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Saint-Juan

Saint-Juan est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Juan
Saint-Juan
Saint-Juan, vue générale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes du Doubs Baumois
Maire
Mandat
JĂ©rĂŽme Faivre
2020-2026
Code postal 25360
Code commune 25520
DĂ©mographie
Population
municipale
181 hab. (2020 en augmentation de 4,62 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 15 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 17â€Č 23″ nord, 6° 21â€Č 25″ est
Altitude Min. 348 m
Max. 607 m
Superficie 12,09 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Baume-les-Dames
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Juan
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Saint-Juan

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le village Saint-Juan se situe à 31 kilomÚtres à l'est de Besançon et 11 kilomÚtres au sud de Baume-les-Dames.

    Communes limitrophes

    Voies de communication et transports

    Située sur les plateaux du Doubs, La commune est reliée à Besançon par la route départementale D 464 (31 kilomÚtres) et à Baume les Dames par les routes départementales D 492 (qui traverse le village) puis D 50 (11 kilomÚtres en tout).

    L'embranchement autoroutier le plus proche est celui de l'autoroute A36 (Mulhouse-Beaune (La Comtoise), distant de trente kilomĂštres : sortie Sortie 5 Baume-les-Dames.

    La gare ferroviaire la plus proche est celle de Baume-les-Dames sur la ligne Besançon-Belfort.

    Saint-Juan, vue panoramique.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Juan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (56 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (41,9 %), forĂȘts (41,4 %), prairies (11,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,6 %), zones urbanisĂ©es (2,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le village tire son nom de Saint Jean dont il est une forme franc-comtoise. DÚs 1045 s'y trouvait une église consacrée à Saint Jean le Baptiste. On le trouve mentionné Altare de Sancto Johanno en 1045 ; Sancto Joanne en 1143 ; Sanctus Joannes de Adam en 1204 ; Saint Jehan d'Adam en 1355 ; Sancti Johanni d'Adam en 1349 ; Sainct Juan en 1671[8].

    Histoire

    Le village de Saint-Juan est trĂšs ancien. En 1040, l'archevĂȘque de Besançon Hugues Ier de Salins accorde le patronage de l’église de Saint-Jean Ă  l'abbaye de Baume-les-Dames[9]. Le village est citĂ© dĂšs 1045 sous le nom Altare de Sancto Johanno[8].

    La terre de Saint-Juan fit successivement partie du domaine des premiers comtes de Bourgogne, des comtes de Montbéliard, de la maison de Habsbourg, des rois d'Espagne, comtes de Bourgogne, et enfin du royaume de France aprÚs l'annexion de la Franche-Comté en 1678.

    DÚs le XIIe siÚcle, l'abbaye de la Grùce-Dieu sur laquelle les comtes de Montbéliard avaient les droits de gardienneté et d'appel, posséda à Saint-Juan des droits féodaux (dimes, cens). Elle y acquit des fiefs et y plaça ensuite des Serfs. Elle y avait installé un juge-chùlain chargé de défendre ses droits.

    Au cours des siĂšcles, le fief de la seigneurie de Saint-Juan appartint Ă  des seigneurs particuliers.

    Les possessions de l'abbaye de la GrĂące-Dieu

    Abbaye de la GrĂące-Dieu.

    Vers 1160, les religieuses de l'abbaye de Baume-les-Dames cĂšdent Ă  l'abbaye de la GrĂące-Dieu des dimes sur Saint-Juan[10]

    En janvier 1302, l’abbĂ© de la GrĂące-Dieu achĂšte Étienne, chevalier de Dampierre, de sa femme, d’Hugues de Sancey leur fils, tout ce que, disent-ils « nous avons, pouvons et debvons avoir au finage, territoire et en la ville de Saint-Juan d’Adam, en prĂ©s, champs, bois, eaux, cours d’eau, en chaiseaux, en curtils, censes en toute huses, de quelque maniĂšre que nous les ayons, sans en rien retenir[11].

