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Police du Nigeria

La police du Nigeria (en anglais : Nigeria Police Force, ou NPF) est le premier organisme d'application de la loi, ainsi que le principal organisme de sécurité au Nigeria.

Police du Nigeria
Devise : « Police is your friend »
Informations
Nom Police du Nigeria
Abréviation NPF (pour Nigeria Police Force)
Création 1930
Type d'agence Organisme chargé de l'application de la loi
Ministre de tutelle Ministre de l'Intérieur
Inspecteur général de la Police Usman Alkali Baba
Effectifs 371 800 officiers
Quartier général Maison Louis Edet (Abuja)
Site Internet https://www.npf.gov.ng/
Juridiction
Juridiction Nigeria
Superficie 923 768 km2
Population 206 millions hab.
Moyens

DĂ©signĂ©e par la constitution de 1999 comme la police nationale du Nigeria avec une compĂ©tence exclusive dans tout le pays[1], elle a en 2016 un effectif d'environ 371 800 personnes[2]. La police nigĂ©riane est une organisation composĂ©e de 36 commandements d'État et du territoire de la capitale fĂ©dĂ©rale (FCT) regroupĂ©s en 17 zones et 8 organes administratifs[3]. L'agence est actuellement dirigĂ©e par l'inspecteur gĂ©nĂ©ral de la Police (IGP) Usman Alkali Baba. En 2020, le service subit d'importantes refontes[4].

Histoire

En 1879, une gendarmerie haoussa paramilitaire armée de 1 200 membres est formée[5]. En 1896, la police de Lagos est créée. La gendarmerie de la cÎte du Niger est formée à Calabar en 1894 sous le protectorat de la cÎte du Niger nouvellement proclamé. Dans le nord, la Royal Niger Company crée la Royal Niger Company Constabulary en 1888 dont le siÚge est à Lokoja[6].

Lorsque les protectorats du nord et du sud du Nigeria sont proclamĂ©s au dĂ©but des annĂ©es 1900, une partie de la police de la Royal Niger Company devient la police du nord du Nigeria et une partie de la police de la cĂŽte du Niger est devenue la police du sud du Nigeria[7]. Pendant la pĂ©riode coloniale, la plupart des policiers sont associĂ©s aux gouvernements locaux (autoritĂ©s indigĂšnes)[8]. Dans les annĂ©es 1960, sous la PremiĂšre RĂ©publique, ces forces sont d'abord rĂ©gionalisĂ©es puis nationalisĂ©es. La police nigĂ©riane remplit des fonctions de police conventionnelles et est responsable de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure en gĂ©nĂ©ral. Elle aide les services pĂ©nitentiaires, de l'immigration et des douanes et effectue des tĂąches militaires Ă  l'intĂ©rieur ou Ă  l'extĂ©rieur du Nigeria, selon les instructions[9]. Des plans sont annoncĂ©s au milieu des annĂ©es 1980 pour faire passer les effectifs Ă  200 000 hommes.

En 1983, selon le budget fédéral, l'effectif des forces de police est de prÚs de 152 000 hommes officiellement, mais d'autres sources estimaient qu'il se situait entre 20 000 et 80 000 hommes en réalité. Il y aurait plus de 1 300 commissariats de police dans tout le pays[10]. Les policiers ne sont généralement pas armés mais reçoivent des armes lorsque cela est nécessaire pour des missions ou des circonstances spécifiques. Ils sont déployés dans tout le pays, mais en 1989, bien avant la deuxiÚme dictature militaire du Nigeria, Ibrahim Babangida annonce qu'un plus grand nombre d'officiers seront affectés dans leurs régions d'origine pour faciliter les relations entre la police et la communauté.

Autorité

La police nigériane est désignée par la Constitution de 1999 comme la police nationale du pays, avec une compétence exclusive dans tout le pays[1]. Cependant, une disposition constitutionnelle existe également pour la création de branches distinctes des forces de police « faisant partie des forces armées de la Fédération pour la protection des ports, des voies navigables, des chemins de fer et des aérodromes ». L'une de ces branches, la police de sécurité portuaire, aurait, en 1990, selon différentes sources, un effectif compris entre 1 500 et 12 000 hommes.

Organisation

La police du Nigeria s'organise selon une structure administrative Ă  trois niveaux : dĂ©partements, commandements de zone et d'État.

