José Ortega y Gasset
José Ortega y Gasset, né le à Madrid et mort dans la même ville le , est un philosophe, sociologue, essayiste, homme de presse et homme politique espagnol. Il est le chef de file du mouvement littéraire et artistique appelé « Génération de 14 ».
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Université centrale de Madrid Université de Deusto St. Stanislaus Kostka College, Málaga (en) |
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Ĺ’uvres principales |
La révolte des masses (1929) |
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A influencé | |
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Rafaela Ortega y Gasset (d) |
Conjoint |
Rosa Spottorno Topete (d) |
Enfants |
Miguel Ortega (d) Soledad Ortega Spottorno José Ortega Spottorno |
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Biographie
La formation dans l'Espagne de la Restauration (1883-1910)
José Ortega y Gasset est né en 1883 à Madrid de parents fortunés[1]. Son père, José Ortega Munilla, est écrivain et journaliste et dirige le supplément littéraire du journal El Imparcial ; sa mère est la fille du fondateur de ce journal, Eduardo Gasset y Artime. Ortega commence sa scolarité chez les Jésuites au Collège de Miraflores del Palo. Il étudie la philosophie à Madrid où il passe sa thèse de doctorat intitulée Les terreurs de l'an mil: critique d'une légende. Il découvre la pensée de Nietzsche, s’intéresse à la culture française et lit aussi les auteurs espagnols de la « Génération de 98 », ce qui le sensibilise au problème de la décadence de l’Espagne et aux moyens de sa régénération. Sa pensée est marquée par l’influence du Krausisme espagnol dont il retiendra l’idée que tout problème politique a une solution culturelle.
À la recherche de voies pour la modernisation de son pays, il part en 1905 étudier en Allemagne, successivement à Leipzig, puis à Berlin avant de s’établir à Marbourg où il découvre la philosophie néo-kantienne avec Paul Natorp et Hermann Cohen. Il sera par la suite très critique envers cet héritage de Kant, essayant de dépasser l’idéalisme rationaliste.
Le pédagogue social et l'homme de presse (1910-1923)
Il retourne en Espagne où il est nommé en 1910 à la chaire de métaphysique à l'université de Madrid, créant ainsi un noyau d'intellectuels formant l'« École de Madrid ».
Après avoir longuement dissertĂ© sur le flamenquisme et les fĂŞtes populaires, dont la corrida qui Ă©loigneraient le peuple de la « vraie culture », Ortega y Gasset se dĂ©cide Ă Ă©crire un traitĂ© de tauromachie, qu'il n'achèvera pas. Mais c'est lui qui pousse JosĂ© MarĂa de CossĂo Ă Ă©crire celui qui fera rĂ©fĂ©rence pendant très longtemps[2]
Ortega est un membre Ă©minent de la GĂ©nĂ©ration de 14, qui se distingue de celle de 1898 par sa volontĂ© de trouver des solutions concrètes Ă la modernisation de l’Espagne, en se dotant de tribunes journalistiques et d’organes politiques. Il fonde en 1914 la Liga de EducaciĂłn PolĂtica, dont il divulgue le programme dans un retentissant discours donnĂ© au Teatro de la Comedia, intitulĂ© « Vieja y nueva polĂtica ». Il s’y insurge contre le caciquisme et l’oligarchie caractĂ©ristiques de la vieille politique, propose « la pĂ©dagogie sociale comme programme politique » et un projet conjuguant « libĂ©ralisme et nationalisation ». Durant cette pĂ©riode, il fonde plusieurs revues : Faro (1908), España (1915-1924), Europa (1915), El Espectador, dont il est l’unique rĂ©dacteur, puis El Sol, grand quotidien libĂ©ral, qu’il cofonde en 1918 avec Nicolás MarĂa de Urgoiti, et dont il sera l’éditorialiste jusqu’en 1931.
