Sherlock Holmes (film, 2009)
Sherlock Holmes est un film anglo-américano-allemand réalisé par Guy Ritchie, sorti en 2009. Écrit par Michael Robert Johnson, Anthony Peckham et Simon Kinberg , il est adapté du comic book[1] jamais publié de Lionel Wigram et d'après les personnages créés par Sir Arthur Conan Doyle.
RĂ©alisation | Guy Ritchie |
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Scénario |
Guy Ritchie Michael Robert Johnson Anthony Peckham Simon Kinberg |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Warner Bros. Lin Pictures Silver Pictures Village Roadshow Pictures Wigram Productions |
Pays de production |
États-Unis Royaume-Uni Allemagne |
Genre | aventure |
Durée | 128 minutes |
Sortie | 2009 |
SĂ©rie
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il met en scène Robert Downey Jr. dans le rôle-titre et Jude Law dans celui du Dr Watson, ainsi que Rachel McAdams en Irène Adler et Kelly Reilly en Mary Morstan. Mark Strong interprète le principal antagoniste du film : Lord Blackwood.
Le film est sorti aux États-Unis le et le en France. Une suite, Sherlock Holmes : Jeu d'ombres, est sortie en 2011.
Après être venu à bout du tueur et occulte « magicien » Lord Blackwood, le légendaire détective Sherlock Holmes et son assistant le Dr Watson peuvent clore un autre cas brillamment résolu. Mais quand Blackwood revient mystérieusement d'entre les morts et reprend ses sombres activités, Holmes doit repartir sur ses traces. Devant gérer la nouvelle fiancée de son partenaire et le commissaire Lestrade, chef de Scotland Yard, le détective intrépide doit démêler les indices qui le mèneront vers une série de meurtres tordus, des tromperies et de la magie noire, ainsi que l'étreinte mortelle de la tentatrice Irène Adler.
Résumé détaillé
Sherlock Holmes et son acolyte, le Dr John Watson, parviennent à interrompre à temps un rituel de magie noire dans une crypte, orchestré par lord Blackwood, responsable de la mort de cinq jeunes femmes, et le confient aux hommes du commissaire Lestrade. Trois mois plus tard, Holmes essaie d'empêcher les fiançailles de son ami John Watson qui réside avec lui, ce dernier voulant se marier avec Mary Morstan. N'ayant plus d'enquête, Holmes s'ennuie fermement, essayant de s'occuper par diverses activités inutiles. Watson vient chercher le détective : Blackwood veut le voir avant de mourir. Holmes se rend alors à la prison et observe qu'une malédiction y prend place : Blackwood contrôlerait le cerveau des criminels. De sa cellule, le magicien jure qu'il reviendra d'entre les morts et qu'il y aura trois morts de plus, que Holmes ne comprendra pas et qu'il ne pourra pas empêcher. Le lendemain, Blackwood est pendu, et Watson lui-même est chargé de constater le décès.
Quelques jours plus tard, Irene Adler, criminelle de renom et grand amour de Holmes, resurgit dans sa vie. Holmes accepte alors la proposition d'Irene : retrouver un homme pour elle contre une somme d'argent. Curieux, Holmes la suit discrètement en se déguisant pour ne pas se faire repérer, et découvre que son commanditaire, caché dans l'ombre, semble très dangereux. Un officier envoyé par Lestrade débarque alors chez eux leur expliquant que le gardien du cimetière a remarqué Blackwood sortir du lieu en pleine nuit. Arrivé au cimetière, Holmes retrouve mort l'homme roux qu'il recherchait pour Irene, dans le cercueil que Blackwood devait occuper initialement, et le corps de celui-ci a disparu. Holmes et Watson inspectent le domicile du mort, et découvrent qu'il était chargé de multiples recherches (scientifiques pour la plupart) qui auraient abouti. Mais ils sont interrompus par trois hommes qui veulent incendier les lieux. Le duo les met en déroute, non sans mal, mais ils sont arrêtés pour avoir saccagé un chantier naval. Mary, la fiancée de Watson, paie sa caution, et Holmes est libéré un peu plus tard par une secte d'hommes d'influence dans le Royaume, adeptes de magie noire et responsables de l'ascension de Blackwood. Ceux-ci le somment d'arrêter le sorcier.