Titre / Rangs Salaire mensuel Salaire annuel Département de rattachement Tùches effectuées
Recrue 9 019,42 ₩ 108,233 ₩ DĂ©partement des finances et de l'administration Finances et administration Administration gĂ©nĂ©rale et finances
Agent de police Niveau 03 43 293,83 ₩ 519 525,6 ₩ DĂ©partement des opĂ©rations OpĂ©rations PrĂ©vention du crime, ordre public, sĂ©curitĂ© publique
Agent de police Niveau 10 51 113,59 ₩ 613 363,08 ₩ DĂ©partement de la logistique et de l'approvisionnement Logistique et approvisionnement Travaux et Gestion du Domaine de la Police
Caporal de police Niveau 04 (1) 44 715,53 ₩ 536 586,36 ₩ DĂ©partement des enquĂȘtes criminelles DĂ©partement des enquĂȘtes criminelles de la Force (FORCID) EnquĂȘte
Caporal de police Niveau 04 (10) 51 113,59 ₩ 613 363,08 ₩ DĂ©partement de la formation et du dĂ©veloppement EntraĂźnement Ressources humaines
Sergent de police Niveau 05 (1) 48 540,88 ₩ 582 490,56 ₩ DĂ©partement de la recherche et de la planification Planification, recherche et dĂ©veloppement Statistiques et donnĂ©es
Sergent de police Niveau 05 (10) 55 973,84 ₩ 671 686,08 ₩ DĂ©partement des technologies de l'information Technologies de l'information et de la communication La gestion de la communication

La police nigĂ©riane est sous le contrĂŽle opĂ©rationnel et administratif gĂ©nĂ©ral d'un inspecteur gĂ©nĂ©ral (IGP), nommĂ© par le prĂ©sident et responsable du maintien de l'ordre public. Il est appuyĂ© au siĂšge Ă  Lagos par un inspecteur gĂ©nĂ©ral adjoint (DIG pour Deputy Inspector General) et dans chaque État par des commissaires de police. La constitution de 1979 prĂ©voit une commission des services de police responsable de la politique, de l'organisation, de l'administration et des finances de la police (Ă  l'exception des salaires et pensions).

En fĂ©vrier 1989, Ibrahim Babangida abolit la Commission des services de police et crĂ©e Ă  sa place le Conseil de la police du Nigeria, sous contrĂŽle prĂ©sidentiel direct. Le nouveau conseil est prĂ©sidĂ© par le prĂ©sident ; le chef d'Ă©tat-major gĂ©nĂ©ral, le ministre de l'intĂ©rieur et l'inspecteur gĂ©nĂ©ral de la police en font partie. Dans le cadre de la rĂ©organisation du gouvernement en septembre 1990, Alhajji Sumaila Gwarzo, ancien directeur du SSS, est nommĂ© au nouveau poste de ministre d'État aux affaires policiĂšres.

À la fin de 1986, la police est rĂ©organisĂ©e Ă  l'Ă©chelle nationale en sept commandements de zone, qui remplacent une structure de commandement correspondant Ă  chacun des États du Nigeria. Chaque commandement relĂšve d'un commissaire de police et est ensuite divisĂ© en provinces de police et en divisions sous la direction d'officiers locaux. Le quartier gĂ©nĂ©ral, qui est Ă©galement un commandement de zone, supervise et coordonne les autres commandements de zone. Plus tard, ces commandements de zone sont regroupĂ©s sous les commandements de zone comme suit :

La rĂ©organisation de la police nigĂ©riane en 1986 est provoquĂ©e par une irruption dans l'espace mĂ©diatique et public de tensions entre la police et l'armĂ©e. Un surintendant est suspendu pour s'ĂȘtre plaint que l'armĂ©e a usurpĂ© les fonctions de la police et maintenu les salaires de la police bas. Des bagarres entre la police et les officiers de l'armĂ©e ont lieu au sujet de la compĂ©tence des patrouilles frontaliĂšres. Le chef d'Ă©tat-major des forces armĂ©es annonce alors une rĂ©organisation en profondeur de la police en sept nouveaux commandements de zone et cinq directions (enquĂȘtes criminelles, logistique, approvisionnement, formation et opĂ©rations) sous la direction d'inspecteurs gĂ©nĂ©raux adjoints. Environ 2 000 gendarmes et 400 officiers supĂ©rieurs de police sont licenciĂ©s Ă  la mi-1987, laissant les officiers supĂ©rieurs de police mĂ©contents.

