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Plateforme de protection des lanceurs d'alerte en Afrique

La Plateforme de Protection des Lanceurs d’Alerte en Afrique (PPLAAF) est une association loi de 1901 crĂ©Ă©e en 2017 Ă  Dakar dans le but de protĂ©ger et de soutenir juridiquement les lanceurs d'alerte africains. PPLAAF dispose de bureaux Ă  Paris, Dakar («La Maison de l’Alerte») et Johannesburg.

Plateforme de Protection des Lanceurs d'Alerte en Afrique

Adresse https://www.pplaaf.org/fr/
Langue Français Anglais
SiĂšge social Paris
Drapeau de la France France
Créé par William Bourdon
Lancement mars 2017
État actuel Actif

Depuis 2017, PPLAAF a accompagné les lanceurs d'alerte à l'origine de pluiseurs révélations: Congo Hold-Up en République Démocratique du Congo, State Capture en Afrique du Sud et les Luanda Leaks impliquant Isabel Dos Santos en Angola.

Administration

La Plateforme de Protection des Lanceurs d'Alerte en Afrique est gĂ©rĂ©e par un Conseil d'administration composĂ© de six membres : l’avocat français William Bourdon, la journaliste Khadija_Sharife (en), Alioune Tine[1], dĂ©fenseur des droits humains en Afrique de l’Ouest, l’écrivaine Jihan El-Tahri, et Pierre SanĂ©, PrĂ©sident du think-tank « Imagine Africa Institute », ancien SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral d’Amnesty International et sous-directeur gĂ©nĂ©ral de l’UNESCO pour les sciences sociales et humaines.

Révélations de lanceurs d'alerte

Le State Capture en Afrique du Sud

PPLAAF a reprĂ©sentĂ© les lanceurs d'alerte Bianca Goodson[2], Mosilo Mothepu et Athol Williams[3]  au sein des affaires de State Capture dans laquelle l’ex-prĂ©sident Sud-africain Jacob Zuma Ă©tait accusĂ© de pillage des entreprises et des institutions nationales dans l’affaire Public Investment Corporation[4], gestionnaire du plus important fonds de pension en Afrique accusĂ© de mauvaise gestion Ă  la suite d'allĂ©gations de dĂ©tournements de fonds dans l’affaire Ingonyama Trust relatif aux droits de propriĂ©tĂ© du roi des Zoulous[5].

PPLAAF leur a fourni des conseils juridiques et un soutien financier, les a assisté dans la préparation de leurs témoignages, a évalué les risques encourus et a relaté leurs cas dans les médias nationaux et internationaux[6].

Les soupçons relatifs Ă  la captation d’État en Afrique du Sud ont dĂ©butĂ© lorsque des rumeurs commençaient Ă  s’ébruiter selon lesquelles, les frĂšres Gupta, de puissants hommes d’affaires d’origine indienne, se permettaient de proposer des emplois ministĂ©riels en Ă©changes de politiques Ă  leur avantage. La proximitĂ© entre la famille Gupta et le PrĂ©sident de l’époque, Jacob Zuma venait confirmer cette Ă©ventualitĂ©. En 2016, ces doutes ont laissĂ© place Ă  une plainte dĂ©posĂ©e par un prĂȘtre auprĂšs du public protecteur qui publiera un rapport en novembre 2016[7]. Ce rapport, qui recommandait la mise en place d’une commission d’investigation a conduit Ă  l’établissement de la Commission d’enquĂȘte intitulĂ©e Commission Zondo. Dans ses rapports finaux[8], la Commission Zondo a soulignĂ© l’importance des lanceurs d’alerte et a proposĂ© l’adoption de nouvelles mesures de protection des lanceurs d’alerte en Afrique du Sud[9].

