposition d'informations sur Internet, etc. Elle accueille et maintient en particulier le catalogue collectif des bibliothèques florentines, le polo BNCF.
Notes et références
- Pour des raisons historiques (unification tardive de la péninsule), l'Italie a conservé des bibliothèques nationales dans les capitales des anciens états : Florence, Rome (Biblioteca nazionale centrale di Roma, Naples (Biblioteca nazionale Vittorio Emanuele III), Milan (biblioteca nazionale Braidense), Palerme, Catane, etc., ainsi que des bibliothèques d'État. Les deux seules « bibliothèques nationales centrales », de Florence et Rome, se partagent le dépôt légal.
Bibliographie
- (it) Storia della Letteratura Italiana / diretta da Enrico Malato. La ricerca bibliografica / Le istutuzioni culturali, vol. XIII, t. I Le Biblioteche italiane, Rome-Milan, Salerno-Il Sole 24 ore, , 175-191 p.