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Porte-musc de Sibérie

Moschus moschiferus

Moschus moschiferus
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Porte-musc de Sibérie, mùle

EspĂšce

Moschus moschiferus
Linnaeus, 1758

Répartition géographique

Description de l'image Moschus moschiferus map.png.

Statut de conservation UICN

( VU )
VU A2d+3d+4d : Vulnérable

Statut CITES

Sur l'annexe  II  de la CITES Annexe II , RĂ©v. du 29/07/1983

Le Porte-musc de SibĂ©rie (Moschus moschiferus) est un petit mammifĂšre ruminant de la famille des Moschidae (les chevrotains porte-musc) qui vit dans les forĂȘts montagneuses de l'Asie du Nord-Est. Occupant de larges espaces de la taĂŻga du sud de la SibĂ©rie, l'espĂšce vit Ă©galement dans certaines parties de la Mongolie, de la Mongolie intĂ©rieure (chinoise), de la Mandchourie, du Kazakhstan, et de la pĂ©ninsule corĂ©enne.

Il est largement nocturne et ne migre que sur de courtes distances. Les adultes sont petits, de la taille d’une chevrette (la femelle du chevreuil). Ils pĂšsent entre 15 et 17 kg. Le mĂąle porte-musc diffĂšre du chevreuil mĂąle par ses deux longues canines supĂ©rieures en forme de longs crocs effilĂ©s, l’absence de bois et sa glande abdominale Ă  musc.

Le musc naturel qui est de plus en plus remplacĂ© par le musc de synthĂšse en parfumerie continue cependant Ă  ĂȘtre demandĂ© par les adeptes de la pharmacopĂ©e traditionnelle chinoise, notamment en raison de sa rĂ©putation d’aphrodisiaque.

La forte pression du braconnage pour sa glande Ă  musc provoque une diminution continue de la population de porte-musc M. moschiferus sur toute son aire de rĂ©partition. L’espĂšce est classĂ©e comme « vulnĂ©rable » sur la liste rouge des espĂšces menacĂ©es de l’UICN.

Étymologie et nomenclature

Le nom de genre Moschus vient du grec ancien ÎŒÏŒÏƒÏ‡ÎżÏ‚ mĂłskhos « musc ».

L’épithĂšte spĂ©cifique moschiferus est un terme de latin scientifique composĂ© des deux Ă©tymons : moschus « musc » et ferus « je porte » (de fero) donc « porte-musc ».

Le terme Moschus moschiferus a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par Carl LinnĂ© en 1759 dans Systema naturae[1]. À l’époque le genre Moschus ne comportait que l'espĂšce Moschus moschiferus et faisait partie des Mammalia Pecora (ruminants Artiodactyles) Ă  cĂŽtĂ© des Cervus (cerfs) et des Camelus (dromadaires).

Sokolov et Prikhod’ko[2] en 1997 ont regroupĂ© tous les chevrotains porte-musc en une seule espĂšce Moschus moschiferus, divisĂ©e en deux groupes, les sibirica et les himalaica. En raison des limitations de cette classification, Groves et Grubb, en 2011, ont proposĂ© une taxonomie en sept espĂšces[3].

Synonymie

  • Moschus sibiricus Pallas, 1779

Description

Le Porte-musc de Sibérie dans la taiga

Moschus moschiferus, comme tous les chevrotains porte-musc, est un ruminant de petite taille qui possĂšde de longues oreilles, une queue trĂšs courte (de 4–6 cm) dissimulĂ©e dans la fourrure, des membres postĂ©rieurs puissants et des membres antĂ©rieurs plus courts. Son dos trĂšs cambrĂ© fait que son arriĂšre-train est plus haut que ses Ă©paules d’environ cm. Il ne porte pas de bois, ni de larmiers[n 1], contrairement aux cervidĂ©s (cerfs, chevreuils...). La femelle n’a qu’une paire de mamelles alors que les biches en ont deux[4].