Les Lumumba Papers

En 2016, Jean Jacques Lumumba, petit-neveu de hĂ©ros de l’indĂ©pendance Patrice Lumumba, a rĂ©vĂ©lĂ© au mĂ©dia belge Le Soir[10] les transactions suspectes qu’effectuait la BGFIBank RDC. Les documents transmis par Lumumba sont appelĂ©s les Lumumba Papers[11]. Parmi les transactions, des mouvements douteux sur le compte de la Commission Ă©lectorale nationale indĂ©pendante (CENI) et l’envoi de 43 millions de dollars provenant de la Banque Centrale du Congo (BCC) Ă  une sociĂ©tĂ© privĂ©e nommĂ©e EGAL, dont les actionnaires sont des proches de Joseph Kabila[12] - [13] - [14]. Jean Jacques Lumumba a Ă©galement rĂ©vĂ©lĂ© l’importation de Namibie vers la RDC d’animaux sauvages[15] pour les intĂ©rĂȘts privĂ©s du PrĂ©sident Kabila.

Depuis janvier 2017, PPLAAF travaille en Ă©troite collaboration avec Jean Jacques Lumumba[16].

Le Port de Banana

En 2017, les lanceurs d’alerte ayant suivi les nĂ©gociations entre le gouvernement de la RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo et l’exploitant portuaire DubaĂŻ Port World concernant la construction Ă  Banana du plus grand port en eau profonde de RDC[17], le Port de Banana ont contactĂ© PPLAAF. Le contrat qui rĂ©sultait de ces nĂ©gociations prĂ©voyait de crĂ©er une nouvelle sociĂ©tĂ© qui permettrait l’enrichissement personnel de plusieurs personnalitĂ©s politiques, dont l’ancien PrĂ©sident Joseph Kabila[18] - [19]. L’ensemble des nĂ©gociations de ce projet d’une valeur de plus d’un milliard de dollars serait entachĂ© de corruption.

Le Fishrot Scandal

PPLAAF accompagne un des lanceurs d’alerte du Fishrot Scandal, Johannes Stefansson, ancien directeur des opĂ©rations de la sociĂ©tĂ© de pĂȘche islandaise Samherji. GrĂące Ă  lui, Wikileaks avait dĂ©voilĂ© en 2019 les documents du Fishrot. Ceux-ci regroupaient des milliers de documents et de courriels Ă©changĂ©s par des employĂ©s de l'une des plus grandes entreprises de l'industrie du poisson en Islande, Samherji, qui indiquaient que l'entreprise avait versĂ© des centaines de millions de couronnes suĂ©doises Ă  des politiciens et Ă  des fonctionnaires de haut rang en Namibie par l'intermĂ©diaire de paradis fiscaux tels que Chypre et les Ăźles Marshall dans le but d'acquĂ©rir les quotas de pĂȘche convoitĂ©s du pays.

Les Luanda Leaks

PPLAAF a obtenu des documents portant sur la colossale fortune de la plus riche femme d’Afrique, Isabel Dos Santos[20]. Les documents ont Ă©tĂ© partagĂ©s avec l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) et ont conduit en dĂ©but d’annĂ©e 2020 Ă  la publication d’enquĂȘtes menĂ©es par 36 mĂ©dias internationaux, appelĂ©es les « Luanda Leaks »[21]. Les Luanda Leaks rĂ©vĂšlent comment la fille de l’ex-PrĂ©sident, Isabel Dos Santos, a eu recours Ă  une multitude de sociĂ©tĂ©s et filiales pour dĂ©tourner des millions de dollars Ă  son profit[22] - [23].

Afriland First Bank CD et son affiliation avec Dan Gertler

En 2020, les lanceurs d’alerte Gradi Koko et Navy Malela, respectivement ancien chef de la division d’audit interne de l’unitĂ© et contrĂŽleur chargĂ© du dĂ©partement d’audit et informaticien de la filiale congolaise de Afriland First Bank, avaient transmis des documents Ă  PPLAAF et Ă  l'ONG Global Witness qui rĂ©vĂ©laient l’existence d'un rĂ©seau qui ressemblait Ă  du blanchiment d’argent permettant potentiellement Ă  Dan Gertler, milliardaire israĂ©lien, de contourner les sanctions amĂ©ricaines Ă©mises Ă  son encontre en dĂ©cembre 2017[24] - [25] - [26]. Ce stratagĂšme lui aurait permis de transfĂ©rer des millions de dollars Ă  l’étranger et d’acquĂ©rir de nouveaux contrats miniers en RDC.