    Le , une sentence arbitrale dĂ©fĂ©rĂ©e Ă  Jean d’Orsans, Hugues de Vaite et Renaud de Leugney, seigneurs de ces lieux, valide un compromis entre l’abbaye de la Grace-Dieu et les habitants de Saint-Juan qui avaient empiĂ©tĂ© sur les terres du monastĂšre[12].

    En octobre 1359, Humbert, fils de Palinet de Saint-Juan, seigneur et vassal de l'abbaye de la GrĂące-Dieu, lui donne tout ce qu’il tenait en fief du monastĂšre, Ă  savoir une piĂšce de terre de dix journaux au-dessous de la cĂŽte de Saint-Juan, prĂšs le chemin de Belvoir, le tiers d’un champ de deux journaux et d’un autre hĂ©ritage, un champ de huit journaux, Ă  charge par les religieux de cĂ©lĂ©brer chaque annĂ©e, le jour de l’annonciation de Notre-Dame, une messe pour le repos de son Ăąme et de celle de ses parents[13].

    DĂšs le milieu du XIVe siĂšcle, l'accroissement des possessions de l'abbaye de la GrĂące-Dieu, ne permet plus aux religieux d'en cultiver les terres. Ils placent des serfs Ă  Saint-Juan oĂč ils possĂšdent aussi des censitaires[14].

    En 1654, une enquĂȘte du parlement de Dole sur la position financiĂšre de l'abbaye de la Grace-Dieu fait connaĂźtre qu'Ă  cette Ă©poque l'abbaye possĂ©dait encore divers hĂ©ritages Ă  Saint-Juan[15].

    Du XVIIe au XVIIe siĂšcle, l'abbaye de la GrĂące-Dieu ne cesse de faire prononcer par son juge-chĂątelain des condamnations contre des habitants de Saint-Juan qui contreviennent rĂ©guliĂšrement aux droits de propriĂ©tĂ©s de l’abbaye[16].

    Au milieu du XVIIIe siùcle, l’abbaye de la Grñce-Dieu avait encore un fief à Saint-Juan (129)[17].

    Lors d'une requĂȘte Ă©tudiĂ© au conseil du roi le , le procureur gĂ©nĂ©ral exposa que le village de Saint-Juan dĂ©pendait totalement de la justice et de la seigneurie du roi[18].

    La seigneurie de Saint-Juan

    En 1256, le chevalier Otton de Bavans, outre le fief du chùteau de Bavans, en possédait un second à Soye et à Saint-Jean d'Adam[19].

    En 1266, Pierre, prĂ©vot de Saint-Juhan, reçoit 50 livres estevenantes du comte palation Hugues de Bourgogne et Alix son Ă©pouse et leur prĂȘte hommage[20].

    En 1388, l'officialité (tribunal ecclésiastique) de Besançon rend une sentence en faveur d'tienne comte de Montbéliard, qui condamne le curé de Saint-Jean d'Adam à démolir le four qu'il a construit dans sa maison.

    En 1500, les manants et habitants de Saint-Jean d'Adam font reconnaissance des droits seigneuriaux, par eux dus aux comtes de Montbéliard.

    Le , François-Louis de Marenches, seigneur de Saint-Jean d’Adam, fils de François de Marenches et de RenĂ©e de Boutechoux, Ă©pouse Anne de Longeville. Il Ă©tait mort en 1618[21].

    En 1666, Antoine de Marenches, mariĂ© Ă  Vandeline de Saint-Mauris en Montagne, nommĂ© par les Ă©tats commis subrogĂ© de la noblesse du bailliage d’amont pour l’étalement, Ă©tait seigneur de Saint-Jean-d'Adam. Il meurt en 1696[22].

    En 1703, les seigneuries de Saint-Juan et Adam furent adjugĂ©es Ă  AmĂ©dĂ©e Tisserand et LĂ©onard Gillebert, conseillers au prĂ©sidial de Besançon[23]. La famille Gillebert, originaire de Baume-les-Dames, anoblie en 1605[24], conserva la seigneurie de Saint-Juan jusqu’en 1776[8].

    En 1776, la famille Desbiez acquit les seigneuries de Saint-Juan, Autechaux et Adam[8].

