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Saint-Romans

Saint-Romans [sɛ̃ ʁɔmɑ̃] est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-Romans
Saint-Romans
La Grande Rue et le Champ de Mars en 1910.
Blason de Saint-Romans
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté
Maire
Mandat
Yvan Creach
2020-2026
Code postal 38160
Code commune 38453
Démographie
Gentilé Saint-Romanais
Population
municipale
1 791 hab. (2020 en augmentation de 1,36 % par rapport à 2014)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 07′ 00″ nord, 5° 19′ 39″ est
Altitude 218 m
Min. 160 m
Max. 863 m
Superficie 17,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Marcellin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud Grésivaudan
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Saint-Romans
Liens
Site web www.saint-romans.fr

    Autrefois, simple paroisse de la province royale du Dauphiné, la petite commune a adhéré à la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.

    Géographie

    Situation et description

    La commune de Saint-Romans, quelquefois dénommée Saint-Romans-en-Royans, se situe dans la basse vallée de l'Isère (qualifiée de Sud-Grésivaudan), sur le Piémont dominant la rivière et assurant la transition entre collines du Viennois et Vercors, face au plateau boisé des Chambarans. La commune fait partie du pays du Royans. Le village, excentré au nord de la commune, est situé un peu à l'écart de la route N. 532 de Grenoble et Valence.

    Communes limitrophes

    Le territoire de Beauvoir-en-Royans est bordé par sept communes.

    Climat

    La basse vallée de l'Isère et la partie occidentale du territoire du département l'Isère, où se situe le bourg central de Saint-Romans, est formé de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est bordée par L'Isère dans sa partie septentrionale.

    Voies de communications et transport

    L'ancienne route nationale 532, devenue la route départementale RD 1532 ou « route de Grenoble à Valence » est une route nationale française reliant Saint-Péray (Ardèche) à Grenoble (Isère) qui traverse approximativement le territoire communal selon un axe nord-est/sud-ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Romans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Marcellin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (27,8 %), zones agricoles hétérogènes (22,7 %), terres arables (22,4 %), cultures permanentes (16,7 %), zones urbanisées (4,6 %), prairies (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Romans est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°3 qui se situe au nord-ouest du territoire communal[7].

    Terminologie des zones sismiques[8]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Histoire

    Saint-Romans en 1905.

    Préhistoire et antiquité

    À la fin du Paléolithique supérieur, durant plusieurs millénaires, les hommes sont venus traquer les troupeaux de chevaux dans l'étroit passage entre l'Isère et l'éminence de Beauvoir. Ils ont installé leur campement au sud-est de la butte du Calvaire, à côté du cimetière, où furent retrouvés en 1911 et en 1940 (H. Müller et F. Bourdier) de nombreux silex et des ossements de chevaux et bouquetins datés du Magdalénien final et de l'Azilien (12 000 à 8 000 av. J-C). C'est un très important site préhistorique régional[9].

    Deux dépôts (1900 et 1960) de plusieurs milliers d'oboles de Marseille en argent ont été trouvés dont un sur la rive de l'Isère. Datent de la fin du IIIe siècle av. J.-C., époque gauloise de la Tène.

    Époque moderne

    Le , la paix religieuse fut signée à Saint-Romans par le connétable de Lesdiguières et le lieutenant-général du Dauphiné d'Ornano.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 1983 Julien Arnaud
    juin 1995 avril 2014 Edmond Gelly Professeur de Lycée Hors Classe
    avril 2014 En cours Yvan Créach DVG Artisan[10]

    Jumelages

    La ville est jumelée avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

    En 2020, la commune comptait 1 791 habitants[Note 4], en augmentation de 1,36 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8538168501 0471 0091 1571 1421 2341 227
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2271 2251 2051 1171 0711 0601 0741 0821 114
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1361 016981907948924924886845
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    9411 0011 1291 3061 3671 4101 6521 7211 751
    2018 2020 - - - - - - -
    1 7741 791-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    Équipements sportifs

    • Base de loisirs du Marandan :
    Celle-ci comprend des terrains de jeux de pétanque, des jeux d'enfants et un terrain de volley. Il existe également plan d'eau et camping.
    • Crée en 1938, l'U.S Saint-romanaise est un club de football évoluant en district de L'Isère. Cette association compte une section féminines et masculine.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Cultes

    La communauté catholique et l'église de Saint-Romans (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Saint Luc du Sud Grésivaudan, elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[16].

    Culture locale et patrimoine

    Château de Saint-Romans

    Ce château date du XIIIe siècle (transformé aux XVIe – XVIIe siècles[17]).

    Mentionné dès 1280 (maison forte de la Grange), il appartient alors aux Copier puis à la célèbre famille Alleman. Lesdiguières et d'Ornano y séjournent en 1589, à l'occasion du traité maintenant le Dauphiné sous l'autorité royale. Le château appartint au XVIIIe siècle au général de Grimaldi, qui s'illustra lors de la guerre de Succession d'Espagne[17].
    Chapelle du XVIIe siècle. Au XXe siècle, le château est la résidence de la famille de Châteauneuf.

    Autres monuments

    • Église romane Saint-Romain de Saint-Romans (XIIe siècle)
    • Lavoir en très bon état de conservation
    • Calvaire posé sur un rocher surplombant la vallée de l'Isère.
    • Le monument aux morts communal, situé sur une place du village, se présente sous la forme d'un pilier commémoratif supportant la stature d'un Poilu (une sentinelle avec sn fusil) avec une couronne de lauriers, œuvre d'Étienne Camus[18].

    Sites naturels

    • Sentier de découverte ornithologique du martin pêcheur.
    • Chemin pédestre au cœur du village

    Personnalités liées à la commune

    • Alain Carignon, ancien maire de Grenoble, a possédé une maison dans la commune.
    • Saint Pierre-Julien Eymard, vicaire de Chatte de 1834 à 1837. C'est dans la chapelle du calvaire qu'il fit l'expérience d'une grâce singulière[19].

    Héraldique

    Blason de Saint-Romans Blason
    D'azur à deux épis d'or passés en sautoir surmontés d'un dauphin d'argent, à une rose d'or posée en pointe[20].
    Devise
    Consere semper
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    8. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    9. Aimé Bocquet, L'Isère pré et protohistorique, Gallia-Préhistoire, 1969, fasc. 2, page 333
    10. https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/isere,38/saint-romans,38453/
    11. Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 6 décembre 2014.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. Site messes.info, page sur la paroisse Saint-Joseph-des-deux-rives, consulté le 11 juillet 2022.
    17. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 702.
    18. Site monumentsmorts.univ-lille.fr, page sur le monument aux morts de Saint-Romans.
    19. Justin, « - Histoire de vie - SSS Congregatio », sur www.ssscongregatio.org (consulté le )
    20. Site internet de la commune de Saint-Romans.
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