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Sainte-Foy-lès-Lyon

Sainte-Foy-lès-Lyon est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sainte-Foy-lès-Lyon
Sainte-Foy-lès-Lyon
L'hĂ´tel de ville.
Blason de Sainte-Foy-lès-Lyon
Blason
Sainte-Foy-lès-Lyon
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Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Circonscription départementale du Rhône
MĂ©tropole MĂ©tropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
VĂ©ronique Sarselli (LR)
2020-2026
Code postal 69110
Code commune 69202
DĂ©mographie
Gentilé Fidésiens
Population
municipale
22 077 hab. (2020 en augmentation de 1,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3 232 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 44′ 05″ nord, 4° 48′ 12″ est
Altitude Min. 173 m
Max. 320 m
Superficie 6,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune du pĂ´le principal)
Élections
MĂ©tropolitaines Ouest
Législatives Douzième circonscription
Localisation
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Liens
Site web site officiel de Sainte-Foy-lès-Lyon

    Ses habitants s'appellent les Fidésiens[1].

    GĂ©ographie

    Sainte-Foy-lès-Lyon surplombe Lyon par l'ouest, juste au sud de la basilique Notre-Dame de Fourvière, au-dessus du confluent du Rhône et de la Saône à l'est et de la vallée de l'Yzeron à l'ouest et au sud, en limite des communes de Francheville et Oullins.

    Elle se distingue par son cadre de vie agréable, très vert, voire champêtre. Sainte-Foy-lès-Lyon est considéré comme le poumon vert le plus proche de Lyon.

    Le centre-ville de Sainte-Foy est à 15 minutes en voiture de la presqu'île lyonnaise. La ville est mitoyenne, au Nord, du 5e arrondissement de Lyon, à l'Est, de La Mulatière, à l'Ouest, de Francheville, au Sud d'Oullins et de Chaponost.

    Transports en commun

    La ville est desservie par plusieurs bus du réseau des transports en commun lyonnais[2].

    • C19 - Perrache <> Franchevile Taffignon
    • C20 - Bellecour Le Viste <> Francheville Taffignon / Fort de Bruissin
    • 11 - Gorge de Loup <> Thurins Mairie
    • 12 - Gare d'Oullins <> St Genis 2
    • 14 - Gare d'Oullins <> Gorge de Loup
    • 17 - Sainte-Foy Place Saint Luc <> Saint Genis 2 / Saint Genis LycĂ©e Descartes
    • 45 - Croix Rousse <> Valdo
    • 49 - Perrache - Sainte-Foy Châtelain
    • 65 - Gorge de Loup <> Charcot La Source
    • 90 - Valmy Place Ferber <> Sainte-Foy Châtelain

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Foy-lès-Lyon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Lyon, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 124 communes[6] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est la banlieue. L'agglomĂ©ration de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9] - [10].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (95 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (90,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %), forêts (0,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Toponymie

    Martyre de sainte Foy

    Le nom de la commune est constitué de Foy, martyre qui serait morte à Agen au IIIe siècle, et d'une référence à sa proximité avec Lyon[13], différenciant ainsi la ville de ses homonymes Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.

    Histoire

    Époque romaine

    Le site, proche de la capitale des Gaules Lugdunum, connaît une activité intense à l'époque romaine[14]. Le territoire situé dans le prolongement sud de la ville antique est traversé par deux voies romaines au moins : celle reliant Lugdunum à Vienne par la rive droite du Rhône, située sous l'actuel chemin des Fontanières[15], et une autre voie supposée en direction de Saint-Symphorien-sur-Coise qui emprunterait le chemin de Chantegrillet[16]. L'aqueduc romain du Gier a laissé des vestiges en sept points différents du territoire actuel : le siphon de l'Yzeron et son réservoir terminal[17], la tranchée dite « de Narcel »[18], les arches du chemin de Narcel[19], le tunnel du Vingtain, entièrement détruit, la tranchée du Fort, les arches de la rue Georges Clemenceau et la tranchée de Chavril[20]. D'autres vestiges ont été observés, notamment des fosses datant de l'Antiquité tardive ou du haut Moyen Âge, des tegulae et céramiques antiques, un fragment de sarcophage, des traces de bâtiments dont la fonction est inconnue[21] et une habitation gallo-romaine[22].

