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Pompes funèbres

Les entreprises de pompes funèbres sont chargées de l'organisation des obsèques d'une personne décédée.

Agent des pompes funèbres vu par Daumier
« — Pardon, monsieur, je suis courtier de commerce, attaché aux pompes funèbres et je venais voir… si monsieur… »

Lorsqu'un décès survient, les proches du défunt font appel à une entreprise de services funéraires, qui va définir et organiser avec eux les obsèques (inhumation ou crémation), le choix du modèle de cercueil, la date des funérailles, le lieu de culte éventuel, etc.

Les entreprises de pompes funèbres peuvent être publique (en général un service de la mairie) ou bien une entreprise privée.

Éléments historiques

Sous l'Ancien Régime, Louis XIV, pour financer la guerre de Succession d'Espagne, institue par les édits de janvier 1690 et décembre 1694 des offices de juré-crieur (dits parfois d'enterrement) dans chaque ville du royaume. Ces offices sont achetés par des hôpitaux, notamment des hôtels-dieu qui détiennent le monopole des pompes funèbres dans les villes tandis que ce service est assuré par des confréries dans les villages. La loi du 28 décembre 1904 laïcise les inhumations en confiant le monopole du service extérieur des pompes funèbres aux communes[1].

La profession

Le secteur des pompes funèbres recouvre plusieurs métiers.

Assistant/Conseiller funéraire

L’assistant/conseiller reçoit, conseille la famille et organise les obsèques en fonction des souhaits du défunt. Il coordonne le déroulement des funérailles auprès des mairies, église, cimetière et/ou crématorium.

Un assistant/conseiller funĂ©raire doit suivre une formation sanctionnĂ©e d'un diplĂ´me d'État de niveau VI obligatoire de 140 heures, abordant les domaines de la lĂ©gislation et la rĂ©glementation funĂ©raire, la psychologie du deuil et les pratiques des diffĂ©rents rites funĂ©raires. Il existe un Certificat de Qualification Professionnel (CQP) d'assistant funĂ©raire dĂ©livrĂ©, après examen, aux assistants/conseillers funĂ©raires qui rĂ©pondent aux critères de professionnalisation dĂ©finis par la branche. Il est obligatoire depuis 2013.

Maître de cérémonie

Le maître de cérémonie est responsable de l'ensemble de la cérémonie des obsèques et est chargé d'animer celle-ci.

Au cours des différentes étapes des obsèques (présentation, église, mairie, crématorium, cimetière, etc.), il accompagne la famille et garantit l'accomplissement des souhaits du défunt et des proches. Il veille également à ce que l'hommage rendu au défunt se déroule dans les meilleures conditions.

Pour devenir maĂ®tre de cĂ©rĂ©monie, il est nĂ©cessaire (dĂ©cret no 2012-608 du ) de suivre une formation diplĂ´mante de 70 heures, suivie d'un stage pratique de 70 heures et d'un examen.

Porteur

Une fois le cercueil choisi par la famille, le porteur doit le préparer. Il l'habille d'un capiton, puis appose sur le couvercle une plaque d'identité ainsi que tout symbole, religieux ou non, souhaité par la famille.

Le jour des obsèques, il effectue la mise en bière du défunt ainsi que la fermeture du cercueil, puis il l'accompagne jusqu’au lieu d’inhumation ou de crémation. Tout au long du convoi, il porte le cercueil (à l'épaule ou au chariot), transporte les fleurs et assiste le maitre de cérémonie.

Le plus souvent, une Ă©quipe se compose de quatre porteurs dont un exerce la fonction de chauffeur du corbillard.

Une formation de 16 heures est obligatoire et porte sur la législation et la réglementation funéraire, l’hygiène, la sécurité ainsi que la psychologie du deuil.

Thanatopracteur

Le thanatopracteur effectue les soins de conservation, l’habillage et la présentation du défunt. Ces soins qui permettent de retarder la dégradation du corps peuvent être recommandés dans le cas d'une présentation à domicile (état du corps, température de la pièce, durée d'attente pour la mise en cercueil, etc.).

En France, un diplôme national est délivré par le Ministère de la Santé à la suite d’une formation de 150 heures et d’une pratique de 100 opérations sous le contrôle d’un tuteur. Cette formation porte sur l’anatomie, la médecine légale, l’hygiène et les sciences humaines de la mort.

Marbrier

Le marbrier réalise les travaux dans les cimetières. Il ouvre et prépare les concessions en vue des obsèques puis les referme une fois l'inhumation terminée.

