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Repentance

La repentance est la volonté d'assumer les conséquences d'actes moralement condamnables commis par le passé et de s'engager à ne plus les perpétrer. Le terme peut également désigner la manifestation publique du sentiment personnel qu'est le repentir pour une faute dont on demande pardon.

Ce concept regroupe trois notions :

Les mots « repentir » et « repentance » sont parfois employés de maniÚre synonyme.

Histoire et sens du mot

«Repentance», synonyme de «repentir», est attesté en ancien français[1], et donné pour un mot «vieilli» au XVIIe siÚcle[2] ; il est réservé au langage de la piété selon le Dictionnaire de l'Académie française de 1932-1933[2].

Le mot connaĂźt une deuxiĂšme vie en français depuis les annĂ©es 1990 sous l'influence de la langue anglaise[3]. La repentance se distingue alors du repentir par son caractĂšre nĂ©cessairement public[3]. S'il a une origine religieuse, le terme «repentance» s'inscrit aussi dans le droit public, oĂč il est d'usage qu'« un État responsable envers un autre État d’un certain nombre de prĂ©judices lui prĂ©sente des excuses officielles »[3].

Selon l'historien Gilles Manceron, ce sont des défenseurs du passé colonial qui ont ressuscité en français le mot «repentance» ; il leur sert à dénigrer et délégitimer toute demande de reconnaissance des crimes coloniaux[4].

Le site de la Défense de la langue française note que le suffixe -ance sert assez souvent à former des termes du champ politique comme dans «gouvernance», «militance»[2].

Repentance et religion

La notion de repentance existe dans les trois religions abrahamiques : le judaĂŻsme, le christianisme et l'islam. La repentance peut ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e d'une punition, ou encore imposĂ©e comme pĂ©nitence.

JudaĂŻsme

Le terme hĂ©braĂŻque ŚȘŚ©Ś•Ś‘Ś”, techouva, qui signifie « repentir », vient de la racine verbale Ś©Ś•Ś‘, « aller ». Le mot techouva signifie littĂ©ralement « retour ».

Les « Asseret Yemei Techouva » (hĂ©breu : ŚąŚ©ŚšŚȘ Ś™ŚžŚ™ ŚȘŚ©Ś•Ś‘Ś” dix jours de repentance) dĂ©signent dans le judaĂŻsme la pĂ©riode entre Roch Hachana et Yom Kippour. Ces dix jours de pĂ©nitence perpĂ©tuent et accentuent l'esprit de repentance du mois de Eloul.

Christianisme

Dans le christianisme, le repentir et la repentance sont la reconnaissance, la confession et le renoncement au péché.

La Repentance de saint Pierre, Gerard Seghers (entre 1625 et 1629), musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg, Russie.

Repentir individuel dans le catholicisme

Dans l'Église catholique, la Commission thĂ©ologique internationale distingue trois modĂšles de contrition[5] :

Elle voit également des critÚres de compréhension de la repentance :

  • la reconnaissance des pĂ©chĂ©s,
  • la vĂ©ritĂ© : confesser, cela signifie, selon Augustin, « faire la vĂ©ritĂ© », et implique donc surtout la discipline et l’humilitĂ© de la vĂ©ritĂ©.
  • la purification : toujours selon Augustin, une confessio peccati chrĂ©tienne s’accompagnera toujours d’une confessio laudis.

Concernant l'Église par rapport à l'histoire :

  • l’Église du prĂ©sent ne peut pas se constituer en tribunal qui condamne les gĂ©nĂ©rations passĂ©es ;
  • il ne faut nier en aucune maniĂšre le mal commis dans l’Église, mais aussi ne pas s’attribuer par une fausse humilitĂ© des pĂ©chĂ©s qui n’ont pas Ă©tĂ© commis, ou bien ceux pour lesquels il n’existe pas encore de certitude historique.
  • Dieu purifie et renouvelle toujours l’Église, malgrĂ© ses pĂ©chĂ©s, et fait ainsi de grandes choses en se servant de vases d’argile.

Repentance des autoritĂ©s de l'Église catholique

La repentance fait suite Ă  un renouvellement de la thĂ©ologie catholique intervenu lors du concile Vatican II, notamment sur les questions d'ƓcumĂ©nisme et de dialogue interreligieux. Ce dialogue a notamment fait l'objet d'une dĂ©claration de Paul VI lors du concile en 1965, Nostra Ætate, qui fixe les principes en matiĂšre de relations entre le christianisme et les autres religions.