    Sainte-Foy en 1170

    C'est en 1170 qu'apparaît la plus ancienne mention connue de Sainte-Foy qui appartient aux chanoines de Saint-Just. En 1189, elle passe sous la dépendance du chapitre de Saint-Jean jusqu'à la Révolution.

    XVIIIe siècle

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Bonnefey et de Mont-Chalier[23].

    XIXe siècle

    L'arrĂŞt du tramway

    Dès 1834, une mairie-école est construite et, l'année suivante, est créé un service d'omnibus à chevaux. En 1840, un marché hebdomadaire voit le jour et trois ans plus tard l'église paroissiale est reconstruite après la démolition complète de l'ancien édifice. L'année suivante est marquée par la mort de Laurent Mourguet, le créateur de Guignol, époux d'une Fidésienne, Jeanne-Marie Trigon, dont la maison natale est devenue un cinéma d'art et d'essai portant son nom d'épouse (Cinéma Jeanne Mourguet).

    En 1871, on perce l'avenue Valioud. À partir de 1880, la viticulture, ruinée par le phylloxera, laisse peu à peu place à l'arboriculture et aux propriétés résidentielles. En 1885, La Mulatière est détachée de Sainte-Foy et devient une commune indépendante.

    Dans les années 1870, la commission chargée par la ville de Lyon de trouver l'emplacement de son futur observatoire astronomique choisit un site sur la commune de Sainte-Foy. Cependant, Charles André, fondateur et premier directeur de l'établissement, ignorera ces travaux et choisira de construire l'observatoire à Saint-Genis-Laval[24].

    En 1893, un hôpital est créé par le Dr Barral, cependant que la même année une ligne de tramways électriques de la Société du tramway de Sainte Foy est mise en service, avant d'être reprise en 1898 par le Fourvière Ouest-Lyonnais, lui-même absorbé en 1911 par l'OTL. L'éclairage des rues est installé en 1894.

    XXe et XXIe siècles

    L'activité économique de Sainte-Foy-Lès-Lyon a principalement été tournée autour de l'agriculture au début et milieu du XXe siècle, avec entre autres les exploitations maraichères de la famille Moyroud.

    En 1968, la ville est jumelée avec Limburg an der Lahn en Allemagne de l'Ouest. L'année suivante, la commune entre dans la communauté urbaine de Lyon (COURLY).

    La vie économique est marquée par l'installation des Laboratoires Boiron en 1974 et la vie religieuse par la visite du pape Jean-Paul II en .

    En 2006 est inauguré le troisième gymnase en présence de Jean-François Lamour.

    Le , la commune quitte le département du Rhône et rejoint la collectivité territoriale de la métropole de Lyon qui remplace la communauté urbaine.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement Ă©tant compris entre 20 000 et 29 999, le nombre de membres du conseil municipal est de trente-cinq[25].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Adrien Replumaz PCF Ingénieur, résistant
    Maurice Jarrosson SE
    Raymond Barlet Rad.
    Maurice Moulin UDF
    Jean Salles UDF-CDS
    Michel Chapas UDF puis UMP Retraité
    En cours
    (au 19 janvier 2021)
    Véronique Sarselli UMP-LR Professeur certifiée de faculté
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2020-2026

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 22 077 habitants[Note 4], en augmentation de 1,05 % par rapport Ă  2014 (RhĂ´ne : +4,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0442 1101 6972 0162 3122 8082 7373 1203 127
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 1144 4625 0424 6685 1185 7323 1052 9072 914
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 1063 1473 3583 7824 5055 0745 3356 2707 290
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 59216 58321 69821 52121 45021 19322 20821 58521 995
    2020 - - - - - - - -
    22 077--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Le bourg agricole qui ne compte que 5 335 habitants en 1936 a laissĂ© place Ă  une citĂ© de 22 151 habitants en 2007, forte de 130 associations et de 350 entreprises. Sa population ne cesse de s'accroĂ®tre du fait du cadre de vie attractif et de la proximitĂ© de Lyon.