Holmes est alors cagoulé pour qu'il ne puisse pas repérer sa destination, mais cela s'avère être inutile. En effet, Holmes explique au chef de la secte qu'il a déduit où il était emmené, en repérant plusieurs indices en route, dont l'odeur agréable et unique d'une boulangerie. Puis, il déduit par sa chevalière et son iris que cet homme a un lien de parenté avec Blackwood. Étant vieux, il serait son père. Le père de Blackwood lui propose de l'argent pour qu'il arrête son fils. Holmes accepte non pas pour gagner de l'argent, mais pour venger la mort des six victimes et ainsi soulager leurs familles.
Le lendemain, le leader de la secte meurt de paralysie dans son bain. Holmes est demandé sur les lieux par Lestrade, et subtilise quelques indices dans un bureau secret. Le soir suivant, alors que les membres de la secte se réunissent, Blackwood annonce qu'il prend la tête du groupe, et échappe à une tentative d'assassinat par balle en enflammant à distance le tireur, sans bouger. Il fait ensuite boire à un calice les membres de la secte pour les unifier et les protéger, déclarant cette coupe sacrée.
Holmes prélève seul des indices sur le corps du premier mort (un des agresseurs, pendant la fouille du laboratoire de l'individu roux), mais Watson finit par l'aider et ils parviennent à trouver la cachette de Blackwood dans un abattoir, près des quais. Ils y retrouvent une importante machinerie de découpe de viande, mais aussi Blackwood, qui a capturé Irene Adler. Cette dernière est attachée et va bientôt être hachée par une scie. Holmes détruit les engrenages pour stopper la progression d'Adler. Watson l'aide, et Holmes écrase les chaînes d'Adler juste à temps. Ils la libèrent mais, en poursuivant Blackwood, Watson déclenche plusieurs bombes. Celui-ci hurle pour qu'Holmes ne s'approche pas de lui. Le policier qui arrive sur les lieux prend en charge Watson, gravement brûlé, et ordonne à Holmes de filer : il est désormais recherché. Après avoir pris des nouvelles de son ami, Holmes s'enferme dans une chambre pour essayer de comprendre le but de Blackwood. Quand Irene et Watson le réveillent, il leur explique l'objectif du sorcier : toutes les morts consistaient en un gigantesque rituel de magie noire, dont la dernière cible se trouve au Parlement. Mais le répit est de courte durée : Lestrade et ses hommes surgissent pour arrêter Holmes, qui a juste le temps de faire sortir ses amis.
Holmes est amené devant lord Coward, le Ministre de l'Intérieur, membre de la secte et complice de Blackwood, et parvient à déterminer l'emplacement de sa prochaine action. Il fuit, grâce à la complicité de Lestrade qui lui avait donné la clé de ses menottes, et rejoint Watson et Adler sur un bateau pour se rendre dans les égouts. Il découvre alors le plan de Blackwood : empoisonner avec une forme de cyanure volatile les deux cents députés au Parlement. Mais Holmes et Adler parviennent à détacher les bombes de poison avant le décompte. Irene fuit et Holmes la poursuit jusqu'au sommet du chantier du Tower Bridge. Quand Blackwood surgit, il jette Irene deux niveaux en bas et affronte Holmes. Ce dernier parvient à le battre. Il expose alors la conclusion de l'affaire :
- Blackwood avait payé les criminels de la prison pour qu'ils soient agités, et un gardien pour simuler un envoûtement : tout le monde avait ainsi cru à la malédiction du sorcier.
- Pour assassiner son père, il n'y avait rien non plus de magique : Blackwood avait versé dans la baignoire un liquide ayant paralysé son père, qui se noya dans son propre bain en y coulant.
- Quant au meurtre du membre de la secte qui a tenté de l'abattre le lendemain, ce n'était que grâce à une balle piégée et un liquide inflammable dont le tireur avait été préalablement aspergé à son insu. Le liquide qu'il avait donné à boire à tous les membres était l'antidote de l'arme chimique. Le lendemain au Parlement, les membres de la secte auraient cru à de la magie (si la bombe avait explosé), eux seuls ayant survécu à l'attentat.