Au milieu de l'annĂ©e 1989, une autre rĂ©organisation est annoncĂ©e aprĂšs l'acceptation par l'AFRC d'un rapport du contre-amiral Murtala Nyako. En 1989, la police nigĂ©riane crĂ©e une force d'intervention rapide dans chaque État, distincte des unitĂ©s de police mobiles, spĂ©cifiquement pour surveiller les Ă©vĂ©nements politiques et apaiser les troubles pendant la transition vers un rĂ©gime civil. Chaque unitĂ© d'État de 160 Ă  400 policiers est commandĂ©e par un surintendant adjoint et Ă©quipĂ©e de vĂ©hicules, de matĂ©riel de communication, d'armes et d'Ă©quipements de contrĂŽle des foules, y compris des boucliers anti-Ă©meutes, des matraques et des gaz lacrymogĂšnes. Un Bureau fĂ©dĂ©ral d'enquĂȘte est crĂ©Ă© pour succĂ©der Ă  la Direction du renseignement et des enquĂȘtes ; trois directions sont crĂ©Ă©es pour les opĂ©rations, l'administration et la logistique, chacune dirigĂ©e par un inspecteur gĂ©nĂ©ral adjoint.

Une policiĂšre pendant le festival Eyo

La direction des opérations est subdivisée en quatre unités sous un directeur adjoint - opérations, formation, communications et police mobile. La direction de l'administration est composée d'une unité administrative dirigée par un inspecteur général adjoint, et d'unités du budget et du personnel sous la direction de commissaires. La Direction de la logistique dispose de quatre unités : achats, atelier/transport, approvisionnement et travaux/maintenance. Les arrangements zonaux sont conservés. Cependant, les directeurs adjoints sont autorisés à transférer des officiers jusqu'au grade de surintendant principal, à mettre en place des unités de prévÎté, à déployer des unités mobiles et à promouvoir des officiers entre les grades de sergent et d'inspecteur. Les trois directions ci-dessus sont renommées « départements ».

DĂ©partement des enquĂȘtes criminelles

Le DĂ©partement des enquĂȘtes criminelles (FCID)[11] est la plus haute branche d'enquĂȘte criminelle de la police nigĂ©riane. Le dĂ©partement est dirigĂ© par un inspecteur gĂ©nĂ©ral adjoint. Ses principales fonctions comprennent l'enquĂȘte et la poursuite des affaires pĂ©nales graves et complexes Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur du pays. Il coordonne Ă©galement les enquĂȘtes criminelles dans l'ensemble des États fĂ©dĂ©rĂ©s. Le dĂ©partement est divisĂ© en sections, la plupart d'entre elles Ă©tant dirigĂ©es par des commissaires de police. Les sections sont :

  • I. Administration
  • II. Section anti-fraude
  • III. Le casier judiciaire central (CCR)
  • IV. Escouade spĂ©ciale anti-vol (SARS). Le groupe d'opposition End SARS critique ses activitĂ©s.
  • V. X-Squad
  • VI. EnquĂȘte gĂ©nĂ©rale
  • VII. UnitĂ© spĂ©ciale de fraude (SFU)
  • VIII. Section juridique
  • IX. Laboratoire de police scientifique
  • X. Agent de liaison avec Interpol
  • XI. Homicide
  • XII. UnitĂ© de lutte contre la traite des ĂȘtres humains
  • XIII. Bureau du renseignement (FIB)
  • XIV. Annexe DCI Kaduna
  • XV. UnitĂ© de lutte contre le terrorisme (CTU)

Force mobile de police

Policier mobile
Escouade de police mobile en action

La force mobile de police est créée en tant qu'unité anti-émeute sous le contrÎle de l'inspecteur général de la police pour contrer les incidents de troubles civils. Elle prend en charge les opérations lors de crises majeures, auxquelles les unités de police conventionnelles ne peuvent pas faire face.

Il existe actuellement 12 commandements de police mobile, les unitĂ©s « MOPOL » 1 Ă  12, qui contrĂŽlent 52 escadrons mobiles de police qui sont rĂ©partis entre les 36 commandements d'État et le Territoire de la capitale fĂ©dĂ©rale.

Une femme officier de la police nigériane

Supervision et contrĂŽle

Trois grandes agences gouvernementales supervisent le contrÎle et la supervision de la police nigériane : la Commission des services de police, le Conseil de la police nigériane et le ministÚre de l'Intérieur[1].

Conseil de police du Nigeria (NPC)

Le Conseil de police est composĂ© du prĂ©sident de l'État fĂ©dĂ©ral, de tous les gouverneurs des États, du prĂ©sident de la Commission des services de police et de l'inspecteur gĂ©nĂ©ral de la police. Il est chargĂ© d'assurer la supervision gĂ©nĂ©rale de la police et de conseiller le PrĂ©sident sur la nomination de l'Inspecteur gĂ©nĂ©ral[12].

MinistÚre de l'Intérieur

Le ministÚre fédéral de l'Intérieur est chargé de fournir des services complémentaires de sécurité intérieure et d'autres services auxiliaires au Nigeria.