Quatre grands types d'ouverture de concession existent :

  • tombale (Ă©galement appelĂ©e Dalle), que l'on fait rouler sur des rondins de bois ;
  • porte, oĂą il suffit de retirer le joint de fermeture ;
  • porte enterrĂ©e ou semi-enterrĂ©e, oĂą l'on doit creuser pour dĂ©gager la porte puis retirer le joint de fermeture ;
  • pleine terre, que l'on doit creuser jusqu'Ă  1,50 m ou jusqu'au cercueil prĂ©cĂ©demment inhumĂ© dans l'emplacement.

Après les obsèques, le marbrier peut être amené à graver des inscriptions, choisies par la famille, concernant le défunt sur la stèle.

Il peut également être amené à effectuer des opérations d'exhumation / réduction, dans les cas où :

  • la concession choisie pour l'inhumation ne comporte plus aucune place de libre ;
  • la famille dĂ©sire faire des rĂ©ductions, mĂŞme si la concession n'est pas pleine, en vue d'une rĂ©-inhumation ou d'une crĂ©mation ;
  • la famille ne souhaite pas renouveler sa concession qui est alors reprise par la mairie qui fait dĂ©placer les dĂ©funts dans l'ossuaire. Dans ce cas, les frais sont pris en charge par la ville ou la commune.

Législation funéraire française

Depuis la loi n° 93-23 du 8 janvier 1993 relative à la législation dans le domaine funéraire et la Loi n° 2008-1350 du 19 décembre 2008 relative à la législation funéraire, les Français ont une totale liberté de choix pour l'entreprise. Le monopole communal funéraire et ses dérives avaient été dénoncés par les instances européennes.

Un arrêté du 23 août 2010 a créé un modèle de devis d'obsèques qui doit être respecté par les entreprises funéraires, à partir du .

Transport avant mise en bière

Selon le lieu de son décès, une personne peut être transférée avant mise en bière (sans cercueil) du lieu de décès vers :

  • la chambre mortuaire (Ă©galement appelĂ©e amphithéâtre) ;
  • le domicile (parfois une maison de retraite, considĂ©rĂ©e comme domicile) ;
  • une chambre funĂ©raire (Ă©galement appelĂ©e salon funĂ©raire, funĂ©rarium ou athanĂ©e).

Depuis le , le transport avant mise en cercueil doit se faire dans les premières 48 heures avec ou sans soins de conservation (injection de formol). Passé ce délai, le transport sera obligatoirement dans un cercueil.

Une chambre mortuaire est une structure, dans le cadre des hôpitaux et des cliniques, qui est destinée à accueillir les défunts entre leur décès et la prise en charge par une entreprise de pompes funèbres.

80 % des décès ayant lieu en établissement de santé, la loi oblige les établissements comptant 200 décès ou plus par an à posséder au moins une cellule réfrigérée. Qu'il y ait ou non une chambre mortuaire dans le centre de soins, il y a gratuité d'hébergement du corps pour les 3 jours qui suivent le décès. Un éventuel transport et séjour dans une chambre mortuaire commune à un autre établissement de santé ou dans une chambre funéraire pour ces trois jours est obligatoirement pris en charge par l'établissement.

La chambre funéraire, toujours située au-dehors des établissements de santé est une structure d'hébergement gérée par une entreprise de pompes funèbres.

Transport après mise en bière (en cercueil)

Les cercueils peuvent être en bois, panneaux de particules ou carton suivant agrément du Ministère de la Santé.

Une enveloppe hermétique soudée à froid appelée « zinc » (autrefois dans un alliage de plomb et d'étain) est obligatoirement placée dans le cercueil pour :

  • un sĂ©jour en caveau provisoire de plus de 6 jours (Ă  diffĂ©rencier d'une terre commune de 5 ans) ;
  • un transport international par avion ;
  • un dĂ©cès après certaines maladies contagieuses.

Vacation funéraire

Certaines opérations funéraires font l'objet d'une surveillance par les polices nationale et municipale.

Avant 2010, la police était présente sur les convois funéraires pour vérifier l'identité du défunt et :

  • surveiller la pratique des soins de conservation ;
  • apposer un bracelet d’identification scellĂ© sur le dĂ©funt lorsqu'il quittait la commune ;
  • apposer deux scellĂ©s (vis de la tĂŞte et du pied) sur le cercueil/reliquaire lors d'une crĂ©mation et si absence de la famille lors d'un dĂ©part avec changement de commune, dans le cas oĂą celle dans laquelle a lieu l'inhumation et (ou) de cĂ©rĂ©monie est diffĂ©rentes de celle oĂą a Ă©tĂ© effectuĂ© la mise en bière (texte appliquĂ© depuis ) ;
  • apposer deux scellĂ©s (vis de la tĂŞte et du pied) sur le cercueil/reliquaire en vue d'une incinĂ©ration ;
  • vĂ©rifier les scellĂ©s sur le cercueil/reliquaire lors d'une arrivĂ©e dans la commune ;
  • vĂ©rifier les scellĂ©s sur le cercueil/reliquaire lors d'une arrivĂ©e au crĂ©matorium (cette opĂ©ration Ă©tait, dans les faits, dĂ©jĂ  laissĂ©e aux crĂ©matistes) ;
  • surveiller les exhumations/rĂ©ductions dans les cimetières.