- la bombe ne devait que diffuser du poison dans l'air.
Blackwood finit par tomber et se pendre dans des chaînes. Holmes menotte Irene, qui lui révèle le nom de son commanditaire : Moriarty, un professeur très dangereux. Holmes l'avait remarqué lors de sa poursuite contre Adler. Quand il s'est approché d'elle et de son patron, il avait vu des traces de craie sur sa veste. Irene lui confie que Moriarty est beaucoup plus sournois que lui. Holmes relève le défi.
Après qu'Irène a fui, Holmes, ayant reconstitué la fausse pendaison de Blackwood, explique à Watson et Mary comment Blackwood s'est fait passer pour mort. Il apprend qu'un policier est mort dans les égouts le jour de l'attentat, et réalise alors le véritable objectif de Moriarty : ce n'était pas la machine de l'attentat qui l'intéressait, mais plutôt le dispositif télécommandé qui devait l'actionner, révolutionnaire pour l'époque. Il est temps de reprendre l'enquête…
Fiche technique
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original : Sherlock Holmes
- RĂ©alisation : Guy Ritchie
- Scénario : Michael Robert Johnson, Anthony Peckham et Simon Kinberg, adapté du comic book[1] de Lionel Wigram et d'après les personnages créés par Sir Arthur Conan Doyle
- Directeur artistique : Niall Moroney
- DĂ©cors : Katie Spencer
- Costumes : Jenny Beavan
- Casting : Reg Poerscout-Edgerton
- Chef opérateur : Philippe Rousselot
- Montage : James Herbert
- Musique : Hans Zimmer
- Superviseur des effets spéciaux : Mark Holt
- Producteurs : Susan Downey, Dan Lin, Joel Silver, Lionel Wigram
- Producteurs délégués : Bruce Berman et Steve Clark-Hall
- Distribution : Warner Bros. Pictures (États-Unis)
- Pays d'origine : États-Unis, Royaume-Uni et Allemagne
- Langues originales : anglais, français, letton
- Durée : 128 minutes
- Format : Couleur - 1.85 : 1 - 35 mm - Dolby SR, Dolby SRD, DTS
- Budget : 90 000 000 $[2]
- Genre : aventure
- Dates de sortie :
- États-Unis, Canada :
- Royaume-Uni :
- Belgique :
- Allemagne :
- France, Suisse romande :
Distribution
- Robert Downey Jr. (VF : Bernard Gabay ; VQ : Patrick Chouinard) : Sherlock Holmes
- Jude Law (VF : Xavier Fagnon ; VQ : Martin Watier) : Dr John Watson
- Rachel McAdams (VF : Noémie Orphelin ; VQ : Geneviève Désilets) : Irène Adler
- Mark Strong (VF : Éric Herson-Macarel ; VQ : James Hyndman) : Lord Henry Blackwood
- Kelly Reilly (VF : Natacha Muller ; VQ : Magalie LĂ©pine-Blondeau) : Mary Morstan
- Eddie Marsan (VF : Patrick Borg ; VQ : Carl BĂ©chard) : Inspecteur Lestrade
- James Fox (VF : Olivier Rodier ; VQ : Vincent Davy) : Sir Thomas
- Hans Matheson (VF : Rémi Bichet ; VQ : Jean-François Beaupré) : Lord Coward
- William Hope (VQ : Denis Mercier) : John Standish
- Robert Maillet (VF : Paul Borne ; VQ : Stéphane Rivard) : Dredger
- Bronagh Gallagher (VQ : Élise Bertrand) : la bohémienne
- Robert Stone : le boxeur derrière la palissade
- Clive Russell (VQ : Louis-Philippe Dandenault) : Capitaine Tanner
- Geraldine James (VF : Catherine Davenier ; VQ : Isabelle Miquelon) : Mme Hudson
- William Houston (VF : Serge Biavan ; VQ : Sylvain HĂ©tu) : Constable Clark
- David Garrick : McMurdo le boxeur
- James A. Stephens (VF : Michel Ruhl ; VQ : Yves Massicotte) : Commandant Philips
- Ed Tolputt (VF : Patrick Osmond ; VQ : Tristan Harvey) : Professeur Moriarty (voix et silhouette)
Production
Genèse du projet
Des producteurs de la Warner Bros. décident en d'acheter les droits du comic book Sherlock Holmes de Lionel Wigram, qui n'a par ailleurs jamais été édité. Les scénaristes Anthony Peckham et Simon Kinberg, connus pour le script du film Jumper, se chargent de l'adaptation. Le célèbre producteur Joel Silver ainsi que Lionel Wigram et Susan Downey se chargent de la production. Cette dernière, n'est autre que la femme de Robert Downey Jr.. Ensemble, notamment Susan Downey, ils pensent à lui proposer le rôle du détective privé : il était déjà au courant de leur projet[7].
