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Politiques publiques de la culture et des arts

Une politique publique de la culture et des arts est une politique publique dont l'objet est l'encouragement ou l'interdiction de la production, de la diffusion ou de la consommation de biens et services de nature culturelle ou artistique.

Le fondement essentiel des politiques publiques de la culture et des arts est l'idée selon laquelle la production et la consommation de biens et services culturels présentent des externalités positives[Handbook 1], bénéficiant à l'ensemble de la société, ainsi qu'un doute sur la capacité des consommateurs à choisir les biens culturels présentant les plus fortes externalités [Handbook 2]. La justification des politiques publiques s'appuie ainsi sur la double nature de bien public et de bien tutélaire de certains biens culturels.

L'Ă©tude des politiques publiques de la culture et des arts est le domaine de la science politique, de l'Ă©conomie de la culture et de la sociologie des organisations.

Histoire[1]

Jusqu'au début du XXe siècle, les politiques culturelles ont le plus souvent pris la forme de l'interdiction ou du mécénat. L'objectif n'était alors pas l'encouragement ou la prohibition de la consommation de certains biens culturels per se, mais la promotion d'objectifs personnels, politiques ou religieux.

La tradition de l'implication des pouvoirs politiques publics dans la culture est relativement ancienne. Il faudrait remonter à l'Antiquité. La culture a pris une place particulière avec les rois-mécènes tels que François Ier ou encore Louis XIV. Ils s'érigent en protecteur des Arts. À l'époque de la Révolution française, l'éducation de l'homme et la protection des Arts étaient des valeurs importantes. Ce n'est qu'au XIXe siècle que l'on voit le rejet de l'État par les artistes. L'un des exemples les plus illustres sont les critiques de Victor Hugo à l'égard de Napoléon III. La loi de 1905 sur la séparation de l'État et de l'Église donne un second souffle à la culture qui s'émancipe du religieux en laissant le champ libre pour l'État.

Enfin une période importante est la IIIe République lorsque Jean Zay intervient pour la démocratisation de la culture, dès lors, elle devient un enjeu politique. Lors de la Seconde Guerre mondiale, le mouvement "Jeune France" tente une définition de la culture française à travers une idéologie de la révolution nationale. La IVe République voit des personnes comme Jean Vilar et Jeanne Laurent se battre pour la démocratisation du théâtre. L'accélération de la culture dans la sphère du politique se matérialise lorsqu'André Malraux est appelé par De Gaulle afin de diriger le nouveau ministère des Affaires culturelles. Il agira en faveur de la décentralisation culturelle (en région et non plus axé seulement sur Paris). Il est le créateur des Maisons des jeunes. Sous Mitterrand, il y aura l'essor des DRAC et des FRAC qui contribuent à donner une vision élargie de la culture. Par exemple, l'art est désormais intégré dans le milieu scolaire et éducatif. C'est Jack Lang qui introduira la culture dans le monde économique avec l'introduction de quotas, de subventions et de mécénat (loi Aillagon de 2003)[2].

Même des auteurs comme Turgot ou Hume, qui identifient les externalités positives de la consommation de biens culturels[Handbook 3] ne font que combattre l'idée que les arts seraient un signe de corruption, et ne recommandent pas de politique publique d'encouragement.

Élargissement du champ des politiques culturelles

Le terme de culture peut revĂŞtir une conception large, anthropologique, comme celle que donne l'UNESCO : « l'ensemble des modes de vie, des valeurs et des croyances. Â» Elle peut Ă©galement revĂŞtir une dĂ©finition restreinte : « le champ auquel s'applique une politique publique qui se proclame "culturelle". Â» Or ce champ n'a cessĂ© de s'Ă©largir, passant de ce que l'on peut appeler l'hĂ©ritage des arts courtisans[3] Ă  un ensemble d'activitĂ©s qui contribuent Ă  une reprĂ©sentation symbolique des valeurs, des croyances et des modes de vie qui fondent une communautĂ©.