    • Autres donnĂ©es (2005)
      • 24,8 % de la population a moins de 20 ans
      • 23,3 % de la population a plus de 60 ans
      • 5,1 % d'Ă©trangers
      • 3 FidĂ©siens sur 5 habitent la commune depuis 1990
      • 73,5 % de la population vit en immeuble collectif
      • 86,2 % des immeubles ont Ă©tĂ© construits après 1945

    Enseignement

    Sainte-Foy-lès-Lyon est située dans l'académie de Lyon. La ville est pourvue de 10 écoles primaires, dont 2 sont privées, la plupart accueillant également un cycle pré-élémentaire (maternelle). La ville n'accueille en revanche qu'un seul établissement de cycle secondaire, le collège du Plan du Loup, les plus proches étant le collège Saint-Marc, le collège Charcot, le collège-lycée La Favorite Sainte-Thérèse, le lycée Saint-Just. Le séminaire Saint-Irénée accueillant l'École supérieure de Philosophie et de Théologie était également basé à Sainte-Foy-lès-Lyon (les bâtiments, inscrits en 2007 monument historique, ont été cédés à un promoteur immobilier en 2010).

    La ville possède un Conservatoire de musique et de danse, agréé par l'état comme conservatoire à rayonnement communal. Il compte 24 professeurs et 500 élèves, et propose l'enseignement de 21 disciplines instrumentales, et de nombreux ensembles de pratique collective. Il propose une quarantaine de rendez-vous musicaux et chorégraphiques publics par an[28]. Il fait des échanges avec les villes de Limburg an der Lahn (Allemagne), Doncaster et Lichfield (Angleterre). L'école dépend de la mairie, mais son administration et une partie importante de ses cours sont 92, chemin des Fonts. Les lieux suivants sont également utilisés pour les cours : l’école Robert-Schumann (24, rue de Chavril) et pour les répétitions des orchestres et des percussions, la salle de l'Ellipse (24, rue Sainte-Barbe).

    Manifestations culturelles et festivités

    Le Conservatoire de musique et de danse propose une quarantaine de concerts par an. Plusieurs chorales rĂ©sidant Ă  Sainte-Foy produisent Ă©galement des concerts. La bibliothèque LĂ©opold SĂ©dar Senghor, Ĺ“uvre de l'architecte Grange-Chavanis, situĂ©e au 20 de la rue du Châtelain, est un bâtiment de 1 500 m2, fĂ©dĂ©rant, en plus de sa fonction de bibliothèque de nombreuses manifestations et expositions[29]. La MJC Marcel Achard[30] très grosse association regroupant 2 200 adhĂ©rents en plus de ses nombreuses activitĂ©s culturelles et musicales, accueille Ă©galement rĂ©gulièrement des spectacles dans sa salle. Enfin, la ville de Sainte-Foy-lès-Lyon propose Ă©galement depuis 2014 des rendez-vous culturels variĂ©s.

    Depuis 1988, la ville possède Ă©galement un cinĂ©ma, initialement appelĂ© le CinĂ©ma Jeanne Mourguet avant d'ĂŞtre renommĂ© CinĂ© Mourguet[31]. Bâti au 43 Grande Rue, avec une salle, il a dĂ©mĂ©nagĂ© le dans de nouveaux locaux, avec deux salles neuves (de 200 et 80 places), au 15 rue Deshay. ClassĂ© « Art et Essai » avec les labels « Jeune Public » et « Patrimoine et RĂ©pertoire », il se distingue par ses nombreuses sĂ©ances jeune public et ses multiples dĂ©bats avec invitĂ©s (plus de 40 par an). Le cinĂ©ma, en partenariat avec le CCCF et la Ville de Sainte-Foy-lès-Lyon, organise depuis 1991 une biennale consacrĂ©e aux cinĂ©mas et aux cultures africaines : Caravane des CinĂ©mas d'Afrique[32]. La 14e Ă©dition, en , cĂ©lèbre les 25 ans du festival.