Les soucis majeurs du manque d'effectif de la police dans chaque ville/secteur pour effectuer ces vacations, et des temps de trajets entre ces dernières, ont conduit en 2010 à la publication d'un décret relatif à la surveillance des opérations funéraires[2], prenant en application de la loi du sur la législation funéraire, pour simplifier le régime de surveillance et de vacations funéraires dans les services de police :

  • les bracelets d’identification seront dĂ©sormais posĂ©s par les Ă©tablissements de santĂ© ou les opĂ©rateurs funĂ©raires. Un arrĂŞtĂ© ministĂ©riel sur les caractĂ©ristiques des bracelets est annoncĂ© ;
  • les soins de thanatopraxie, moulage du corps, transport de corps avant en bière, crĂ©mation et arrivĂ©e du corps dans la commune n’ont plus Ă  ĂŞtre surveillĂ©es.

Le décret liste les seules opérations funéraires devant faire l’objet d’une surveillance et donnant lieu aux vacations funéraires :

  • apposer deux scellĂ©s (vis de la tĂŞte et du pied) sur le cercueil/reliquaire lors d'un dĂ©part de la commune (un passage Ă  l'Ă©glise dans une autre commune avant une inhumation dans la commune de mise en bière n'est pas considĂ©rĂ© comme un dĂ©part de la commune) ;
  • apposer deux scellĂ©s (vis de la tĂŞte et du pied) sur le cercueil/reliquaire en vue d'une crĂ©mation ;
  • surveiller les exhumations/rĂ©ductions dans les cimetières. Les exhumations doivent maintenant ĂŞtre faites «en dehors des heures d’ouverture au public» et non plus «avant 9 heures», comme c’était le cas jusqu’alors.

L'article 15 de la loi n°2015-177 du modifie le article L2213-14 du Code général des collectivités territoriales qui dispose désormais que, dans le cas où le corps est transporté hors de la commune de décès ou de dépôt, les opérations de fermeture et de scellement du cercueil s'effectuent sous la responsabilité de l'opérateur funéraire, en présence d'un membre de la famille.

RĂ©quisition

Les entreprises funéraires peuvent être réquisitionnées par les Officiers de Police Judiciaire pour effectuer des transports de corps dans les cas de :

  • dĂ©cès sur la voie publique, accidentel ou non ;
  • dĂ©cès d'origine criminelle ou considĂ©rĂ© comme suspect et nĂ©cessitant une autopsie dans un institut mĂ©dico-lĂ©gal ;
  • dĂ©cès sans aucune famille identifiĂ©e ou prĂ©sente pour dĂ©cider du devenir du dĂ©funt ;

Le coût de ces opérations étant le plus souvent pris en charge par les finances publiques, les entreprises funéraires encourent une forte amende en cas d'indisponibilité injustifiée durant leur période d'astreinte.

Destination des cendres

Dans le cas d'une crémation, les cendres sont obligatoirement placées dans une urne cinéraire. Depuis le , à la demande de la personne ayant qualité pour pourvoir aux funérailles, les cendres sont en leur totalité :

  • soit conservĂ©es dans l'urne cinĂ©raire, qui peut ĂŞtre inhumĂ©e dans une sĂ©pulture ou dĂ©posĂ©e dans une case de columbarium ou scellĂ©e sur un monument funĂ©raire Ă  l'intĂ©rieur d'un cimetière ou d'un site cinĂ©raire ;
  • soit dispersĂ©es dans un espace amĂ©nagĂ© Ă  cet effet d'un cimetière ou d'un site cinĂ©raire ;
  • soit dispersĂ©es en pleine nature, sauf sur les voies publiques. Dans ce cas, la personne ayant qualitĂ© pour pourvoir aux funĂ©railles doit en faire la dĂ©claration Ă  la mairie de la commune du lieu de naissance du dĂ©funt. L'identitĂ© du dĂ©funt ainsi que la date et le lieu de dispersion de ses cendres sont inscrits sur un registre crĂ©Ă© Ă  cet effet ;
  • soit dispersĂ©es en mer au-delĂ  des 300 mètres (loi littoral du 2/01/1986 et article L. 2213-23 du CGCT). Plage, port, chenal d'accès, parc de culture ou d'Ă©levage marin sont exclus ;
  • soit immergĂ©es dans une urne cinĂ©raire au-delĂ  d'une distance minimum de 3 milles marins — environ 5 km — des cĂ´tes (loi littoral du 2/01/1986 et art. L. 2213-23 du CGCT).