    En août 1786, les terres de Saint-Juan, Autechaux et Adam, ainsi que les fiefs et arriÚre-fiefs de Laviron, Tarcenay et Naisey furent érigés par Louis XVI en baronnie de Saint-Juan pour Claude-Alexandre Desbiez de Saint-Juan et ses descendants[25] - [26] - [27].

    La famille Desbiez de Saint-Juan conserva le domaine de Saint-Juan jusqu'Ă  la fin du XIXe siĂšcle[8].

    Jusqu'Ă  la RĂ©volution, le village de saint-Juan fait partie du bailliage de Baume-les-Dames et Ă©tait le siĂšge d’une seigneurie avec droit de haute, moyenne et basse justice. Le dernier seigneur de Saint-Juan sous l’Ancien RĂ©gime fut Claude-Alexandre Desbiez, baron de Saint-Juan[8].

    Période révolutionnaire

    Dans le cahier de dolĂ©ances des habitants de Saint-Juan rĂ©digĂ© en figure notamment la demande que « Les domaines du roy qui sont estĂ© vendus ou alliĂ©nĂ©es, soit Ă  titre d’échange ou autrement, qu’ils soient retirrĂ©s, tel que le domaine de Saint Juan d’Adam en Franche ComtĂ© qui a Ă©tĂ© alliĂ©nĂ© depuis quelque temps pour envrion 5000 livres. S’il plaisait Ă  la cour de la retirer et de la remettre Ă  ses sujets dudit domaine, ils en payeroient Ă  la cour 15.000 livres, le tout pour se retirer de la tyrannie des seigneurs. »[28].

    Guerre franco-allemande 1870-1871

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871, le gĂ©nĂ©ral allemand Schmeling Ă©tablit son quartier gĂ©nĂ©ral au village de Saint-Juan oĂč il se tenait le avec 7 bataillons, 6 escadrons et 4 batteries et ce, le jour mĂȘme oĂč fut signĂ©e l'armistice [29].

    Politique et administration

    Saint-Juan, maison commune vers 1900.
    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mai 2020 Louis Yazlovetsky[30] DVD Retraité
    mai 2020 En cours JĂ©rĂŽme Faivre [31]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Au lendemain de la guerre de Trente Ans, lors du recensement de 1657, la population de Saint-Juan se composait de 23 ménages totalisant 113 personnes. On note à cette époque les noms des familles : Perrenot, Aissey, Fournier, Chauvel, Damey, Nardin, Mireur, Brullard, Mussot, Petitjean ; Bergerot , Goguillot, Cornuel, Sirehenry, Genin, Chameroy, Boillet, Jean etc.[32].

    Au recensement de 1688, la commune comprenait 26 feux (foyers) totalisant 167 habitants et 90 feux (431 habitants) en 1789[33].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[35].

    En 2020, la commune comptait 181 habitants[Note 3], en augmentation de 4,62 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    429418419503522541536506533
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    475506474416378365357356346
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    328299281293221248217216183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    186185186195162160183179171
    2020 - - - - - - - -
    181--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 2007, chaque annĂ©e a lieu Ă  Saint-Juan le 2e dimanche d'octobre la « Potironade de Saint-Juan Â» organisĂ©e par le comitĂ© des fĂȘtes de Saint Juan et d'Adam-lĂšs-Passavant[38] - [39].

    Infrastructures

    La commune de Saint-Juan possÚde une école publique élémentaire. La premiÚre école de Saint-Juan fut créée en 1686[40].

    Cultes

    Une église est mentionnée à Saint-Juan dÚs 1040. L'abbaye de Baume-les-Dames possédait l'église de Saint-Juan qui était sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. L'église romane ancienne au centre du village fut rebùtie au XIXe siÚcle.