    Santé

    Sainte-Foy-lès-Lyon possède un hôpital au 78 chemin de Montray, et une clinique privée, la clinique Charcot, au 51-53 avenue du commandant Charcot.

    L’hôpital[33] possède 170 lits répartis en

    • 33 lits de maternitĂ© et chirurgie gynĂ©cologique
    • 16 lits de mĂ©decine gĂ©riatrique
    • 16 lits de soins de suite et de rĂ©adaptation (SSR)
    • 105 lits de maison de retraite mĂ©dicalisĂ©e

    La clinique Charcot[34] possède 106 lits avec

    • un service ambulatoire
    • deux unitĂ©s de chirurgie et une unitĂ© de chirurgie de semaine
    • un service de mĂ©decine
    • une unitĂ© de chimiothĂ©rapie ambulatoire et de mĂ©decine de jour
    • un service de soins continus

    Elle accueille par ailleurs

    • un laboratoire biologie ouvert au public
    • une centre d'imagerie mĂ©dicale (radiologie, IRM, Ă©chographie, scanner)
    • un centre de radiothĂ©rapie
    • un centre de dialyse de 72 lits

    Dix pharmacies sont réparties dans les différents quartiers de Sainte-Foy.

    Deux vétérinaires dont une clinique vétérinaire existent également sur le territoire de la commune.

    Sports

    Ă€ Sainte Foy, l'activitĂ© sportive est dynamique avec un office municipal des sports, et 35 associations sportives y possèdent leurs sièges[35]. Elles totalisent 7 000 adhĂ©rents. L'une d'elles (basket) se distingue par son appartenance Ă  la division nationale 2.

    La commune accueille un club de tir à l'arc[Note 5] depuis 1989, affilié aux fédérations FFTA et FFH ainsi qu'un club de pétanque[Note 6].

    Une Ă©cole de Rugby League (Rugby XIII) est crĂ©Ă©e en 2014 avec le soutien du ComitĂ© RhĂ´ne-Alpes de Rugby XIII et compte plus de 130 licenciĂ©s.

    Le Club Sportif Charcot compte plus de 800 adhĂ©rents dont plus de 200 pour le tennis de table. En , le club a fĂŞtĂ© ses cinquante ans d'existence ainsi que le jubilĂ© de Christophe Durand plusieurs fois mĂ©daillĂ© d'or en tennis de table aux jeux paralympiques. Guy Tisserand ancien prĂ©sident du club de tennis de table CS Charcot a Ă©tĂ© aussi plusieurs fois mĂ©daillĂ© d'or aux jeux paralympiques. Il compte 28 titres nationaux et 14 titres internationaux.

    La municipalité entretient une piscine[36] située 6, avenue du .

    Environnement

    Sainte Foy offre un cadre vie nature remarquable avec 20 % de son territoire (46 hectares) en espaces verts. Des jeux d'enfants et des agrès sportifs y sont entretenus.

    La commune est particulièrement fleurie sur 18 sites oĂą se rĂ©partissent 45 massifs de fleurs rĂ©partis entre les parcs, squares et jardins, les ronds points et autres Ă®lots de voirie, avec 214 jardinières. Plus de 40 000 plantes sont ainsi entretenues chaque annĂ©e dont certaines demandent deux arrosages par semaine[37].

    Tous les , le vallon du chemin des prés se transforme en marché aux fleurs et produits du terroir[38]. Cet endroit constitue toute l'année un espace de promenade verdoyant pour les vélos et les rollers. Il se prolonge par le chemin des Hauts du Bois dominant le domaine forestier plus sauvage du Vallon des Sources, bordé d'un pré où paissent des bovins.

