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Rospigliani

Rospigliani est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Vivario.

Rospigliani
Rospigliani
Vue de Rospigliani.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Circonscription départementale Haute-Corse
Arrondissement Corte
Intercommunalité Communauté de communes du Centre Corse
Maire
Mandat
Paul Peraldi
2020-2026
Code postal 20242
Code commune 2B263
DĂ©mographie
Gentilé Rospiglianais
Population
municipale
69 hab. (2020 en diminution de 13,75 % par rapport Ă  2014)
Densité hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 42° 11′ 28″ nord, 9° 13′ 51″ est
Altitude 700 m
Min. 238 m
Max. 1 450 m
Superficie 9,82 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Corte
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Fiumorbo-Castello
Localisation
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Rospigliani

    GĂ©ographie

    Situation

    Rospigliani (Ruspigliani) est une commune de montagne de l'intérieur de l'île, située en rive droite de la vallée du Vecchio et s'étendant des flancs du Monte Rotondo et du Monte d'Oro jusqu'au Tavignano. Au XVIIIe siècle, c'était encore une communauté de l'ancienne piève de Rogna avant de devenir membre du canton de Vezzani à partir de 1793. Elle fait depuis 2015 partie du canton de Fiumorbo-Castello. Bien que limitrophe du parc naturel régional de Corse (P.N.R.C.), elle n'en est pas adhérente.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie

    Schiste lustré dans la forêt de Padule.

    La commune se situe au sud de la série de la Castagniccia qui est un ensemble mal connu et auquel elle est intégrée. Les natures des limites de l’entité hydrogéologique avec les bassins sédimentaires de Francardo, Ponte-Leccia et Solenzara, la plaine alluviale de la Marana¬Casinca, la Plaine orientale et le socle granitique sont inconnues[1].

    Elle est dans le prolongement méridional du massif du Monte San Petrone dont les diverses ramifications sont essentiellement formées par les schistes à mica blanc avec bancs de calcaires phylliteux surmontés par les schistes verts amphiboliques à glaucophane, au sein desquels les roches vertes intrusives sont très abondantes. Cet ensemble de sédiments, mais principalement les schistes à mica blanc avec bancs de calcaires phylliteux, forme les terrains de la rive gauche du Tavignano ; sur la rive droite, l'érosion a été intense. Ces sédiments sont quelquefois surmontés par des masses importantes de calcaires et de schistes verts amphiboliques intrusives. Les « schistes lustrés[Note 1] » ont pour substratum la protogine qui est un granite alcalin, présentant aussi quelquefois les caractères d'une granulite.

    « Souvent le tout est très tourmenté, plissé, plissoté, écrasé, broyé, ce que l'on remarque surtout en se rapprochant de Noceta, c'est-à-dire de la limite occidentale des schistes lustrés sur lesquels sont finalement les masses importantes de schistes et de poudingue de Venaco appartenant au nummulitique. »

    — D. Hollande in Géologie de la Corse, Bulletin de la Société des Sciences historiques et naturelles de la Corse - Imprimerie Allier Frères 16, cours de Saint-André Grenoble, janvier 1917 - p. 107.

    Relief

    Rospigliani occupe partie des flancs septentrionaux de la Punta Paglia (altitude 1 528 m) au nord du Renoso, massif de la « Corse cristalline », Ă  roches magmatiques, qui comprend les deux tiers de l'Ă®le Ă  l'ouest de l'axe dĂ©pressionnaire central allant de L'ĂŽle-Rousse Ă  Solenzara en passant par Corte. Son territoire reprĂ©sente le bassin versant du ruisseau de Lavagnano[2], un affluent rive droite du Tavignano qui coule au nord.
    En 1866 Rospigliani et Noceta ont cédé des territoires communaux pour la création de Casevecchie qui était leur « plaine ». Aujourd'hui ses limites territoriales sont en grande partie naturelles, soit des lignes de crête ceinturant le bassin versant du Lavagnano. Elle est cernée à l'est par Altiani et Vezzani, et à l'ouest par Noceta.