Gradi Koko et Navy Malela ont Ă©galement Ă©tĂ© l’objet de reprĂ©sailles. Ils ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  mort et sont depuis contraints de rester en exil[27]. A la suite des publications, PPLAAF avait menĂ© une campagne en RĂ©publique DĂ©mocratique du Congo aux cĂŽtĂ©s de la coalition “Le Congo n’est pas Ă  vendre”[28] afin de militer pour l’adoption de mesures de protection des lanceurs d'alerte concrĂštes. Cette campagne comprenait une campagne sur les rĂ©seaux sociaux et un appel Ă  la rĂ©forme du secteur bancaire[29].

Congo Hold-up

En collaboration avec le rĂ©seau European Investigative Collaborations (EIC) et Mediapart, PPLAAF a coordonnĂ© l’enquĂȘte Congo Hold Up. Le 19 novembre 2021, un consortium de mĂ©dias et d’ONGs d’investigation a annoncĂ© la publication de rĂ©vĂ©lations appelĂ©es Congo Hold Up [30] - [31]. Ces rĂ©vĂ©lations, basĂ©es sur plus de 3,5 millions de documents bancaires obtenus par PPLAAF et Mediapart, relatent comment les intĂ©rĂȘts privĂ©s de l’élite congolaise se sont emparĂ©s des richesses de l’État congolais. Des millions de dollars ont Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©s par les proches de Joseph Kabila grĂące Ă  un vaste systĂšme de corruption et de blanchiment d’argent installĂ© au sein de la banque BGFIBank-RDC.

La publication des articles et des rapports s’est Ă©talĂ©e sur trois semaines, apportant rĂ©guliĂšrement de nouvelles rĂ©vĂ©lations. Entre autres, les versements de plusieurs millions de dollars en provenance de la Banque centrale congolaise (BCC)[32] et de la Commission Ă©lectorale nationale indĂ©pendante (CENI)[33] - [34] Ă  des sociĂ©tĂ©s Ă©crans[35] appartenant Ă  des proches de Joseph Kabila, congolais ou Ă©trangers (notamment français ou belge[36]) ; la corruption d’hommes politiques congolais par des hommes d’affaires chinois Ă  hauteur de 40 millions de dollars dans le cadre du contrat sino-congolais « le Contrat du siĂšcle »[37] - [38] ; le financement, notamment grĂące au Fonds EuropĂ©en de DĂ©veloppement (FED), du mouvement libanais Hezbollah par l’envoi de ces fonds Ă  un rĂ©seau de sociĂ©tĂ©s basĂ©es aux Émirats Arabes Unis[39] - [40] - [41]; et la mise en place d’un rĂ©seau international de blanchiment d’argent dans lequel des sociĂ©tĂ©s congolaises faisaient transiter des millions de dollars vers des sociĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres Ă©vitant ainsi un contrĂŽle des fonds[42].  

Financements

PPLAAF est financée par les Fondations Ford, Open Society (OSF) for West Africa (OSIWA) et for Southern Africa (OSISA), Heinrich Böll Stiftung (HBS), Luminate[43], National Endowment for Democracy (NED)[44] et Paul & Bay.

Partenaires

La Plateforme de Protection des Lanceurs d'Alerte en Afrique collabore avec le consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), la coalition Congo N’est Pas A Vendre (CNPAV)[45], Volume Africa[46], UNIS – RĂ©seau panafricain de lutte contre la corruption, l'Observatoire de la dĂ©pense publique (ODEP)[47], l'ONG Resource Matters[48], Open Secrets, Democracy Works Foundation[49], Africtivistes[50], Afrewatch[51], Raid, Public Eye, Global Witness, European Investigative Consortium (EIC), Sherpa, Shadow World, Blueprint for Free Speech[52], les journalistes d'enquĂȘte « Organized Crime and Corruption Reporting Project », MĂ©diaPart et Radio France Internationale (RFI).

PPLAAF collabore et est également partenaire du réseau international Whistleblowing International Network (WIN)[53].

