Sarrigné
Sarrigné est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Sarrigné | |||||
Le centre-bourg de Sarrigné. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Intercommunalité | Angers Loire Métropole | ||||
Maire Mandat |
SĂ©bastien Bodusseau 2020-2026 |
||||
Code postal | 49800 | ||||
Code commune | 49326 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Sarrignéen, Sarrignéenne | ||||
Population municipale |
829 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 276 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
26 047 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 30âČ 09âł nord, 0° 23âČ 02âł ouest | ||||
Altitude | 56 m Min. 22 m Max. 57 m |
||||
Superficie | 3 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Loire-Authion (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Angers (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Angers-7 | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | http://www.sarrigne.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Sarrigné est situé en limite du Baugeois (25,8 km de Baugé-en-Anjou), à l'est du centre d'Angers (19 km, à 20 minutes en voiture), et à 4 km du Plessis-Grammoire (ouest), à 5,3 km de Corné (sud-est), à 7,4 km de Pellouailles-les-Vignes (nord-ouest), à 5,3 km de Bauné (est) et à 9,4 km d'Andard (sud).
Lieux-dits
En dépendent, les lieux-dits : les BaugÚres, la BédaudiÚre, Beuzin (ou Bezain), le Bois-Jarry, le Bourg, la Brosse, le Buron, les Cures, les DubliÚres, l'Etang, la Gagnerie, le Grand-Clos, les Grandes-Derries, la MonpasiÚre, le Moulin-Neuf, les Noues, les Oulas, la Paillette, la PerchaudiÚre, le Petit-Bois, les RenardiÚres, le Tertre, la TuffiÚre, la Varenne, le Pré, la PerchaudiÚre-Sud, les Patissambons, les Plantes, le Mortier des Argoyaux, Pré de l'Epinay, le Bois Bougrand, Grand Champ, la Metairie de Mussee.
Relief et géologie
La superficie de la commune est de prÚs de 3 km2 (297 hectares), dont 22 hectares en prés, 12 hectares en jardins et 37 hectares en bois et son altitude varie de 22 à 57 mÚtres.
Sarrigné se situe sur l'unité paysagÚre du Plateau du Baugeois[1]. Le terrain crétacé et le grÚs se montrent à l'est de la commune.
Hydrographie
Le ruisseau de lâĂtang.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « MarcĂ© », sur la commune de MarcĂ©, mise en service en 1999[8] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 703,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le dĂ©partement de la Sarthe, mise en service en 1944 et Ă 71 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 12 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 12,5 °C pour 1991-2020[14].
Voies de communication
La D 116 (Plessis-Grammoire / Bauné) traverse la commune dans sa partie centrale et le bourg d'ouest en est. Le bourg de Sarrigné s'est développé le long des principales voies de communication.
Lâautoroute A11 dite l'OcĂ©ane traverse la partie nord du territoire de SarrignĂ©.
Les différentes voies de la commune sont : rue des Caves, allée des Cerisiers, allée de la Fontaine, rue Gaudin, allée Jouan, rue des Moulins, rue de la Paillette, allée du Peyrelleur, rue Saint-Jean (rue principale), rue du Tertre, chemin de la TuffiÚre, rue de la Vallée. à ces voies se rajoutent des hameaux et des lotissements privés comme le Village du chùteau construit en 1982 et comprenant quinze maisons.
Transports
La commune est desservie par les bus, par la ligne suburbaine n°30, et par des circuits scolaires (Venaiserie 1, direction collĂšge La Venaiserie ; Mounier 2, direction collĂšge Jean-Lurçat, lycĂ©e Mounier et lycĂ©e Saint-Aubin-La-Salle). Il existe Ă©galement un circuit avec les communes voisines : IRIGOTaxi 3, avec des liaisons possibles entre Briollay, Soucelles, VillevĂȘque, Pellouailles-les-Vignes, SarrignĂ©, Le Plessis-Grammoire et Saint-Sylvain-d'Anjou.
Urbanisme
Typologie
Sarrigné est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Loire-Authion, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[18] et 2 020 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (73 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), zones urbanisĂ©es (20,2 %), forĂȘts (14 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,8 %), prairies (11,9 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[24].
Toponymie
Formes anciennes du nom : Sarrigneium en 1200, Capella de Sarrigneio en 1320[25], Sarigné en 1793, et Sarrigné en 1801[26] - [Note 7].
Histoire
Préhistoire
Le Dr Gruet indique la découverte d'une hache en pierre polie.
Un terrassement effectuĂ© Ă l'emplacement de la salle des fĂȘtes a permis de retrouver un souterrain amĂ©nagĂ© mĂ©diĂ©val ; la fouille a aussi conduit Ă la mise Ă jour de tombes gallo-romaines en pleine terre.
