Accueil🇫🇷Chercher

Silley-Bléfond

Silley-Bléfond est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Silley-Bléfond
Silley-Bléfond
Fontaine de Silley-Bléfond.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
DĂ©partement Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes du Doubs Baumois
Maire
Mandat
Jean-Pierre Comte
2020-2026
Code postal 25110
Code commune 25546
DĂ©mographie
Population
municipale
61 hab. (2020 en augmentation de 17,31 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 14 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 19′ 27″ nord, 6° 19′ 37″ est
Altitude Min. 290 m
Max. 569 m
Superficie 4,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Baume-les-Dames
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Silley-Bléfond
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Silley-Bléfond
GĂ©olocalisation sur la carte : Doubs
Voir sur la carte topographique du Doubs
Silley-Bléfond
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Silley-Bléfond

    Ses habitants se nomment les Silleys.

    GĂ©ographie

    Le village est situé à 5 km au sud-ouest de Baume-les-Dames, au bord de l'Audeux qui servit jadis à alimenter plusieurs moulins.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Silley-Bléfond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), terres arables (23,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Siley en 1060, Silley en 1148 ; Seilley-le-Chastel, Seilley la ville en 1264 ; Silley en 1286 ; Ceilley en 1556 ; Cilley en 1584. Silley-Bléfond depuis 1922[8].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 2014 Michel Coquard[9]
    mars 2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Jean-Pierre Comte [10]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2020, la commune comptait 61 habitants[Note 3], en augmentation de 17,31 % par rapport Ă  2014 (Doubs : +1,96 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    148153194203206208223203171
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    167151142130111135139116109
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1019886667566665670
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    596257574759707354
    2018 2020 - - - - - - -
    6061-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Vestiges orientés au sud de la dernière des trois tours du château de Silley.

    On peut y remarquer : un double fossé côté est, partiellement taillé dans le roc, protégeant le château à proprement parler. Celui-ci présente un tracé quadrangulaire. À l'opposé, un second fossé taillé totalement dans le roc, barre l'accès ouest du site castral. Ce château possédait trois tours d'angles dont la plus massive avait été bâtie à l'aplomb du précipice est, sur le rocher. Elle dominait les deux autres, et protégeait l'accès du château, la courtine est et faisait saillie par rapport à la seconde tour qui marquait l'angle sud / sud-est. Cette dernière protégeait la troisième tour qui était en retrait. Le second étage de cette tour était voûtée comme il est encore possible de le voir actuellement.

    Fief aux mains des Neufchâtel-en-bourgogne, il est cité pour la première fois en septembre 1215 sous la forme de castellum, en 1265 "Chastel de Scylley" puis encore en 1336 "Silley le chastel".

    Le château a été assiégé par les Routiers aux alentours de 1346, lesquels ravageaient alors la région.

    La forteresse fut assiégée, prise et démantelée par les troupes de Louis XI, au cours des guerres de Bourgogne, vers 1479.

    Non loin de là (plus de vestiges présents à ce jour), était le bourg castral dénommé en 1265 "La ville de Scylley".

    De nos jours, faibles sont les vestiges du fait de la récupération des matériaux par les villageois. Il est tout de même possible de distinguer les vestiges de la courtine est, la tour d'angle sud-ouest qui battait le fossé, les soubassements de la tour sud - sud-est, les caves effondrées d'un palas (?), les substructures d'un bâtiment rectangulaire de 7,50 m × 3,20 m environ, la citerne d'une profondeur de plus de deux mètres et qui est totalement taillée dans le roc.

    • Le mont Dommage qui culmine Ă  569 mètres et qui offre une vue splendide sur la vallĂ©e du Doubs.
    Vue du Doubs depuis le mont Dommage.
    • La vallĂ©e et les cuves de BlĂ©fond[15] : au fond de la vallĂ©e, près d'une petite chapelle, le Sesserant (rĂ©surgence de l'Audeux souterrain) prend sa source et alimente un joli moulin datĂ© de 1698 & bâtiments annexes de 1733. Ensuite, il traverse un canyon encaissĂ© crĂ©ant de belles marmites de gĂ©ant appelĂ©es « Cuves de BlĂ©fond Â» juste en aval des ruines d'un ancien moulin dont le barrage est encore prĂ©sent.
    • Le hameau de BlĂ©fond
    • Le moulin et les dĂ©pendances Ă  BlĂ©fond.
      Le moulin et les dépendances à Bléfond.
    • Chapelle de BlĂ©fond près de la source du Sesserant.
      Chapelle de Bléfond près de la source du Sesserant.
    • Roue Ă  aubes du moulin.
      Roue Ă  aubes du moulin.
    • La source du Sesserant.
      La source du Sesserant.
    • Les cuves de BlĂ©fond
    • Les ruines de l'ancien moulin sur le Sesserant.
      Les ruines de l'ancien moulin sur le Sesserant.
    • Cascades et marmites sur le Sesserant.
      Cascades et marmites sur le Sesserant.
    • Chutes d'eau qui alimentaient un moulin.
      Chutes d'eau qui alimentaient un moulin.
    • Cuve ou marmite creusĂ©e dans le lit de l'Audeux.
      Cuve ou marmite creusée dans le lit de l'Audeux.
    • Chemin taillĂ© dans le roc et protĂ©gĂ© par une madone de 1738 qui est insĂ©rĂ©e dans une niche.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 6, BESANÇON, CÊTRE, .
    9. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    10. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. « Fiche Site Inscrit », sur donnees.franche-comte.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.