Les principaux points ayant fait l'objet de repentances Ă  la demande du pape Jean-Paul II sont :

Au sein de l'Église catholique, ces actes de repentance suscitent diffĂ©rentes controverses, notamment en raison de leur caractĂšre jugĂ© incomplet[8] - [9].

Christianisme évangélique

Dans le christianisme Ă©vangĂ©lique, la repentance est nĂ©cessaire au salut et Ă  la nouvelle naissance[10]. Elle fait l’objet d’invitation spĂ©ciale lors des prĂ©dications et des cultes[10]. Elle fait aussi partie de la vie chrĂ©tienne et du processus de sanctification[11].

Islam

La repentance en islam (en) se définit ainsi :

  • Cessation du mal commis et intention sincĂšre de se repentir : Oubay Ibn Ka’b posa la question Ă  Mahomet : Qu’est-ce qu’un repentir sincĂšre ? Il lui rĂ©pondit : « C’est la cessation tout acte infĂąme commis avec excĂšs suivi de sincĂšres priĂšres de pardon Ă  Dieu en t’engageant Ă  ne plus y revenir ». (Ibn Abi Hatim)
  • Nadam : manifester du regret sur les actes commis par le passĂ©
  • RĂ©solution ferme de ne plus retourner aux pĂ©chĂ©s regrettĂ©s
  • Rendre justice Ă  celui Ă  qui tu as fait du tort s’il s’agit de pĂ©chĂ©s commis envers nos semblables.

Repentance nationale : les excuses d'État

Le terme de repentance est utilisé aussi dans le vocabulaire laïque, pour désigner des excuses nationales officielles exprimées par des représentants d'un Etat à la suite de violences de masse[12].

Repentance en Allemagne concernant le génocide juif

La génuflexion de Willy Brandt à Varsovie en 1970 est le premier acte d'une série «de gestes et de discours de repentance effectués surtout par les chanceliers et les présidents ouest-allemands», qui ont favorisé l'élucidation publique des crimes et des responsabilités de l'Allemagne nazie[13].

Repentance en Belgique concernant le génocide rwandais

En 2000 la Belgique demande pardon au Rwanda[12]. Guy Verhofstadt, le premier ministre belge, dĂ©clare : « Au nom de mon pays, au nom de mon peuple, je vous demande pardon. La communautĂ© internationale tout entiĂšre porte une immense et lourde responsabilitĂ©. Un dramatique cortĂšge de nĂ©gligences, d’insouciances, d’incompĂ©tences, d’hĂ©sitations et d’erreurs a crĂ©Ă© les conditions d’une tragĂ©die sans nom. J’assume ici les responsabilitĂ©s de mon pays, des autoritĂ©s politiques et militaires belges. »[14]

Repentance en Australie concernant les traitements infligés aux peuples autochtones

En 2008 Kevin Rudd présente des excuses officielles aux Autochtones d'Australie pour «deux siÚcles d'atteinte à la dignité»[15] et particuliÚrement pour les enlÚvements forcés d'enfants autochtones australiens à leurs familles. Ces enfants victimes des agences gouvernementales fédérales et étatiques australiennes sont souvent désignés comme «les générations volées».

Repentance coloniale au Japon

En 2010 le Japon présente des excuses pour les exactions commises en Corée du Sud[12] à l'époque de colonisation nippone, de la fin du XIXe siÚcle à la premiÚre moitié du 20e [16]

Repentance en Allemagne concernant les crimes en Pologne

EN 2019 l'Allemagne demande pardon[12] « aux victimes de l’agression allemande de 1939 »[17]

Critiques de la « repentance »

L'attitude de repentance concernant le passé colonial est critiquée pour des raisons différentes, voire opposées.

Au dĂ©part, ce sont — d'aprĂšs les historiens SĂ©bastien Jahan, Alain Ruscio, Gilles Manceron —, des auteurs nationalistes, dĂ©sireux de rĂ©habiliter le passĂ© de la France, y compris le passĂ© colonial, qui ont utilisĂ© le mot, assurant son succĂšs[18]. Il s'agit par exemple de Alain Griotteray, auteur de Je ne demande pas pardon. La France n’est pas coupable (2001) ; de Paul-François Paoli, auteur de Nous ne sommes pas coupables. Assez de repentances ! (2006) ; de Max Gallo, Fier d’ĂȘtre Français (2006)[18]. La repentance leur apparaĂźt comme «une entreprise de dĂ©moralisation»[18]. La loi du 23 fĂ©vrier 2005 incluant un article sur les «bienfaits de la colonisation» (abrogĂ© en 2006) constitue un moment fort dans l'expression de l'«anti-repentance»[18]. Le terme de «repentance» servirait, selon les historiens SĂ©bastien Jahan, Alain Ruscio, Gilles Manceron, Ă  caricaturer la position adverse, pour mieux dĂ©fendre les «aspects positifs» de la colonisation[18].