Commission des services de police (CSP)

La Commission des services de police (CSP) est l'organisme civil de surveillance de la police. Il est responsable de la nomination, de la promotion et de la discipline de tous les policiers Ă  l'exception de l'inspecteur gĂ©nĂ©ral de la police. Il collabore, coopĂšre et travaille avec toutes les parties prenantes, Ă  savoir le conseil de police, tous les gouverneurs des États fĂ©dĂ©rĂ©s du Nigeria, le ministre de l'intĂ©rieur et l'inspecteur gĂ©nĂ©ral de la police. Il a pour but de permettre Ă  la police de relever les dĂ©fis du XXIe siĂšcle.

Grades

Cette liste présente les différents grades présents dans la police du Nigeria, d'importance hiérarchique croissante[13].

  • Inspecteur gĂ©nĂ©ral
  • Inspecteur gĂ©nĂ©ral adjoint de la police
  • Inspecteur gĂ©nĂ©ral assistant
  • Commissaire de police
  • Sous-commissaire de police
  • Commissaire de police adjoint
  • Surintendant principal de la police
  • Surintendant de police
  • Surintendant adjoint de la police
  • Surintendant assistant de la police
  • Surintendant assistant en probation
  • Surintendant assistant cadet
  • Inspecteur en chef
  • Inspecteur principal
  • Inspecteur confirmĂ©
  • Inspecteur non confirmĂ©
  • Inspecteur cadet
  • Sergent-major
  • Sergent
  • Caporal
  • Gendarme

Finances et budget

Le budget de fonctionnement de la police nigériane entre 1984 et 1988 est compris entre 360 et 380 millions de nairas et, en 1988, il passe à 521 millions de nairas. D'importantes augmentations de dépenses sont réalisées, de 206 millions de nairas en 1986 et de 260,3 millions de nairas en 1988, représentant 3,5 et 2,5 % du total des dépenses fédérales au cours de ces années. Ces augmentations sont utilisées pour acquérir de nouveaux équipements de communication, véhicules et armes pour lutter contre la vague croissante de criminalité, comme par exemple 100 camions britanniques Leyland DAF Comet livrés en 1990. Malgré ces achats, une étude réalisée en 1990 conclut que le budget de la force de police doit doubler pour répondre aux besoins.

Structure salariale

À la suite de l'augmentation des salaires de 2010, le gouvernement fĂ©dĂ©ral sous la direction de Goodluck Jonathan Ă©tend l'ensemble des salaires et indemnitĂ©s aux militaires, paramilitaires, policiers et officiers du renseignement, qui n'Ă©taient pas toujours couverts par des rĂ©visions salariales similaires dans le passĂ©. L'extension de l'augmentation aux autres fonctionnaires, par opposition aux fonctionnaires de base, fait grimper l'ensemble de la masse salariale Ă  267,4 milliards de nairas en 2010. Sur la base de cette structure salariale, les dĂ©tails du salaire par grade ou grade des officiers de police nigĂ©rians sont indiquĂ©s ci-dessous. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral du Nigeria, sous la direction du prĂ©sident Muhammadu Buhari, approuve le 26 novembre 2018 une nouvelle structure salariale[14] - [15] - [16], mais les dĂ©tails ne sont pas tous publics, ils ne sont donc pas inclus dans le tableau ci-dessous.

Rang Grade Salaire mensuel Salaire annuel
1 Recrue 9 019,42 ₩ 108 233, 04 ₩
2a Constable

Grade 03

43 293,83 ₩ 519 525,60 ₩
b Constable

Grade 10

49 113,59 ₩ 613 363,08 ₩
3a Caporal

Grade 04 (1)

44 715,53 ₩ 536 586,36 ₩
b Caporal

Grade 04 (10)

51 113,59 ₩ 613 363,08 ₩
4a Sergent

Grade 05 (1)

48 540,88 ₩ 582 490,56 ₩
b Sergent

Grade 05 (10)

55 973,84 ₩ 671 686,08 ₩
5a Sergent-major

Grade 06 (1)

55 144,81 ₩ 661 737,72 ₩
b Sergent-major

Grade 06 (10)

62 204,88 ₩ 746 458,56 ₩
6a Inspecteur cadet

Grade 07 (1)

73 231,51 ₩ 878 778,12 ₩
b Inspecteur cadet

Grade 07 (10)

87 135,70 ₩ 1 045 628,40 ₩
7a Superintendant de police assistant

Grade 08 (1)

127 604,68 ₩ 1 531 256,16 ₩
b Superintendant de police assistant Grade 08 (10) 144 152,07 ₩ 1 729 824,84 ₩
8a Superintendant de police assistant Grade 09 (1) 136 616,06 ₩ 1 639 392,72 ₩
b Superintendant de Police

Grade 09 (10)