    Voir aussi

    Cadre de vie

    La proportion de logements sociaux est faible : 8,4 % de HLM en 2006. La proximité du centre-ville de Lyon, accessible en moins de 20 minutes grâce aux lignes C19, C20 et 49 des transports en commun de Lyon notamment et le nombre important de demeures « de prestige » explique l'attrait des hauts-revenus lyonnais pour cette ville. La ville révèle plusieurs facettes : des quartiers populaires de Saint-Luc aux quartiers résidentiels de Châtelain ou du Vallon, du Centre ou de l'Hormet, la ville est une mosaïque sociale assez restreinte néanmoins car l'image « d'un havre pour les riches lyonnais en recherche d'un peu d'espace et de verdure » persiste, aussi bien dans les faits que dans les esprits.

    Culture locale et patrimoine

    Vestiges du pont-siphon de l'Yzeron de l'aqueduc romain du Gier Au lieu-dit de Beaunant à Sainte-Foy-lès-Lyon

    Patrimoine architectural

    Château de la Bachasse
    • Église Sainte-Foy ;
    • Église Sainte-ThĂ©rèse ;
    • Église Saint-Luc ;
    • L'aqueduc du Gier traverse toute la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon du sud-ouest au lieu-dit Beaunant, au nord-est dans le quartier du Petit Sainte-Foy, sur une longueur de 4 170 m, et franchi la vallĂ©e de l'Yzeron par 72 arches dont certaines sont conservĂ©es. La partie la plus intĂ©ressante de ces vestiges comporte un pont-siphon qui traversent la vallĂ©e de l'Yzeron aux « Aqueducs de Beaunant » et qui est destinĂ© Ă  faire remonter l'eau Ă  partir du pied de la colline. Très nĂ©gligĂ©, l'environnement de ce pont siphon a subi une nette dĂ©gradation du fait d'un laissĂ© faire des autoritĂ©s et d'une urbanisation incontrĂ´lĂ©e. Le sommet de cet ouvrage, lentement colonisĂ© par la vĂ©gĂ©tation tĂ©moigne aussi de cette nĂ©gligence dans la prĂ©servation d'un Ă©difice bientĂ´t bimillĂ©naire. Une autre partie importante de l'aqueduc (cette partie est restaurĂ©) est visible sur la commune de Chaponost dans un cadre prĂ©servĂ© et encore champĂŞtre ;
    • la tour du tĂ©lĂ©graphe Chappe : le relais de Sainte-Foy-lès-Lyon est le vestige du rĂ©seau de tĂ©lĂ©communications Ă©laborĂ© par Claude Chappe Ă  la fin du XVIIIe siècle. Il est situĂ© sur la ligne Paris-Lyon-Toulon, entre le relais de Lyon Saint-Just, Ă  2,4 km au nord, et celui du clocher d'Irigny, Ă  7,4 km au sud. Elle est l'une des rares tours encore en Ă©tat sur l'ensemble du rĂ©seau, parce que restaurĂ©e et fonctionnelle avec son mĂ©canisme ;
    • le sĂ©minaire Saint-IrĂ©nĂ©e est construit entre 1902 et 1903, sur les plans du deuxième architecte de la basilique Notre-Dame de Fourvière Sainte-Marie Perrin, le bâtiment abrite d'abord le SĂ©minaire de philosophie et il devint École supĂ©rieure de thĂ©ologie Ă  la suite de la sĂ©paration de l’Église et de l’État en 1905. En 1928, un nouveau sĂ©minaire de philosophie, la Maison Saint-Joseph, est construit Ă  proximitĂ© du sĂ©minaire Saint-IrĂ©nĂ©e sur la commune de Francheville. PlacĂ© sous la direction de la compagnie de Saint-Sulpice, le sĂ©minaire interdiocĂ©sain Saint-IrĂ©nĂ©e regroupe, depuis 1972, l’enseignement de la philosophie et de la thĂ©ologie. C'est en ce lieu que se sont formĂ©s jusqu'en 2007 la plupart des prĂŞtres de la rĂ©gion apostolique centre-est, regroupant les diocèses de Lyon, Autun, Clermont-Ferrand, Le Puy-en-Velay, Saint-Étienne, Viviers, Valence, Grenoble, ChambĂ©ry, Annecy et de quatre diocèses associĂ©s, Dijon, Besançon, Belfort et Saint-Claude. Le pape Jean-Paul II y a rĂ©sidĂ© lors de son sĂ©jour Ă  Lyon, en . Le sĂ©minaire Saint-IrĂ©nĂ©e a dĂ©mĂ©nagĂ© vers Fourvière en 2010 ;
    • la pagode Thiện Minh ;
    • le château de la Bachasse ;
    • le fort de Sainte-Foy.

