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Saint-Ange-le-Viel

Saint-Ange-le-Viel, parfois orthographiĂ© Saint-Ange-le-Vieil est une ancienne commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Île-de-France, devenue le une commune dĂ©lĂ©guĂ©e au sein de la commune nouvelle de VillemarĂ©chal[1]

Saint-Ange-le-Viel
Saint-Ange-le-Viel
L'Ă©glise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Moret Seine et Loing
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Pierre Gascuel
2019-2020
Code postal 77710
Code commune 77399
DĂ©mographie
Gentilé Saintangevins
Population 235 hab. (2016 en augmentation de 3,07 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 73 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 15â€Č 58″ nord, 2° 54â€Č 07″ est
Altitude 119 m
Min. 92 m
Max. 143 m
Superficie 3,23 km2
Élections
DĂ©partementales Nemours
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Villemaréchal
Localisation
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Saint-Ange-le-Viel
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Saint-Ange-le-Viel

    Ses habitants sont appelés les Saintangevins et Saintangevines[2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est situĂ©e Ă  environ 14 kilomĂštres Ă  l’est de Nemours[3].

    Hydrographie

    Son territoire n’est traversĂ©e par aucun cours d'eau[4].

    Transports

    La gare SNCF la plus proche est la Gare de Montereau, situĂ©e Ă  15,7 kilomĂštres, (19 minutes). Elle est desservie par les trains de la ligne R du Transilien et par des trains du rĂ©seau TER Bourgogne-Franche-ComtĂ©.

    La commune est desservie par la ligne d’autocars No 19 (Blennes – Égreville) du rĂ©seau de cars Transdev[5].

    Urbanisme

    Occupation des sols

    En 2018[6], le territoire de la commune se rĂ©partit en 47,8 % de terres arables, 25,5 % de prairies, 14,1 % de forĂȘts, 8,9 % de zones urbanisĂ©es et 3,8 % de zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes[4] - [7].

    Logement

    Saint-Ange-le-Viel devient commune déléguée au sein de la commune nouvelle Villemaréchal le [8].

    Toponymie

    Parfois orthographié Saint-Ange-le-Vieil, le nom de la localité est mentionné sous les formes Homines de Sancto Angelo en 1184[9] ; Saint Ange les Lorrez le Boxhage en 1362[10] ; Saint Ange le Vieil en 1793 et 1801[11].

    Vieil est issu de l'adjectif de la langue d'oil, vieux.

    Histoire

    MentionnĂ© au XIIe siĂšcle Le Vieil : pour le distinguer de Villecerf oĂč François Ier fit bĂątir un chĂąteau dĂ©nommĂ© Saint-Ange.

    Église Ă  la collation de l'archevĂȘque de Sens.

    Introduction

    La seigneurie de Saint-Ange Ă©tait une paroisse attachĂ©e au diocĂšse de Sens. Elle est connue depuis les premiers temps CapĂ©tiens, et rend hommage au roi de France pour sa Grosse Tour de Moret. Elle est un temps dans la mouvance des seigneurs de Diant. Saint-Ange est dĂ©jĂ  citĂ© dans la prisĂ©e de 1332 du domaine royal en GĂątinais ; cf Guy Fourquin 1963 École des hautes Ă©tudes.

    I. "Des Capétiens à la Révolution" : (à suivre)

    C'est principalement par les acquisition du XVIe siĂšcle par Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes que les renseignements les plus nombreux sont trouvĂ©s sur la paroisse de Saint-Ange.

    II. Histoire du nom. "De Saint Ange Ă  Saint-Ange-le-vieil"

    Saint-Ange-le-Vieil a pris ce nom en 1628, lorsque François Le Charron hĂ©ritera du ChĂąteau neuf de Challeau, "Maison de plaisance bĂątie Ă  la moderne" construit de 1543 Ă  1546 par Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes pour le roi François Ier. Ce chĂąteau neuf de Challeau Ă©tait alors Ă©tabli sur la seigneurie de Challeau, paroisse de Dormelles, dans la co-seigneurie de Beaumont-les Challeau. Le domaine achetĂ© en 1607 par Antoine Le Charron pour le compte de son pĂšre Pierre Le Charron et de sa fratrie, aux hĂ©ritiers d'Anne de Pisseleu, en l'espĂšce Marguerite Hurault veuve d'Anne d'Anglure, faisait partie d'un ensemble de terres et de seigneuries, sises principalement sur les paroisses de Dormelles, Ville - Saint - Jacques, Villemer, Villecerf et de Saint Ange, l'actuel Saint-Ange-le-Vieil.

    En 1624, à la mort de Pierre le Charron, trésorier général de l'extraordinaire des guerres, ses trois fils recueillirent sa succession et procédÚrent à un partage fort pragmatique qui tiendra compte des biens que chacun possédait déjà, comme Antoine la seigneurie de Dormelles et François la seigneurie de Saint Ange (Saint-Ange-le-Vieil), dont il avait pris le nom depuis 1609.

    Antoine l'aĂźnĂ©, appelĂ© Monsieur de Dormelles, possĂ©dera la seigneurie de Dormelles et de son chĂąteau de Blanchefort, la partie principale de la seigneurie de Challeau avec la vieille forteresse du Moyen Âge, et la seigneurie de Saint-Ange, Saint-Ange-le-Vieil qu'il obtiendra alors de son cadet François, par l'Ă©change avec la coseigneurie de Beaumont les Challeau. François le Cadet, appelĂ© monsieur de Saint Ange, du nom de la seigneurie de Saint-Ange (Saint-Ange-le-Vieil), dont depuis 1609, il en percevait les droits seigneuriaux, aura en hĂ©ritage la coseigneurie de Beaumont les Challeau, et son " chĂąteau neuf de Challeau, qui allait "si fort ruinant...!!!", qu'il devra le reconstruire.

