Radio Sevilla
Radio Sevilla est une station de radio Ă©tablie dans la ville de SĂ©ville, en Espagne.
Pays | Espagne |
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SiĂšge social | Calle GonzĂĄlez Abreu (SĂ©ville) |
Propriétaire | PRISA Radio (Grupo PRISA) |
Slogan | Corren nuevos tiempos, vamos a escucharnos (Des temps nouveaux courent, allons nous Ă©couter) |
Langue | Espagnol |
Site web | Cadena SER |
Différents noms | Radio Club Sevillano |
Création | 1924 |
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Dates clés |
Fusion avec radio concurrente (1927) ; Prise des locaux par les militaires rebelles (), début des harangues radiophoniques de Queipo de Llano |
FondĂ©e en 1924[1], fusionnĂ©e en 1927 avec une autre station locale crĂ©Ă©e en 1925[2], la station a son siĂšge au no 6 de la rue Rafael GonzĂĄlez Abreu Ă SĂ©ville et appartient aujourdâhui Ă la chaĂźne Cadena SER[3], laquelle fait Ă son tour partie du groupe PRISA[4]. Il Ă©chut Ă la station de jouer un rĂŽle notable dans les premiers mois de la Guerre civile, lorsque, une fois conquise par les troupes rebelles le , elle diffusa les virulentes tribunes radiophoniques du gĂ©nĂ©ral insurgĂ© Queipo de Llano â prĂ©coce exemple de guerre psychologique par voie mĂ©diatique.
Fréquences
Radio Sevilla partage son siĂšge de la calle GonzĂĄlez Abreu[5] avec la section rĂ©gionale dâautres stations du groupe PRISA[6]. Ces stations se sont vu octroyer les frĂ©quences suivantes[7] :
Programmation
Radio Sevilla retransmet en chaĂźne, avec les autres stations de la chaĂźne Cadena SER, la programmation nationale rĂ©alisĂ©e dans les studios de Radio Madrid, Ă lâexception des Ă©missions La ventana et Si amanece nos vamos, qui sont produites dans les studios de Radio Barcelona[8].
Histoire
Fondation, dictature primorivériste et Seconde République
En 1924, sous la dictature de Primo de Rivera, les stations de radio suivantes se sont vu attribuer une licence de radiodiffusion : Radio Barcelona (EAJ-1)[9], Radio España de Madrid (EAJ-2), Radio CĂĄdiz (EAJ-3)[10] et EstaciĂłn Castilla (EAJ-4), cette derniĂšre, qui Ă©mettait de Madrid, ayant Ă©tĂ© fondĂ©e par lâingĂ©nieur Antonio Castilla[11].
Le , Radio Club Sevillano, indicatif 4XX, obtint lâautorisation dâĂ©mettre sous lâindicatif EAJ-5[10] ; cependant, en raison de problĂšmes techniques, la radiodiffusion dut ĂȘtre temporairement suspendue en septembre. En octobre, la programmation de cette radio locale Ă©tait annoncĂ©e dans la presse locale. Le , lâindicatif 4XX fut remplacĂ© Ă titre dĂ©finitif par EAJ-5. La nouvelle station, dont le premier siĂšge Ă©tait situĂ© au no 16 de la rue MarquĂ©s de NerviĂłn[10], utilisait un Ă©metteur relativement puissant construit par Radio IbĂ©rica, des frĂšres de la Riva[12]. LâannĂ©e suivante, Ă la suite de dissensions internes Ă Radio Club Sevillano, lâAssociation Radio Sevilla vit le jour, dont Manuel GarcĂa Ballesta prit la tĂȘte et qui comptait dans ses rangs le prestigieux prĂ©sentateur RamĂłn GarcĂa Lara[13]. Ladite association obtint son autorisation Ă Ă©mettre en , sous lâindicatif EAJ-17, et commença ses Ă©missions le de cette mĂȘme annĂ©e[13].