Plusieurs exemples témoignent de cet élargissement du champ des politiques culturelles :

  • après la Seconde Guerre mondiale, les radios-tĂ©lĂ©visions publiques qui vont dominer pendant une quarantaine d'annĂ©es le paysage audiovisuel europĂ©en sont dotĂ©es de missions culturelles (et pas seulement de divertissement) : orchestres et chĹ“urs de radios, coproductions de films, Ă©missions culturelles...),
  • des expressions artistiques ont Ă©tĂ© reconnues culturellement lĂ©gitimes : les arts du cirque par exemple, la bande dessinĂ©e, mais aussi le théâtre de rue ou mĂŞme des carnavals multicuturels, le hip-hop, etc.
  • Le modèle des industries crĂ©atives, qui se fonde sur un processus de production incluant une phase crĂ©ative dĂ©terminante pour la dĂ©finition de la valeur du bien ou du service produit, a Ă©largi le champ Ă  des activitĂ©s comme la haute couture, la joaillerie, la gastronomie, les jeux vidĂ©o, etc. Cette vision d'industries crĂ©atives s'est encore renforcĂ©e avec les technologies des rĂ©seaux numĂ©riques lesquelles ont apportĂ©, Ă  partir de 1995, de nouveaux modes de diffusion des contenus culturels et crĂ©atifs[4]. Le Royaume-Uni a ainsi Ă©tĂ© le premier pays Ă  prendre cette orientation "industries crĂ©atives" avec en 1998 la publication par son ministre de la Culture, des MĂ©dias et Sports de Creative Britain.

Force des référents identitaires

L'identité culturelle d'une communauté quelle qu'elle soit se construit sur un sentiment d'appartenance et de différence. Pour Manuel Castells, elle repose sur trois attributs fondamentaux : la langue, la religion et la tradition (notamment dans le mode de vie).

Toute politique culturelle doit ainsi prendre en compte les éléments de mémoire et de patrimoine matériel et immatériel de la communauté à laquelle elle se rapporte.

L'identité culturelle pourrait donc apparaître comme tournée vers le passé; or elle constitue un élément essentiel dans le projet et dans le développement durable.

La constitution des identités nationales s'est appuyée partout en Europe sur des institutions culturelles qui en ont parfois même été des porte-drapeaux. Ainsi au fur et à mesure de l'indépendance de pays tels que la Finlande (1917), la Hongrie, la Tchécoslovaquie (1918), etc., leurs institutions culturelles nationales ont été légitimées dans la défense et la promotion de leurs artistes, créateurs et leurs cultures nationales.

Le même phénomène se trouve à l'œuvre dans le fait régional. Le renforcement politique continu de la région, après la Seconde Guerre mondiale, n'a pas cessé de s'appuyer sur des référents identitaires. Ainsi, la Catalogne ou encore la Corse et l'Écosse (en 1999) ont exercé les compétences culturelles accordées par les lois fondamentales de leurs pays et ont orienté leurs politiques culturelles respectives au service du renforcement de leurs identités.

Investissements publics

Même si les données statistiques manquent pour évaluer précisément la dépense publique pour la culture dans les pays européens, tout laisse penser que celle-ci a globalement augmenté en valeur constante. Il y a eu cependant une certaine redistribution des rôles entre les différentes collectivités publiques. On prendra quelques exemples qui sont assez parlants :

  • aux Pays-Bas, la part des dĂ©penses de l'État a sensiblement baissĂ© Ă  partir de 1985, mais a Ă©tĂ© relayĂ©e par les communes,
  • en Italie, c'est la montĂ©e en puissance des rĂ©gions qui a palliĂ© une certaine stagnation des dĂ©penses de l'État,
  • au Royaume-Uni, l'affectation aux activitĂ©s culturelles d'une partie de la Loterie nationale a constituĂ© une ressource très importante venant financer des Ă©quipements culturels ou des rĂ©alisations artisanales, ou encore des activitĂ©s considĂ©rĂ©es comme crĂ©atives.

Cet indicateur financier de l'intervention publique directe n'est cependant pas suffisant pour évaluer comment les politiques publiques ont pris en compte le culturel. En effet, parallèlement à leurs soutiens directs, les États ont été amenés de plus en plus à mettre en place des dispositifs de soutien indirects, en particulier fiscaux (et aussi, parfois, sociaux comme le régime des intermittents du spectacle en France, ou des fonds spéciaux pour la sécurité sociale des artistes comme en Suède et en Allemagne). Les taux spéciaux de TVA, les incitations diverses et variées pour favoriser les financements privés aussi bien par le mécénat d'entreprise que par les donations ou fondations[5].