    Lieux et monuments

    • Le chĂąteau de Saint-Juan

    On ne peut qu'Ă©mettre l'hypothĂšse que la propriĂ©tĂ© actuelle situĂ©e Ă  l'entrĂ©e du village et qui est encore appelĂ©e le « chĂąteau Â» aurait Ă©tĂ© construite sur l'emplacement d'un ancien manoir qui n'existe plus. Il ne s'agit pas d'un « chĂąteau Â» mais d'une propriĂ©tĂ© de campagne avec un grand parc de 5 hectares et Ă  laquelle Ă©tait attenant un bĂątiment de ferme. Le bĂątiment est constituĂ© d'un corps principal rectangulaire Ă  un Ă©tage avec grange datant sans doute du XVIIIe siĂšcle auquel a Ă©tĂ© accolĂ© vers 1850 cĂŽtĂ© ouest une maison Ă  deux Ă©tages dans un style « chalet Â»[8].

    Le chĂąteau de Saint-Juan devint au milieu du XIXe siĂšcle la rĂ©sidence et un des lieux d'inspiration du poĂšte Alexandre de Saint-Juan (1820-1863) qui aprĂšs son mariage s'y installa avec son Ă©pouse Elisabeth de Jouffroy d'Abbans et oĂč il s'improvisa sans grand succĂšs cultivateur et agriculteur[41].

    Il décrit sa vie de gentilhomme-campagnard et sa maison dans un poÚme dédié à son ami Armand Barthet[42] : «
    Cette simple maison que tu rĂȘvais ami,
    Aussi calme qu’un nid sous un saule endormi,
    Je l’ai. Prùs de la porte, au levant, une treille
    Se tord en arabesque odorante ou vermeille ;
    La façade au couchant, plonge ses yeux au loin
    Sur une mer de blé, de trÚfle, de sainfoin... »

    Lors de la guerre franco-allemande de 1870, le général allemand Schmeling qui avait établi son quartier général au village logea au chùteau de Saint-Juan.

    En septembre 1944, le parc du chĂąteau fut transformĂ© en cimetiĂšre provisoire ayant accueilli prĂšs de 2 000 dĂ©pouilles de soldats allemands et amĂ©ricains[43].

    • Saint-Juan, parc du chĂąteau Ă  l'entrĂ©e du village.
      Saint-Juan, parc du chùteau à l'entrée du village.
    • Saint-Juan, « le chĂąteau Â».
      Saint-Juan, « le chĂąteau Â».
    • Saint-Juan, « le chĂąteau Â» façade ouest.
      Saint-Juan, « le chĂąteau Â» façade ouest.
    • L'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste, au centre du village, qui possĂšde plusieurs Ă©lĂ©ments recensĂ©s dans la base Palissy : tableaux, retables, chaire Ă  prĂȘcher, cloche.
    • La chapelle du cimetiĂšre.
    • Le calvaire de Saint-Juan : construit en haut d'une colline en 1893 et restaurĂ© en 1993, Ă  l'occasion de son centenaire, il domine le village et on peut y accĂ©der soit par un sentier en lacets et suivre un chemin de croix, avec des stations, ou s'y rendre en voiture jusqu'aux abords par la route. Il a entiĂšrement Ă©tĂ© Ă©rigĂ© avec des blocs de pierre trouĂ©s et assemblĂ©s. À l'intĂ©rieur, un autel Ă©galement en pierre taillĂ©e dans la masse, supporte des statues religieuses.
    • La fontaine du Lion, situĂ©e sur la place du village prĂšs de l'Ă©glise, avec Ă  l'arriĂšre-plan, une motopompe qui servait pour Ă©teindre les incendies.
    • Saint-Juan, Ă©glise vers 1900.
      Saint-Juan, Ă©glise vers 1900.
    • Saint-Juan - chapelle au cimetiĂšre.
      Saint-Juan - chapelle au cimetiĂšre.
    • Saint-Juan, chariot motopompe et la « fontaine au lion Â».
      Saint-Juan, chariot motopompe et la « fontaine au lion Â».

