Accueil🇫🇷Chercher

Saint-André-en-Royans

Saint-André-en-Royans est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Saint-André-en-Royans
Saint-André-en-Royans
Vue du village en 2006.
Blason de Saint-André-en-Royans
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté
Maire
Mandat
Frédéric de Azevedo
2020-2026
Code postal 38680
Code commune 38356
DĂ©mographie
Population
municipale
321 hab. (2020 en diminution de 0,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 31 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 05′ 12″ nord, 5° 20′ 22″ est
Altitude 320 m
Min. 224 m
Max. 1 007 m
Superficie 10,42 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Marcellin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud Grésivaudan
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-André-en-Royans
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-André-en-Royans
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Saint-André-en-Royans
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Saint-André-en-Royans
Liens
Site web st-andre-en-royans.sud-gresivaudan.org

    Autrefois rattachée à la province royale du Dauphiné, Saint-André fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté depuis sa création en 2017.

    Ses habitants se nomment les Andréens[1].

    GĂ©ographie

    Situation et description

    Saint-André-en-Royans est un village de la micro région naturelle Royans, situé à km au sud de Saint-Marcellin, non loin de la rivière Isère, sur les contreforts du massif du Vercors. Le bourg est installé au pied d’une colline dénommée « la Roche » et orientée Nord-Sud. Le site offre une large vue sur le cours de l’Isère.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-André-en-Royans
    Saint-Romans Presles
    Saint-Just-de-Claix Saint-André-en-Royans Choranche
    Auberives-en-Royans Pont-en-Royans

    GĂ©ologie

    Dans la partie septentrionale du Royans, la dépression synclinale de raccorde, sous la vallée de l'Isère, avec le remplissage du bassin molassique du Bas Dauphiné[2].

    Géologiquement, le secteur de « la Roche » sur lequel repose le bourg correspond à un gigantesque fond marin qui s'est élevée pour devenir le Massif du Vercors. Ce raz de marée géologique a fabriqué entre la Roche et le plateau du Vercors vers l'ouest, une vallée très encaissée,, la Vialonge. celle-ci a pu être occupée par un gigantesque lac fermé au bec de la Bellière[3].

    Climat

    Dans ce secteur du département de l'Isère, les étés sont généralement chauds et quelquefois secs mais avec des périodes orageuses en fin de période.

    Le Vercors est le premier massif préalpin que rencontre les perturbations atlantiques parvenant du nord-ouest. La pluviométrie est donc très marquée dans les hauteurs situées à l'extrémité septentrionale et occidentale du massif[4]

    Hydrographie

    Le Tarze (au nord) et le Rognon (au sud), deux torrents qui s'écoulent de part et d'autre du territoire communal depuis le massif du Vercors, sont des affluents de la Bourne, elle-même affluent de l'Isère.

    Voies de communication

    Le territoire communal étant situé à l'écart des grands axes de circulation le bourg n'est desservi que par la route départementale 58 qui relie Saint-Romans à Pont-en-Royans.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-André-en-Royans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Marcellin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (37,9 %), prairies (10,6 %), cultures permanentes (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), terres arables (0,5 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Saint-André-en-Royans est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[11].

    Terminologie des zones sismiques[12]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Histoire

    Antiquité et Moyen Âge

    L’appellation Royans aurait été donnée en souvenir d’un roi envahisseur burgonde nommé Rhodan réfugié dans cette région, puis de nouveau vaincu et anéanti vers 580. Aux XIIe et XIIIe siècles, avant le « transport » du Dauphiné dans la France à la suite du traité de Romans en 1349, les seigneurs Béranger se disaient déjà « princes du Royans » et les villages qui portent encore ce suffixe faisaient partie de leur fief.

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    Bernardin de Clermont né a Saint André, en 1440 est le fondateur de la grande famille des Clermont-Tonnerre, chambellan de François 1er , trésorier du Dauphiné, il avait pris part à la bataille de Marignane en 1515. À partir de 1550, Pont en Royans, de religion réformée et Saint André, catholique vont s'opposer. En 1561, Artus Prunier, Conseiller de Roi et trésorier du Dauphiné, achète St André. En 1563 le château de Saint André est attaqué et pris par les troupes de Montbrun(capitaine des huguenots) Après 1580, une maison forte nommée Beaujour, est construite pour Sébastien de Lionne. son petit fils Hugues de Lionne deviendra le ministre des Affaires étrangères de Louis XIV. En 1680, l'Église brûlée lors des guerres de religion, est reconstruite, grâce à un don du roi Louis XIV. Les Pruniers de Saint André posséderont le château de 1531 à 1830 et "beaujour" dès 1630.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Commune comptant entre 100 et 500 habitants, le conseil municipal de Saint-André-en-Royans est donc composé de onze membres.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 1989 Jean Pain
    mars 1989 mars 2001 GĂ©rard Rozier
    mars 2001 mars 2008 Francisque Dumas
    mars 2008 mars 2014 Dominique André
    mars 2014 En cours Frédéric de Azevedo SE Fonctionnaire[13]
    Président de la communauté de communes
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

    En 2020, la commune comptait 321 habitants[Note 3], en diminution de 0,62 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    627641713684700728736777792
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    757699710632627609600574546
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    527524488456427379340317322
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    311278239251273297326327315
    2020 - - - - - - - -
    321--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

    MĂ©dias

    Le quotidien régional historique du département de l'Isère, distribué dans la commune, est Le Dauphiné libéré. Celui-ci consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition locale, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local au niveau de la commune.

    Cultes

    église paroissiale Saint André (1690)

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise.
    vue sur le château
    plafond de l'église de Saint André en Royans
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-AndrĂ© date du XVIIe siècle. Elle fait l'objet d'un classement et d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrĂŞtĂ© du pour la protection de son dĂ©cor intĂ©rieur[18].
    • Le château des Prunier de Saint-AndrĂ© date des XIVe et XVIe siècles[19].
    • La maison forte de Saint-Just-de-Claix date du XIIIe ou XIVe siècle. C'est, en 2020, le monastère de Notre-Dame-des-Anges[19].

    HĂ©raldique

    Blason de Saint-André-en-Royans Blason
    Inconnu.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Site "habitants.fr", page sur le gentilé des habitants des communes de l'Isère, consulté le 13 octobre 2020
    2. Site géol-alp, page sur le Royans septentrional, consulté le 13 octobre 2020.
    3. Site des amis de Saint-André, consulté le 13 octobre 2020.
    4. Site Persée, Contribution à l'étude de l'hydrologie souterraine du plateau de Presles et du Massif des Coulmes..
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    12. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    13. « Saint-André-en-Royans », sur Le Monde.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    18. « Eglise », notice no PA00117369, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    19. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 978-2-911148-66-8), p. 694.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.