Publications

  • Les rĂ©vĂ©lations sur Dan Gertler: en juillet 2020, PPLAAF a publiĂ©, en collaboration avec Global Witness, un rapport d’enquĂȘte intitulĂ© « Des Sanctions, mine de rien » sur les schĂ©mas de blanchiment d’argent mis en place par Dan Gertler pour Ă©viter les sanctions amĂ©ricaines.
  • Le rapport «The capture and the restructuring of the south African revenue service»: ce rapport s’appuie sur les tĂ©moignages du lanceur d’alerte Athol Williams qui sont intervenus pour dĂ©noncer la captation d’état en Afrique du Sud et a Ă©tĂ© publiĂ© le 24 mars 2021.
  • Congo Hold Up : dans le cadre des investigations Congo Hold Up, PPLAAF a produit, en novembre 2021, un rapport sur l’entreprise congolaise EGAL, soupçonnĂ©e d’avoir Ă©tĂ© utilisĂ©e par les proches du gouvernement de l’époque pour dĂ©tourner des millions de dollars de fonds publics.

Notes et références

  1. Voir https://www.franceinter.fr/personnes/alioune-tine
  2. (en) Jessica Bezuidenhout & Rebecca Davis, « 2017 Daily Maverick South African Persons of the Year: The Whistle-blowers », sur Daily Maverick, (consulté le )
  3. (en) Ray Mahlaka, « STATE CAPTURE: Athol Williams: ‘I will continue whistle-blowing and making the corrupt uncomfortable’ », sur Daily Maverick, (consultĂ© le )
  4. (en) « South Africa opens inquiry into improper use of government pension funds », sur RFI, (consulté le )
  5. (en) Tania Broughton et Tania Broughton, « GROUNDUP : Court orders Zulu King’s trust to pay back millions over forced land leases », sur Daily Maverick, (consultĂ© le )
  6. (en-GB) Deutsche Welle (www.dw.com), « Africa's whistleblowers pay a high price for their courage | DW | 16.03.2022 », sur DW.COM (consulté le )
  7. (en) « Friars fall out over public protector », sur The Mail & Guardian, (consulté le )
  8. « Final Reports », sur Judicial Commission of Inquiry into Allegations of State Capture, Corruption and Fraud in the Public Sector including Organs of State (consulté le )
  9. (en) « Judicial Commission of Inquiry into State Capture Report: Part 1 »,
  10. « Corruption au Congo: les preuves qui accablent le régime Kabila », sur Le Soir, (consulté le )
  11. « The Lumumba Papers », sur lumumbapapers.info (consulté le )
  12. « Jean-Jacques Lumumba, banquier congolais exilĂ© et dĂ©nonciateur du systĂšme Kabila », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  13. « RDC : Jean-Jacques Lumumba, le lanceur d’alerte dont le clan Kabila se serait bien passĂ©, se confie – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consultĂ© le )
  14. (en) « With His Family’s Fortune at Stake, President Kabila Digs In », sur Bloomberg.com,
  15. « Girafes, buffles et zĂšbres en cargo ou les lubies animaliĂšres de Joseph Kabila », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  16. « Les lanceurs d’alerte de l’enquĂȘte Congo Hold-up pourront poursuivre la BGFI en France », sur RFI, (consultĂ© le )
  17. « Banana Port Papers », sur bananaportpapers.info (consulté le )
  18. Deutsche Welle (www.dw.com), « RDC : le port de Banana, un booster pour l'économie congolaise ? | DW | 01.02.2022 », sur DW.COM (consulté le )
  19. « Banana: le projet de port en eau profonde malmené », sur Ports et corridors, (consulté le )
  20. (en-US) « What is the Platform to Protect Whistleblowers in Africa? - ICIJ », (consulté le )
  21. (en-US) « How Africa's richest woman exploited family ties, shell companies and inside deals to build an empire - ICIJ », (consulté le )