    Enfin Claude le Charron, le benjamin, de l'acquisition de la seigneurie de Villemaréchal.

    François le Charron Ă©tait appelĂ© monsieur de Saint Ange depuis cette annĂ©e 1609, oĂč il rend hommage pour la seigneurie de Saint Ange (le vieil) et en perçoit les droits seigneuriaux. Il voulait bien sĂ»r continuer Ă  pouvoir s'appeler Saint Ange, mais c'Ă©tait son aĂźnĂ© qui Ă©tait devenu le seigneur de la terre du nom.

    Pour donc pouvoir conserver et porter valablement en droit, ce nom de Saint Ange, la dite seigneurie du nom Ă©tant passĂ©e Ă  son aĂźnĂ© Antoine, il demandera au roi Louis XIII la faveur de renommer Beaumont Les Challeau, Saint Ange, ce qui sera obtenu en 1628 par un brevet royal enregistrĂ© au bailliage de Moret de cette mĂȘme annĂ©e. Pour Ă©viter toute confusion, l'ancienne paroisse de Saint Ange, prendra le nom qu'elle porte encore aujourd'hui de Saint-Ange-le-Vieil.

    Beaumont les Challeau, qui n'Ă©tait qu'une simple co-seigneurie, deviendra alors la seigneurie de Saint Ange et ce, jusqu'Ă  la RĂ©volution, oĂč cette seigneurie de Saint Ange sera supprimĂ©e et divisĂ©e en deux parties : l'une fusionnant avec Villecerf sous les noms de hameau de Pilliers ou de hameau de Saint Ange, l'autre avec Dormelles, avec les noms des lieux-dits les Fonds de Pilliers" ou de Challeau.

    À la mort d'Antoine Le Charron, dĂ©cĂ©dĂ© sans postĂ©ritĂ© mĂąle, la seigneurie de Saint-Ange-le-Vieil passera Ă  sa fille Elisabeth, qui depuis le 30 aoĂ»t 1659 en avait l'usufruit en donation de son pĂšre. Elisabeth Le Charron, dernier enfant du baron de Dormelles, gouverneur de Montereau-Fault-Yonne, avait Ă©tĂ© baptisĂ©e Ă  Paris le 18 aoĂ»t 1633 Ă  l’église Saint-Jean-en-GrĂšve. Le 30 mars 1667, elle avait donc 34 ans, elle avait Ă©pousĂ© dans cette mĂȘme Ă©glise de Saint-JeaN-en-GrĂšve, Louis TimolĂ©on, comte de CossĂ© et baron de ChĂąteau - Giron, 3e fils de François de CossĂ©, duc de Brissac, pair et grand panetier de France, chevalier des Ordres du Roi et lieutenant gĂ©nĂ©ral au gouvernement de Bretagne et de Guyenne de Ruellan. Leur fils aĂźnĂ©, Artus Louis TimolĂ©on, deviendra le 4e duc de Brissac ; c'est lui qui vendra la seigneurie de Saint Ange le Vieil Ă  Louis Urbain Lefevre de Caumartin, marquis de Saint Ange et comte engagiste de Moret, dans la famille duquel Saint Ange le Vieil restera jusqu'Ă  la RĂ©volution.

    Saint-Ange-Le-Vieil aurait pu alors retrouver son nom d'origine Saint Ange.

    Le 1er janvier 2019, Saint-Ange-le-Viel et Villemaréchal ont fusionné pour donner la commune de Villemaréchal[12].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs avant la fusion de 2019
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 décembre 2018 Jean-Pierre Gascuel[13] Technicien EDF retraité

    Liste des maires délégués

    Liste des maires délégués
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    janvier 2019 mai 2020 Jean-Pierre Gascuel PS Technicien EDF retraité

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[15].

    En 2016, la commune comptait 235 habitants[Note 1], en augmentation de 3,07 % par rapport Ă  2010 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8490104103118107100123141
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    136117112111129129129135131
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    11912812412411110610110083
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    897796116187215226227231
    2016 - - - - - - - -
    235--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee Ă  partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    ÉvĂ©nements

    • FĂȘte de la Saint-Michel le 30 septembre.

    Économie

    • Exploitation agricoles.

    Culture locale et patrimoine

    L'intérieur de l'église.

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Michel de Saint-Ange.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-Ange-le-Viel », p. 686–687

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral portant crĂ©ation de la commune nouvelle de VillemarĂ©chal au », Recueil des actes administratifs spĂ©cial N°D77-085-12-2018,‎ , p. 32-35 (lire en ligne)
    2. « Services publics Saint-Ange-le-Vieil », sur habitants.fr (consulté le ).
    3. « Localisation de Saint-Ange-le-Viel, commune de Villemaréchal, » sur Géoportail (consulté le 6 avril 2020).
    4. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 19 juin 2018
    5. Transdev, ligne 19
    6. Site Corine Land Cover Mises Ă  jour.
    7. [PDF]Fiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr
    8. Statistiques officielles de l‘INSEE., consultĂ© le 5 avril 2020 sous le code commune 77399
    9. Bibl. nat., ms. latin 10743, fol. 49 v°.
    10. Archives nationales, S 5171b.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    12. Recueil des actes administratifs spécial N°D77-085-12-2018.
    13. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
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