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SofĂ­a Gandarias

Sofía Gandarias, née à Guernica en Biscaye en 1957 et morte le à Madrid[1], est une peintre espagnole.

SofĂ­a Gandarias
Naissance
DĂ©cĂšs
Nationalité
Activité
Formation
Conjoint
Enrique BarĂłn (de Ă  )

Biographie

NĂ©e Ă  Guernica, son Ɠuvre exprime la rĂ©alitĂ© de son temps, la souffrance provoquĂ©e par les dominateurs sans conscience ou les consciencieux sans scrupules. La musique est prĂ©sente dĂšs son enfance : « j’aurais aimĂ© ĂȘtre chanteuse d'opĂ©ra » dit Gandarias. Elle a commencĂ© Ă  peindre Ă  12 ans.

DiplĂŽmĂ©e de la facultĂ© des beaux arts de San Fernando, Universidad Complutense Ă  Madrid, elle peint en 1978 Kokoscha-Alma Mahler: trois personnages Ă©troitement liĂ©s entre eux dont le destin est trĂšs reprĂ©sentatif de l’esprit de l’époque. Ce fut le dĂ©but d’une activitĂ© intense : sa peinture, tracĂ©e avec connaissance et engagement dans des sĂ©ries comme La protesta del silencio en 1980, ou Presencias en 1986 a Ă©tĂ© bien accueillie aussi bien par la critique que par les collectionneurs. « C’est le parcours de l’Ɠil visionnaire qui capte du passĂ© ou projette vers l'avenir, c’est le regard devin et comme somnambule de SofĂ­a Gandarias ». (Augusto Roa Bastos)

En 1987, elle se marie Ă  Venise avec Enrique BarĂłn Crespo. En 1988 son fis Alejandro nait. Elle recommence Ă  peindre, en retournant Ă  Venise, « sa ville » avec une grande rĂ©trospective. Elle fait le portrait du maestro Yehudi Menuhin en 1993, « l’homme le plus sage que j’ai connu » dira Gandarias, qui commence sa collaboration avec sa Fondation. Son engagement pour la paix et la culture mondiales s’expriment dans son exposition « Pour la tolĂ©rance » Ă  l’Arche de la FraternitĂ© de Paris, inaugurĂ©e par Federico Mayor Zaragoza, Simone Veil et Barbara Hendricks, dont le portrait Love Prayer cĂ©lĂšbre le 50e Anniversaire de l’UNESCO. Elle a dĂ©diĂ© l’annĂ©e 2000 Ă  se questo Ăš un uomo, d’oĂč est sorti Primo Levi, la memoria, un rĂ©fĂ©rent dans sa vie et son Ɠuvre depuis lors.

AprĂšs les attentats du 11 septembre, elle peint la sĂ©rie NY 11 S formĂ©e par 13 tableaux, dont celui qui a pour titre Miserere (Julianna). L'Ɠuvre est exposĂ©e dans le MĂ©morial du 11-Septembre Ă  New York.

Elle retourne Ă  Kokoschka-Mahler avec Kafka le visionnaire, 64 tableaux et beaucoup plus. D’aprĂšs Saramago « Les toiles de SofĂ­a Gandarias sont ces miroirs peints, d’oĂč l’on a retirĂ© son image recomposĂ©e, ou mĂȘme cachĂ©e elle se dissimule, peut-ĂȘtre, sous une couche de lumiĂšre dorĂ©e ou d’ombre nocturne, rendant Ă  l’usage de la mĂ©moire l’espace et la profondeur qui lui conviennent. Peu importe qu’il s’agisse de portraits ou de natures mortes, ces peintures sont toujours des lieux de mĂ©moire. »

Sofía Gandarias considÚre que les peintres qui ont le plus marqué sa vie ont été Velåzquez, Goya, Bacon et son maßtre Manuel Villaseñor.

Distinctions

ƒuvres

Collections et musées

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • « Art contre violence », Carlos Fuentes,
  • « Sarajevo », Juan Goytisolo
  • « Une leçon d’art et d’humanitĂ© », Marc Agi
  • « Retable enchantĂ© et tragique », Sami NaĂŻr
  • « Le visage et le miroir », JosĂ© Saramago
  • « PrĂ©sences », Augusto Roa Bastos (source : Gandarias : Pour la TolĂ©rance 1978-1996. L’Arche de la FraternitĂ© 1996)
  • « Une artiste engagĂ©e » Simone Veil (Primo Levi, la memoria. FundaciĂłn de las tres culturas, Sevilla, 2005)

Liens externes

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