Quelaines-Saint-Gault
Quelaines-Saint-Gault est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 2 131 habitants[Note 1] (les Quelainais).
Quelaines-Saint-Gault | |||||
L'Ă©glise Saint-Gervais-et-Saint-Protais. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Mayenne | ||||
Arrondissement | ChĂąteau-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon | ||||
Maire Mandat |
Laurent LefĂšvre 2020-2026 |
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Code postal | 53360 | ||||
Code commune | 53186 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Quelainais | ||||
Population municipale |
2 131 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 55âČ 31âł nord, 0° 48âČ 04âł ouest | ||||
Altitude | Min. 40 m Max. 108 m |
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Superficie | 42,25 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Cossé-le-Vivien | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Mayenne
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.quelaines-saint-gault.fr/ | ||||
La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].
GĂ©ographie
La commune est située dans le Sud-Mayenne.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Cosse-le-Vivien », sur la commune de CossĂ©-le-Vivien, mise en service en 1939[9] et qui se trouve Ă 9 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 761,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et Ă 70 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Quelaines-Saint-Gault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (98 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (53,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (27,3 %), prairies (16,6 %), zones urbanisĂ©es (2,6 %), forĂȘts (0,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[22].
Histoire
Le bourg existe déjà aux XIe et XIIIe siÚcles. Il succÚde à cette époque à une « colonie militaire »[23].
Au Moyen Ăge puis sous l'Ancien RĂ©gime, la commune faisait partie du fief de la baronnie angevine de Craon dĂ©pendait de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e principale d'Angers et du pays d'Ă©lection de ChĂąteau-Gontier.
L'église de Quelaines est incendiée lors des guerres de Vendée, sur l'ordre de Treton Jambe-d'Argent, qui opérait alors sur le territoire de la commune[23]. Ce dernier meurt quelque temps plus tard, des suites d'un combat à Cosmes et est enterré dans le cimetiÚre de Quelaines.
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[31].
En 2020, la commune comptait 2 131 habitants[Note 8], en augmentation de 0,24 % par rapport Ă 2014 (Mayenne : â0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Activité et manifestations
- La fanfare classique de Quelaines-Saint-Gault, créée en 1868[34].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La chapelle du Pré-Guyon.
Personnalités liées à la commune
- Famille de CharniĂšres
- Louis d'Andigné (1765 à Saint-Gault - 1857), militaire, chef chouan.
- Jean-Louis Treton dit Jambe d'Argent (1770 à Astillé - 1795 à Quelaines), chef chouan.
- Joseph Désiré Foucher (né en 1786 à Quelaines), militaire.
HĂ©raldique
Blason | Parti : Au 1 d'argent, à deux merlettes de sable ; au 2 d'azur, à deux quintefeuilles percées d'or; à la fasce de gueules, chargée d'une lyre d'or portant l'inscription de sable 1868 sur son socle, accostée de deux macles aussi d'or, brochant sur la partition. |
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Détails | La partition verticale permet de représenter chacune des entités du village actuel, à savoir Quelaines à gauche et Saint-Gault à droite.
Pour Quelaines, les armes de la famille de CharniĂšres "D'argent Ă trois merlettes de sable". La reprise intĂ©grale du blason de famille Ă©tant interdite pour les municipalitĂ©s, il suffit dâen emprunter un ou plusieurs Ă©lĂ©ments. Pour Saint-Gault, les armes de la famille du Buat "D'azur Ă trois quintefeuilles d'or". La remarque concernant les blasons de famille est valable ici aussi. La fasce de gueules est un rappel des armes du duc de Rohan, le premier Ă avoir fĂ©dĂ©rĂ© les deux villages, d'oĂč cette figure qui semble joindre les parties argent et azur. La lyre indique la prĂ©sence sur le territoire communal d'une des plus vieilles fanfares de France. Elle porte la date de la fondation, 1868, et est aux couleurs de la banniĂšre de la dite fanfare. Les ornements sont deux pampres de sinople, fruitĂ©es de gueules, mises en sautoir par la pointe et liĂ©es dâargent afin dâhonorer lâactivitĂ© agricole de la commune. Le listel dâargent porte le nom de la commune en caractĂšres majuscules de sable. La couronne de tours dit que lâĂ©cu est celui dâune commune ; elle nâa rien Ă voir avec des fortifications..Le statut officiel du blason reste Ă dĂ©terminer. |
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 1293
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Cosse-le-Vivien - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Quelaines-Saint-Gault et Cossé-le-Vivien », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cosse-le-Vivien - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Quelaines-Saint-Gault et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Monographie communale, 1899, archives départementale, MS 80/26-9.
- D'aprĂšs http://www.quelaines-st-gault.fr/municipalite_conseil.php#conseil_maires
- DĂ©signĂ© par arrĂȘtĂ© pour remplacer Barillet, dĂ©cĂ©dĂ©.
- Réélection en 2008 : préfecture de la Mayenne, Liste des maires révisée au 15 octobre 2009, consultée le 17 novembre 2009
- https://www.politiquemania.com/forum/elections-f18/election-municipale-partielle-quelaines-saint-gault-t7783.html
- « Quelaines-Saint-Gault (53360) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Quelaines-Saint-Gault. LâĂ©lection du conseil municipal officialisĂ©e », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consultĂ© le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Site de la Fanfare classique de Quelaines Saint-Gault - Historique » (consulté le ).
Sources
- Altitudes, coordonnées, superficie : Quelaines-Saint-Gault sur le site de l'Institut géographique national (archive Wikiwix).