Moyen Ăge
La terre, appartient primitivement aux Aménard, seigneurs de Daon, advint par le mariage de Jeanne A. à René de Fontaines, son fils, dont la fille Louise l'apporta, avec Bouillé-Ménard, Chivré et la Roche à Jacques de Bueil, 1468.
Ancien RĂ©gime
En est seigneur RenĂ© de Montortier, 1525, sieur de la Verrine, avocat Ă Angers, Ă©poux d'Antoinette Fleuriot, Ă©chevin d'Angers 1529 ; RenĂ© de la RoussiĂšre, 1539-1553 ; Françoise de Montallais, veuve de Jean de Bueil, 157 1; Anne de Bueil, femme de Jean d'AcignĂ©, 1587-1618, veuve en 1621 ; Honorat d'AcignĂ© 1626, comte de Grandbois dont l'Ă©pouse, Jeanne Jacqueline de Laval meurt le ; Gaspard de Daillon du Lude, baron de Briançon, Ă©vĂȘque d'Albi, 1688 ; et les seigneurs de Briançon jusqu'Ă la RĂ©volution ; le dernier seigneur de SarrignĂ© fut Charles-François Lefebvre, marquis de l'AubriĂšre.
Le manoir, avec maison forte et pont-levis, joignait l'église et le chemin de Corné. Bail est consenti pour sept ans, le , de "la maison nommée le Chùteau", par le marquis de LaubriÚre à Jean Daburon, closier. Cette maison dite le Chùteau, avec jardin, cour, fossés, 147 boisselées de terre et 6 quartiers de vigne sera lors de la Révolution mise sous séquestre national sur Charles Lefebvre, comte de Méral, fils du marquis de LaubriÚre.
La mesure seigneuriale comptait le double de celle des Ponts-de-CĂ©.
La paroisse dĂ©pendait de l'ArchidiaconĂ© d'Angers, de l'archiprĂȘtrĂ© d'Andard, de lâĂ©lection, des aides, du grenier Ă sel et du district d'Angers, en 1787.
La RĂ©volution
L'assemblĂ©e Ă©lectorale pour les Ătats GĂ©nĂ©raux se tint le devant Louis Thuau, syndic municipal. Le cahier de dolĂ©ances est publiĂ© par Le Moy.
Le curĂ©, Alexandre Beaufils, ne voulant pas avoir Ă prĂȘter serment Ă la Constitution civile du clergĂ©, dĂ©missionne et se retire Ă La FlĂšche. Son vicaire, Louis-Marie Bascher, refuse le serment ; il sera guillotinĂ© Ă Angers le .
Le temporel de la cure est vendu le Ă Ant. Chouteau et Jacq.-RenĂ© BougĂšre d'Angers et la cure elle-mĂȘme le 12 messidor an IV Ă Alexandre Beaufils, de La FlĂšche. Le presbytĂšre fut acquis par l'ancien curĂ©, Alexandre Beaufils, et revendu par lui Ă la commune le .
Le culte constitutionnel fut exercĂ© par Jacques-Ătienne-François PĂ©teul du Boulay, installĂ© le , qui abdiqua toute fonction ecclĂ©siastique le 21 ventĂŽse an II mais reprit son poste et fut maintenu au Concordat.
Ăpoque contemporaine
Un diffĂ©rend opposa pendant une grande partie de l'annĂ©e 1822 Bernard de Courtigis, maire de la commune, des membres de son conseil d'une part, Ă M. Houdet, curĂ© de la paroisse et des habitants, d'autre part. Cette querelle de personnes divisa la population de SarrignĂ©, et motiva la visite de l'Ă©vĂȘque d'Angers qui trancha en faveur du desservant, et obtint la suspension, puis la rĂ©vocation du maire par arrĂȘtĂ© du ministre de l'IntĂ©rieur en date du .
Ălectrification de la commune en 1925.
Adduction d'eau potable en 1977.
Combat de certains habitants à travers une pétition pour obtenir l'ADSL, qui arrivera finalement le dans la commune.
Politique et administration
Administration municipale
Intercommunalité
La commune est intĂ©grĂ©e Ă la communautĂ© d'agglomĂ©ration d'Angers Loire MĂ©tropole[29], elle-mĂȘme membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers[30].
Le P.L.U.I. est géré par la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole, dont Sarrigné fait partie.
La commune adhĂšre Ă©galement au S.I.V.M. de Brain-sur-l'Authion.
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Sarrigné fait partie du canton d'Angers-Trélazé et de l'arrondissement d'Angers[31]. Ce canton compte alors quatre communes et une fraction d'Angers. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton d'Angers-7, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[32].
Population et société
Population sous l'Ancien RĂ©gime
Sous l'Ancien Régime la population était exprimée en « feux », c'est-à -dire en foyer de famille. Pour estimer le nombre d'habitants il faut appliquer un coefficient multiplicateur d'environ 5.