156 318,39 ₩ 1 875 820,68 ₩
9a Superintendant adjoint de police

Grade 10 (1)

148 733,29 ₩ 1 784 799,48 ₩
b Superintendant adjoint de police

Grade 10 (10)

170 399,69 ₩ 2 044 796,28 ₩
10a Superintendant de police

Grade 11 (1)

161 478,29 ₩ 1 937 739,49 ₩
b Superintendant de police

Grade 11 (10)

187 616 ₩ 2 251 400,28 ₩
11a Superintendant de police en chef

Grade 12 (1)

172 089,06 ₩ 2 065 068,72 ₩
b Superintendant de police en chef

Grade 12 (08)

199 723,96 ₩ 2 396 687,52 ₩
12a Commissaire de police assistant Grade 13 (1) 183 185,73 ₩ 2 198 228,76 ₩
b Commissaire de police assistant Grade 13 (10) 212 938,96 ₩ 2 555 257,92 ₩
13a Commissaire de police adjoint

Grade 14 (1)

242 715,65 ₩ 2 912 587,80 ₩
b Commissaire de police adjoint

Grade 14 (07)

278 852,79 ₩ 3 346 233,48 ₩
14a Commissaire de police

Grade 15 (1)

266 777,79 ₩ 3 201 333,48 ₩
b Commissaire de police

Grade 15 (06)

302 970,47 ₩ 3 635 645,64 ₩
15 Inspecteur gĂ©nĂ©ral de la police assistant 499 751,87 ₩ 5 997 022,44 ₩
16 Inspecteur gĂ©nĂ©ral de la police adjoint 546 572,73 ₩ 6 558 872,76 ₩
17 Inspecteur gĂ©nĂ©ral de la police 711 498 ₩ 8 537 976 ₩

Controverses

Violations des droits de l'homme

Des cas de corruption et de violation des droits de l'homme par la police nigériane ont été signalés. L'un des rapports les plus accablants est publié le 17 août 2010 par Human Rights Watch (HRW)[17]. Un autre rapport, publié par Amnesty International USA en 2021, accuse la police d'intimidations de journalistes, d'expulsion forcée et d'autres violations des droits humains[18].

Le 12 mai 2020, le journal This Day publie un rapport sur les abus flagrants et les violations des droits de l'homme commis par la police nigériane pendant le confinement, lors de la pandémie de COVID-19. Le rapport du journal accuse la police nigériane d'avoir commis davantage d'exécutions extrajudiciaires et d'autres violations des droits de l'homme pendant la période de prolongation du confinement dans le pays[19].

Affaires de corruption

Bien que la police soit gĂ©nĂ©ralement considĂ©rĂ©e comme un choix de carriĂšre attrayant, elle connaĂźt des problĂšmes endĂ©miques de recrutement, de formation, d'efficacitĂ© et d'indiscipline, et elle manque d'expertise dans des domaines spĂ©cialisĂ©s[20]. La corruption et la malhonnĂȘtetĂ© sont rĂ©pandues, engendrant un faible niveau de confiance du public, un dĂ©faut de signalement des crimes et des tendances Ă  recourir Ă  l'auto-assistance (se faire justice soi-mĂȘme). La police est plus apte aux opĂ©rations paramilitaires et Ă  l'exercice de la force qu'aux fonctions de service communautaire ou Ă  la prĂ©vention, Ă  la dĂ©tection des crimes et Ă  l'enquĂȘte[21].

En fĂ©vrier 2019, il est signalĂ© que des policiers nigĂ©rians gagnent frĂ©quemment de l'argent supplĂ©mentaire en extorquant des rĂ©sidents[22]. Le 30 juillet 2019, trois officiers de la police de l'État d'Anambra sont arrĂȘtĂ©s pour avoir extorquĂ© trois rĂ©sidents[23]. Le 10 novembre 2019, la police nigĂ©riane publie une dĂ©claration rĂ©vĂ©lant qu'un officier de la Safer Highways Patrol, Onuh Makedomu, avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© filmĂ© en train d'accepter un pot-de-vin d'un automobiliste Ă  Lagos[24]. Le 9 mars 2020, deux officiers de la police nigĂ©riane de Lagos, le surintendant adjoint de la police Adebayo Ojo et le sergent Adeleke Mojisola sont tous deux arrĂȘtĂ©s pour avoir extorquĂ© de l'argent Ă  une femme[25]. Le 11 avril 2020, un autre officier de la police de Lagos, l'inspecteur Taloju Martins, est arrĂȘtĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© filmĂ© en train de forcer un automobiliste Ă  lui donner de l'argent[26] - [27]. Le 3 juin 2020, le commandement de la police de l'État d'Adamawa annonce l'arrestation d'un de ses officiers pour le meurtre d'un motocycliste qui avait refusĂ© de lui verser un pot-de-vin[28].