Les historiens classĂ©s comme «repentants» critiquent Ă©galement l'attitude de «repentance», rĂ©cusent le mot et ne se reconnaissent pas dans les intentions que leur prĂȘtent leurs dĂ©tracteurs[18]. Ainsi par exemple, les opposants Ă  la loi de fĂ©vrier 2005 le rejettent, pour la plupart d'entre eux[18]. Les historiens SĂ©bastien Jahan et Alain Ruscio jugent inutilement clivant l'usage de ce mot, car selon eux, le travail qui consiste Ă  «revenir sur l’esclavage ou les exactions coloniales, les commĂ©morer et les enseigner», rĂ©pond Ă  des exigences historiques sans lien avec une « haine » supposĂ©e de la France»[18]. La reconnaissance de la responsabilitĂ© collective de la nation dans la domination coloniale assainit le rapport Ă  son propre passĂ©, et constitue selon eux « un prĂ©alable Ă  la construction de nouvelles formes de relations Ă  l’altĂ©ritĂ© »[18]. Par ailleurs, le parti de l'«anti-repentance» leur apparaĂźt comme «rĂ©actionnaire» ; ils rĂ©futent l'argument des «bienfaits» de la colonisation - la mise en place d'infracstructures dans les colonies obĂ©issant Ă  l'intĂ©rĂȘt Ă©conomique bien compris du colonisateur - et rappellent que la colonisation est dans son principe l'occupation militaire d'un territoire Ă©tranger[18].

Le Livre noir du colonialisme (2003)

La publication du Livre noir du colonialisme dont le sous-titre, « XVIe – XXIe siĂšcle : de l'extermination Ă  la repentance », ne suscite aucune contestation particuliĂšre sur le moment. L'ouvrage est publiĂ© sous la direction de l'historien Marc Ferro, dans le sillage du « retentissement phĂ©nomĂ©nal » du Livre noir du communisme (1997), suivi par Le Livre noir de la guerre d'AlgĂ©rie[19].

Le sens chronologique du livre («de l'extermination Ă  la repentance») est explicitĂ© par l'Ă©pilogue, intitulĂ© « Qui demande des rĂ©parations et pour quels crimes ? » et rĂ©digĂ© par Nadia Vuckovic. Cet Ă©pilogue Ă©voque une actualitĂ© alors rĂ©cente, la ConfĂ©rence de Durban, troisiĂšme confĂ©rence mondiale contre le racisme du [20], oĂč la dĂ©lĂ©gation française a prĂ©sentĂ© la loi française du tendant Ă  la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crimes contre l’humanitĂ©, tandis que de nombreux États africains y ont rĂ©clamĂ© des rĂ©parations matĂ©rielles et morales aux États pour l’esclavage et la traite des Noirs, en gĂ©nĂ©ral, pas seulement transatlantique[21]. Dans son Ă©pilogue, Nadia Vuckovic dĂ©veloppe « les contradictions insolubles qu’implique, en politique, le couple indissociable “repentance/rĂ©paration” », selon l'historien Guy PervillĂ©[22].

Les déclarations de Chirac, Sarkoy et Giscard en 2005

En 2005 l'expression de « repentance » est popularisĂ©e dans les mĂ©dias, dans un climat mĂ©moriel qui venait d'ĂȘtre durci par les dĂ©bats sur la loi du 23 fĂ©vrier 2005, avec son article 4 demandant d'enseigner les aspects positifs de la colonisation, finalement abandonnĂ© dĂ©but 2006, et par l'affaire Olivier Grenouilleau, qui Ă©clate au mĂȘme moment.

Le , Le Monde souligne que « plusieurs semaines d'introspection ont fait resurgir Ă  droite, sous la pression de l'extrĂȘme droite, une allergie Ă  la “repentance” qui Ă©tait dĂ©jĂ  apparue lors du procĂšs Papon, Ă  l'automne 1997 »[23].