Paiement des frais funéraires

Les dettes funéraires étant de facto contractées post-mortem, elles ne sont pas contractées par le défunt lui même, mais par une autre personne, généralement un membre de la famille. Le législateur prévoit, par les dispositions du code de la consommation, que le signataire du bon de commande doive assumer le paiement de la facture obsèques.

En l'absence de signataire, il appartient aux obligés alimentaires du défunt d'assumer le paiement de la facture obsèques de celui-ci, et cela , même en présence d'une renonciation à la succession en vertu des dispositions de l'article 806 du code civil[3].

Dans certains cas cependant, la famille n'est pas sollicitĂ©e directement pour le paiement de la facture obsèques, en effet les factures obsèques revĂŞtent d'un caractère prioritaire qui permet aux entreprises de pompes funèbres de se faire payer directement par la banque du dĂ©funt Ă  concordance de 5 000 € si toutefois les comptes bancaires de ce dernier sont suffisamment provisionnĂ©s (Article L312-1-4 du code monĂ©taire et financier[4]).

Il existe également dans des cas, la présence d'un contrat (assurance décès, contrat obsèques, etc.) dont le capital garanti en cas de décès couvre la facture obsèques.

Entreprises

En France, deux groupes dominent le secteur : OGF (possédant les Pompes Funèbres Générales) et Roc'Eclerc[5] racheté par Funecap en 2015[6]. En parallèle de l'évolution de la société, d'autres acteurs accèdent au marché progressivement[7].

Le chiffre d’affaires des entreprises du funéraire avoisine les 2,5 milliards d’euros par an. En tant que délégation de service public, les sociétés de pompes funèbres se retrouvent souvent avec une totale liberté par rapport à leurs prix et leurs services. En conséquence, les prix augmentent chaque année, et varient du simple au quadruple. Le coût des obsèques est estimé en moyenne à 3800 euros, qu’il s’agisse d’une inhumation ou d’une crémation[8].

Rites par pays

Les rites funéraires varient beaucoup d'un pays à l'autre.

  • Aux États-Unis, on expose le dĂ©funt de la manière la plus « vivante Â» possible.
  • En Italie, la tradition du deuil, la proximitĂ© de la famille et les liens affectifs sont très importants. De plus, pour diverses raisons dont le climat, les personnes qui dĂ©cèdent en Italie sont souvent inhumĂ©es dans les 24 heures Ă  48 heures. La crĂ©mation y est rare.
  • En Belgique, trois courants se distinguent :
    • les « Italiens Â», nombreux dans certaines rĂ©gions comme le Hainaut oriental (Borinage, La Louvière) et la province de Liège, conservent les traditions de leur pays : une très grande importance est donnĂ©e au dĂ©funt et le budget qui est attribuĂ© aux obsèques est gĂ©nĂ©ralement très Ă©levĂ© ;
    • les Wallons, francophones, attachent une importance variable au dĂ©cès. GĂ©nĂ©ralement le budget est mesurĂ© et la mort revĂŞt une moindre importance que pour la communautĂ© « Italienne Â» ;
    • les Flamands, nĂ©erlandophones, rĂ©agissent tout Ă  fait diffĂ©remment : les funĂ©railles ont en gĂ©nĂ©ral une importance moindre, le cercueil choisi est bien souvent le moins cher, mais il est frĂ©quent de faire paraĂ®tre des avis nĂ©crologiques dans de nombreux journaux et de dĂ©penser un budget important pour l'annonce du dĂ©cès. Après les funĂ©railles, s'ensuit en gĂ©nĂ©ral une fĂŞte ou, tout au moins, une ambiance dĂ©tendue. Cette tradition est Ă©galement prĂ©sente dans les communes du Hainaut limitrophes de la rĂ©gion flamande.
  • En Suisse Ă  Genève, le service des pompes funèbres devient un service municipal en 1866 et offre la gratuitĂ© des obsèques depuis 1876.

Notes et références

  1. Régis Bertrand et Anne Carol (dir.), Aux origines des cimetières contemporains. Les réformes funéraires de l’Europe occidentale, XVIIIe-XIXe siècle, Presses Universitaires de Provence, , p. 123-180
  2. Décret du ministère de l'Intérieur, n° 2010-917 du 3 août 2010, publié au Journal officiel du 5 août 2010
  3. « Article 806 - Code civil - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  4. « Article L312-4 Du code monétaire et financier »
  5. « Le secteur des services funéraires accélère sa modernisation », sur Les Echos, (consulté le )
  6. « Funecap réveille le marché du funéraire », sur Les Echos, (consulté le )
  7. Anna Quéré, « La nouvelle vie des pompes funèbres », sur Alternatives Economiques, (consulté le )
  8. Sophie Chapelle, « En pleine pandémie, le macabre mais florissant business des grands groupes de pompes funèbres », sur Basta,

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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