    • Ă€ l'est, depuis la pointe de Ruja (altitude 509 m) au nord, la dĂ©marcation coupĂ©e par le lit du ruisseau de Lavagnano Ă  la cĂ´te 220, se dirige au sud-est vers la pointe Muracinto (654 m), extrĂ©mitĂ© orientale de la commune, avant de se diriger vers la punta Paglia, proche de son extrĂ©mitĂ© mĂ©ridionale Ă  1 460 m d'altitude[Note 2], via la punta de la Ringhella (834 m), la punta di Tana (1 279 m) et la punta d'Eria (1 222 m).
    • Ă€ l'ouest, la dĂ©marcation prend la direction sud en suivant la ligne de crĂŞte qui passe par la punta Bagliacone (altitude 784 m), la punta di Butrone (728 m), le col de Croce (644 m) sur la route D 43, le rocher de Rasella (836 m) qui domine le village Ă  l'ouest, d'oĂą elle repart en droite ligne jusqu'au lit du ruisseau de Grado[3] après avoir coupĂ© la route D343 avant de rejoindre en droite ligne son culmen 1 460 m Ă  l'extrĂ©mitĂ© mĂ©ridionale.

    Hydrographie

    Sur son territoire relativement rĂ©duit (superficie de 9,82 km2), le rĂ©seau hydrographique est très dense. Il est le bassin versant du ruisseau de Lavagnano[2] affluent rive droite du Tavignano qui ne longe ni ne traverse la commune. Dans chaque pli du relief court un ruisseau ; les principaux ont pour nom : ruisseau d'Isola Marzolina[4] et ruisseau de Grottarse[5]. Tous deux sont tributaires du Lavagnano (ou ruisseau de Canapeo en amont), long de 6,1 km et qui a sa source sur la commune.

    Les sources et fontaines sont nombreuses. Pour celles qui sont nommées sur les cartes, citons : sources captées de Limosa et de Sambuco, fontaines de Padula, d'Erbajo, de Vaccili, d'Aja Longa, de Cicciani, de Purcaja, de Pinzalone, de Truenda, de Pasciola.

    Climat et végétation

    Fontaine de Padula.

    Rospigliani est une commune rurale de l'intĂ©rieur, de moyenne montagne, verte et boisĂ©e. La zone habitĂ©e se situe Ă  une altitude d'environ 650 m. Elle bĂ©nĂ©ficie d'un climat mĂ©diterranĂ©en, avec des Ă©tĂ©s chauds mais toutefois plus tempĂ©rĂ©s que sur le littoral. De par sa situation, les hivers y sont rigoureux, la neige prĂ©sente sur les hauteurs parfois plusieurs jours de l'annĂ©e. Les vents dominants sont ceux orientĂ©s du nord au sud-est, soit la tramontana nordique, froide et humide en hiver, le grecale (ou nordet pour les marins) vent du nord-est apportant en hiver froid et neige, le levente vent d'est et le sirocco vent chaud du sud, souvent chargĂ© de particules rouges de sable.

    Les précipitations sont quelquefois fortes ; mais aucune catastrophe naturelle ou technologique n'y a été encore recensée. Le risque majeur demeure les incendies qui pour l'instant ont épargné la commune.

    Les confins du secteur méridional de la commune, le plus en altitude, sont couverts par la forêt territoriale de Rospa-Sorba. En contrebas de cette forêt, se trouvent les forêts communales de Noceta ou forêt de Padula, de Rospigliani, de Vezzani et de Pietroso, qui occupaient les parties basses de l'ancienne forêt royale et qui sont soumises au régime forestier par décret du . Ce sont toutes des forêts de conifères (laricio).
    La forĂŞt de Padula, d'une superficie de 237,72 ha, s'est agrandie d'une surface de 15,65 ha en 1990 par suite de l'acquisition par la commune de terrains appartenant Ă  des particuliers. Ces terrains sont soumises au rĂ©gime forestier par dĂ©cret du . Elle descend jusqu'Ă  l'altitude de 670 m, au-dessus des premières maisons du village.
    S'y trouve le stade Campo Rosso, l'ancien terrain de football de la commune de Vezzani.