Le développement de la raison vitale (1923-1930)
Ă€ la suite du demi-Ă©chec que connaĂ®t la Liga de EducaciĂłn PolĂtica, Ă la triple crise institutionnelle, militaire et ouvrière qui agite l’Espagne en 1917, et au coup d’État du gĂ©nĂ©ral Primo de Rivera en 1923, il se retire provisoirement de la politique. Sa pensĂ©e politique prend alors un virage plus conservateur : il analyse avec inquiĂ©tude l’émergence de la sociĂ©tĂ© de masses, car selon lui l’évolution sociale est le fruit de l’action d’une minoritĂ© culturelle (et non Ă©conomique), une sorte d’aristocratie de l’effort dont les valeurs sont menacĂ©es par l’uniformisation culturelle et le nivellement par le bas. Sa conception de l'Ă©lite a parfois Ă©tĂ© comparĂ©e Ă celle des italiens Mosca ou Pareto. Durant les annĂ©es 1920, Ortega se consacre Ă la philosophie, rĂ©digeant d’importants essais comme España invertebrada (1921), El Tema de nuestro tiempo (1923), La deshumanizaciĂłn del arte (1925), Mirabeau o el polĂtico (1927), ÂżQuĂ© es filosofĂa? (1929), La rebeliĂłn de las masas (1930), MisiĂłn de la universidad (1930)… C’est l’époque de la maturitĂ©, oĂą il expose sa thĂ©orie de la raison vitale, influencĂ©e notamment par Dilthey et Simmel, et qui propose le dĂ©passement de l’idĂ©alisme et du vitalisme grâce Ă la mĂ©thode du perspectivisme : la vie humaine, insĂ©rĂ©e dans sa « circonstance », ne peut ĂŞtre saisie qu’au moyen d’une raison Ă©pousant les contours fluides de la vie elle-mĂŞme.
Ortega fonde en 1923 la revue scientifique Revista de Occidente, grâce à laquelle il souhaite divulguer au public espagnol le meilleur de la pensée européenne de son temps. En 1924, il fonde la maison d’édition de la Revista de Occidente qui traduira et publiera les plus grands scientifiques et intellectuels européens de l’époque. Il voyage en Argentine en 1916 et 1928, où il jouit d’un succès notable. Il y rencontre Victoria Ocampo et lui inspire en partie l'idée et le graphisme de la revue Sur.
De l'engagement républicain à l'exil (1931-1945)
Son opposition au régime de Primo de Rivera se précise à la fin des années 1920 et il condamne le régime à l’aide d’une formule restée célèbre : « Delenda est Monarchia »[3], qui marque son engagement pro-républicain. En 1931, il fonde avec Gregorio Marañón et Ramón Pérez de Ayala le parti de centre-droit Agrupación al Servicio de la República (ASR), qui formera un petit groupe aux Cortès et participera à la rédaction de la Constitution espagnole de 1931. Très rapidement, il est déçu par la tournure radicale que prend la Seconde République espagnole. Fin , il dissout l’ASR et en 1933 se retire définitivement de la vie politique.
Dès le début de la Guerre civile espagnole, faisant l’objet de menaces dans les deux camps, il fuit vers la France où il reste jusqu’en 1939, avant de se réfugier en Argentine puis au Portugal. Bien qu'il ne l'ait jamais annoncé publiquement, sa sympathie va plutôt au camp franquiste pendant la guerre civile, comme le révèle sa correspondance privée. Il rejette en fait à la fois le fascisme et le communisme, mais redoute par-dessus tout ce dernier, car il assimile l'esprit révolutionnaire à l'idéalisme rationaliste, et considère que « l'action directe », moyen d'expression privilégié par les masses (ouvrières) est illégitime et violente. Il a donc choisi le camp de « l'ordre » contre celui de la « révolution », et semble, dans un premier temps du moins, s'être trompé sur les intentions réelles de Franco et la nature du régime qu'il souhaitait implanter en Espagne.
Malgré l’exil, la maladie et les difficultés financières, Ortega poursuit son œuvre philosophique en développant la théorie de la raison historique, prolongement de la raison vitale, avec des cours et des articles souvent recueillis sous forme d’ouvrages comme En torno a Galileo (1933), Historia como sistema y Del imperio romano (1940), Sobre la razón histórica (1940-1944), Una interpretación de la historia universal (1948).
Dans ses travaux des années 1940, Ortega s'emploie à contester la légitimité des dictatures militaires, notamment au moyen d'analyses historiques. Ces travaux peuvent être considérés comme le témoignage d'une certaine « résistance silencieuse » au régime de Franco, qui reste néanmoins prudente : le philosophe souffre de l'exil et semble avoir fait, par son silence politique, une sorte de concession au régime pour pouvoir revenir dans son pays.