Le mĂąle a une paire de canines supĂ©rieures allongĂ©es et acĂ©rĂ©es, longuement projetĂ©es vers le bas, qui poussent trĂšs longtemps et peuvent atteindre jusqu’à 10 cm chez les vieux mĂąles. Il possĂšde aussi une glande prĂ©puciale et une glande caudale. La glande prĂ©puciale produit du musc qui au dĂ©but, encore Ă  l’état immature, a une odeur dĂ©sagrĂ©able. Mais aprĂšs s’ĂȘtre accumulĂ© dans une poche situĂ©e entre l’ombilic et le pĂ©nis, la sĂ©crĂ©tion mĂ»rit en une substance rouge-brun puissamment parfumĂ©e. La glande caudale est situĂ©e sous la queue et secrĂšte par deux pores latĂ©raux un liquide visqueux jaune, avec une forte odeur, ressentie comme nausĂ©abonde par l’homme. La femelle possĂšde aussi cette glande caudale[5].

Les chevrotains porte-musc ont quatre doigts (2345): deux doigts centraux (34) larges et deux latĂ©raux ou ergots (25) situĂ©s plus hauts et plus pointus. Les sabots (ou ongles) des membres arriĂšre sont inĂ©gaux, l’intĂ©rieur Ă©tant beaucoup plus long que l’extĂ©rieur ; il en est de mĂȘme des ergots, dont l’interne est plus long que l’externe[6]. De mĂȘme pour les membres antĂ©rieurs, deux ergots touchent la terre[n 2]. Cette morphologie lui assure une prise ferme sur un sol escarpĂ© ou mĂȘme sur un tronc d’arbre inclinĂ© et limite l’enfoncement dans la neige.

La formule dentaire est i0/3, c1/1, pm3/3, m3/3[4].

Son pelage, fait de longs poils cassants et grossiers, est d’une couleur brun grisĂątre en gĂ©nĂ©ral, pouvant aller du brun jaunĂątre au brun noirĂątre[7]. Une paire de bandes blanchĂątres descend Ă  partir du menton sur le cou vers la poitrine et jusqu’au ventre. Les jeunes portent dĂšs la naissance une fourrure de poils courts, brun noir, doux, parcourus par des lignes de taches claires sur le dos qui disparaissent vers un an et demi, au deuxiĂšme hiver[8].

Le chevrotain porte-musc est de la taille d’une petite chevrette (la femelle du chevreuil), avec un arriĂšre-train plus musculeux. La tĂȘte, petite par rapport au corps, porte de grands yeux et deux grandes oreilles trĂšs mobiles. Le corps mesure de 50 Ă  60 cm de hauteur au garrot et de 70 Ă  100 cm de long avec la tĂȘte. L’animal adulte pĂšse de 15 Ă  17 kg. Les mĂąles sont gĂ©nĂ©ralement plus lĂ©gers que les femelles[8].

La durĂ©e de vie est de 10 Ă  14 ans et jusqu’à 20 ans en captivitĂ©[9].

Écologie et comportement

Actif au crĂ©puscule ou la nuit, le porte-musc sibĂ©rien alterne les pĂ©riodes de nourrissage et de repos. Il peut parcourir de 3 Ă  km par nuit et revenir Ă  sa taniĂšre au matin[7]. Il suit en gĂ©nĂ©ral les mĂȘmes pistes.

Le porte-musc est un animal timide et furtif qui vit gĂ©nĂ©ralement seul ou Ă  deux ou trois, quand la mĂšre s’occupe de ses petits. En hiver, il occupe les pentes escarpĂ©es des montagnes. Aux beaux jours, il migre vers les prairies herbeuses situĂ©es prĂšs des vallĂ©es fluviales[8].

Bien que dotĂ© de crocs, le porte-musc sibĂ©rien est en fait un herbivore qui se nourrit principalement de lichen. En hiver, les lichens arboricoles ou terrestres constituent 70 % du contenu massique de son estomac[8]. Il se nourrit Ă©galement de jeunes pousses, d’aiguilles de conifĂšres, de feuilles, de bourgeons et d’écorce de sorbiers, de trembles, d’érables, de saules, de cerisiers et de chĂšvrefeuille. Prohod’ko (2002) estime que les lichens peuvent reprĂ©senter jusqu’à 99 % de son apport alimentaire en hiver.