Les rapports faisant Ă©tat de collusion entre la police et des criminels sont courants, tout comme les appels officiels aux policiers pour qu'ils changent d'attitude envers le public, soient justes et honnĂȘtes et Ă©vitent les pratiques de corruption. Afin de rĂ©duire la corruption et de faciliter l'identification des contrevenants, les policiers en patrouille et aux points de contrĂŽle ne sont pas autorisĂ©s Ă  avoir plus de 5 â‚Š sur eux.

La police nigĂ©riane est classĂ©e comme l'institution considĂ©rĂ©e comme la plus corrompue par la population au Nigeria, selon une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par des chercheurs de l'UniversitĂ© Ahmadu Bello[29].

Violences policiĂšres

La police est rĂ©guliĂšrement accusĂ©e de suivre une politique de « feu pour feu » dans laquelle de nombreux suspects capturĂ©s meurent en garde Ă  vue ou sont « abattus alors qu'ils tentaient de s'Ă©chapper ». Des dĂ©cennies de corruption policiĂšre et officielle et l'incapacitĂ© persistante Ă  former correctement les policiers conduisent Ă  une situation oĂč les exĂ©cutions extrajudiciaires sont une forme acceptĂ©e de traitement des personnes que la police considĂšre comme des criminels. La derniĂšre victime en date est Mohamed Yusuf, le chef de la secte Boko Haram au Nigeria, encore vivant lors de sa capture par l'armĂ©e en 2009[30] - [31].

En juin 1986, l'utilisation d'une violence excessive pour réprimer les troubles étudiants conduit l'AFRC à ordonner à la police de n'utiliser que des balles en caoutchouc pour contenir les émeutes étudiantes[32].

En septembre 2005, le Nigeria renvoie 120 policiers servant dans la mission des Nations unies au Congo en raison d'accusations selon lesquelles ils se seraient livrés à des abus sexuels[32].

En octobre 2018, huit policiers de la ville de Boipatong sont arrĂȘtĂ©s pour avoir torturĂ© puis assassinĂ© un ressortissant nigĂ©rian en octobre 2017[33]. Le 2 aoĂ»t 2019, deux officiers de la brigade de lutte contre les sectes , l'inspecteur Ogunyemi Olalekan et le sergent Godwin Orji, sont arrĂȘtĂ©s et accusĂ©s du meurtre d'un homme lors d'un raid Ă  Lagos[34]. Le 21 aoĂ»t 2019, quatre membres de la brigade spĂ©ciale anti-vol (SRAS) de la police nigĂ©riane sont arrĂȘtĂ©s et accusĂ©s de meurtre aprĂšs avoir Ă©tĂ© surpris en train de malmener un homme, puis d'abattre deux voleurs de tĂ©lĂ©phone prĂ©sumĂ©s en plein jour. Les deux voleurs de tĂ©lĂ©phone prĂ©sumĂ©s ont Ă©tĂ© abattus aprĂšs leur arrestation[35].

Le 5 janvier 2020, trois officiers de la police nigĂ©riane sont arrĂȘtĂ©s aprĂšs avoir battu un passager d'un bus, qui s'est avĂ©rĂ© ĂȘtre le juge de la Cour suprĂȘme nigĂ©riane, aprĂšs qu'il ait refusĂ© de dĂ©verrouiller son tĂ©lĂ©phone portable[36]. Le 3 avril 2020, un policier est arrĂȘtĂ© pour avoir agressĂ© un travailleur portuaire[37]. Le 18 avril 2020, la police dĂ©clare que deux de ses agents ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s aprĂšs avoir Ă©tĂ© filmĂ©s en train de battre une femme au marchĂ© d'Odo Ori Ă  Iwo, dans l'État d'Osun[38].

Le 28 avril 2020, le commandement de police de l'État de Rivers traduit en justice un ancien sergent, Bitrus Osaiah, pour avoir abattu sa collĂšgue, Lovender Elekwachi, lors d'un raid contre le commerce de rue la semaine prĂ©cĂ©dente[39]. Osaiah est dĂ©mis de ses fonctions le lendemain[40]. Le 21 mai 2020, Yahaha Adeshina, l'officier de police divisionnaire de la division Ilemba Hausa, est arrĂȘtĂ© pour avoir aidĂ© Kehinde Elijah et Ezeh Joseph dans le meurtre du sergent Onalaja Onajide, le 10 mai 2020. Adeshina et les autres tireurs Ă©taient recherchĂ©s pour « crimes violents »[41]. Le 30 mai 2020, deux policiers de Lagos sont arrĂȘtĂ©s pour avoir abattu une jeune fille de 16 ans[42] - [43].

