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Semillac

Semillac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Semillac
Semillac
La mairie de Semillac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Charles Pain
2020-2026
Code postal 17150
Code commune 17423
DĂ©mographie
Gentilé Semillacais
Population
municipale
75 hab. (2020 en augmentation de 13,64 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 30 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 23′ 48″ nord, 0° 35′ 39″ ouest
Altitude Min. 48 m
Max. 98 m
Superficie 2,47 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Pons
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Semillac
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Semillac
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Semillac
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Semillac

    Ses habitants sont appelés les Semillacais et les Semillacaises[1].

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Semillac est traversée par un cours d'eau, le Tord.

    Urbanisme

    Typologie

    Semillac est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,1 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), forêts (22,2 %), cultures permanentes (0,6 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Semillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[10] - [8].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Semillac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 41 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 40 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 98 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

    La commune Ă©tant situĂ©e totalement dans le pĂ©rimètre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire du Blayais, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirène, sms, radio, vĂ©hicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimètre de km se mettent Ă  l'abri[Note 2]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimètre de 20 km peuvent ĂŞtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d’iode stable[Note 3] - [15] - [16].

    Toponymie

    L'origine du nom de la commune provient de l'anthroponyme gallo-romain Similius, et du suffixe de possession -acum.

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1981 2008 Maurice Dupont
    2008 en cours Charles Pain[17] DVD[18] Retraité agriculture
    Les données manquantes sont à compléter.

    RĂ©gion

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].

    En 2020, la commune comptait 75 habitants[Note 4], en augmentation de 13,64 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    213178170154176161176170161
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1541261311191281231219494
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    859210011685105827266
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    685445635352626368
    2017 2020 - - - - - - -
    7275-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Église Saint-Didier

    L'église paroissiale Saint-Didier date initialement du XIIe siècle et a été remaniée les siècles suivants.

    Cette église orientée, de plan rectangulaire, possède une nef unique et un chevet droit. Elle est transformée à plusieurs reprises, notamment en 1895. En 1864, l'abbé Rainguet la décrit comme très délabrée.

    Si la façade est romane, avec ses trois portails et ses arcatures, de même que les fenêtres de la nef à cintre monolithique, le chevet est du XIVe siècle avec son fenestrage en pierre comprenant les vitraux de saint Didier et saint Pierre.

    Les arcatures décorant la nef comportent des tronçons de colonnes de l'ancien chevet réutilisées. Leur forme est galbée et leurs chapiteaux et tailloirs ornés de zigzag, d'oves et d'enlacements, sont volumineux.

    Le cimetière est encore situé autour de l'église. Sa croix de pierre, composée d'une colonnette romane sur un socle carré, porte l'inscription "Maria" qui rappelle l'autre vocable de la paroisse, Notre-Dame.

    Trois chapiteaux d'Ă©poque romane et du XVIe siècle complètent une double arcature gothique sur le mur nord de la nef[23]. Ils sont de pierre calcaire et d'une hauteur de 0,50 m. L'un reprĂ©sente un personnage en toge, dĂ©capitĂ©; un autre est de type ionique; un troisième, enfin, est dĂ©corĂ© de feuillage et de rosaces; ils auraient Ă©tĂ© retrouvĂ©s enterrĂ©s devant l'Ă©glise, et sont probablement des Ă©lĂ©ments d'ornementations anciennes. Ils ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s Ă  l'inventaire des monuments historiques en 1997[23].

    L'église renferme aussi un tableau "La crucifixion" du XVIIIe siècle, inventorié aux monuments historiques en 1989[23].

    La cloche en bronze date de 1677. L'église a été restaurée en 1994[23].

    • La façade romane
      La façade romane
    • La nef
      La nef
    • L'autel et les vitraux
      L'autel et les vitraux
    • La double arcature et les chapiteaux
      La double arcature et les chapiteaux
    • Tableau "La crucifixion"
      Tableau "La crucifixion"

    Voir aussi

    Articles connexes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Le périmètre de km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
    3. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Les risques près de chez moi - commune de Semillac », sur Géorisques (consulté le )
    9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    12. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    13. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Semillac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    15. « Plan Particulier d'Intervention du CNPE du Blayais. », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le )
    16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    17. élection annulée par le TA de Poitiers; Mr Pain est réélu le 16 juillet 2008.
    18. « Résultats des élections législatives 2022 à Semillac 17150 », sur lemonde.fr (consulté le ).
    19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    23. Panneau d'information devant l'Ă©glise
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