  22. « AprĂšs les « Luanda Leaks », la dĂ©composition de l’empire d’Isabel dos Santos », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  23. « Journal de l'Afrique - "Luanda Leaks" : révélations sur la famille Dos Santos, accusée de corruption », sur France 24, (consulté le )
  24. (en) « Exposing a Congolese bank’s dirty secrets », sur The Mail & Guardian, (consultĂ© le )
  25. (en) « Bank officials 'expose money-laundering network' », sur www.africa-confidential.com (consulté le )
  26. « Affaire Afriland First Bank en RDC: en quoi les lanceurs d'alerte sont-ils crédibles? », sur RFI, (consulté le )
  27. Karl Laske, « Lanceur d’alerte condamnĂ© Ă  mort en RDC: «Nous n’avons pas peur» », sur Mediapart (consultĂ© le )
  28. « Le CNPAV (Congo N'est Pas À Vendre) », sur www.corruptiontue.org (consultĂ© le )
  29. « https://twitter.com/corruptiontue/status/1279474259660865538 », sur Twitter (consulté le )
  30. (en-GB) « DR Congo data leak: Millions transferred to Joseph Kabila allies », BBC News,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  31. « Congo Hold-up: la plus importante fuite de documents bancaires d’Afrique », sur RFI, (consultĂ© le )
  32. Yann Philippin, « « Congo hold-up ». Banque centrale de la RDC : les rouages d’un pil... », sur Mediapart (consultĂ© le )
  33. Justine Brabant, Yann Philippin, Sonia Rolley (RFI), « Congo hold-up : les élections, ce pactole », sur Mediapart (consulté le )
  34. « Une sociĂ©tĂ© libanaise dans l’opaque machinerie Ă©lectorale congolaise », sur L'Orient-Le Jour, (consultĂ© le )
  35. « Congo Hold-up: Sud Oil, la siphonneuse du premier cercle de Joseph Kabila », sur RFI, (consulté le )
  36. « Congo Hold-up: la fortune offshore de l’entrepreneur belge Philippe de Moerloose », sur RFI, (consultĂ© le )
  37. Yann Philippin, Sonia Rolley (RFI), « « Congo hold-up » : les Chinois ont corrompu les Kabila pour un con... », sur Mediapart (consulté le )
  38. https://www.bloomberg.com/news/features/2021-11-28/africa-s-biggest-data-leak-reveals-china-money-role-in-kabila-s-congo-looting ; https://cdn.thesentry.org/wp-content/uploads/2021/11/TheBackchannel-TheSentry-Nov2021.pdf
  39. « Comment la nébuleuse Tajeddine contourne les sanctions américaines contre le Hezbollah », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  40. « Ces millions de l’UE qui alimentent les comptes du rĂ©seau Tajeddine », sur L'Orient-Le Jour, (consultĂ© le )
  41. « Congo Hold-up: Congo Futur, un empire sous sanctions », sur RFI, (consulté le )
  42. « Congo Hold-up: comment transfĂ©rer des millions Ă  l’étranger? », sur RFI, (consultĂ© le )
  43. (en) « PPLAAF: Protecting and empowering whistleblowers in Africa », sur luminategroup.com (consulté le )
  44. (en-US) « Africa 2021 », sur NATIONAL ENDOWMENT FOR DEMOCRACY, (consulté le )
  45. « Le CNPAV (Congo N'est Pas À Vendre) », sur www.corruptiontue.org (consultĂ© le )
  46. (en-GB) « Volume | Home of Award-Winning African Podcasts », sur Volume | Home of Award-Winning African Podcasts (consulté le )
  47. « Accueil », sur Observatoire de la Dépense Publique (consulté le )
  48. « Resource ïżœwealth and economic poverty: bridging the gap », sur resourcematters.org (consultĂ© le )
  49. (en-US) « DEMOCRACY WORKS FOUNDATION » (consulté le )
  50. « https://www.africtivistes.com/fr/ », sur www.africtivistes.com (consulté le )
  51. afrewatch, « Accueil », sur Afrewatch (consulté le )
  52. (en-GB) « Blueprint for Free Speech », sur Blueprint for Free Speech (consulté le )
  53. « Home - Whistleblowing International Network », sur whistleblowingnetwork.org (consulté le )

Liens externes

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