Le 31 juillet, Peter Ebah, un inspecteur du Commandement de l'État de Rivers, est arrĂȘtĂ© pour avoir violĂ© une femme Ă  un poste de contrĂŽle dans la rĂ©gion de Tai pour ne pas avoir portĂ© de masque[44]. Le 9 septembre 2020, il est toujours en dĂ©tention en raison du viol[45]. Une affaire impliquant des agents de la police nigĂ©riane Ă  Abuja qui auraient violĂ© certaines des 65 femmes arrĂȘtĂ©es pour activitĂ©s illicites dans une boĂźte de nuit en avril 2019 aprĂšs avoir refusĂ© de verser des pots-de-vin aux agents pour leur libĂ©ration est Ă©galement toujours en cours[46].

Action lors des violences religieuses de 2009

Les violences religieuses font au moins 150 morts en deux jours aprĂšs une sĂ©rie d'attentats le 26 juillet 2009 dans plusieurs villes nigĂ©rianes[47] - [48]. Les villes de Bauchi dans l'État du mĂȘme nom, Maiduguri dans l'État de Borno, Potiskum dans l'État de Yobe et Wudil sont attaquĂ©es. Des tĂ©moins affirment que plus de 250 personnes sont mortes[49]. Le Nigeria affirme que la plupart des morts sont des militants. Les combats ont commencent le 26 juillet lorsque Boko Haram, une organisation terroriste islamiste, attaque un poste de police en reprĂ©sailles Ă  l'arrestation de ses dirigeants. La police rĂ©pond par ses propres reprĂ©sailles et un couvre-feu est dĂ©clarĂ© dans la zone[49].

Les attaques se propagent et des cadavres sont retrouvĂ©s dans des postes de police, des personnes fuient leurs maisons et certaines sont tirĂ©es de leurs voitures pour ĂȘtre abattues alors que des postes de police sont incendiĂ©s. Les troupes nigĂ©rianes encerclent la maison de Mohammed Yusuf, chef du mouvement Boko Haram, Ă  Maiduguri, le 28 juillet aprĂšs que ses partisans se sont barricadĂ©s Ă  l'intĂ©rieur. Il s'agit de la pire vague de violence religieuse que le Nigeria ait connue depuis novembre 2008[49].

Réformes et tentatives de réformes

Sous la prĂ©sidence de l'ancien chef de l'État Olusegun Obasanjo, une tentative est faite pour Ă©largir les critĂšres d'entrĂ©e dans la police en rĂ©duisant l'Ăąge de recrutement de dix-neuf Ă  dix-sept ans et en enrĂŽlant des soldats dĂ©mobilisĂ©s, mais cela Ă©choue. Au milieu des annĂ©es 1980, le ministre de la police fĂ©dĂ©rale de l'Ă©poque reconnaĂźt que la police n'a rĂ©cupĂ©rĂ© que 14 % des 900 millions de dollars de biens dĂ©clarĂ©s volĂ©s au cours des six mois prĂ©cĂ©dents, et que seulement 20 % des 103 000 personnes arrĂȘtĂ©es ont Ă©tĂ© reconnues coupables, un record d'inefficacitĂ© similaire Ă  celui rapportĂ© dans les annĂ©es 1960.

Avant mĂȘme les violences entourant le soulĂšvement de Boko Haram dans le nord du Nigeria, des questions se posaient sur la conduite des forces de sĂ©curitĂ©. Le gouvernement tente actuellement de rĂ©former la police. Ils produisent un livre blanc contenant 79 recommandations pour amĂ©liorer les forces de police, qui doit ĂȘtre examinĂ© par l'AssemblĂ©e nationale et transformĂ© en un projet de loi sur la rĂ©forme de la police. Des rĂ©formes clĂ©s telles que l'augmentation Ă  100 $ par mois minimum de tous les policiers, qui parfois sont payĂ©s seulement 40 $ par mois, le traitement des cas des 10 000 officiers ayant un casier judiciaire embauchĂ©s entre 2001 et 2004, l'Ă©tablissement d'un systĂšme fiable de plainte contre la police, l'Ă©ducation des recrues, la gestion transparente des postulants et demandes d'embauche, la fourniture d'un rĂ©seau de communication fonctionnel, de meilleurs outils d'enquĂȘte et de la formation pour les utiliser[50].

