RĂłmulo Gallegos
Rómulo Gallegos Freire (né à Caracas le et mort dans la même ville le 5 avril 1969) est un romancier et homme d'État vénézuélien, président de la République. Il est considéré comme le meilleur représentant de la littérature vénézuélienne du XXe siècle.
RĂłmulo Gallegos | ||
Fonctions | ||
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Président des États-Unis du Venezuela | ||
– (9 mois et 7 jours) |
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Prédécesseur | Rómulo Betancourt | |
Successeur | Carlos Delgado Chalbaud | |
Ministre vénézuélien de l'Éducation | ||
– (3 mois et 11 jours) |
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Président | Eleazar López Contreras | |
Prédécesseur | Caracciolo Parra Pérez | |
Successeur | Alberto Smith | |
Biographie | ||
Nom de naissance | RĂłmulo Gallegos Freire | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Caracas, Venezuela | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | Caracas, Venezuela | |
Nationalité | Vénézuélienne | |
Parti politique | Action démocratique | |
Profession | Écrivain, personnalité politique | |
Religion | Catholique | |
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Biographie
Issu de milieu modeste et orphelin de mère à l'âge de 11 ans, il commence sa carrière comme instituteur et journaliste à 19 ans. Il écrit son premier essai pour l'hebdomadaire El Arco Iris. En 1909, il participe à la création de la revue La Alborada dans laquelle il écrit d'autres essais. Ses activités éducatives l'amènent en 1912 à la direction d'un collège de Barcelona, ville où il se marie avec Teotiste Arocha Egui (1888-1950).
Période littéraire
C'est en 1913 qu'il publie son recueil de nouvelles Los Aventureros, mais c'est la publication de La Trepadora en 1925 qui révèle ses talents de romancier. Doña Bárbara (1929) est considéré comme son chef-d'œuvre, mais le conduit à l'exil en Espagne (Cantaclaro et Canaima y furent écrits), le livre ayant contrarié le dictateur Juan Vicente Gómez.
PĂ©riode politique
En 1936, Ă la suite du changement de rĂ©gime, il revient au Venezuela oĂą il est nommĂ© ministre de l'Instruction publique dans le gouvernement d'Eleazar LĂłpez Contreras l'annĂ©e suivante, puis est Ă©lu dĂ©putĂ© la mĂŞme annĂ©e. Il est dĂ©signĂ© en 1941 candidat Ă l'Ă©lection Ă la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, mais est battu par IsaĂas Medina Angarita. Le parti AcciĂłn Democrática le prĂ©sente Ă nouveau en 1948 et, cette fois, il est Ă©lu prĂ©sident de la RĂ©publique de fĂ©vrier Ă novembre 1948, il lance des rĂ©formes et rĂ©duit les privilèges des compagnies pĂ©trolières Ă©trangères[1].
il est renversé par un coup d'État militaire dirigé par Marcos Pérez Jiménez ().
Il vit ensuite exilé à Cuba puis au Mexique jusqu'en 1958, année de son retour au Venezuela, où il réside jusqu'à sa mort.
Il est enterré au Panthéon national du Venezuela.
Ĺ’uvre
- Los Aventureros (1913)
- El último Solar (1920), édité également sous le titre Reinaldo Solar.
- La trepadora (1925)
- Doña Bárbara (1929)
- Cantaclaro (1934), traduction française François Delprat, Cantaclaro, cavalier errant : roman, Paris : Indigo & Coté-femmes : Éd. UNESCO, 1996, (ISBN 2-911571-00-2), FRBNF35850428 .
- Canaima (1935), traduction française de Paul Verdevoye, avec une introduction de Jean Sarrailh, Paris : Club bibliophile de France , 1960, FRBNF33019542.
- Pobre negro (1937)
- El forastero (1942)
- Sobre la misma tierra (1943)
- La brizna de paja en el viento (1952)
- Una posiciĂłn en la vida (1954)
- El último patriota (1957), Prix national de littérature du Venezuela en 1958.
Notes et références
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 629
- (es) Biographie de Rómulo Gallegos sur le site www.venezuelatuya.com, consulté le
- (fr) Maurice Belrose, Marginalité et guerre civile dans Pobre negro (1937) de Romulo Gallegos, dans la revue Archipélies no 1, 2010, p. 79-94.