Mouvement de décentralisation politique

Historiquement, les premiers pouvoirs décentralisés compétents dans le secteur des arts ont été les villes. Elles bénéficiaient (certaines depuis le Moyen Âge) d'une libre administration, qui les a incité à s'occuper de questions artistiques, d'urbanisme, d'architecture, de fêtes et de cérémonies, etc.

Au XIXe siècle, les villes trouvent ou fournissent des terrains pour y construire des théâtres-bâtiments oĂą se cĂ´toyaient plusieurs arts-, des musĂ©es, des Ă©coles d'art, etc. Une certaine symbiose entre les Ă©diles municipales et les Ă©lites bourgeoises « amies des arts Â», permet des rĂ©alisations culturelles importantes[6]. Ainsi, Ă  Milan, le Théâtre de la Scala connut au dĂ©but du XXe siècle, ses premières difficultĂ©s comme entreprise commerciale privĂ©e et fut repris par un groupe de mĂ©cènes qui purent bĂ©nĂ©ficier d'une dotation municipale.

Dans la seconde partie du XXe siècle, avec la question régionale en Europe, se posait le rôle de ce niveau institutionnel dans l'action publique en faveur de la culture. En quoi celui-ci (voire des niveaux infra-régionaux comme le département en France ou la province en Espagne et en Italie) était-il plus pertinent pour traiter certaines questions telles que l'aménagement du territoire (espaces ruraux sous-équipés). Des institutions culturelles traditionnellement prises en charge par des grandes villes pouvaient-elles être missionnées par des autorités régionales sur des projets ayant un rayonnement régional et permettant un meilleur accès dans les espaces ruraux ou dans des petites villes ?

Enfin, la chute du communisme amena à partir de 1990 les pays d'Europe centrale et orientale à engager des réformes importantes de décentralisation par lesquelles a pu se faire la désétatisation des structures agissant dans le domaine des arts et de la culture.

L'indicateur budgétaire reflète l'importance de la décentralisation culturelle dans un pays. En France

Instrumentalisation

On peut parler d'instrumentalisation lorsque l'action culturelle publique est réalisée pour servir des objectifs d'autres politiques. Généralement ceux-ci sont de l'ordre de l'image et/ou du développement. Pour toute collectivité publique, il se pose toujours la question de l'impact lorsqu'elle veut justifier des choix culturels (par exemple, pourquoi faut-il investir dans un musée d'art contemporain qui n'intéressera a priori qu'une faible partie de la population ?).

Dans la compétition économique internationale, les autorités publiques sont amenées à faire des arts et de la culture des moyens pour que leur communauté ou leur territoire bénéficie d'une visibilité accrue. Les évènements culturels comme des festivals par exemple sont facilement médiatisables. Le bénéfice d'une image est certes difficile à évaluer, mais il a certainement un impact en termes de développement économique.

Dans la question du dĂ©veloppement, il y a certes la dimension Ă©conomique (par exemple les emplois induits) mais la notion est plus large. Une partie des activitĂ©s culturelles relève de ce que l'on a appelĂ© le « tiers secteur Â» qui regroupe une partie des activitĂ©s non-marchandes, souvent assez prĂ©caires (petites associations, sociĂ©tĂ©s coopĂ©ratives, etc.).