Loi de 2020 sur la police

En septembre 2020, l'Assemblée nationale nigériane adopte un projet de loi sur la réforme de la police, promulgué par le président nigérian Muhammadu Buhari le 16 septembre 2020[4]. La nouvelle loi, connue sous le nom de Nigeria Police Act of 2020, abroge le Police Act de 2004, et prévoit une force de police plus efficace et mieux organisée, guidée par les principes de transparence et de responsabilité dans ses opérations et la gestion de ses ressources[4]. Il aborde également les défis de la structuration, des nominations, des promotions, de la discipline, des affectations, des conditions de vie, des pensions et des prestations de retraite de la police nigériane[51].

Mouvement #EndSARS et conséquences sur la police

En octobre 2020, les manifestants du mouvement End SARS estiment que les policiers nigĂ©rians ne sont pas suffisamment payĂ©s et, en complĂ©ment des protestations contre les violences policiĂšres, ils appellent Ă  une augmentation des salaires de la police afin qu'ils puissent ĂȘtre « rĂ©munĂ©rĂ©s de maniĂšre adĂ©quate afin de mieux protĂ©ger la vie et les biens des citoyens »[52].

Le 4 octobre 2020, Muhammed Adamu, inspecteur gĂ©nĂ©ral de la police, annonce que l'escouade fĂ©dĂ©rale spĂ©ciale anti-vol (SARS) et d'autres escouades tactiques arrĂȘteront ces opĂ©rations, y compris les contrĂŽles de circulation, « avec effet immĂ©diat »[53]. Le 11 octobre, une semaine aprĂšs avoir fait cesser ses opĂ©rations, Adamu dĂ©mantĂšle le SRAS[54]. Le 22 octobre 2020, le prĂ©sident nigĂ©rian Muhammadu Buhari confirme dans un discours diffusĂ© publiquement que la controversĂ©e Special Anti-Robbery Squad (SARS) du Nigeria a Ă©tĂ© dĂ©mantelĂ©e et accuse certains de ses membres d'avoir « fait un usage excessif de la force lorsque l'unitĂ© Ă©tait opĂ©rationnelle »[55]. Certains anciens membres de la brigade sont alors poursuivis devant la justice pour extorsion, viol et meurtre[56], aprĂšs de nombreuses plaintes de la part de citoyens nigĂ©rians[57]. AprĂšs le dĂ©mantĂšlement de l'unitĂ©, une autre unitĂ© tactique est mise en place, appelĂ©e SWAT[58].

EntraĂźnement

La formation de la police est dirigĂ©e depuis le quartier gĂ©nĂ©ral par un inspecteur gĂ©nĂ©ral adjoint dĂ©signĂ© comme commandant. Les recrues sont formĂ©es dans les Ă©coles de police d'Oji River, de Maiduguri, de Kaduna et d'Ikeja, qui forment Ă©galement d'autres membres du personnel de sĂ©curitĂ© du pays. Le CollĂšge de police d'Ikeja forme des surintendants adjoints et des sous-inspecteurs cadets. Il existe aussi des Ă©coles de formation continue, notamment l'Ă©cole de formation de la force mobile de la police Ă  Guzuo, au sud-ouest d'Abuja, l'Ă©cole de formation contre le terrorisme de Nonwa Tai, dans l'État de Rivers, le Police Detective College Ă  Enugu, le Police Dogs Service Training Centre et le Centre d'entraĂźnement montĂ©[59].

En aoĂ»t 1989, l'ancien chef de l'État, le gĂ©nĂ©ral Ibrahim Babangida pose devant la premiĂšre pierre d'une AcadĂ©mie de police dans l'État de Kano. Elle doit ĂȘtre affiliĂ©e Ă  l'UniversitĂ© Bayero jusqu'Ă  ce qu'une infrastructure adĂ©quate soit disponible pour un fonctionnement indĂ©pendant. L'admission est rĂ©glementĂ©e par le mĂ©rite, par un systĂšme de quotas et par le pouvoir fĂ©dĂ©ral. Le commandant possĂšde le grade minimum d'Inspecteur gĂ©nĂ©ral adjoint et est assistĂ© d'un doyen qui supervise le programme acadĂ©mique[8].

Inspirée de l'Académie nigériane de la défense de Kaduna, l'Académie de police doit offrir un programme universitaire et professionnel de cinq ans pour les nouveaux cadets et un cours intensif de dix-huit mois pour les diplÎmés universitaires aspirant à une carriÚre dans la police. Ibrahim Babangida révÚle également son intention d'obtenir une assistance technique de la Grande-Bretagne pour établir un programme central de planification et de formation afin de moderniser et d'améliorer la formation de la police[8].

Équipement

La police nigériane utilise divers véhicules au cours de ses opérations :

Notes et références

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Annexes

Bibliographie

ÉvĂšnements liĂ©s Ă  l'histoire de la police

Autres organismes d'application de la loi au Nigeria

Liens externes

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