En été, les plantes herbacées constituent son régime principal : sarrasin, géranium, spirées et graminées[8]. Il consomme aussi parfois des champignons, des mousses et des fougÚres[5].

Les longues pattes arriĂšre du porte-musc sibĂ©rien lui permettent de se dĂ©placer par bonds, comme le lapin, et de fuir trĂšs rapidement devant des prĂ©dateurs. Il cherche alors Ă  se diriger vers des terrains rocheux pour se dissimuler dans de petites cavitĂ©s. Quand il bondit, ses membres arriĂšre se posent devant ses membres antĂ©rieurs. Sur un sol plat, ses bonds font en gĂ©nĂ©ral 2,50 m mais peuvent atteindre jusqu’à m.

Sa vocalisation principale est un léger sifflement.

Il a pour prĂ©dateurs le lynx, le glouton, la martre Ă  gorge jaune, parfois le loup, le tigre ou l’ours.

Reproduction

En raison de leur vie solitaire dans un milieu densĂ©ment couvert, pour communiquer les porte-muscs M. moschiferus recourent principalement Ă  l’ 'olfaction. Ils posent des marquages olfactifs en dĂ©fĂ©quant dans des sites de dĂ©fĂ©cation prĂ©cis pour les deux sexes, et pour les mĂąles en sĂ©crĂ©tant du musc dans leur urine et en dĂ©posant leur sĂ©crĂ©tion caudale sur la vĂ©gĂ©tation[4]. Les deux sexes dĂ©limitent leur territoire en posant des marques olfactives, en frottant leur glande caudale sur des arbres et des rochers le long des pistes qu’ils frĂ©quentent habituellement[5].

Les mùles porte-musc sont trÚs agressifs entre eux. Ils peuvent se battre et infliger de profondes blessures à leur adversaire avec leurs défenses. Ils défendent un territoire incluant les territoires de deux ou plusieurs femelles. Les couples se forment uniquement durant la courte période du rut.

Le musc synthĂ©tisĂ© durant la saison du rut influence probablement le cycle Ɠstral. L’Ɠstrus de la femelle (la pĂ©riode des chaleurs) se produit en dĂ©cembre et dure en gĂ©nĂ©ral de trois Ă  quatre semaines[n 3].

Les accouplements commencent en dĂ©cembre ; la pĂ©riode de gestation est de 185 Ă  195 jours (un peu plus de six mois), sans qu’il y ait de stade latent de dĂ©veloppement embryonnaire. Les femelles mettent bas gĂ©nĂ©ralement un ou deux faons, en mai-juin. Pour la mise bas, elles choisissent un endroit reculĂ©, cachĂ© dans une vĂ©gĂ©tation arbustive dense, sous des branches basses de sapin ou prĂšs d’arbres tombĂ©s. Étrangement, environ un tiers des femelles sont stĂ©riles chaque annĂ©e. Les faons sont sevrĂ©s Ă  3-4 mois mais restent avec leur mĂšre jusqu’à deux ans, et atteignent l’état adulte Ă  15-17 mois[10].

Le territoire de la femelle et de son ou ses petits se situe Ă  l’intĂ©rieur du territoire d’un mĂąle.

RĂ©partition et habitat

Carte de répartition des 7 espÚces de Moschus
M. moschiferus est en vert pĂąle

L’aire de rĂ©partition du Moschus moschiferus couvre une partie de la fĂ©dĂ©ration de Russie (SibĂ©rie et ExtrĂȘme orient), le Kazakhstan extrĂȘme oriental, la Mongolie, les deux CorĂ©es, la Chine du Nord-Est et du Nord-Ouest[10].