Un philosophe sous Franco (1946-1955)
Il revient d’exil en 1946, pensant que la victoire alliĂ©e dans la Seconde Guerre mondiale impliquerait un changement d’orientation politique du franquisme. Il donne des confĂ©rences et fonde l’Institut d’HumanitĂ©s (1948-1950) avec son disciple et ami Julián MarĂas, essayant de retrouver une place sur la scène intellectuelle espagnole ; mais il se heurte Ă l’indiffĂ©rence des nouvelles gĂ©nĂ©rations, Ă l’hostilitĂ© des secteurs d’opinion catholiques (qui ne lui ont jamais pardonnĂ© son non-catholicisme) et franquistes (qui lui reprochent son passĂ© rĂ©publicain). « ExilĂ© intĂ©rieur » dans son propre pays, il gagne en revanche une notoriĂ©tĂ© internationale : entre les annĂ©es 1950 et 1955, il voyage en Angleterre, en Allemagne, ou aux États-Unis. Ses derniers textes, et notamment la confĂ©rence qu'il donne Ă l'universitĂ© libre de Berlin en 1949, intitulĂ©e Meditacion de Europa, sont une vĂ©ritable profession de foi europĂ©enne. Convaincu qu'il existe dĂ©jĂ une sociĂ©tĂ© europĂ©enne, unifiĂ©e culturellement et socialement, il pense que l'union juridico-politique en est une consĂ©quence logique. Dès 1930, Ortega pariait sur l'idĂ©e d'« États-Unis d'Europe » pour surmonter Ă la fois les limites de la dĂ©mocratie parlementaire et l'Ă©cueil de l'autoritarisme.
Il meurt relativement isolé et incompris, le . Des funérailles laïques sont officieusement organisées par les étudiants qui accourent en masse à ce qui est la première manifestation publique contre le régime franquiste. Cette commémoration, et la répression qui s’ensuit, seront à l’origine du mouvement de protestation universitaire de 1956, qui marque la première crise du régime et le début d’une nouvelle phase du franquisme.
La pensée libérale d’Ortega y Gasset sera revendiquée plus tard par plusieurs intellectuels franquistes qui s’opposeront progressivement au régime et se convertiront à la démocratie au moment de la transition démocratique espagnole. Son épouse Rosa est morte en 1980 à 96 ans.
Philosophie
Raison vitale et perspectivisme
Le perspectivisme ou "doctrine du point de vue" est une doctrine philosophique qui soutient que toute perception et idéation est subjective. L'individu regarde d'un point de vue précis, dans sa propre direction.
Pour Ortega, la perspective est la forme que la réalité adopte pour l'individu. Cela ne le fait pas tomber dans le subjectivisme, puisque pour lui chaque sujet a sa propre manière d'accéder à la réalité, sa propre part de vérité, qui peut même être contradictoire avec celle des autres.
La vérité absolue et englobante peut être la somme des perspectives individuelles ou de celles-ci plus une partie en dehors de la perspective (non vue), qui, pour cette raison même, sont partiellement vraies.
La raison vitale est la raison qu'Ortega soulève, remplaçant la raison pure cartésienne de la tradition philosophique. Cette raison intègre toutes les exigences de la vie, nous enseigne la primauté de la vie et ses catégories fondamentales. Elle n'ignore pas les particularités de chaque culture ou sujet, mais rend la rationalité compatible avec la vie.
La raison vitale est le principe clé du ratiovitalisme.
Ĺ’uvres principales
Jusqu'à récemment, les douze volumes des Obras completas publiées en 1983 par la Revista de Occidente, Madrid, était l'édition de référence des œuvres d'Ortega.
Une nouvelle édition des Œuvres complètes en dix tomes, entièrement révisée, corrigée, et soumise à des critères d'édition scrupuleux est en cours de publication par la Fondation Ortega y Gasset chez l'éditeur espagnol Taurus. Les six premiers recueillent les œuvres publiées de son vivant, jusqu'en 1955; les quatre suivant réunissent des textes inédits de son vivant, écrits entre 1902 et 1948, et publiés à titre posthume.