    HĂ©raldique

    Blason de Sainte-Foy-lès-Lyon

    Les armes de la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon se blasonnent ainsi :

    D'azur à la foi d'argent mouvant des flancs, accompagnée, en chef, d'une couronne d'or et, en pointe, d'une tête de lion arrachée du même lampassée de gueules.

    Logo de Sainte-Foy-lès-Lyon

    Logo de Sainte-Foy-lès-Lyon : …

    Personnalités liées à la commune

    • Clair Tisseur (1827-1895), Ă©crivain et architecte, auteur du LittrĂ© de la Grand'CĂ´te, est natif de la commune et y a Ă©tĂ© inhumĂ©.
    • Ferdinand Arnodin (1845-1924), ingĂ©nieur et industriel, constructeur de très nombreux ponts suspendus ou transbordeurs, y est nĂ©.
    • Alexis Carrel, (1873-1944), chirurgien et biologiste, prix Nobel de physiologie ou mĂ©decine en 1912, s'est fait mondialement connaĂ®tre par la publication de L'Homme, cet inconnu, en 1935, favorable Ă  l'eugĂ©nisme et membre du PPF, parti pro-nazi de Jacques Doriot durant l'Occupation, est nĂ© Ă  Sainte-Foy-lès-Lyon. Une rue de la commune porte son nom. Une petite sculpture commĂ©morative en bronze est Ă©rigĂ©e esplanade Lichfield jouxtant l'Ă©glise.
    • RenĂ© Leriche (1879-1955), chirurgien, repose au cimetière.
    • Émile Zeizig (1887-1944), nĂ© Ă  Sainte-Foy-lès-Lyon oĂą il Ă©tait commerçant, place Xavier-Ricard, il est une des sept victimes de l'exĂ©cution des sept Juifs au cimetière de Rillieux. Une rue de la commune porte son nom.
    • Marcel Achard (1899-1974), acadĂ©micien, Ă©crivain, homme de cinĂ©ma et de théâtre, y est nĂ©. Sa maison natale se trouve place Xavier Ricard.
    • Alban Vistel (1905-1994), Ă©diteur de bandes dessinĂ©es, Ă©crivain, historien, commandant militaire de la rĂ©gion de Lyon pendant la RĂ©sistance et Compagnon de la LibĂ©ration, est mort dans la commune et y est inhumĂ©.
    • Pierre Molaine (1906-2000), Ă©crivain, Prix Renaudot en 1950, est inhumĂ© dans le cimetière de la commune.
    • FrĂ©dĂ©ric Dard (1921-2000), alias San-Antonio, Ă©crivain, a vĂ©cu dans le quartier de la Plaine durant l'occupation[39].
    • Patrice Dard (1944-), Ă©crivain, fils de FrĂ©dĂ©ric Dard, y est nĂ©.
    • Bernard Preynat (1945-), prĂŞtre de la commune, accusĂ© d'avoir abusĂ© sexuellement d’enfants entre 1972 et 1991, lors de l’organisation de camps scouts.
    • Éric-Emmanuel Schmitt (1960-), dramaturge, nouvelliste, romancier et rĂ©alisateur français naturalisĂ© belge en 2008, y est nĂ©.
    • Fernand FĂ©dronic (1964-), patineur français de patinage artistique, y est nĂ©.
    • Florian Maurice (1974-), footballeur international, y est nĂ©.
    • FrĂ©dĂ©ric KanoutĂ© (1977-), footballeur franco-malien, international malien et vainqueur de 2 coupes d'Europe (Coupe de l'UEFA 2006, 2007), y est nĂ©.
    • Florent Balmont (1980-), footballeur, y est nĂ©.
    • Jean-Baptiste Maunier (1990-), chanteur, acteur et mannequin rĂ©vĂ©lĂ© par le film Les Choristes, a passĂ© sa jeunesse Ă  Sainte-Foy-lès-Lyon.
    • Astrid Veillon (1971-), comĂ©dienne, y est nĂ©e
    • Mehdi Zeffane (1992-), footballeur franco-algĂ©rien, international algĂ©rien et vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations 2019, y est nĂ©.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 37 088 € ce qui plaçait Sainte-Foy-lès-Lyon au 4 463e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 mĂ©nages en mĂ©tropole[40].