Population depuis 1793
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[35].
En 2020, la commune comptait 829 habitants[Note 8], en augmentation de 2,22 % par rapport Ă 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Vie locale
Plusieurs sections sportives existent concernant le tennis de table, la boule de fort (cercle créé en 1901) et la gymnastique. La commune compte des terrains de sports, notamment pour le football (stade Marcel-Lesourd).
Il y a aussi deux sections thĂ©Ăątrales, une adulte et une enfant, et une bibliothĂšque communale. La bibliothĂšque est desservie par la bibliothĂšque dĂ©partementale de prĂȘt. La commune possĂšde Ă©galement une salle commune de loisirs, "salle Michel-Berger", inaugurĂ©e le .
Plusieurs manifestations ont lieu dans l'année comme "Les Foulées de Sarrigné", course à pied de 10 km créée en 2005, qui attire un nombre croissant de participants de la région (851 coureurs adultes et 117 enfants en 2015).
La fĂȘte communale avait lieu lors de la Saint-Jean.
Sur la place principale du village on trouve une aire de pique-nique avec des tables, un terrain de pétanque, une fontaine et une cabine téléphonique.
La présence d'une station d'épuration par lagunage est à noter. On trouve également deux équipements pour le tri des ordures ménagÚres (TOM).
Enseignement
En 1819, une institutrice apprend Ă lire et Ă Ă©crire aux jeunes filles. En 1821, la commune a une Ă©cole et la jeune femme qui est Ă sa tĂȘte est interdite, pour cause d'immoralitĂ© et d'incapacitĂ©, d'enseignement sans autorisation de l'AcadĂ©mie. En 1857, les sĆurs de Sainte-Marie-la-ForĂȘt ouvrent une Ă©cole de filles.
Une maison avec dépendances, sise au bourg de Sarrigné, avait été acquise par les époux Normand-Busson pour servir à la tenue d'une école primaire de garçons et au logement de l'instituteur ().
L'ancien bĂątiment menaçant ruines, une Ă©cole communale de garçons fut amĂ©nagĂ©s dans le mĂȘme bĂątiment que la mairie. Les travaux de construction furent adjugĂ©s le (architecte Beignet).
En 1952, la commune possédait une école publique mixte à une classe. AprÚs accord des autorités diocésaines, la municipalité décida d'aménager une seconde classe dans un local vacant de la cure (adjudication des travaux le ). Aux deux classes primaires existantes en 1975, on y adjoignit une troisiÚme classe en 1981. L'école maternelle avec garderie date de 1980.
Aujourd'hui l'école publique se nomme "Le CÚdre Bleu". 124 élÚves y sont scolarisés dans 5 classes. Les locaux de l'école ont été totalement rénovés en 2000 et 2001. En 2010 en raison d'un manque d'élÚves une classe va devoir fermer. En 2015, 90 élÚves sont répartis en 4 classes.
Sports
Les Foulées de Sarrigné, une course à pied de 10 km créée en 2005, qui attire un nombre croissant de participants de la région (851 coureurs adultes et 117 enfants en 2015). Différents niveaux de course sont au programme : 10 km à partir de 15 ans, 5 km, 1 600 m pour les moins de 13 ans et 800 m pour les moins de 10 ans. Les 10 kilomÚtres de Sarrigné sont reconnus en Maine-et-Loire et chaque année les 10 kilomÚtres mobilisent de nombreux coureurs.
Cultes
Administration religieuse
Depuis cette date, la paroisse est desservie par le curé du Plessis-Grammoire.
Les registres paroissiaux commencent en 1621, Ă la mairie, et 1669 aux Archives DĂ©partementales de Maine-et-Loire.
Il existait une école de charité.
Ăconomie
Généralités
à trois lieues d'Angers, terres maigres et sablonneuses, pays de tuffes, mauvais fonds, 1/3 en terres à seigle, avoine et blé noir ; quelques froment, orge, lin et chanvre; 1/3 en vignes de peu de valeur ; il y a des arbres fruitiers surtout des noyers ; ni prés ni pùtures ; 1/3 en bois et landes et terres incultes ; vendent à Angers fruits et denrées.
Une commune rurale dépourvue d'industrie dont les actifs vont travailler, dans leur trÚs grande majorité, à l'extérieur de la commune, notamment à Angers et dans la Z.I. de Saint-Barthélémy-d'Anjou.
Professions représentées dans le village vers 1888 : Hongreurs (2), cabaretiers (4), charron (1), cordonnier (1), épiciers et tissus (3), forgerons (2), messager (1), meuniers (2), sabotier (1), propriétaires-cultivateurs (3), fermiers (6), etc.
En 1993, on recensait 3 exploitations qui pratiquaient la polyculture et l'élevage des bovins. Aujourd'hui, au niveau de l'agriculture, on compte à Sarrigné, un exploitant, mais de taille importante.
