Gimouille
Gimouille est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Gimouille | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Nevers | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Nevers | ||||
Maire Mandat |
Alain Bourcier 2020-2026 |
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Code postal | 58470 | ||||
Code commune | 58126 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gémoliens | ||||
Population municipale |
438 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 57′ nord, 3° 05′ est | ||||
Altitude | Min. 166 m Max. 272 m |
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Superficie | 14,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Nevers-3 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Localisation
La commune de Gimouille est située à 9,5 km de Nevers.
Communes limitrophes
Marzy | ||||
Cuffy (Cher) |
N | Challuy | ||
O Gimouille E | ||||
S | ||||
Apremont-sur-Allier (Cher) |
Saincaize-Meauce |
Hydrographie
- Les fleuves à proximité de Gimouille sont : la Loire.
- Les rivières à proximité de Gimouille sont : l'Allier.
- Le canal latéral à la Loire.
- Le ruisseau de Fertot[1].
Géologie et relief
L'altitude moyenne de Gimouille est de 180 m environ et la superficie de 14,38 km2. Sa densité de population est de 34,77 habitants par km2. Sa latitude est de 46.943 degrés nord et sa longitude est de 3.088 degrés est.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[2].
Urbanisme
Typologie
Gimouille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,5 %), prairies (30,8 %), forêts (16,8 %), eaux continentales[Note 3] (5 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 275.
Parmi ces logements, 64,5 % étaient des résidences principales, 27,2 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 68,9 %[10].
Histoire
Gimolliis en 1287, du nom du vétéran Gemollus à qui César donna le territoire.
Le fief du Marais relevait du comté de Nevers.
Politique et administration
Intercommunalité
Le , Gimouille quitte la communauté de communes Loire et Allier et adhère à la communauté d'agglomération de Nevers[11].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2020, la commune comptait 438 habitants[Note 4], en diminution de 5,6 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
- Polyculture, pâturages ;
- Élevage (bovins, ovins) ;
- Apiculture.
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 187 et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 689 €[10].
Emploi
En 2014, le nombre total d’emploi au lieu de travail était de 59 .
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,8% contre un taux de chômage de 14,2% [10].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de trente-cinq dont cinq dans l’agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l'industrie, trois dans la construction, vingt et un dans le commerce-transports-services divers et quatre étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, deux entreprises ont été créées par des Auto-entrepreneurs[10].
Lieux et Monuments
Monuments civils:
- château du Marais : le château date du XIVe siècle et est entouré de trois douves. Inscrit MH (1927)
- 4 autres châteaux datent du XIXe siècle :
- château du Colombier,
- château de Fertot, construit pour le comte Choulot de Lavenne, le parc du château y compris la maison des cygnes sont Inscrit MH (2008)[16].
- château de La Grâce,
- château de Sampanges
- Maisons de mariniers, au Bec d'Allier
- Pont-canal du Guétin du canal latéral à la Loire (362 m).
- Sentier du Passeur :
Le Bec d'Allier est la confluence des deux plus grands cours d'eau sauvages en France : la Loire et l'Allier. Ils sont à l'origine de milieux naturels remarquables avec une faune et une flore variées. Le sentier du Passeur présente cette variété par une friche sur sable, une forêt intermédiaire, des grèves. À l'extrémité du sentier se trouve un observatoire permettant de visionner les oiseaux migrateurs. Le parking d'accès se situe au bourg de Gimouille. De là , à pied, il faut suivre le canal, puis juste avant le pont-canal du Guétin, il faut descendre le chemin jusqu'en dessous du pont routier.
- Gare de Gimouille, ancienne gare d'échange entre le canal et le chemin de fer. Le vestige d'une grue à pivot marque son emplacement sur le quai du port de Gimouille[17].
- Tunnel de Sampanges (tunnel ferroviaire ouvert uniquement aux journées du patrimoine[18].)
Monuments religieux
- L'église Saint-Laurent romane du XIIe siècle : à l'intérieur, La Vierge à l'Enfant à la colombe, statue en pierre peinte de la fin du XVe siècle et Classé MH (1913)[19].
- Le presbytère du XVIIIe siècle.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Site Géoportail
- « Plan séisme consulté le 30 août 2016 ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Notice no PA58000033, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Port de Gimouille un ouvrage du canal latéral à la Loire », sur Nièvre Passion (consulté le ).
- « Journées du patrimoine : Enfilez les bottes et pénétrez dans le tunnel de Sampanges à Gimouille », Le journal du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Nicolle Demet, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice n°19, p.35/160.p.