    Emploi

    En 2005, 44,4 % de la population est active, 21,5 % des Fidésiens travaillent dans la commune, 4 Fidésiennes (25 à 59 ans) sur 5 travaillent (3 sur 4 en 1990) et le taux de chômage s'élève à 7 %, inférieur à la moyenne du Grand Lyon (11,4 %) et du département (13 %).

    Entreprises et commerces

    Entreprise fidésienne de réputation internationale, les Laboratoires Boiron, leader mondial de l'homéopathie, sont installés sur la commune depuis 1974 et y emploient 550 salariés.

    Jumelages et partenariats

    Localisation de Sainte-Foy-lès-Lyon, Limburg an der Lahn, Lichfield et Kraljevo.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Club des Archers de l'ouest
    6. Sainte-Foy-PĂ©tanque

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 8 août 2015.
    2. 8, 14, 29, 49, 103)
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. lès, dérivé du bas latin latus, « à côté de » Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales | étymologie de lès
    14. Walker St., L'habitat rural dans la région Rhône-Alpes (Ier s. av. J. C.-Ve s. ap. J.-C.), 1981, p. 102.
    15. Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 366 et 367
    16. Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 367.
    17. Au 194, boulevard Baron-du-Marais
    18. En parallèle du boulevard de Narcel
    19. il y aurait eu au moins 28 arches dont les vestiges peuvent être observés dans les murs bordant la rue de Narcel
    20. Détail des vestiges et de leur emplacement exact dans Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 365 et 366
    21. Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 367 et 368
    22. J. F Artaud, Lyon souterrain ou observations archéologiques et géologiques faites dans cette ville depuis 1794 jusqu'en 1836, Lyon, 1846, cité dans Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN 2-87754-096-0), p. 11 (bibliographie) et p. 367 et 368 (détails)
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Emmanuel Pécontal, « Un exemple de la décentralisation scientifique dans la France des années 1870 : la création de l'observatoire astronomique de Lyon », Archives internationales d'histoire des sciences, vol. 65, no 174,‎ , p. 253-274 (lire en ligne).
    25. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. « saintefoyleslyon.fr/index.php?… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    29. « saintefoyleslyon.fr/index.php?… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    30. « MJC Sainte-Foy-lès-Lyon - Un désir de culture le besoin de solidarité », sur mjcstefoy.org (consulté le ).
    31. « Ciné Mourguet » (consulté le ).
    32. « Caravane des cinémas d'afrique », sur www.caravanedescinemasdafrique.com (consulté le ).
    33. « Hôpital / Maternité de Ste Foy lès Lyon », sur Hôpital / Maternité de Ste Foy lès Lyon (consulté le ).
    34. « Clinique Médico-chirurgicale - », sur Clinique Charcot (consulté le ).
    35. http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=82
    36. http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=337
    37. http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=13
    38. http://www.saintefoyleslyon.fr/index.php?rubrique=318
    39. Frédéric Dard écrit "Georges et la Dame seule" à Sainte-Foy-Lès-Lyon
    40. « Revenus fiscaux localisés des ménages-Année 2010 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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