Il vit dans la taĂŻga montagneuse couverte de forĂȘts de conifĂšres et de feuillus, Ă  une altitude infĂ©rieure Ă  1 600 m alors que le porte-musc de l'Himalaya vit au-dessus de 2 500 m. Ces animaux se trouvent gĂ©nĂ©ralement dans les forĂȘts denses de bouleaux (Betula spp.) et de mĂ©lĂšzes (Larix spp.) et sur les pentes couvertes d'arbustes dans les zones subalpines. En Russie, il habite la ceinture de moyenne montagne (Ă  moins de 1 600 m d’altitude) oĂč il prĂ©fĂšre la forĂȘt sombre de conifĂšres avec des arbustes denses et des affleurements rocheux, qu’il utilise pour Ă©chapper aux prĂ©dateurs[8].

Sous-espĂšces

Liste des sous-espùces selon Mammal Species of the World (version 3, 2005) (2010)[11] et l’IUCN[10] :

  • Moschus moschiferus arcticus (La chaĂźne VerkhoĂŻansk)
  • Moschus moschiferus moschiferus (SibĂ©rie et Mongolie)
  • Moschus moschiferus parvipes (CorĂ©e)
  • Moschus moschiferus sachalinensis (Sakhaline)
  • Moschus moschiferus turowi (Russie extrĂȘme orientale)

Conservation

DĂšs les annĂ©es 1920-30, la population fut gravement rĂ©duite par une chasse excessive. En Mongolie, dans les annĂ©es 1970, la population Ă©tait estimĂ©e Ă  60 000-80 000 individus. En 1986, l’estimation n’était plus que 44 000 individus. En 2015, la population continuait Ă  dĂ©croĂźtre, selon l’IUCN[10]. En Russie aussi, toutes les populations sont en dĂ©clin. En 2011, dans dix rĂ©gions fĂ©dĂ©rales de SibĂ©rie, la population totale de l'espĂšce Ă©tait estimĂ©e Ă  environ 110 000 individus. La densitĂ© moyenne de population est de 0,6 animal par kilomĂštre carrĂ© ; elle peut atteindre 5 km2.

On pense que des niveaux similaires de déclin dus au braconnage ont eu lieu ailleurs dans toute son aire de répartition. La durée d'une génération a été estimée à six ans.

Sur la liste rouge des espĂšces menacĂ©es de l’IUCN de 2015, il est classĂ© comme « VulnĂ©rable »[10].

L’espùce est inscrite à l'Annexe II de la CITES.

Menaces sur l’espùce

Le musc secrĂ©tĂ© par les mĂąles est convoitĂ© par les hommes depuis des millĂ©naires. Chaque mĂąles produit environ 25 g de musc par an. Les chasseurs tuent entre quatre et cinq porte-muscs sibĂ©riens (femelle, jeune ou mĂąle) pour rĂ©colter une poche de musc[12].

Les pharmacopĂ©es chinoises indiquent depuis deux millĂ©naires que le musc peut guĂ©rir des maladies causĂ©es par des entitĂ©s malfaisantes qui pĂ©nĂštrent dans le corps (voir Histoire de l’utilisation du musc). Il fait aussi fantasmer beaucoup d’hommes pour ses propriĂ©tĂ©s aphrodisiaques. On le retrouve dans de multiples remĂšdes traditionnels dits aphrodisiaques. Le Wikipedia chinois Ă  l’entrĂ©e æ˜„èŻ (chunyao aphrodisiaque), donne six recettes traditionnelles d’aphrodisiaques Ă  base de musc. C’est le mĂȘme genre de dĂ©marche qui fait que de nombreuses personnes, au nom d’une diĂ©tĂ©tique thĂ©rapeutique du èŻè†łć­Š YĂ oshĂ n xuĂ©, consomment des animaux sauvages rares yewei, du vin mĂ©dicinal de serpent ou du vin de pĂ©nis de tigre. Ces coutumes traditionnelles ont Ă©tĂ© accusĂ©es en 2019-2020 d’ĂȘtre Ă  l’origine des coronavirus zoonotiques Ă  Wuhan[13].