    La châtaigneraie habille les abords du village et une grande partie de son territoire urbanisĂ©, situĂ©e entre 500 et 700 mètres, comme la quasi-totalitĂ© des villages de l'intĂ©rieur de l'Ă®le. Ă€ l'alentour, le chĂŞne vert est majoritaire. Les parties basses de la commune sont couvertes d'un Ă©pais maquis.

    Accès routiers

    Deux routes départementales traversent la commune :

    Transports

    La gare la plus proche est celle de Vivario, distante de 16 kilomètres par la route.
    Le village est distant, par route, de :

    Urbanisme

    Typologie

    Rospigliani est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [6] - [7] - [8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Corte, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[9] - [10].

    La population vit au village, seul lieu habité de la commune qui est en train de développer son urbanisation vers le col de Croce, après le cimetière, à l'entrée nord du village. La municipalité de Rospigliani veut fixer la population du village en réhabilitant d'anciennes habitations, allotir des terrains constructibles. À cet effet, en 1982 déjà, un stade de sixte, des courts de tennis et des vestiaires avaient été construits[11].
    Au village même, toutes les venelles présentent un dallage récent réalisé avec de la lauze (teghja, teghia en langue corse), un matériau généralement utilisé pour la couverture des habitations dans la partie schisteuse de l'île. Seuls l'église et un petit bâtiment situé à proximité, possèdent un toit de teghie. Dans la traversée du village, la route D43 possède un remarquable éclairage public, ainsi que des ralentisseurs.

    Autrefois la fontaine de Prato alimentait en eau tout le village.

    • panorama du village.
      panorama du village.
    • EntrĂ©e nord du village.
      Entrée nord du village.
    • Vieux bâtiment au cĹ“ur du village.
      Vieux bâtiment au cœur du village.
    • Fontaine de Prato.
      Fontaine de Prato.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (63,6 %), forêts (31,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Moyen Ă‚ge

    En fin du XVe siècle, le territoire était celui de la pieve de Rogna, qui avait pour lieux habités : Vivario (composé de li Gati, le Murachiole, Arche), Herbajolo, la Valle di Sera, la Fosigia, la Lamella, Altiani, lo Petragio, lo Pè di la Corte, lo Lunello, Porra, lo Piano Buono, la Petra Serena, Santa Maria de Talsini, Corte, Omessa, Santa Lutia, Tralunca, lo Soarello, Castirla[14]. Rogna relevait du diocèse d'Aléria.

    Temps modernes

    • Vers 1520, la Rogna que le Tavignano partage en deux parties inĂ©gales, comptait environ 4 250 habitants[14]. Elle contenait environ huit cent cinquante feux.

    « Dans la piève de Rogna, au-delà de la rivière (Tavignano), se trouve le pays de Vivario qui contient trois villages, le Muracciuole, le Arche et li Gatti ; trois autres se trouvent presque en dehors de Vivario, ce sont Noceta, Rospigliani et Antisanti, qui est le village le plus considérable des trois. »

    — Agostino Giustiniani in Description de la Corse[Note 5] - Histoire de la Corse, traduction de l'Abbé Letteron - Tome I, p. 34.

    • Au dĂ©but du XVIIIe siècle, l’abbĂ© Francesco Maria Accinelli Ă  qui GĂŞnes avait demandĂ© une estimation des populations de Corse, avait rĂ©digĂ© un texte manuscrit en langue italienne Ă  partir des registres des paroisses.