En 1924, seuls une centaine de rĂ©cepteurs radio Ă©taient recensĂ©s dans la ville de SĂ©ville, encore que leur nombre rĂ©el ait probablement Ă©tĂ© plus Ă©levĂ©[14] ; par cette faible audience, les deux radios sĂ©villanes souffraient dâun manque de recettes[13]. EAJ-5 Ă©mettait avec une puissance dâun quart de kilowatt et EAJ-17 dâun demi-kilowatt. Quant au contenu des deux radios, il consistait en nouvelles locales, tirĂ©es de la presse rĂ©gionale, en Ă©missions de dĂ©bat et en Ă©missions musicales[13].
Le , EAJ-17 retransmit depuis le thĂ©Ăątre San Fernando une reprĂ©sentation de lâopĂ©ra Carmen de Georges Bizet, opĂ©ration qui allait faire figure de vĂ©ritable jalon dans lâhistoire de la radio locale. Le , pour surclasser sa rivale, EAJ-5 rĂ©agit en disposant des haut-parleurs sur la place San Francisco afin de permettre aux citoyens de SĂ©ville dâĂ©couter une allocution du chef du Directoire militaire, Miguel Primo de Rivera[13]. DĂ©but 1926, les deux radios concurrentes parvinrent Ă un accord : EAJ-17 Ă©mettrait dĂ©sormais entre 19 et 21 heures, et EAJ-5 entre 21 et 23 heures[15]. Ă partir de juillet, les deux radios allaient diffuser la mĂȘme programmation en jours alternĂ©s, et la mĂȘme annĂ©e, UniĂłn Radio convint avec EAJ-5 et EAJ-17 de crĂ©er UniĂłn Radio Sevilla, en gardant lâindicatif EAJ-5[16].
En , EAJ-5 dĂ©mĂ©nagea son siĂšge vers un immeuble sis calle Rafael GonzĂĄlez Abreu, dans le centre historique de la ville[16]. Ă cette Ă©poque, la radio Ă©mettait avec 1 kW de puissance et utilisait un microphone moderne de marque Reitz[17]. En 1928, sa puissance passa Ă 2 kW[18]. Cette mĂȘme annĂ©e, la station crĂ©a un « espace pour auditeurs » (Espacio para oyentes), Ă lâintention desquels de la musique Ă©tait enregistrĂ©e sur des disques de gramophone[17]. La station sâattacha Ă©galement Ă couvrir les Ă©vĂ©nements de lâExposition ibĂ©ro-amĂ©ricaine de 1929, et dâautre part effectua cette mĂȘme annĂ©e ses premiĂšres retransmissions sportives, faisant le le reportage de la rencontre Racing de Santander-Sevilla FĂștbol Club et le du match Espagne-Portugal. La mĂȘme annĂ©e encore eut lieu la premiĂšre retransmission de la Semaine sainte de SĂ©ville[18].
En 1931, UniĂłn Radio Sevilla, qui Ă©tait alors la seule station sur ondes moyennes dâAndalousie, desservait les provinces de Huelva, de Cadix, de Cordoue et de JaĂ©n, toutes situĂ©es dans la vallĂ©e du Guadalquivir[19]. Toujours cette mĂȘme annĂ©e, la radio fit pour ses auditeurs le compte rendu de la transition de la monarchie bourbonienne Ă la Seconde RĂ©publique. En 1932 eut lieu la tentative (avortĂ©e) de coup dâĂtat, dite Sanjurjada, dĂ©clenchĂ©e par les gĂ©nĂ©raux Barrera et Sanjurjo, ce dernier se proposant dâexĂ©cuter ce coup de force depuis SĂ©ville. Ă Madrid, le prĂ©sident Azaña coupa court Ă la tentative, mais Sanjurjo prononça un discours sur UniĂłn Radio Sevilla sur un ton triomphaliste en se proclamant Capitaine gĂ©nĂ©ral dâAndalousie, nonobstant quoi il fut mis en dĂ©tention le lendemain Ă Huelva[20].