Ouvrages
- Meditaciones del Quijote (1914)
- Vieja y nueva polĂtica (1914)
- Investigaciones psicolĂłgicas (Ă©d. posthume 1982)
- Personas, obras, cosas (1916)
- El Espectador (1916-1934)
- España invertebrada (1921)
- El tema de nuestro tiempo (1923)
- Las Atlántidas (1924)
- La deshumanizaciĂłn del arte e ideas sobre la novela (1925)
- EspĂritu de la letra • Mirabeau o el polĂtico (1927, 1928-1929)
- ÂżQuĂ© es filosofĂa? (Ă©d. posthume 1957)
- Kant (1929–1931)
- ¿Qué es conocimiento? (éd. posthume 1984)
- La rebeliĂłn de las masas (1929)
- MisiĂłn de la Universidad (1930)
- RectificaciĂłn de la RepĂşblica. La redenciĂłn de las provincias y la decencia nacional (1931)
- Goethe desde dentro (1932)
- Viva la RepĂşblica (1933)
- Unas lecciones de metafĂsica (1966)
- En torno a Galileo (1933–1934)
- Historia como sistema (1941)
- Ensimismamiento y alteración. Meditación de la técnica (1939)
- Ideas y creencias • Sobre la razón histórica (curso dado en Buenos Aires y publicado en 1979 junto a otro dado en Lisboa sobre el mismo asunto) (1940)
- TeorĂa de AndalucĂa y otros ensayos • Guillermo Dilthey y la idea de vida (1942)
- Sobre la razĂłn histĂłrica (1944)
- Idea del teatro. Una abreviatura (1958)
- La idea de principio en Leibniz y la evoluciĂłn de la teorĂa deductiva (1958)
- Una interpretaciĂłn de la historia universal. En torno a Toynbee (1960)
- MeditaciĂłn de Europa (1960)
- El hombre y la gente (1957)
- Papeles sobre Velázquez y Goya (1950)
- Pasado y porvenir para el hombre actual (1962)
- Goya (1958)
- Velázquez (1959)
- Origen y epĂlogo de la filosofĂa (1960)
- La caza y los toros (1960)
- El origen deportivo del estado (1966)
En français
- La Déshumanisation de l'art, trad. de Bénédicte Vauthier et Adeline Struvay, Paris, Éditions Allia, , 96 p. Réédition Allia 2019 (ISBN 979-10-304-1374-8).
- Le Mythe de l'homme derrière la technique (trad. Frederic Bourgeois, Claire Mélot, Mathias Rollot), Paris, Allia, , 80 p. (ISBN 9791030400687)
- L'Histoire comme système (trad. Anne Bardet), Paris, Allia, , 96 p. (ISBN 9791030400717)
- La Déshumanisation de l'art [suivi de Idées sur le roman et de L'art au présent et au passé], trad., étude critique et notes de Paul Aubert et Eve Giustiniani, Sulliver, Cabris, 2008, 218 p.
- Œuvres complètes I : Qu'est ce que la philosophie ?, Leçons de métaphysique, trad. de Yves Lorvellec et Christian Pierre, Klincksieck, Paris, 1988, 363 p.
- Œuvres complètes II : Aurore de la raison historique (Idées et croyances, Notes sur la pensée, Sur la raison historique), trad. Yves Lorvellec et Christian Pierre, Klincksieck, paris, 1988, 377 p.
- Œuvres complètes III : Velazquez et Goya, trad. Christian Pierre, Klincksieck, Paris,1990, 339 p.
- La Révolte des masses, trad. de Louis Parrot, Stock, Paris, 1937, 207 p; rééd. Gallimard, collection "Idées NRF", Paris, 1961, 1967, 256 p; Livre Club du Labyrinthe, Paris, 1986, 308 p.
- Écrits en faveur de l'amour, trad. de Hélène Saint-André et Frédéric Lannaud, Distance, Biarritz, 1986, 140 p.
- Le Spectateur tenté, trad. Mathilde Pomès, Plon, Paris, 1958, 373 p.; rééd.sous le titre Le spectateur, trad. Christian Pierre, Rivages Poches, Paris, 1992, 256 p.
- Études sur l'amour (édition à part extraite du précédent ouvrage) trad. Christian Pierre, Rivages Poche / Petite Bibliothèque, Paris, 2004, 159 p.
- L'Évolution de la théorie déductive. L'idée de principe chez Leibniz, trad. de jean-Paul Borel, Gallimard, collection NRF, Paris, 1970, 342 p.
- Méditations sur la chasse, traduction de Charles-A. Drolet, introduction de Louis-Gilles Francoeur, Septentrion, Québec, 2006, 146 p.