    « L’ultima di questa Giurisditione è la pieue di Rogna con 2380.abitanti compartiti in 850.fuoghi, passa in mezzo di questa il fiume Tauignani, che auendo la sua /260/ Sorgente dal monte Gualango in uicinanza del lago Creno, scende al luogo di Corte, et in uista di un ponte e del Conuento de Frati minori di S.Francesco, riceue nelle sue acque il fiume Restonica, e uicino al Ponte detto dell’Elice il fiuminale detto fiume, longhissima di Sito è questa Pieue, mentre ancora essa dalle spiagge della distrutta Alleria, continua sino à monti detti dell’oro. Li suoi Uillaggi sono Uiuario, Moracciola, Peri, Catti, Noceta, Rospigliani, et Antisanti, in uicinanza del quale in longa pianura è il Procoio detta di SS.ri Scaglia Genouesi, gli altri luoghi sono Giucagio, Pancaraccia, Pietraserena, Piedicorte di grigio, Altiani, Fogiccia, Arbagiola, e Casanoua : termina con questa Pieue la Giurisditione di Corte, e qui anco la descrittione Geografica dell’Isola. »

    — Francesco Maria Accinelli in L’histoire de la Corse vue par un Génois du XVIIIe siècle - Transcription d’un manuscrit de Gênes - ADECEC Cervioni et l’Association FRANCISCORSA Bastia 1974

    Les pievi de Rogna, Castello et Fiumorbu, sur la carte du capitaine Vogt (1737).
    • Au dĂ©but du XVIIIe siècle la Rogna subira plusieurs dĂ©coupages, pour la crĂ©ation des pièves de Talcini et de Bozio.
    • 1737 - Rospigliani paraĂ®t dans la piève de Rogna sur la carte : L'Isle de Corse apartenante Ă  la RĂ©publique de Genes prĂ©sentement divisĂ©e et soulevĂ©e sous les ordres du Baron de Neuhoff Ă©lu Roy de Corse sous le nom de Theodore Premier du capitaine L. Vogt (1737).
    • 1768 - L'Ă®le passe sous administration militaire française.
    • 1789 - La Corse appartient au royaume de France. Rospigliani se trouve dans le ressort de la juridiction royale de Corte. Survient la RĂ©volution française qui supprime les juridictions royales. La Constituante divise la France en 83 dĂ©partements.
    • 1790 - Le dĂ©partement de Corse est crĂ©Ă© avec Bastia pour prĂ©fecture. Les anciennes communautĂ©s ou paroisses prennent le nom de communes. La piève de Rogna devient le canton de Rogna.
    • 1791 - Corte devient chef-lieu du dĂ©partement ; le siège de l’évĂŞchĂ© est fixĂ© Ă  Ajaccio.
    • 1793 - An II. la Convention divise l'Ă®le en deux dĂ©partements : El Golo (l'actuelle Haute-Corse) et Liamone (l'actuelle Corse-du-Sud) sont crĂ©Ă©s. La commune porte le nom de Rospigliani et intègre le nouveau canton de Sorba (issu de la piève de Castello), dans le district de Corte et le dĂ©partement d'El Golo.
    • 1794 - Le , une Consulte gĂ©nĂ©rale du peuple corse Ă  Corte vote une constitution qui fait de la Corse une nation indĂ©pendante sous la protection de l’Angleterre. Naissance du Royaume de Corse (1794-1796).
    • 1796 - L’ordre est donnĂ© Ă  Sir Elliot d’évacuer la Corse. Les troupes françaises reprennent l'Ă®le.
    • 1801 - Sous le Consulat[Note 6], la commune de Rospigliani est dans le canton de Sorba, l'arrondissement de Corte, dans le dĂ©partement d'El Golo.
    • 1811 - Les dĂ©partements d'El Golo et du Liamone sont fusionnĂ©s pour former le dĂ©partement de Corse.
    • 1828 - Le canton de Sorba devient le canton de Vezzani.
    • 1866 - Est crĂ©Ă©e la commune de Casevecchie par transfert de territoires communaux de Noceta et de Rospigliani.
    • 1896 - Construction de l'Ă©glise paroissiale Saint-Martin de Tours, en remplacement d'une plus ancienne qui se trouvait de l'autre cĂ´tĂ© du ruisseau de Tragone.