De la démocratisation culturelle à la démocratie culturelle

Dès l'Entre-deux-guerres, l'intervention publique des États, portĂ©e notamment par des partis politiques sociaux-dĂ©mocrates comme en Autriche (1re RĂ©publique), en Suède (Ă  partir de 1932) ou encore une alliance de gauche comme en France (Front populaire en 1936), se fixe des objectifs de dĂ©mocratisation de la culture. Il s'agit de permettre l'accès Ă  la culture des catĂ©gories sociales dĂ©favorisĂ©es. Cet objectif est assez partagĂ© après la seconde Guerre mondiale et donne lieu Ă  des programmes qui d'ailleurs lient des cadres dĂ©finis nationalement Ă  des interventions locales. Par exemple en Italie, dès 1947, avec les « théâtres de villes Â», l’État rĂ©publicain veut instaurer un processus de reconstruction morale et civile en sortant l’art dramatique de la crise oĂą l’avait plongĂ© le fascisme. L’État cherche alors Ă  en faire un service public Ă  mĂŞme de garantir Ă  la collectivitĂ© un spectacle de qualitĂ© et de conquĂ©rir Ă  cet art les classes sociales qui en Ă©taient traditionnellement exclues. Le dispositif national prĂ©voyait alors une intervention incitant les grandes villes Ă  rĂ©nover ou dĂ©velopper leurs institutions théâtrales. Par la suite, dans les annĂ©es 1970, les municipalitĂ©s deviennent les protagonistes d’une croissance sans prĂ©cĂ©dent des structures de diffusion de l’art dramatique. En une dĂ©cennie, le nombre de collectivitĂ©s locales soutenant directement ou indirectement des activitĂ©s théâtrales allait passer de 100 Ă  800[7].

L'État-providence et son projet de démocratisation culturelle culmine sans doute en France lorsque, sous l'impulsion de Malraux, un vaste plan doit doter des villes moyennes (Angers, Caen, Grenoble, etc.) de Maisons de la Culture.

Toutefois, les revendications nouvelles qui émergent notamment avec les mouvements de 1968 de cultures dites alternatives vont amener une évolution sensible dans les orientations politiques des collectivités publiques. La doctrine de la démocratie culturelle qui prône l'égalité des expressions culturelles sans hiérarchie entre elles amène progressivement à faire évoluer la conception des soutiens publics[8]. Ainsi le virage est très net en France à partir de 1981 lorsque Jack Lang met en place une direction du développement culturel au ministère de la Culture et que l'on assiste à la mise en place d'un soutien à la musique rock. De même en Allemagne, la Soziokultur qui concernait des pratiques culturelles dans des lieux alternatifs comme d'anciennes usines (par exemple la Kulturfabrik à Francfort fut l'un de ces lieux pionniers).

Voir aussi

Notes et références

  1. p. 1133
  2. p. 1134
  3. Chap. 2, p. 33 - 37.