- Misère et splendeur de la traduction, traduction sous la direction de François Géal, postface de Jean-Yves Masson, Les Belles Lettres, collection Traductologiques, 2013, 128 p.
- MĂ©ditation sur la technique, trad. de David Uzal, Allia, Paris, 2017, 128 p. (ISBN 9791030406924).
- Autour de Galilée (1933), trad. de Luc Roche, Perspectives Libres, 2018. En 2022 : la traduction Roche de En torno a Galileo, Autour de Galilée, revue et corrigée, est désormais en accès libre sur Les classiques des sciences sociales (lire en ligne).
- Le Thème de notre temps (1923), trad. de David Uzal, Les Belles Lettres, collection Bibliothèque classique de la liberté, , 176 p.
- La Mission du bibliothécaire (1935), trad. de Mikaël Gómez Guthart, Éditions Allia, Paris, 2021, 64 p.
Notes et références
- (en) « José Ortega y Gasset : (1883—1955) Spanish philosopher », sur oxfordindex.oup.com (consulté le ).
- Flanet et Veilletet 1986, p. 73
- « delenda est manarchia », sur Wiktionnaire (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Yves Lorvellec et Christian Pierre, Ortega y Gasset. L'exigence de vérité, Michalon, collection "Le bien commun", Paris, 2001, 119 p.
- Alain Guy, Ortega y Gasset ou la raison vitale et historique, Seghers, Paris, 1969
- (es) Javier Zamora Bonilla, Ortega y Gasset, Plaza&Janés, Barcelone, 2002, 653 p.
- (es) JosĂ© Luis Abellán, Ortega y Gasset y los orĂgenes de la transiciĂłn democrática, Espasa-Calpe, Madrid, 2000, 377 p.
- (es) Gregorio Morán, El Maestro en el erial, Tusquets, Barcelone,1998, 541 p.
- Véronique Flanet (dir.) et Pierre Veilletet (dir.), Le Peuple du toro : ouvrage collectif, Paris, Hermé, , 190 p. (ISBN 2-86665-034-4)L'ouvrage comprend des contributions de Michel del Castillo, Jean Lacouture, Yves Harté; Jacques Durand Francisco Ruiz Miguel
- (es) Pedro Cerezo Galán,La voluntad de aventura. Aproximamiento crĂtico al pensamiento de Ortega y Gasset, Ariel, Barcelone, 1984
- (en) John Thomas Graham,Theory of history in Ortega y Gasset: «The dawn of historical reason», University of Missouri Press, Columbia, 1997
- (es) Antonio Elorza, La razĂłn y la sombra. Una lectura polĂtica de Ortega y Gasset, Anagrama, Barcelone, 2002, 2e Ă©d. (1re Ă©d. 1984), 252 p.
- (eu) Joxe Azurmendi, "Ortega y Gasset" in Espainiaren arimaz, Donostia: Elkar, 2006. (ISBN 84-9783-402-X)
- Misère et splendeur de la traduction, traduit de l'espagnol sous la direction de François Géal, Postface de Jean-Yves Masson, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Traductologiques », 2013.
Liens externes
- Ressources relatives Ă la recherche :
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- (en) Grove Art Online
- (en) Union List of Artist Names
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (es) Fondation Ortega y Gasset, preuve de la vigueur de la pensée d'Ortega, abrite les Archives du penseur, une riche bibliothèque (dont le catalogue est consultable en ligne), un centre d'études ortéguiennes (qui réédite actuellement les Œuvres complètes), ainsi que plusieurs instituts universitaires de troisième cycle.
- (fr) Article en français sur Gasset et les grands philosophes espagnols
- (fr) Article en français de Charles Cascalès sur la philosophie de l'Histoire d'Ortega
- (es) Page consacrée à Ortega sur le site hispanophone Proyecto filosofia en español, avec des précisions sur sa pensée et plusieurs liens internes à des sources critiques contemporaines d'Ortega.
- (es) Page consacrée à Ortega sur un site consacré aux essayistes espagnol, rédigée par un universitaire, comprenant plusieurs articles critiques et une extensive bibliographie.
- (es) Forum regroupant Ă©galement articles, photos, liens, etc.
- (es) Ortega sur la bibliothèque virtuelle Cervantes