Un commerce, Le Relais de Sarrigné, fait fonction de supérette, tabac, poste, boulangerie, bar et presse (Courrier de l'Ouest et Ouest-France). Il diffuse aussi, des événements sportifs sur grand écran.
Tissu Ă©conomique
Sur 26 établissements présents sur la commune à fin 2010, 15 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), aucun du secteur de l'industrie, 4 % du secteur de la construction, 65 % de celui du commerce et des services et 15 % du secteur de l'administration et de la santé[37]. Fin 2015, sur les 27 établissements actifs, 7 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 59 % de celui du commerce et des services et 19 % du secteur de l'administration et de la santé[38].
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Outre un logis seigneurial ayant servi de cure au siĂšcle dernier, le bourg comprend plusieurs maisons du XVIIIe siĂšcle.
Les maisons anciennes sont construites avec le tuffeau qui constitue une partie du sous-sol de la commune, ainsi parcourut de nombreux souterrains et d'un ruisseau : l'Ătang.
L'ancien cimetiÚre avait été vendu aux enchÚres pour en employer le produit à l'acquisition d'un nouveau cimetiÚre (décret impérial du ).Le monument aux morts a été érigé dans le cimetiÚre communal (délibération du conseil municipal en date du ). (Guerre 1914-1918 : 14 morts).
La mairie actuelle a été bùtie par adjudication en date du , sous la direction de l'architecte Beignet. En 1991, les façades de la mairie ont été entiÚrement rénovées. Précédemment, la mairie - avec l'école des garçons - était installée dans un immeuble des époux Normand-Busson, acquis par la commune, le , moyennant 3000 F. Cet immeuble fut aliéné le .
Ăglise Notre-Dame : datant du XIe siĂšcle. Reconstruite en 1350, pour les besoins de la population. Elle conserve son chĆur Ă chevet plat du XIIe siĂšcle. La nef, de mĂȘme style, a Ă©tĂ© reconstruite, ainsi que le clocher-porche sans flĂšche, par l'architecte Beignet en 1874. Elle ne comporte pas de transept. L'Ă©glise n'Ă©tait jusqu'au XIVe siĂšcle, qu'une simple chapelle, fondĂ©e de quatre messes par semaine Ă la prĂ©sentation alternative de l'abbĂ© de la BoissiĂšre et des curĂ©s d'Andard et de BaunĂ©. A l'entour vivaient 120 Ă©tagers, forcĂ©s, pour les offices religieux et pour les baptĂȘmes, mariages ou sĂ©pultures, de se rendre aux Ă©glises de BaunĂ© ou d'Andard. Ă la demande des prĂ©sentateurs et sous la rĂ©serve de leurs droits respectifs, l'Ă©vĂȘque Hugues Odart Ă©rigea la chapelle en Ă©glise paroissiale par ordonnance du .
Le presbytÚre avait été acquis par la commune de l'abbé Beaufils, ancien curé de la paroisse (autorisation royale en date du ), le , moyennant 5 000 F. Les travaux d'appropriation furent adjugés le . Il fut aliéné aux enchÚres publiques en 1908 : l'immeuble étant vacant depuis , à la suite du départ du desservant.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Nom de la municipalitĂ© en 1793 (an II), selon le recensement rĂ©alisĂ© sur lâensemble du territoire français de lâĂ©poque, et en 1801, selon les « ArrĂȘtĂ©s de rĂ©duction des justices de paix » (actes publiĂ©s au Bulletin des lois) constituant la premiĂšre nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- DĂ©partement de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe Ăditeur, 2003, p. 58 Ă 71 â DonnĂ©es consultables sur WikiAnjou.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Marcé - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Sarrigné et Marcé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Marcé - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Sarrigné et Le Mans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Loire-Authion », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le ).
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- CĂ©lestin Port 1996, p. 288.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Ouest-France, SĂ©bastien Bodusseau, nouveau maire, et ses adjoints, article du 7 avril 2014.
- « SarrignĂ©. SĂ©bastien Bodusseau Ă©lu maire Ă lâunanimitĂ© », sur Le Courrier de l'Ouest, (consultĂ© le ).
- Insee, Composition de l'EPCI d'Angers Loire Métropole (244900015), consulté le 15 novembre 2012.
- PrĂ©fecture de Maine-et-Loire, ArrĂȘtĂ© DRCL no 879 du 13 dĂ©cembre 2011, RAA spĂ©cial du 21 dĂ©cembre 2011.
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Sarrigné, consultée le 15 mars 2015.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, 1876
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, Statistiques locales du territoire de Sarrigné (49), consultées le 26 mai 2013.
- « Dossier complet - Commune de Sarrigné (49326) », sur Insee, (consulté le ).