Le livre de 2006

En 2006, trois ans et demi aprÚs le livre de Marc Ferro, la polémique sur l'usage du mot « repentance » reprend aussi avec le pamphlet Pour en finir avec la repentance coloniale de Daniel Lefeuvre, en dans lequel l'historien prend fait et cause pour Olivier Pétré-Grenouilleau ; Pétré-Grenouilleau dénonce pour sa part une « nébuleuse repentante »[24] dans un article du Monde présentant le livre de D. Lefeuvre sous un jour flatteur[24]. Daniel Lefeuvre ne cite nommément aucun historien associé à ce qu'il appelle « repentance coloniale » mais accuse cette nébuleuse mise en avant d'absence de recul critique dans la reprise de citations isolées, d'anachronisme, de généralisation abusive, d'absence de comparaison et de censure[25].

Dans un compte rendu de cet ouvrage, Catherine Coquery-Vidrovitch indique que contrairement Ă  ce que laisse pense Daniel Lefeuvre, la notion de « repentance » n’a « Ă©tĂ© utilisĂ©e par aucun historien », et que les critiques de Lefeuvre dirigĂ©es contre certains historiens de la colonisation obĂ©issent en rĂ©alitĂ© Ă  des motivations «essentiellement politiques»[26]. De mĂȘme, la spĂ©cialiste de gĂ©ographie sociale Sarah Mekdjian considĂšre que le livre, dans lequel elle identifie des «provocations», ainsi que des erreurs dans les propos sur l'islam, est un «pamphlet politique rĂ©actionnaire» plutĂŽt qu'un livre d'histoire[27].

Repentance forcée dans les dictatures

Dans les pays communistes — notamment en URSS et en Chine —, ceux qui Ă©taient condamnĂ©s pour leur opinion politique Ă©taient obligĂ©s de faire une repentance publique dans laquelle ils dĂ©veloppaient ce dont on les accusait, montrant que ces fautes Ă©taient inexcusables et que leur condamnation Ă©tait mĂ©ritĂ©e : sabotage, dĂ©viationnisme, complot, trahison, trotskisme, jdanovisme, etc.

Au ViĂȘt Nam, dans les camps de prisonniers communistes, en particulier celui oĂč Ă©tait Georges Boudarel, le programme de rĂ©Ă©ducation idĂ©ologique comportait l'obligation pour les prisonniers français de faire repentance pour les crimes commis par leur pays.

[réf. nécessaire]

