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Astillé

Astillé est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 884 habitants[Note 1].

Astillé
Astillé
L'église Saint-Étienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Château-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Craon
Maire
Mandat
Loïc Derouet
2020-2026
Code postal 53230
Code commune 53011
Démographie
Gentilé Astilléens
Population
municipale
884 hab. (2020 en augmentation de 4,12 % par rapport à 2014)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 47″ nord, 0° 51′ 06″ ouest
Altitude Min. 73 m
Max. 111 m
Superficie 20,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Laval
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Cossé-le-Vivien
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Astillé
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Astillé
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Astillé
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Astillé
Liens
Site web www.astille.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.

    Géographie

    La commune fait partie du canton de Cossé-le-Vivien et est rattachée à la communauté de communes du Pays de Craon.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 766 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cosse-le-Vivien », sur la commune de Cossé-le-Vivien, mise en service en 1939[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 761,4 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 65 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Astillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), prairies (35,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %), forêts (1,9 %), zones urbanisées (1,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le gentilé est Astilléen.

    Histoire

    Les deux cantons de la paroisse avaient leur mouvance distincte.

    Sous l’Ancien Régime :

    • le canton du bourg relevait du comté de Laval. La paroisse appartenait au comté de Laval. ;
    • la canton du « Ressort » était en litige :
      • Selon les uns, le « Ressort » serait passé des d'Anthenaise aux Chamaillard, aux Cheorchin, aux Quatrebarbes, enfin aux La Tour-Landry et aux barons de Terchant. Guy Ier de Laval-Loué, seigneur de Montjean, 1407, et Jean de Landivy, son successeur en 1444, relevaient de Laval pour leurs terres et châteaux de Montjean et de Cossé. Ils se prétendirent à la fois suzerains et propriétaires.
      • Selon les autres, le « Ressort » était une partie du fief de la baronnie de Craon. Christophe de La Tour, en Anjou, de Clervaux, de Bourmont, protesta, prétendant que ses ancêtres, seigneurs de la Motte-Sorchin, étaient fondateurs du prieuré et de l'église, et qu'il avait droit à y mettre « ses armes en litre ».

    Louis XI, les renvoya devant la cour du Mans, tandis qu'André de Laval voulait que l'affaire fût jugée en cour de Laval. André de Laval fit peindre sa litre autour de l'église.

    Vers la fin du XVIIe siècle, Charles-Claude Goyon, seigneur de Terchant, proteste contre la démolition de poteaux à ses armes, à Cossé et à Ruillé. La rivalité durait encore au XVIIIe siècle. Les comtes de Laval et les barons de Terchant, au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, eurent de longues rivalités au sujet de leurs droits réciproques.

    Le duc de la Trémoille comprend la ville et la prévosté de Cossé dans son aveu de Laval, 1674 ; il y a un fermier des droits de coutume et étalage, En 1724, il prend le titre de seigneur patron dans la cérémonie de bénédiction et même dans l'inscription d'une cloche, 1749. Le Clerc de Terchant se plaint en 1743 de ce que les officiers du comté « fassent lever la billette au bourg de Cossé, les jours de foires et de marché », et de fait les halles lui appartenaient.

    Victor Hugo a fait une halte dans la commune au Bois de la Saudraie. Il retrace d’ailleurs cette traversée dans son livre « Quatre-vingt treize[24] qui évoque la Révolte vendéenne et la Chouannerie »[25]

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1965 1969 Joseph Marchais
    août 1969 1983 Joseph Pied Propriétaire
    1983 mars 2001 Georges de Crespin de Billy Expert agricole et foncier
    mars 2001 En cours Loïc Derouet[26] Agriculteur

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[26].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

    En 2020, la commune comptait 884 habitants[Note 8], en augmentation de 4,12 % par rapport à 2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Au premier recensement républicain, en 1793, Astillé comptait 1 095 habitants, population jamais atteinte depuis.

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 095800953881862870894912908
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    951954910848812797789791756
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    743710697614643665633625617
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    539488469506521547669695791
    2015 2020 - - - - - - -
    865884-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Le village est très bien situé au carrefour entre les principales villes mayennaise et du Pays de la Loire.

    Les habitants bénéficient d'une école privée maternelle et primaire de la petite section au CM2.

    Une boulangerie pâtisserie, un salon de coiffure et un garage.

    Lieux et monuments

    Activité et manifestations

    Sports

    Le Football Club Astillé-Cosmes fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[32].

    La municipalité a mis en place depuis quelques années un club de ping-pong amateurs.

    Manifestations

    • Kermesse de l'école Saint-Joseph tous les ans au printemps.
    • Bourse aux jouets et aux vêtements, organisés par l'école Saint-Joseph en Mars, au profit de l'enseignement.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 185
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Cosse-le-Vivien - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Astillé et Cossé-le-Vivien », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Cosse-le-Vivien - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Astillé et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. « Quatrevingt-treize/I, 1 », sur wikisource.org (consulté le ).
    25. « Présentation du village • Astillé », sur Astillé (consulté le ).
    26. Réélection 2020 : « Astillé. Loïc Derouet enchaîne un 4e mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. « Œuvres mobilières à Astillé », base Palissy, ministère français de la Culture.
    32. « Site officiel de la Ligue du Maine – FC Astillé-Cosmes » (consulté le ).
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