Saincaize-Meauce
Saincaize-Meauce est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Saincaize-Meauce | |||||
Le château de Meauce. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Nevers | ||||
Maire Mandat |
Pascal Dessauny 2020-2026 |
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Code postal | 58470 | ||||
Code commune | 58225 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
369 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 54′ 30″ nord, 3° 05′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 170 m Max. 261 m |
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Superficie | 21,48 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nevers-3 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Entre Loire et Allier, la commune marque le début de la Sologne bourbonnaise. Elle se situe dans une région d'élevage du Charolais.
Communes limitrophes
Gimouille | Challuy | |||
Apremont-sur-Allier (Cher) |
N | Magny-Cours | ||
O Saincaize-Meauce E | ||||
S | ||||
Neuvy-le-Barrois (Cher) |
Mars-sur-Allier |
Hydrographie
- La rivière Allier.
Urbanisme
Typologie
Saincaize-Meauce est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,9 %), terres arables (32,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), forêts (1,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de Saincaize dérive de Sinquatiu, forme masculine de Sinquatia (dérivé de Sinquatis, nom de dieu gaulois)[8].
On relève les formes suivantes : Sana Casa (1287), San Caise (1331), Caize-la-Vallée (an II)[9]...
Histoire
L'histoire de Saincaize-Meauce est marquée au Moyen Âge par l'importance de la seigneurie de Meauce, qui dépendait des comtes de Nevers. Construit sur l’emplacement d’une ancienne motte féodale qui dominait l’Allier et dont il a emprunté la structure, Meauce est l’un des plus anciens châteaux du Nivernais. Solidement implanté sur l'éperon de Rochefort et défendu par des fossés alimentés par les eaux de l’Allier et une enceinte circulaire, il avait un intérêt stratégique.
Les anciennes paroisses de Saincaize et de Meauce deviennent deux communes à la Révolution. Elles sont fusionnées en 1833[10].
Entre-temps, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune de Saincaize porta provisoirement le nom de Caize-la-Vallée[11].
En 1849, Saincaize est un tout petit village composé de sept à huit maisons disséminées tout à l’entour de l’église et d’une chétive apparence[12].
Au XIXe siècle, l'arrivée du chemin de fer favorise le développement de la commune, avec l'établissement d'une gare importante à la bifurcation de la ligne Moret-Veneux-les-Sablons - Lyon-Perrache et de la ligne Vierzon - Saincaize.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2020, la commune comptait 369 habitants[Note 4], en diminution de 7,98 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Sulpice de Saincaize,
- Église Saint-Joseph datant de 1932 (près de la gare de Saincaize),
- Église Saint-Symphorien de Meauce,
- Château de Meauce, partiellement classé M.H. en 1923, totalement classé en 2017.
- Gare de triage et cité de cheminots.
- Église Saint-Sulpice.
- Église Saint-Joseph.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Albert Dauzat et Charles Rostaing, Librairie Guénégaud, 1989.
- Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, Georges de Soultrait, Paris, 1865.
- Ordonnance royale du 18 avril 1833.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saincaize-Meauce », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- NIV 8905 - Archives départementales de la Nièvre.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Adrien Bonvallet, « Notice historique sur la commune de Saincaize-Meauce », Bulletin de la Société nivernaise des lettres, sciences et arts, série 2, tome IV, 1870, p. 268-342.