    Époque contemporaine

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 En cours Paul-Jean Peraldi PRG Retraité, ancien conseiller général
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2020, la commune comptait 69 habitants[Note 7], en diminution de 13,75 % par rapport Ă  2014 (Haute-Corse : +5,98 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
    116115161203203217225354307
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    354341227241233270274247267
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    284293273267256243209141122
    1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
    1219572627883818480
    2019 2020 - - - - - - -
    6969-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Il n'y a pas d'établissement scolaire à Rospigliani. Les écoles élémentaires les plus proches se trouvent à Vezzani et à Vivario. Les collège et lycée les plus proches sont le collège et le lycée Pascal-Paoli de Corte.

    Santé

    Le village est distant de 25 km de l'hĂ´pital rĂ©gional de Corte qui est jumelĂ© avec celui de Tattone. MĂ©decin et pharmacie les plus proches se trouvent Ă  Venaco. Le cabinet d'infirmières le plus proche est installĂ© Ă  Vezzani.

    FĂŞte du bois et de la forĂŞt

    Fontaine de Padule.

    Rospigliani est partenaire de la commune de Vezzani pour la Festa di u legnu è di a furesta (« Fête du bois et de la forêt ») qui est organisée chaque année au mois d'août par l'association a Leva, à la fois au village de Vezzani et dans la forêt de Padula.

    Culte

    Le culte pratiqué à Rospigliani est le catholicisme. Le seul lieu de culte existant est l'église paroissiale Saint-Martin de Tours. La paroisse fait partie de l'ensemble interparoissial de Venaco-Vezzani et le Bozio[19] ; elle relève du diocèse d'Ajaccio.

    Culture locale et patrimoine

    La commune de Rospigliani n'a aucun patrimoine architecturel ou patrimoine mobilier recensé au titre des Monuments historiques. Toutefois, divers édifices font l'objet d'une liste[20] à l'Inventaire préliminaire du patrimoine de la Corse (bâti) sur la base de territoires pertinents (micro-régions de la Corse)[21].

    Lieux et monuments

    Monument aux morts.
    • Le monument aux Morts, situĂ© place de l'Ă©glise.

    Église Saint-Martin de Tours

    L'église paroissiale Saint-Martin de Tours date de 1896, comme l'atteste la plaque de marbre apposée au-dessus du portail : D.O.M MUNIFICENTIA POPULI ET SOLERTIA PAROCHI A.F. COLONNA DIVO MARTINO DICATUM AN. DOM. MDCCCXCVI. Elle remplace l'ancienne église qui se trouvait de l'autre côté du ruisseau de Tragone. C'est un édifice de plan allongé à chevet plat, formé d'une nef à un vaisseau. Ses façades en moellons de pierres, autrefois enduites, ont retrouvé leur premier aspect au début du siècle présent. Le clocher actuel, une tour de cinq niveaux, a été réalisé au cours du XXe siècle, en remplacement de l'ancien bâti en pierre de granite taillé. La façade principale présente une petite niche à dévotion. Des portes sont sur chaque façade latérale. Son chevet est la sacristie. Tout comme ses façades sans ornement, l'intérieur est austère. S'y trouvent des statues du Christ, de la Vierge et de saints qui ornent les piliers, un chemin de croix en bois sculpté ainsi qu'une plaque commémorative en honneur des morts de la Première Guerre mondiale.