Notes et références

  1. « REPENTANCE : Définition de REPENTANCE », sur www.cnrtl.fr (consulté le )
  2. Défense de la langue française, n°247, p.42, lire en ligne
  3. Christian Godin, « Excuses et attritions publiques : une nouvelle mode inquisitoriale », Cités, 2011/1 (n° 45), p. 141-146, lire en ligne
  4. «Le mot «repentance» a Ă©tĂ© inventĂ© par des nostalgiques de la colonisation pour discrĂ©diter la demande de dĂ©signer pour ce qu’elles sont les injustices et les violences coloniales ponctuĂ©es de crimes contre l’humanité», Histoire coloniale et postcoloniale, « « Repentance » : l’histoire d’un mot Ă©cran », sur histoirecoloniale.net, (consultĂ© le )
  5. Commission théologique internationale, Mémoire et repentance.
  6. Danielle Cohen-Levinas et Antoine Guggenheim (dir.), L'Antijudaïsme à l'épreuve de la philosophie et de la théologie, Seuil, 2016 (ISBN 978-2-02-129548-1).
  7. Fadiey Lovsky, L'Antisémitisme chrétien, Cerf, 1970.
  8. Francesco Beretta (dir.), Galilée en procÚs, Galilée réhabilité ?, chapitre « ProblÚmes historiques posés par la clÎture de la question galiléenne » (1992), p. 91-112.
  9. Michel Remaud, L'Église au pied du mur : Juifs et chrĂ©tiens, du mĂ©pris Ă  la reconnaissance, Bayard, 2007.
  10. Robert H. Krapohl, Charles H. Lippy, The Evangelicals: A Historical, Thematic, and Biographical Guide, Greenwood Publishing Group, USA, 1999, p. 169.
  11. Gordon T. Smith, Transforming Conversion: Rethinking the Language and Contours of Christian Initiation, Baker Academic, USA, 2010, p. 74-75.
  12. Jacques SĂ©melin, « Les excuses d’État en politique Ă©trangĂšre aprĂšs des crimes de masse – RAISON PUBLIQUE » (consultĂ© le )
  13. JoĂ«lle Hecker, « Les temps et les modes des politiques rĂ©paratrices », TemporalitĂ©s [En ligne], 21 | 2015, mis en ligne le 17 juillet 2015, consultĂ© le 10 dĂ©cembre 2022. URL : http://journals.openedition.org/temporalites/3038 ; DOI : https://doi.org/10.4000/temporalites.3038
  14. « En 2000, la Belgique a demandĂ© pardon aux Rwandais », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consultĂ© le )
  15. « L'Australie prĂ©sente des excuses historiques aux AborigĂšnes "humiliĂ©s" », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. « Le Japon présente ses excuses au peuple de Corée pour les souffrances infligées », sur RFI, (consulté le )
  17. « Les excuses du président allemand à la Pologne, 80 ans aprÚs le début de la Guerre », sur Le HuffPost, (consulté le )
  18. Histoire coloniale et postcoloniale, « « Repentance » : l’histoire d’un mot Ă©cran », sur histoirecoloniale.net, (consultĂ© le )
  19. Sommaire détaillé du livre.
  20. Crimes et rĂ©parations. L’Occident face Ă  son passĂ© colonial par Bouda Etemad, Bruxelles, AndrĂ© Versaille, 2008.
  21. Texte final sur un.org.
  22. « RĂ©ponse au livre de Catherine Coquery-Vidrovitch : Enjeux politiques de l’histoire coloniale, Ă©ditions Agone, Marseille, et ComitĂ© de vigilance face aux usages publics de l’histoire, 2009 » par Guy PervillĂ©, sur son blog.
  23. « Mémoire et histoire, examen critique ou repentance : le débat fait désormais rage » par Jean-Baptiste de Montvalon, Le Monde du 13 décembre 2005.
  24. Tribune d'Olivier Pétré-Grenouilleau le 28 septembre 2006 dans Le Monde.
  25. « Pour en finir avec la repentance coloniale - Le passé colonial revisité », sur herodote.net (consulté le ).
  26. BANCEL Nicolas, BLANCHARD Pascal, « La Fracture coloniale : retour sur une réaction », Mouvements, 2007/3 (n° 51), p. 40-51. DOI : 10.3917/mouv.051.0040. URL : https://www.cairn.info/revue-mouvements-2007-3-page-40.htm
  27. aggiornamento, « IEP | Aggiornamento hist-geo » (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Henry Kellerman, « Repentance », dans Acting Out and Sin: Psychoanalytic and Theological Perspectives, Springer International Publishing, (ISBN 978-3-031-13037-3, DOI 10.1007/978-3-031-13037-3_1, lire en ligne), p. 1–19
  • Rituals and Ethics: Patterns of Repentance in Judaism, Christianity, Islam, dir. Adriana Destro and Mauro Pesce. Paris-Louvain: Peeters, 2004
  • (en-US) Repentance: A Comparative Perspective (lire en ligne)
  • M. S. Stern, « Al-GhazzālÄ«, Maimonides, and Ibn Paquda on Repentance: A Comparative Model », Journal of the American Academy of Religion, vol. 47, no 4,‎ , p. 589–607 (ISSN 0002-7189, lire en ligne, consultĂ© le )
  • (en) David A. Lambert, How Repentance Became Biblical: Judaism, Christianity, and the Interpretation of Scripture, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-021224-7, lire en ligne)
  • Etienne Mullet et Fabiola Azar, « Apologies, Repentance, and Forgiveness: A Muslim–Christian Comparison », The International Journal for the Psychology of Religion, vol. 19, no 4,‎ , p. 275–285 (ISSN 1050-8619, DOI 10.1080/10508610903146274, lire en ligne, consultĂ© le )
  • Daniel Lefeuvre, Pour en finir avec la repentance coloniale, 2006
  • Histoire coloniale et postcoloniale, « « Repentance » : l’histoire d’un mot Ă©cran », sur histoirecoloniale.net, (consultĂ© le )
  • (de) Hans Wißmann, Peter Welten, Louis Jacobs u.a., Buße I. Religionsgeschichtlich II. Altes Testament III. Judentum IV. Neues Testament V. Historisch VI. Dogmatisch VII. Ethisch VIII. Kirchliche Buß- und Bettage, Theologische RealenzyklopĂ€die, 7 (1981), pp. 430–496
  • (it) Nico Perrone, Il truglio. Infami, delatori e pentiti nel Regno di Napoli, Palermo, Sellerio, 2000 (ISBN 8-83891-623-3)

Articles connexes

Liens externes

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