Le musc a Ă©tĂ© incorporĂ© dans l’encens dĂšs les premiers siĂšcles de notre Ăšre, et abondement utilisĂ© dans les monastĂšres bouddhistes. Il entre aussi dans la composition de parfums.

Si le musc synthĂ©tique s’impose actuellement dans la parfumerie en substitut du musc naturel, il n’en est pas de mĂȘme en mĂ©decine oĂč la foi dans les remĂšdes traditionnels Ă  base de produits animaux sauvages reste trĂšs forte en Asie.

Dans les annĂ©es 1970, le musc atteignait le prix de 45 000 dollars le kilo sur le marchĂ© international. Entre 1995 et 2001, le nombre de nĂ©gociants en musc a Ă©tĂ© multipliĂ© par six, Ă  la suite d'une augmentation similaire du prix du marchĂ© du musc[10] - [n 4].

La chasse illĂ©gale et non durable des porte-muscs est la principale menace pour cette espĂšce. L’exploitation forestiĂšre illĂ©gale et les incendies d’origine humaine menacent son habitat.

L' espÚce est élevée en captivité dans des élevages, en particulier en Russie (dans les régions de l'Altaï et de Moscou) et en Chine.

Notes et références

Notes

  1. glande au coin de l’Ɠil
  2. la longueur des sabots peut ĂȘtre comparĂ©e Ă  la longueur des doigts chez l'homme, l'index (3) est plus long que l'annulaire (4)
  3. l’encyclopĂ©die en ligne chinoise Baidubaike donne des pĂ©riodes diffĂ©rentes que l’UICN : l’Ɠstrus aurait lieu d’octobre Ă  janvier, avec une pĂ©riode de pointe en novembre-dĂ©cembre ; les mises bas se feraient en juin-juillet
  4. soit 270 000 $ le kilo

Références

  1. Carl von Linné, Lars Salvius, Caroli Linnaei... Systema naturae per regna tria naturae, Holmiae: Impensis Direct. Laurentii Salvii, (lire en ligne)
  2. Sokolov VE, and VI Prikhod’ko, « Taxonomy of the musk deer Moschus moschiferus (Atriodactyla, Mammalia) », Biology Bulletin, vol. 24, no 6,‎ , p. 557-566
  3. Groves, CP, and P Grubb, Ungulate taxonomy, The Johns Hopkins University Press, , 336 p.
  4. Sathyakumar Sambandam, Gopal S. Rawat, A.J.T. Johnsingh, « chap. 42 Order Artiodactyla Family Moschidae Evolution, Taxonomy and Distribution », dans A.J.T. Johnsingh and Nima Manjrekar, Mammals of South Asia, Vol. 2, Universities Press,
  5. Baidu 癟科, « 掟éș (Moschus moschiferus) » (consultĂ© le )
  6. Guibourt, Gaston (1790-1867), Histoire naturelle des drogues simples, ou Cours d'histoire naturelle professĂ© Ă  l'École supĂ©rieure de pharmacie de Paris., Paris, J-B. BaillĂšre et fils, (lire en ligne)
  7. Elio Corti, « Muschio, Moschus moschiferus, Siberian musk deer » (consulté le )
  8. (en) Référence Animal Diversity Web : moschiferus/ Moschus moschiferus (consulté le )
  9. Brent Huffman, An Ultimate Ungulate Fact Sheet, « Moschus moschiferus, Siberian musk deer » (consulté le )
  10. Nyambayar, B., Mix, H. et Tsytsulina, K., « Siberian Musk Deer, Moschus Ăčoschiferus », The IUCN Red List of Threatened Species,‎ (lire en ligne)
  11. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 2010
  12. Green M.J.B., « Some ecological aspects of a Himalayan population of musk deer », dans C.M. Wemmer (ed.), The Biology and Management of Cervidae, Washington D.C., Smithsonian Institution Press,
  13. W. Li, Z. Shi, M. Yu, C. Smith, J. E. Epstein et al, « Bats Are Natural Reservoirs of SARS-Like Coronaviruses », Science, vol. 310, no 5748,‎

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

Références taxinomiques

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