Saint-Sauveur (Isère)
Saint-Sauveur est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Sauveur | |||||
Vue générale de Saint-Sauveur en 1921. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté | ||||
Maire Mandat |
Marie-Jeanne Dabadie 2020-2026 |
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Code postal | 38160 | ||||
Code commune | 38454 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Saint Salvériens | ||||
Population municipale |
2 111 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 224 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 09′ 12″ nord, 5° 20′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 160 m Max. 301 m |
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Superficie | 9,42 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Marcellin (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Marcellin (commune du pĂ´le principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud Grésivaudan | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.saintsauveur38.fr | ||||
Positionnée dans partie occidentale du département de l'Isère, la commune est adhérente à la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté, dont le siège est fixé dans la commune voisine de Saint-Marcellin.
Ses habitants sont appelés les Saint Salvériens[1].
GĂ©ographie
Situation et description
La commune de Saint-Sauveur est située dans la vallée de l'Isère plus connue sous l'appellation de Sud-Grésivaudan, dans la partie occidentale du département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Communes limitrophes
Saint-VĂ©rand | TĂŞche | |||
Saint-Marcellin | N | Izeron | ||
O Saint-Sauveur E | ||||
S | ||||
Chatte | Beauvoir-en-Royans | Saint-Pierre-de-Chérennes |
Climat
La partie occidentale du territoire de l'Isère où se situe la ville de Saint-Sauveur (Isère) est formée d'une grande plaine (la vallée de l'Isère) à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.
Hydrographie
Situé dans la plaine alluvionnaire de l'Isère, le territoire Salvérien est bordée par ce principal affluent du Rhône. D'une longueur de 286 km, la rivière bord la partie méridionale du territoire.
La commune est également bordé dans sa partie occidentale par un affluent de l'Isère, la Cumane, petite rivière issue du Plateau de Chambaran qui la sépare de la commune voisine de Saint-Marcellin.
Voies de communication
La commune de Saint-Sauveur est traversée par deux voies de circulation à vocation nationale :
La route départementale 1092 (RD 1092) dénommée ainsi entre Romans et Voiron se dénommait avant son déclassement en route nationale 92. Cette ancienne route reliait Genève à Valence jusqu'en 1974 et traverse le bourg de Vinay du nord-ouest vers le sud-est.
L’autoroute A 49 qui traverse le territoire de la commune est une voie routière à grande circulation, qui relie Romans (Valence) à Grenoble. Elle a été mise en service définitivement en 1992. Pour se rendre à Saint-Sauveur, il faut emprunter la sortie « Saint-Marcellin » au-delà de la barrière de péage de Chatuzange-le-Goubet dans le sens Valence-Grenoble et au-delà de la barrière de péage de Voreppe dans le sens Grenoble-Valence, puis emprunter la RD1092.
- 9 Saint-Marcellin (Isère) : Saint-Marcellin, Pont-en-Royans
Il existe Ă©galement une autre route Ă vocation locale :
- La route départementale 32 (RD32) permet de relier Saint-Sauveur à la RD1532 sur le territoire de la commune d'Izeron (hameau de Chagneux).
Transport
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Saint-Marcellin, commune limitrophe de Saint-Sauveur, laquelle est desservie par les trains TER Auvergne-Rhône-Alpes, en provenance de Valence-Ville et à destination de Genève-Cornavin, de Grenoble et de Chambéry-Challes-les-Eaux.
La commune est également desservie par les autocars du réseau interurbain de l'Isère, plus connu sous l'appellation Transisère :
Ligne MAR09 Izeron → Saint-Pierre-Saint-Sauveur → Saint-Marcellin.
Urbanisme
Typologie
Saint-Sauveur est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Marcellin, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[5] et 20 941 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Marcellin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,8 %), terres arables (35,8 %), forêts (11,9 %), zones urbanisées (11 %), eaux continentales[Note 3] (4,5 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques sismiques
La totalité du territoire de la commune de Saint-Sauveur est situé en zone de sismicité no 4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°3 qui se situe à l'ouest du territoire de la commune voisine Saint-Marcellin et qui concerne la partie occidentale du département de l'Isère[11].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
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Zone 4 | Sismicité moyenne | accélération = 1,6 m/s2 |
Toponymie
Le nom de la localité provient d'une des nombreuses locutions qui désigne Jésus-Christ.
Histoire
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal de Saint-Sauveur compte dix-neuf membres (dix hommes et neuf femmes) dont un maire, cinq adjoints au maire et treize conseillers municipaux (dont quatre siégeant dans l'opposition)[13].
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2020, la commune comptait 2 111 habitants[Note 4], en augmentation de 1,54 % par rapport à 2014 (Isère : +2,73 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune de Saint-Sauveur compte une école maternelle et élémentaire. Celle-ci , située dans le bourg présentait un effectif de 163 élèves à la rentrée scolaire 2019/2020[19].
Équipements sanitaire et social
- L'EHPAD le Perron Saint-Sauveur de 192 places pour les personnes âgées dépendantes et 22 lits pour les personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer ou de maladies apparentées[20].
- La Résidence le Perron est un foyer de vie pour adultes handicapés situé sur le même site.
MĂ©dias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton et quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Économie
La commune compte de nombreux sites industriels et commerciaux dont la majeure partie est implantée sur la zone industrielle de La Maladière.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Église de la Transfiguration de Saint-Sauveur
La maison forte du Coupier
Terre des Bérenger, prince du Royans, rattaché au mandement de Beauvoir, la maison forte restera propriété de la famille Coupier après que Raymond de Bérenger, seigneur de Pont en Royans eut cédé son château de Beauvoir au dauphin Guigue VII en 1251.
Par acte daté du , Gilet de Copier reçoit d'Henri de Bérenger, seigneur de Pont en Royans, une maison forte ainsi que la juridiction des terres sises à Saint-Sauveur. Ce domaine prendra par la suite le nom de son possesseur pour arriver jusqu'à nous sous l'appellation : Le Coupier (nom de lieu issu d'un nom de famille). Cette famille est déjà citée dès l'an 1242. Anne Dauphine, épouse d'Humbert 1er baron de la Tour du Pin avait inféodé en 1280 la maison forte de la Grange (actuel château de Saint-Romans) à Pierre, Hugues et Étienne de Copier.
Après la vente du Dauphiné à la France le , les possessions d'Humbert II deviennent propriété royale et Philippe VI de Valois installera à Beauvoir un châtelain. Par lettre du , le dauphin Louis II (futur roi Louis XI) fait don à Jean de Copier, sa vie durant, de la châtellenie et de la terre de Beauvoir. Jean de Copier, marié à Cécile de Bérenger.
Le Coupier va devenir, après la Révolution, propriété de la famille de Saint Romans. Quatre familles se partagent aujourd'hui cette très ancienne demeure.
HĂ©raldique
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Saint-Sauveur (Isère) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 9 décembre 2019.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Marcellin », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- site saintsauveur38.fr, page sur le conseil municipal de Saint-Sauveur, consulté le 10 décembre 2019.
- « Résultats municipales 2020 à Saint-Sauveur », sur lemonde.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- site education.gouv.fr, page sur l'école de Saint-Sauveur, consulté le 11 décembre 2019
- site action-sociale.org, page sur l'EHPAD le Perron Saint-Sauveur, consulté le 10 décembre 2019.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Saint-Sauveur sur le site de l'Insee