Dans les premiĂšres annĂ©es de la Seconde RĂ©publique, la radio fit acquisition auprĂšs de la BBC dâun Ă©metteur de 5 kW pour la somme de 80 000 pesetas[21], tout en Ă©largissant dans le mĂȘme temps ses horaires de diffusion[22]. Du fait de son appartenance Ă la chaĂźne UniĂłn Radio, elle avait accĂšs aux informations les plus complĂštes sur le plan national et empruntait des Ă©missions de divers types Ă UniĂłn Radio Madrid. Sous le parrainage de Ford Motor IbĂ©rica, la station rĂ©ussit Ă diffuser depuis SĂ©ville une Ă©mission en provenance de Barcelone. La radio sut aussi proposer des contenus internationaux, tels que lâinauguration du CongrĂšs eucharistique international de Buenos Aires de 1934, un festival consacrĂ© Ă Wagner Ă Vienne, et des concerts de la BBC[22].
Guerre civile et régime franquiste
Quelques jours avant le soulĂšvement militaire de juillet 1936 contre la RĂ©publique, le directeur des installations techniques de la station, lâingĂ©nieur Antonio FontĂĄn, sâaccorda avec JosĂ© Cuesta Monereo, lâun des responsables de la rĂ©bellion Ă SĂ©ville, dâappuyer celle-ci. AprĂšs que les troupes insurgĂ©es se furent emparĂ©es de SĂ©ville le 18 juillet 1936, le gĂ©nĂ©ral Queipo de Llano, qui commandait les insurgĂ©s dans la ville, prononça dans les jours suivants plusieurs allocutions radiophoniques sur Radio Sevilla[21]. En effet, dĂšs que le service de radiodiffusion eut Ă©tĂ© placĂ© aux mains de Queipo de Llano, celui-ci prononça le , Ă dix heures du matin, la premiĂšre de ses fameuses et virulentes tribunes, ou « causeries » (charlas) ; ce jour-lĂ et les jours suivants, jusquâĂ la fin dĂ©finitive des combats dans les rues de SĂ©ville, ses allocutions furent diffusĂ©es Ă un rythme de trois quotidiennement, Ă savoir : Ă dix heures du matin, trois heures de lâaprĂšs-midi et dix heures du soir. SĂ©ville une fois pacifiĂ©e, seule subsista encore lâallocution du soir, laquelle allait se poursuivre pendant 18 mois sans discontinuer, et ce jusquâau moment oĂč les obligations de sa charge allaient conduire Queipo de Llano Ă sâabsenter de SĂ©ville. Cependant, Queipo de Llano se faisait accompagner de lâĂ©quipe mobile de Radio Sevilla, grĂące Ă quoi la causerie continua dâavoir lieu y compris sur le front des opĂ©rations[23]. Queipo de Llano, quoique brutal, insultant et menaçant dans ses propos, fait nĂ©anmoins aussi figure de virtuose et de pionnier de la guerre psychologique par voie radiophonique. On lâĂ©coutait y compris dans la zone rĂ©publicaine, oĂč les gens le suivaient clandestinement. Si sa brutalitĂ© servit le camp nationaliste pendant un temps, elle contribuait aussi Ă en donner une image dĂ©plorable Ă lâĂ©tranger, de sorte quâen fĂ©vrier 1938 Franco dĂ©cida de mettre fin Ă ces Ă©missions[24]. Cette mĂȘme annĂ©e 1938, dans un intermĂšde satirique intitulĂ© Radio Sevilla, Rafael Alberti se plut Ă caricaturer les causeries radiophoniques de Queipo de Llano[25].
Le , la radio fut mise sous tutelle de Radio España de Madrid[26]. Pendant la Guerre civile, UniĂłn Radio Sevilla sâefforça aussi, par ses propres Ă©metteurs locaux de la rĂ©gion andalouse et en jouant sur les interfĂ©rences, dâoblitĂ©rer totalement certain Ă©metteur de gauche implantĂ© Ă JaĂ©n. Dans les premiers jours de la rĂ©bellion militaire, il Ă©tait presque impossible de capter Radio Sevilla Ă Madrid Ă cause du fonctionnement ininterrompu de Radio España, mais les jours passant, cette station fut amenĂ©e Ă cesser de temps Ă autre ses Ă©missions, ce dont Radio Sevilla profitait pour mettre en marche son propre Ă©metteur[23].