Bibliographie

  • (en) Victor Ginsburgh et David Throsby, Handbook of the Economics of Art and Culture, vol. 1, Amsterdam/Boston Mass., North-Holland, coll. « Handbooks », , 1400 p. (ISBN 978-0-444-50870-6), 12 : Policy, « Chapter 32: The Arts and economic policy », p. 1123-1140
    Le manuel de référence en termes d'économie de la culture. Le chapitre sur l'économie des musées et rédigé par Alan Peacock. Partant du constat que les politiques publiques des arts et de la culture sont restées mieux acceptées que les autres interventions publiques dans l'activité économique, ce chapitre explique ce fait par un scepticisme du gouvernement sur la capacité des consommateurs à choisir les biens culturels dont la consommation serait la plus désirable. Ce scepticisme a pour conséquence une influence importante des producteurs de biens culturels sur la conception et la mise en place de ces politiques. La bibliographie de ce chapitre permet d'explorer la littérature de recherche sur ce sujet.
  • (en) V. A. Ginsburgh et David Throsby, Handbook of the Economics of Art and Culture, vol. 1, Amsterdam/Boston Mass., North-Holland, coll. « Handbooks », , 1400 p. (ISBN 978-0-444-50870-6), 2 : History, « Chapter 2 : Art and culture in the history of economic thought », p. 25-68
    Le manuel de référence en termes d'économie de la culture. Le chapitre sur la place des arts et de la culture dans la pensée économique est rédigé par Craufurd Goodwin. Il couvre la période comprise entre le XVIIIe siècle et Keynes.
  • Maryvonne de Saint-Pulgent et Élie Barnavi (dir.), Cinquante ans après : Culture, politique, et politiques culturelles. Colloque du cinquantenaire du ministère de la Culture et de la Communication, 13, 14 et , La Documentation française/ComitĂ© d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles, 2010
  • Geneviève Gentil et Philippe Poirrier (textes rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par), La Politique culturelle en dĂ©bat. Anthologie, 1955-2005, La Documentation française/ComitĂ© d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles, 2006
  • Anne-Marie Autissier, L'Europe de la culture. Histoire et enjeux, Ă©ditions Babel, Mazamet, 2005
  • Mario d'Angelo, La gouvernance des politiques publiques de la culture en Europe, Paris, IdĂ©e Europe (coll. Innovations et DĂ©veloppement), 2013
  • Mario d'Angelo et Paul VespĂ©rini, Politiques culturelles en Europe : une approche comparative, Ă©ditions du Conseil de l'Europe, Strasbourg, 1998
  • Mario d'Angelo et Paul VespĂ©rini, Politiques culturelles en Europe : rĂ©gions et dĂ©centralisation culturelle, Ă©ditions du Conseil de l'Europe, Strasbourg, 1998
  • Mario d'Angelo et Paul VespĂ©rini, Politiques culturelles en Europe : la problĂ©matique locale, Ă©ditions du Conseil de l'Europe, Strasbourg, 2001
  • Dominique Jamet, DĂ©veloppement culturel, avec Isabelle Cabillie et Sylvie Longueville, La Documentation française, Paris, 1984 ; Politiques culturelles : Ă©tudes et documents, 1976-1983, ministère de la Culture, Paris, 1984 (avec Geneviève Gentil, La Documentation française, Paris, 1986)
  • Philippe Poirrier, Les Politiques culturelles en France, La Documentation française/ComitĂ© d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles, Paris, 2002.
  • Philippe Poirrier, L’État et la culture en France au XXe siècle. Paris, Le Livre de Poche, 2006.
  • Philippe Poirrier, Bibliographie de l'histoire des politiques culturelles, France 19e-20e siècles, La Documentation française/ComitĂ© d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles, 1999
  • Philippe Poirrier, La Naissance des politiques culturelles et les rencontres d'Avignon, sous la prĂ©sidence de Jean Vilar, La Documentation française/ComitĂ© d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles, 1997
  • Philippe Poirrier, Vincent Dubois (collab.), Les CollectivitĂ©s locales et la culture. Les formes de l'institutionnalisation, 19e-20e siècles, La Documentation française/ComitĂ© d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles, 2002
  • Philippe Poirrier et Jean-Pierre Rioux (dir.), Affaires culturelles et territoires, La Documentation française/ComitĂ© d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles, 2001
  • Vincent Dubois (dir.), Politiques locales et enjeux culturels, les clochers d'une querelle, 19e-20e siècles, avec la collaboration de Philippe Poirrier, La Documentation française/ComitĂ© d'histoire du ministère de la Culture et des institutions culturelles, 1998
  • Emmanuel de Waresquiel (sld), Dictionnaire des politiques culturelles, Larousse/CNRS, Paris, 2001
  • Maryvonne de Saint-Pulgent, Le Gouvernement de la culture, PUF, Paris, 1999
  1. http://www.culture.gouv.fr/nav/index-dt.html
  2. https://www.eleves.ens.fr/pollens/seminaire/seances/culture/polit-cult.htm
  3. Beaux-arts, musique savante, arts du spectacle, collections d'art.
  4. Mario d'Angelo (2018) Acteurs culturels: positions et stratégies dans le champ de la culture et des industries créatives. Une étude sur vingt pays d'Europe. Paris: Editions Idée Europe.
  5. Sur les formes de l'intervention publique voir Mario d'Angelo, Gouvernance des politiques publiques de la culture en Europe, Paris, Idée Europe, coll. Innovations et Développement, 2013. Chapitre 1 p. 42 et suivantes. Disponible sur : http://idee-europe.eu/wp-content/uploads/2013/11/Gouvernance-des-politiques-publiques-de-la-culture.pdf
  6. Voir Mario d'Angelo, Culturel Policies in Europe. Local Issues, Strasbourg, Council of Europe Publishing, 2000. p. 19 et suivantes sur Google Livres.
  7. Mario d'Angelo, Cultural Policies in Europe: Local Issues, Council of Europe Publishing, Strasbourg, 2001
  8. Voir Ă  ce sujet l'Agenda 21 culture (en ligne) et les textes de Jean-Michel Lucas.
  • (en) Marcello Sorce Keller, « Why is Music so Ideological, Why Do Totalitarian States Take It So Seriously: A Personal View from History, and the Social Sciences Â», Journal of Musicological Research, XXVI(2007), no 2-3, p. 91-122;

Articles connexes

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