Au printemps 2008, Warner Bros confie au réalisateur britannique Guy Ritchie la mise en scène de Sherlock Holmes qui, à l'origine, devrait être prêt pour 2010[8] — à l'origine, ce fut attribué à Neil Marshall[7], réalisateur de The Descent. Après Arnaques, Crimes et Botanique (1998), Snatch (2000) et dernièrement RocknRolla (2008), Guy Ritchie délaisse son thème fétiche de gangsters pour se lancer dans un Sherlock Holmes ultra-moderne. En , Columbia Pictures annonce qu'elle produira également un long métrage sur Sherlock Holmes plus axé sur la comédie, avec Sacha Baron Cohen dans le rôle principal et Will Ferrell en son fidèle acolyte, sur un scénario de Judd Apatow[9] qui en est également le réalisateur. Quant à celui de Guy Ritchie, la production a choisi Robert Downey Jr[10] en détective privé et Jude Law[11], son cher Watson — alors que Russell Crowe[12] et Colin Farrell[13] y étaient également pressentis.
« Ce sera une grosse production, viscérale et intellectuelle. Son intelligence sera reflétée au travers de l’action. À la fois une bénédiction et une malédiction. »
— Guy Ritchie, USA Today[14].
Contrairement à ce que l'on imagine ou ce que l'on voit à travers les écrans, dans ce dernier film de Guy Ritchie, Sherlock Holmes s'habille de façon bohème, en tenue et casquette de docker par exemple bien qu'il soit le roi des déguisements en tant qu'espion, et porte des lunettes de soleil. Il manipule aussi bien une épée qu'un bâton et pratique parfaitement l'art martial du bartitsu, comme l'avait écrit Arthur Conan Doyle dans sa nouvelle Le Dernier Problème (The Final Problem, ) dans Les Mémoires de Sherlock Holmes où le détective l'utilise pour en finir avec le professeur Moriarty au sommet des chutes du Reichenbach. Mais il est à noter que le Sherlock de cette adaptation semble également utiliser du Wing-chun, sans doutes car l’acteur lui-même en pratique. Quant au Dr Watson, dans le roman, il n'est rien qu'un simple vétéran de guerre. Et un médecin exquis.
Tournage
Le tournage commence par la cathédrale Saint-Paul de Londres[11], en Angleterre, le 6 octobre[15], c'est à cet endroit que Robert Downey J. doit faire face à une belle aventurière Irène Adler, interprété par la brune Rachel McAdams, et Jude Law tombe amoureux d'une certaine Mary Morstan, jouée par la rousse Kelly Reilly.
« J’adorais l’idée de faire un film d’époque sans que ce soit trop stylisé. J’ai adoré 300, mais je trouve que maintenant beaucoup de films reprennent ce parti pris de tout moderniser. Avec Holmes qui justement ne le sera pas on s’aperçoit combien l’original était moderne. Pour 1891, c’était incroyablement moderne. Et puis c’est un honneur de jouer un personnage aussi légendaire que Sherlock Holmes. »
— Robert Downey Jr, Première[15]
En novembre, après Liverpool, ils se trouvent à Chatham Dockyard situé à Kent, lors d'une scène du combat entre Sherlock Holmes et Dredger, en plein tournage, Robert Downey Jr a reçu un violent crochet au menton de Robert Maillet, qui fait deux mètres treize. Ensanglanté, Robert Downey Jr a perdu conscience mais, très vite, a repris ses esprits pour continuer le film sans se rendre à l'hôpital[16].