    Personnalités liées à la commune

    Le poĂšte Alexandre de Saint Juan (1820-1863).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    8. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du dĂ©partement du Doubs, t. 5, BESANÇON, CÊTRE, .
    9. Louis Besson, MĂ©moire historique sur l'abbaye de Baume-les-Dames, 1845, page 35.
    10. AbbĂ© Richard, Histoire de l ́Abbaye de la GrĂące-Dieu au diocĂšse de Besançon, 1857, page 29.
    11. AbbĂ© Richard, Histoire de l ́Abbaye de la GrĂące-Dieu au diocĂšse de Besançon, 1857, page 54.
    12. AbbĂ© Richard, Histoire de l ́Abbaye de la GrĂące-Dieu au diocĂšse de Besançon, 1857, page 62.
    13. AbbĂ© Richard, Histoire de l ́Abbaye de la GrĂące-Dieu au diocĂšse de Besançon, 1857, page 63
    14. AbbĂ© Richard, Histoire de l ́Abbaye de la GrĂące-Dieu au diocĂšse de Besançon, 1857, page 66.
    15. AbbĂ© Richard, Histoire de l ́Abbaye de la GrĂące-Dieu au diocĂšse de Besançon, 1857, page 104.
    16. AbbĂ© Richard, Histoire de l ́Abbaye de la GrĂące-Dieu au diocĂšse de Besançon, 1857, page 82.
    17. AbbĂ© Richard, Histoire de l ́Abbaye de la GrĂące-Dieu au diocĂšse de Besançon, 1857, page 129.
    18. Michel Antoine, Le Conseil Royal Des Finances Au XVIIIe siĂšcle, Librairie Droz, 1973, page 6.
    19. Charles Duvernoy, Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne, 1847, page 20.
    20. Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790: archives civiles, série B : chambre des comptes de France-Comté, Volumes 1 à 2, 1883, page 27.
    21. Raoul de Warren, Le Chùteau de Frontenay au Comté de Bourgogne, 1972, page 135.
    22. MĂ©moires et documents inĂ©dits pour servir Ă  l'histoire de la Franche-ComtĂ©: Serie in 4.̊, Volume 5, 1867, page 353.
    23. Jules Gauthier, Inventaire sommaire des archives du département du Doubs, antérieures à 1790: Chambre des comptes de Franche-Comté, nos 1-540. Id. nos 541 à 1710. Id. nos 1711 à 3228, Volumes 1 à 3, 1883, page 65.
    24. Revue nobiliaire, héraldique et biographique publiee par Emile-Charles-Alexandre Bonneserre de Saint-Denis, 1868, page 55.
    25. Roger de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, 1890.
    26. J. T. de Mesmay, Dictionnaire historique, biographique et généalogique des anciennes familles de Franche-Comté (1957).
    27. Archives départementales du Doubs, B/2180 : Enregistrement auprÚs du Parlement de Besançon le 5 juillet 1787 des lettres de baron de Saint-Juan accordées en août 1786 à Claude Alexandres Desbiez, seigneur de Saint-Juan.
    28. Robert Jouvenot Le bailliage de Baume-les-Dames en 1789, Presses Univ. Franche-Comté, 1985, page 433.
    29. Hermann Ludwig Wilhelm Karl Alexander Friedrich graf von Wartensleben, Campagne de 1870-71: OpĂ©rations de l'armĂ©e du Sud pendant les mois de janvier et fĂ©vrier 1871 d'aprĂšs les documents officiels de l'État-major allemand, 1872, page 52.
    30. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    31. « RĂ©pertoire national des Ă©lus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des donnĂ©es publiques de l'État (consultĂ© le ).
    32. La Population de la Franche-comte Tome 2, PUF, 1995, page 78.
    33. Robert Jouvenot Le bailliage de Baume-les-Dames en 1789, Presses Univ. Franche-Comté, 1985, page 431.
    34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    38. BMH magazine du 19 07 2016.
    39. decouvertedudoubs.fr.
    40. Alexandre Borrot, Histoire de Baumes-les-Dames, L. Cetre, 1978, page 79.
    41. Alexandre Estignard, Portrait Franc-comtois, tome II, Paris Champion, 1887, pages 67 Ă  101 : Alexandre de Saint-Juan (1820-1863).
    42. Alexandre Estignard, Portrait Franc-comtois, tome II, Paris Champion, 1887 : "Alexandre de Saint-Juan, page 96.
    43. FR3 Bourgogne-Franche-Comté, 3 janvier 2017.

    Bibliographie

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    Articles connexes

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