    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Martin.
      L'Ă©glise paroissiale Saint-Martin.
    • Vue du chevet et clocher.
      Vue du chevet et clocher.
    • Façade mĂ©ridionale.
      Façade méridionale.
    • IntĂ©rieur de l'Ă©glise.
      Intérieur de l'église.
    • Statue de saint Martin de Tours.
      Statue de saint Martin de Tours.

    ZNIEFF

    La commune est concernée par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération :

    ForĂŞt de Rospa-Sorba
    Pommes de pin laricio.

    La zone d'une superficie de 3 068 ha situĂ©e Ă  l'est de Vivario, couvrent les hauteurs de six communes : Muracciole, Noceta, Pietroso, Rospigliani, Vezzani et Vivario. Ce vaste massif forestier occupe les versants nord-est et nord-ouest d'une petite chaĂ®ne montagneuse se prĂ©sentant sous l'aspect d'un "V" renversĂ©.

    L'essence principale est le pin laricio, avec un sous-bois de bruyère arborescente. Est également présent le pin maritime en mélange aux altitudes inférieures et sur les versants les mieux exposés. Le chêne vert couvre des secteurs rocheux. Dans le fond des vallons se développe l'aulne glutineux[22].

    Natura 2000

    Zone de Protection Spéciale (Dir. Oiseaux)
    ForĂŞts territoriales de Corse
    La ZPS « ForĂŞts territoriales de Corse », site de la directive "Oiseaux" Natura 2000, couvre une superficie de 13 223 ha. Elle est inscrite Ă  l'INPN sous la fiche FR9410113 - ForĂŞts territoriales de Corse[23].

    Personnalités liées à la commune

    • Dolinde Luciani (Rospigliani - Ajaccio ), Juste parmi les Nations[24].
    • Jean-Baptiste Pierazzi, originaire de Rospigliani. Footballeur, a jouĂ© en Ligue 1 avec le club d'Ajaccio.
    • Titus Guerrini (Rospigliani - † Boofzheim ), « GradĂ© d'une bravoure et d'un calme au feu incomparable ».

    Notes et références

    Notes

    1. Sous l'expression de « schistes lustrés », on comprend des roches appelées calcschistes, c'est-à-dire des roches calcaires qui renferment de la séricite, de la chlorite, de la calcite, du quartz, des substances argileuses et même charbonneuses. On y trouve encore des amphibolites, des schistes à glaucophane, des chloritoschistes, des séritoschistes, des talcschistes, des micaschistes, de faux gneiss, le tout avec nombreux éléments accessoires. Il y a aussi des variétés de cipolins, soit des calcaires cristallins rubanés et plissotés ; des schistes amphiboliques également rubanés et plissotés. En réalité, les schistes lustrés comprennent un amalgame de roches pas toujours facile à définir nettement. Il y a cependant une donnée assez caractéristique à citer : c'est la présence de roches vertes dites intrusives qui leur ont fait donner le nom de « Pietre verdi ». En Corse, les sédiments appelés schistes lustrés, bien que correspondant à la série trias-jurassique, ne sont pas situés dans un géosynclinal représentant celui du Piémont. - D. Hollande in Géologie de la Corse, p. 51.
    2. Selon les courbes de la carte topographique IGN
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Ce fut sans doute pendant les neuf années (1521-1530) du retour dans son diocèse, que l'évêque de Nebbio composa la description de la Corse
    6. La loi du 28 pluviôse an VIII (19 février 1800) porte sur l'administration locale. Elle conserve les départements hérités de la Révolution mais elle redécoupe les divisions intérieures. Les districts deviennent des arrondissements, la commune est définie et le canton créé. À chaque niveau on trouve un fonctionnaire public (nommé) ainsi qu'une assemblée consultative (élue)
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Fiche 604AC – Formations métamorphiques de la Castagniccia du BRGM
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Lavagnano (Y9100520) » (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Cardiglione (Y9021500) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau d'Isola Marzolina (Y9101200) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau de Grottarse (Y9101180) » (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Châteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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