Toute l'équipe et les acteurs partent pour Brooklyn aux États-Unis, en [17].
Le , le journal britannique The Sun raconte que les patrons de Warner Bros. avaient demandé au réalisateur de reprendre à zéro quelques scènes étant ridicules et peu réalistes[18]. Le lendemain, ils ont rapidement démenti cette rumeur bien qu'ils fussent « encore tôt dans le processus de production, le studio n’a toujours pas vu de montage du film. La Warner et Guy Ritchie ont été ravis de ce qu'ils ont vu jusqu'à présent »[19].
La première bande annonce est diffusée en France en [20].
Après la démonstration d'une affiche[21] très sombre au début 2009 présentant Robert Downey Jr. au trait sévère portant une paire de lunettes de soleil et sa pipe, deux nouvelles affiches[22] se révèlent en : l'une avec Jude Law/Watson en veston impeccable et canne à la main en compagnie d'une accroche Crime will pay (Le crime paiera), l'autre Robert Downey Jr. plus souriant avec son comportement de circonstance, ce qui traduit sans doute l'autre accroche Nothing escapes him (Rien ne lui échappe).
- Lieux du tournage
- Brompton Cemetery, Fulham Road, West Brompton, Londres
- Finsbury, Londres
- Freemasons' Hall, Great Queen Street, Covent Garden, Londres
- Cathédrale Saint-Paul de Londres, Ludgate Hill
- Bunsen Street, Manchester, Grand Manchester
- Little Lever Street, Manchester, Grand Manchester
- Manchester Town Hall, Manchester, Grand Manchester
- Mangle Street, Manchester, Grand Manchester
- Docks de Chatham, Kent
- Docks de Liverpool, Merseyside
Musique
Sortie | |
---|---|
Enregistré |
2009 |
Durée | 52:32 |
Genre | Musique de film |
Auteur | Hans Zimmer |
Producteur |
Lorne Balfe Hans Zimmer |
Label | Watertower Records |
Critique |
Après The Dark Knight : Le Chevalier noir et Anges et Démons, Hans Zimmer signe en avril 2009 le contrat pour composer la bande originale du film de Guy Ritchie[24].
Toute la musique est composée par Hans Zimmer.
Sortie
Festivals
Pendant la manifestation de Comic-Con à San Diego ayant eu lieu entre le 23 et , les acteurs Robert Downey Jr. et Rachel McAdams se sont présentés en ce vendredi à une conférence en l'honneur du film[25]. L'acteur y expliquait aux spectateurs comment il a pensé que Sherlock Holmes était le premier super-héros et les questions qu'il s'est posées sur « pourquoi n'ont-ils pas compris comment relancer encore Sherlock Holmes ? »[26].
Autour du film
- Robert Downey Jr. et Jude Law ne se connaissaient pas avant : ils se sont rencontrés pour la première fois un mois avant le début du tournage[29].
- Robert Downey Jr. a lu beaucoup d'histoires de Sherlock Holmes et a observé la série Sherlock Holmes (1984) créée par la Granada Television (avec l'acteur Jeremy Brett) afin d'en apprendre plus au sujet du personnage.
- Bien que, littéralement, Sherlock Holmes soit plus grand que son élémentaire Dr Watson, Robert Downey Jr. a dû supporter des talonnettes[30] presque tout le long du film pour rattraper les cinq centimètres de Jude Law, faisant un mètre quatre-vingt. Il a trébuché plusieurs fois et jurait contre Guy Ritchie et ses « stupides chaussures »[30].
- Les producteurs du film se seraient agacés que Robert Downey Jr déclare que le Sherlock Holmes qu'il incarne à l'écran était homosexuel[31]. Andrea Plunkett, titulaire des droits d'auteur de Sherlock Holmes aux États-Unis, a déclaré qu'elle n'autoriserait pas de suite au film si Guy Ritchie et les scénaristes laissaient entendre que le personnage était homosexuel[32].