Vers la fin de la dĂ©cennie 1930, la radio avait en sa possession quelque 7 000 disques, soit lâune des plus riches collections dâEspagne[27]. En , UniĂłn Radio se mua en la Sociedad Española de RadiodifusiĂłn (SER)[28]. LâingĂ©nieur Fernando Machado Cayuso dirigea ensuite Radio Sevilla de 1941 Ă 1973[29].
En 1942, Radio Sevilla diffusa sa premiĂšre Ă©mission-concours[30]. En 1948, la station avait dans sa programmation trois Ă©missions en direct devant public : DĂgalo con mĂșsica (littĂ©r. Dites-le avec de la musique, Ă©mission diffusant de la musique sur demande des auditeurs), Hacia la fama (littĂ©r. Vers la cĂ©lĂ©britĂ©, Ă lâintention de chanteurs dĂ©butants) et Lo toma o lo deja (approximat. Ă prendre ou Ă laisser, jeu-concours)[31]. Les deux derniĂšres citĂ©es Ă©taient conduites par le cĂ©lĂšbre journaliste radiophonique Rafael Santisteban[32], qui invitait dans ses Ă©missions des personnalitĂ©s telles que Antonio MachĂn, Pepe da Rosa, Carmen Florido, Lola Flores et Carmen Sevilla[32]. Dans les annĂ©es 1950, lâhumoriste Pepe da Rosa avait une rubrique dâimitations intitulĂ©e Las cosas de don Pepe[33].
Le journaliste Filiberto Mira attira lâattention du public avec une Ă©mission taurine sur Radio Sevilla intitulĂ©e Los toros et avec une Ă©mission consacrĂ©e aux confrĂ©ries de la Semaine sainte Ă SĂ©ville et nommĂ©e Cruz de guĂa[34].
En 1972, un an aprĂšs le dĂ©part Ă la retraite de Fernando Machado, Manuel Alonso Vicedo fut dĂ©signĂ© directeur de la station, mais pĂ©rit peu aprĂšs, en mĂȘme temps que quatre autres journalistes de la station, dans un accident dâautomobile sur la route de Puerto de Santa MarĂa Ă SĂ©ville[35]. Il fut fait appel, pour prendre la direction de la station, au journaliste JosĂ© Ignacio Gabilondo, venu de San SebastiĂĄn[36] et connu par la suite sous le nom dâIñaki Gabilondo. Gabilondo restera Ă la tĂȘte de la radio jusquâen 1976[37].
Entre 1973 et 1976, toutes les stations andalouses de la chaĂźne Cadena SER diffusaient un commun bulletin dâinformations rĂ©gionales, intitulĂ© AndalucĂa 8:30, et ce nâest quâen 1976 que Radio Sevilla crĂ©a sa propre Ă©mission dâinformation rĂ©gionale[38].
AprÚs la transition démocratique
En 1982, lâintervieweur JesĂșs Quintero conçut sur Radio Nacional de España (RNE) lâĂ©mission El Loco de la colina (littĂ©r. le Fou de la colline), laquelle allait Ă partir de 1983 ĂȘtre rĂ©alisĂ©e sur Radio Sevilla Ă lâusage de toute la Cadena SER[39]. Ladite Ă©mission obtint un grand succĂšs dâaudience en Espagne et fut en 1986 diffusĂ©e Ă©galement sur la radio argentine, rĂ©coltant lĂ aussi un vif succĂšs public[40]. Dans les dĂ©cennies de 1980 Ă 2000, la station eut parmi ses collaborateurs le journaliste sportif JosĂ© Antonio SĂĄnchez Araujo[41].
El 2001, la municipalitĂ© de SĂ©ville a baptisĂ© une rue de la ville du nom de « Radio Sevilla »[42]. En 2015, Radio Sevilla sâest vu dĂ©cerner la MĂ©daille dâor dâAndalousie[43].
Références
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