Distinctions
RĂ©compenses
Nominations
- ADG Excellence in Production Design Awards (en) pour Sarah Greenwood, productrice designer
- Broadcast Film Critics Association Award, Meilleur son musical pour Hans Zimmer
- Motion Picture Sound Editors, Meilleur monteur son
- Oscars 2010 : Meilleure direction artistique et Meilleure musique de film pour Hans Zimmer.
Suite
Une suite, intitulée Sherlock Holmes : Jeu d'ombres (Sherlock Holmes: A Game of Shadows), est sortie en 2011. Toujours réalisé par Guy Ritchie, le film voit apparaître le personnage du Professeur Moriarty comme antagoniste principal, incarné par Jared Harris. Le personnage était déjà présent dans le premier film en tant que mystérieux employeur d'Irène Adler et était incarné par Ed Tolputt mais on n'entendait que sa voix et on le voyait toujours dans l'ombre. Robert Downey Jr, Jude Law et Rachel McAdams font partie de la distribution ainsi que la suédoise Noomi Rapace.
Notes et références
- « Guy Ritchie parle de Sherlock Holmes avec Robert Downey Jr », sur ActuCiné,
- « Détails techniques », sur Tout le ciné
- « Fiche de doublage français », sur RS Doublage (consulté le )
- « Fiche de doublage français », sur AlloDoublage (consulté le )
- « Fiche de doublage québécois », sur Doublage Québec (consulté le )
- Dans Studio Ciné Live N°6, page 110.
- « Avant-première ESI : Sherlock Holmes – Une réinvention musclée », sur Effets Spéciaux Info,
- « Guy Ritchie dépoussière Sherlock Holmes », sur Fluctuat.net,
- « Élémentaire, mon cher... Sacha Baron Cohen !! », sur AlloCiné,
- « Élémentaire mon cher Jude Law », sur Fluctuat.net,
- « Sherlock Holmes par Guy Ritchie : début de tournage », sur Fluctuat.net,
- « Russell Crowe en Dr Watson ? », sur EcranLarge,
- « Colin Farrell en Dr Watson », sur EcranLarge,
- (en) « Coming attractions: Sherlock Holmes? Ritchie's on the case », sur USA Today,
- « Robert Downey Jr lève le voile sur son Sherlock Holmes », sur Première, .
- (en) « Robert Maillet says glitch in fight choreography behind incident, that Robert Downey Jr. was down but not out », sur Times&Transcript, .
- (en) « It's Brooklyn, my dear Watson! », sur New York Post, .
- (en) « Guy is told to re-film Holmes », sur The Sun, .
- (en) « Le Sherlock Holmes de Guy Ritchie se porte bien », sur ActuStar.com, .
- « Sherlock Holmes: premier trailer dévoilé! », sur Cinemovies.fr, .
- « Première affiche de Sherlock Holmes », sur Le Buzz, .
- (en) « New Sherlock Holmes Posters Are Not Messing About », sur Films School Rejects, .
- (en) « Hans Zimmer - Sherlock Holmes (Original Motion Picture Soundtrack) », sur AllMusic (consulté le )
- (en) « News », sur Hans Zimmer (non officiel),
- (en) « Rachel McAdams Shows Off Sherlock Holmes », sur Just Jared,
- « Comic-Con: Robert Downey Jr. brings the house down », sur PE,
- Tous les temps - All Time
- Sherlock Holmes sur Box-Office Mojo. Consulté le .
- In Élémentaire, mon cher Guy Ritchie, page 59, dans le magazine Studio Ciné Live no 12 du février 2010.
- « Robert Downey Jr : Sherlock Holmes n'aime pas les chaussures compensées », sur PaperBlog,
- « Robert Downey Jr : polémique autour de son Sherlock Holmes gay », sur Première,
- (en) « Downey: Sherlock Holmes could be gay », sur timeslive.co.za,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (en) BFI National Archive
- (en) British Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (en) Museum of Modern Art
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :