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Pincourt

Pincourt est une ville située sur l'ßle Perrot dans l'archipel d'Hochelaga au Québec (Canada). Elle fait partie de la municipalité régionale de comté de Vaudreuil-Soulanges, dans la région de la Montérégie[1] - [2].

Pincourt
Pincourt
Gare Pincourt–Terrasse-Vaudreuil.
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Montérégie
Subdivision régionale Vaudreuil-Soulanges
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Claude Comeau
2021-2025
Code postal J7W
Constitution
DĂ©mographie
Gentilé Pincourtois, e
Population 14 751 hab. ()
DensitĂ© 2 075 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 23â€Č nord, 73° 59â€Č ouest
Superficie 711 ha = 7,11 km2
Divers
Langue(s) français, anglais
Fuseau horaire Heure de l'Est (UTC-5)
Indicatif +1 514 ou 438
Code géographique 2471070
Localisation
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Pincourt
Liens
Site web Site officiel

    GĂ©ographie

    La ville de Pincourt occupe la partie sud-ouest de l'Ăźle Perrot. Cette Ăźle se trouve Ă  l’embouchure de la riviĂšre des Outaouais, entre le lac Saint-Louis et le lac des Deux Montagnes. L'Ăźle est Ă  une trentaine de kilomĂštres du centre de MontrĂ©al, en banlieue ouest. Pincourt borne les rapides de Quinchien qui sĂ©parent Ă  cet endroit l'Ăźle Perrot de Vaudreuil-Dorion. Pincourt est limitrophe des trois autres municipalitĂ©s de l'Ăźle Perrot, soit les villes de L'Île-Perrot et de Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, ainsi que la municipalitĂ© de Terrasse-Vaudreuil. La superficie totale de la municipalitĂ© est de 7,11 km2 dont 7,10 sont terrestres[1].

    Municipalités limitrophes

    Histoire

    La seigneurie de l'Île-Perrot est concĂ©dĂ©e Ă  François-Marie Perrot le [3]. Le secteur faisait autrefois partie de la seigneurie de « l’isle Perault »[4]. Le nom de Pincourt apparaĂźt dans les contrats de concession de terres dans l'Ăźle Perrot dĂšs 1780. Il dĂ©signe alors un sentier, dans le secteur ouest de l'Ăźle, menant vers une traverse vers Vaudreuil et que les gens appelaient la cĂŽte de Pincourt. Certains prĂ©tendent qu'un boisĂ© de pins servait Ă  orienter les voyageurs lorsqu'ils arrivaient Ă  proximitĂ© des rapides de Quinchien. Ce boisĂ© aurait pris le nom de Pincourt. Une petite Ăźle appelĂ©e Ăźle aux Pins est d'ailleurs situĂ©e dans la riviĂšre des Outaouais Ă  proximitĂ© du pont Taschereau[5].

    DĂšs 1800, les propriĂ©taires de terres vendent de petits terrains au bord de la riviĂšre des Outaouais Ă  des commerçants et Ă  des spĂ©cialistes (aubergiste, tisserand, cordonnier, tonnelier, deux forgerons et des nĂ©gociants)[6]. Au 19e siĂšcle, l’activitĂ© Ă©conomique augmente grĂące aux Ă©changes avec les habitants des villages de Vaudreuil et de Dorion[4].

    Vers 1855, un petit groupe de maisons isolĂ©es est construit Ă  la suite de la construction de la voie ferrĂ©e. Ces habitations se transforment en village au tournant du 20e siĂšcle avec la venue des vacanciers dont certains dĂ©cident d’y rester durant toute l'annĂ©e Ă  compter de 1940[4].

    CrĂ©Ă©e en 1949, aprĂšs sa sĂ©paration avec la Corporation municipale de l’Île Perrot, la MunicipalitĂ© du village de Pincourt connaĂźt une forte croissance dĂ©mographique. De nombreuses familles anglophones et immigrantes arrivent. Pincourt obtient son statut de ville en 1960 sous l’autoritĂ© du maire Val D’Ambrosio[4]. Dans la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, les baigneurs peuvent nager dans les eaux du lac Saint-Louis Ă  la plage Sunny Beach, Ă  la pointe au Renard[7].

    Le nom de la ville signifie : « [
] belle forĂȘt de pins de modestes dimensions, en raison, croit-on, de la nature peu gĂ©nĂ©reuse du sol. Peu Ă  peu, ceux qui frĂ©quentaient l'endroit prirent l'habitude de dire qu'ils se rendaient aux Pins Courts [
] »[8]. L'origine du nom peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© de diffĂ©rentes façons. Les premiers voyageurs et habitants sur l’üle nommaient la portion devenue Pincourt comme Ă©tant le secteur des pins courts. À l’époque, les gens devaient se servir de cette caractĂ©ristique comme point de repĂšre. François-Marie Perrot et Antoine de Brucy faisaient le commerce des fourrures en embauchant des coureurs des bois. L’un d’entre eux, Paul Desroches, portait le surnom « Pincourt ». On peut supposer que la ville a Ă©tĂ© nommĂ© ainsi en son honneur[4].

    DĂ©mographie

    Évolution dĂ©mographique
    1986 1991 1996 2001 2006 2011 2016
    9 1219 74910 02310 10711 19714 30514 558

    Au recensement du Canada de 2016, la population pincourtoise s'élÚve à 14 558 individus pour une densité de 2 048,1 habitants par km2[11]. La croissance démographique est particuliÚrement vigoureuse depuis 2007 avec le développement de nouveaux quartiers.

    Administration

    De 1950 Ă  1982, Darie Huneault, Roland Loiselle, Valentino D'Ambrosio, Paul-Émile Martel, Jeannette Burley, Romuald SĂ©nĂ©chal et Lorne Brown ont Ă©tĂ© maires de Pincourt[12].


    La ville de Pincourt est régie par des élections en bloc, chacun des six conseillers représentant un district. Un terme du conseil municipal dure quatre ans[1] - [13]. La ville compte différentes commissions et comités dont la Commission des services aux citoyens, la Commission de sécurité publique, la Commission technique, la Commission administrative, le Comité consultatif d'urbanisme et le Comité Ville en santé[14]. Le maire Yvan Cardinal est réélu à l'élection de 2013 devant l'ancien conseiller Stéphane Boyer avec un taux de participation de 36,6 %[15].

    Pincourt
    Maires depuis 2002
    Élection Maire QualitĂ© RĂ©sultat
    1950 Darie Huneault
    1955 Roland Loiselle
    1958 Valentino D'Ambrosio
    1967 Paul-Émile Martel
    1970 Jeannette Burley
    1974 Romual Sénéchal
    1982 Lorne Brown
    2002 Michel Kandyba Voir
    2005 Voir
    2009 Yvan Cardinal Conseiller municipal (1990-1994) Voir
    2013 Voir
    2017 Voir
    2012 Claude Comeau Voir
    Élection partielle en italique
    Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises
    Composition du conseil municipal
    2009-20132013-2017
    Maire Yvan CardinalYvan Cardinal
    District 1 Stéphane BoyerAlexandre Wolford
    District 2 Denise BergeronDenise Bergeron
    District 3 John KinnearSam Ierfino
    District 4 Michel PratteDiane Boyer
    District 5 Jim MironJim Miron
    District 6 André D'AragonRené Lecavalier

    Pour ce qui est des affaires intermunicipales, la Ville de Pincourt fait partie de la municipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© de Vaudreuil-Soulanges et de la CommunautĂ© mĂ©tropolitaine de MontrĂ©al. En matiĂšre de transport collectif, elle est associĂ©e au Conseil intermunicipal de transport La Presqu'Île et Ă  Transport Soleil pour le transport adaptĂ©. Elle fait Ă©galement partie du ComitĂ© jeunesse La Presqu'Île et Ă  la RĂ©gie de l'eau de l'Île Perrot[16]. La RĂ©gie des Ă©quipements en loisir de l’Île-Perrot (RELIP) a pour mandat d’étudier les besoins des habitants des quatre municipalitĂ©s de l’üle Perrot en matiĂšre d’équipements sportifs, culturels et communautaires afin d’initier des projets bĂ©nĂ©fiques Ă  l’ensemble des collectivitĂ©s locales de l’üle[17]. La bibliothĂšque de Pincourt sert Ă©galement aux Ă©lĂšves de l'Ă©cole secondaire du ChĂȘne-Bleu et fait partie du service intermunicipal BiblioPincourt avec L'Île-Perrot et Notre-Dame-de-l'Île-Perrot[18].

    La population de Pincourt est reprĂ©sentĂ©e Ă  l'AssemblĂ©e nationale du QuĂ©bec par le dĂ©putĂ© de la circonscription de Vaudreuil[19]. À la Chambre des communes du Canada, la population locale est incluse dans la circonscription de Vaudreuil-Soulanges[20].

    Urbanisme

    Un pont autoroutier.
    Pont Taschereau sur la riviĂšre des Outaouais.

    Le pont Taschereau unit Pincourt Ă  Vaudreuil-Dorion alors que le pont Galipeault unit la municipalitĂ© de L'Île-Perrot Ă  Sainte-Anne-de-Bellevue. Ces deux ponts font partie du corridor de l'autoroute 20 (autoroute du Souvenir), qui dessert Pincourt et Terrasse-Vaudreuil par l'Ă©changeur 35. L'autoroute prend la forme d'un boulevard avec contrĂŽles de circulation sur l'Ăźle Perrot et Ă  Dorion. Le ministĂšre des Transports du QuĂ©bec planifie le parachĂšvement de l'autoroute du Souvenir sur l'Ăźle Perrot[21]. Le boulevard Cardinal-LĂ©ger est une artĂšre nord - sud se connectant Ă  l'Ă©changeur 35 et traversant la municipalitĂ© en direction de la ville voisine de Notre-Dame-de-l'Ile-Perrot. Le chemin Duhamel[22], ancien chemin qui suit la rive de l'Outaouais, et le boulevard de l'Île, qui accĂšde Ă  l'autoroute Ă  une intersection Ă  feux, forment deux collectrices est-ouest. La 5e Avenue et l'avenue Forest[22], collectrices parallĂšles Ă  l'autoroute, terminent la trame routiĂšre[23].

    Pincourt est desservie par le service de minibus du Conseil intermunicipal de transport La Presqu'Île desservent la ville et les environs[24]. Pincourt est desservie par la (gare Pincourt–Terrasse-Vaudreuil de la ligne Vaudreuil–Hudson du train de banlieue[25].

    Pincourt possĂšde une piscine municipale, un Omni-Centre (avec gymnase et des salles de rĂ©ception), un centre commercial[26], les Ă©coles primaires Notre-Dame-de-Lorette, Edgewater et St. Patrick, l'Ă©cole secondaire le ChĂȘne-bleu, oĂč on trouve aussi la bibliothĂšque de la municipalitĂ©, ainsi qu'un salon de quilles[27], un centre culturel, des pistes cyclables et des parcs (Bellevue, Olympique, Shamrock, Rousseau, etc.). Suivant une entente de partenariat entre la municipalitĂ© et un groupe d'investisseurs, la communautĂ© disposera d'un arĂ©na comptant deux patinoires dans l'immeuble prĂ©vu Ă  cette fin qui est demeurĂ© non terminĂ© et inoccupĂ© durant dix ans[28]. La municipalitĂ© vend au dĂ©but de 2014 le terrain du complexe sportif Ă  la SociĂ©tĂ© d’Exploitation Sports Sherbrooke, plutĂŽt que par emphytĂ©ose Ă  la suite du refus du MinistĂšre des Affaires municipales et de l'Habitation du QuĂ©bec d'autorise cette option[29].

    DĂ©veloppement immobilier

    Depuis 1960, la population de Pincourt s'est accrue grùce à a construction de projets immobiliers à prix variés. Des bungalows, maisons, HLM et appartements sont construits de 1956 à 1980[30].

    Les résidences Sénéchal prennent forme progressivement. En 1983, l'Office municipal d'habitation de Pincourt est créée; il est présidé par Romuald Sénéchal. Un premier HLM est inauguré sur la rue Duhamel en 1985[30].

    De nombreux projets sont lancés entre 1987 et 1992 : le projet Mont-Bleu, le projet Terrasses-Pincourt et Bois-Soleil. L'année 1991 voit s'ériger le premier édifice d'un complexe de plusieurs millions, les condominiums Terrasse Pincourt. Le Boisé du Parc est annoncé en 1994. La Promenade Pincourt continuent de se développer de 1995 à 1997[30].

    Au dĂ©but des annĂ©es 2000, trois projets majeurs viennent complĂ©ter le dĂ©veloppement de la Ville sur un terrain Ă  vocation rĂ©sidentielle : le Sommet-BoisĂ©, le Domaine de la ForĂȘt et la Renaissance. L'annĂ©e 2004 reprĂ©sente une annĂ©e record au chapitre des permis de construction. Pincourt maintient prĂšs de 30% de son territoire Ă  dĂ©velopper en espaces verts[30].

    Sécurité publique

    Créé en 1949, le Service de sécurité publique de Pincourt est dirigé par Ludger Rousseau jusqu'en 1951. Ensuite, c'est Adrien Caissy qui le dirige. Il regroupe les services de police et de pompier. En 1953, la municipalité retient les services d'Ozilda Boyer qui assume à temps partiel la direction de la sécurité jusqu'à la mise sur pied d'un service permanent en 1961. La cour municipale de Pincourt ouvre en 1961. M. Boyer conservera ce poste jusqu'en 1973[31].

    Pendant cette période, Marcel Cyr succÚde pendant quelques mois à Ozilda Boyer, le temps d'installer l'horaire 3/3. Cet horaire répartit les quarts de travail des policiers en 3 jours consécutifs de 12 heures, de jour et de nuit, suivis de 3 jours de congé. Le ministÚre de la Justice nomme, par intérim, le sergent Raymond Désautels, de la Sûreté du Québec. Il conserve ce poste jusqu'à l'embauche, en 1975, de Paul Roy, un policier d'expérience de Montréal. Ce dernier demeure en poste jusqu'en 1980[31].

    1978 : séparation des services de police et de pompiers

    En 1978, Monsieur Roy procĂšde Ă  la sĂ©paration de services de police et de pompiers. Il se rĂ©serve la direction de la police. Yvon Campeau est nommĂ© directeur du Service d'urgence et de sĂ©curitĂ© incendie, poste qu'il occupe jusqu'Ă  sa mort en 1981. La mĂȘme annĂ©e, sera construire la caserne-incendie. Michel Bernier adjoint au directeur et pompier volontaire depuis 1970, prend la direction du service Ă  temps partiel pendant plus de deux dĂ©cennies. 17 pompiers volontaires Ă  temps partiel font partie du service[31].

    En 2003, la Ville accorde au directeur sa permanence et ouvre un poste à temps plein. En 2006, un deuxiÚme employé permanent s'ajoute. Il s'agit de Stéphane Séguin, chef de la Division prévention des incendies. Ces deux cadres ainsi que le directeur adjoint, Yannick Bernier, dirigent une équipe de 32 pompiers volontaires[31].

    Pendant ce temps, le sergent Alain Miserany, un officier promu de l'interne, assure la direction du service de police de 1981 jusqu'en 1998. Devant s'absenter pour des raisons de santé, la direction intérimaire est assurée par un officier de la Sûreté du Québec, Michel St-Marseille, jusqu'à l'abolition des corps policiers municipaux par le ministre de la Sécurité publique. Depuis , la Sûreté du Québec a pris la relÚve sur le territoire de la MRC de Vaudreuil-Soulanges[31].

    Les Premiers répondants

    Le Service des Premiers répondants obtient l'accord du conseil municipal en 1995 pour débuter ses activités. Il assure les premiers soins aux accidentés avant l'arrivée des techniciens ambulanciers et permet de réduire le temps d'intervention auprÚs de personnes souffrant de malaises[31].

    Culture

    Le musicien Rob Postuma nomme son groupe de musique « Les P-town blues » en référence à la ville dans laquelle il a grandi. Une quarantaine d'artistes, membres du Mouvement d'expression artistique libre ou Amis du Pinceau de Pincourt, exposent deux fois l'an à l'Omni-Centre de Pincourt[32]. Les artistes peintres Francine Crevier, Myriam Gaudry[33] et Sarah Murphy[34] sont de Pincourt.

    Économie

    Certains entrepreneurs de Pincourt font partie de l'Association des gens d’affaires de l’üle Perrot.

    Éducation

    La Commission scolaire des Trois-Lacs administre les Ă©coles francophones[35].

    • École secondaire du ChĂȘne-Bleu, depuis 2003[36]
    • École Notre-Dame-de-Lorette
    • L'École Virginie-Roy Ă  L'Île-Perrot servi autres parties de la ville[37]

    La Commission scolaire Lester-B.-Pearson administre les Ă©coles anglophones:

    • École primaire Edgewater et École primaire St. Patrick[38]

    Société

    Les francophones catholiques de Pincourt se rassemblent Ă  l'Ă©glise Notre-Dame-de-Lorette alors que les anglophones de Pincourt se recueillent Ă  l'Ă©glise catholique Saint-Patrick of the Island ou Ă  la Presbyterian Church of Ile Perrot.

    Le projet pĂ©dagogique de l'Ă©cole Notre-Dame-de-Lorette vise Ă  promouvoir le goĂ»t de la lecture, Ă  stimuler les aptitudes artistiques, Ă  dĂ©velopper les compĂ©tences des Ă©lĂšves Ă  risque et Ă  promouvoir les valeurs de respect, d'effort, de fiertĂ© et d'ouverture[39]. En 2003, on y construit l'Ă©cole secondaire du ChĂȘne-Bleu, qui fait partie de la Commission scolaire des Trois-Lacs.

    La municipalitĂ© organise l'Ă©vĂ©nement Hiver en fĂȘte le premier samedi de fĂ©vrier[40]. La fĂȘte de la ville se dĂ©roule Ă  la mi-aoĂ»t de chaque annĂ©e : c'est la fĂȘte des pompiers inaugurĂ©e en 1970. Environ 15 000 personnes prennent part aux festivitĂ©s en 2013[41]. Un complexe sportif non complĂ©tĂ© est Ă  l’abandon depuis 2003 alors que l’entrepreneur Cogerex stoppe les travaux en raison d’un apparent conflit avec la municipalitĂ© quant au financement[17].

    Plusieurs organismes communautaires Ɠuvrent Ă  Pincourt, notamment Abris Vaudreuil-Soulanges, Arc-en-ciel Vaudreuil-Soulanges, Association de fibromyalgie et fatigue chronique, Centre de femmes La Moisson, Club Richelieu Île Perrot, ComitĂ© logement de Vaudreuil-Soulanges, Comquat AlphabĂ©tisation, Foyer Jeunesse l'Arche, HĂ©bergement La Passerelle, Maison de la Famille Vaudreuil-Soulanges, Parrainage Civique, SociĂ©tĂ© d’habitation abordable de Vaudreuil-Soulanges et SphĂšre Multiculturelle.

    Bien que l'ßle Perrot ne fasse pas partie de l'ßle de Montréal, les indicatifs régionaux des numéros de téléphone pour les quatre municipalités, dont Pincourt, sont les 514 et 438.

    Les personnalités associées à Pincourt incluent notamment :

    Lieux de culte

    Trois lieux de culte sont présents dans la Ville de Pincourt.

    Notre-Dame-de-Lorette

    DĂšs 1915, les commissaires d'Ă©coles consentent Ă  ce que la messe du dimanche soit cĂ©lĂ©brĂ©e dans la petite Ă©cole de Pincourt durant l'Ă©tĂ© pour accommoder les villĂ©giateurs. Ces derniers trouvent l'Ă©glise paroissiale Sainte-Jeanne-de-Chantal trop Ă©loignĂ©e. En 1928, la SociĂ©tĂ© catholique de Pincourt obtient que l'Ă©cole soit agrandie selon les plans de l'architecte Ludger Lemieux afin d'y ajouter une chapelle. Construite en 1952, l'Ă©glise Notre-Dame-de-Lorette est inaugurĂ©e en par monseigneur Langlois, qui est Ă©vĂȘque de Valleyfield. L'abbĂ© Gilles Bergeron est le curĂ© de cette paroisse catholique francophone[42].

    The Presbyterian Church of Ile Perrot

    La Presbyterian Church of Ile Perrot est inaugurée le . Elle dessert une population qui se trouve sur un immense territoire s'étendant jusqu'à la frontiÚre de l'Ontario. Elle est dirigée par le révérend Luke Vanderkamp[42].

    St. Patrick of the Island

    La mission St. Patrick of the Island est crĂ©Ă©e le par Mgr Percival Caza, Ă©vĂȘque coadjuteur du diocĂšse de Valleyfield. L'Ă©glise est Ă©rigĂ©e en 1962 et consacrĂ©e par monseigneur Robert Lebel en 1990. On y trouve une chapelle d'adoration eucharistique ouverte toute la journĂ©e. Le pĂšre Jerome Bose Pastores administre la paroisse qui dessert les catholiques anglophones de l'Île Perrot et de Vaudreuil-Dorion[42].

    Notes et références

    1. Gouvernement du QuĂ©bec, « Pincourt »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), 71070, sur RĂ©pertoire des municipalitĂ©s, MinistĂšre des Affaires municipales et de l'Habitation du QuĂ©bec, (consultĂ© le ).
    2. Agence forestiĂšre de la MontĂ©rĂ©gie, « VallĂ©e-du-Haut-Saint-Laurent », carte, sur CRÉ de la VallĂ©e-du-Haut-Saint-Saint-Laurent, (consultĂ© le ).
    3. Lise Chartier, L'ßle Perrot 1672-1765, Québec, Septentrion, , 267 p. (ISBN 978-2-89448-587-3)
    4. « Histoire | Ville de Pincourt », sur www.villepincourt.qc.ca (consulté le )
    5. Toponymie : Pincourt
    6. Ville de Pincourt, Une ville depuis 50 ans : Pincourt, Pincourt, n.d., 24 p. (lire en ligne), p. 3
    7. Luke De StĂ©phano, Vaudreuil-Soulanges : Un lieu de convergence : Collection noir et blanc, vol. 21, QuĂ©bec, Éditions GID, , 205 p. (ISBN 978-2-922668-69-8), p. 30.
    8. « Commission de toponymie », sur www.toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
    9. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Pincourt, V » (consulté le )
    10. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Pincourt, V » (consulté le )
    11. Gouvernement du Canada, « Profil de recensement, Recensement de 2016 - Pincourt », sur statcan.gc.ca (consulté le )
    12. ComitĂ© organisateur des FĂȘtes du 50e anniversaire de Pincourt, Une ville depuis 50 ans : Pincourt, Pincourt, n.d., 24 p. (lire en ligne), p. 4
    13. Ville de Pincourt, « Districts électoraux », sur Ville de Pincourt (consulté le ).
    14. Ville de Pincourt, « Vie démocratique : Commissions et comités » (consulté le ).
    15. Gouvernement du QuĂ©bec, « Élections municipales 2013, Candidatures et rĂ©sultats pour Pincourt »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), 71070, MinistĂšre des Affaires municipales et de l'Habitation du QuĂ©bec, (consultĂ© le ).
    16. Ville de Pincourt, « Commissions et comités » (consulté le )
    17. (en) John Jantak, « NDIP announces a new sports centre while Pincourt hopes to revive abandoned facility », Your Local Journal, vol. 11, no 49,‎ , p. 3
    18. BiblioPerrot, « Accueil »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?), Villes de L'Île-Perrot, Notre-Dame-de-l'Île-Perrot et Pincourt, (consultĂ© le ).
    19. Commission de la représentation électorale du Québec, « La carte électorale du Québec : Les 125 circonscriptions électorales 2011 », sur Directeur général des élections du Québec (consulté le ).
    20. Gouvernement du Canada, « Proclamation donnant force de loi au décret de représentation électorale à compter de la premiÚre dissolution du Parlement postérieure au 25 août 2004 (TR/2003-154), Annexe: Loi sur la révision des limites des circonscriptions électorales - Décret de représentation », sur MinistÚre de la Justice du Canada (consulté le ).
    21. Gouvernement du Québec, « Autoroute 20 - ParachÚvement dans Vaudreuil-Soulanges », MinistÚre des Transports du Québec (consulté le ).
    22. L'origine de ce toponyme est inconnue.
    23. Ville de Pincourt, « Carte de la ville de Pincourt », (consulté le ).
    24. CIT La Presqu'Île
    25. Agence métropolitaine de transport
    26. « Accueil - Faubourg de l'Île », sur Faubourg de l'Île (consultĂ© le ).
    27. « Salon de quilles Pincourt »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le )
    28. a. Christopher C. Jacques, « Pincourt aura son complexe sportif », PremiĂšre Édition,‎ (lire en ligne).
      b. (en) Meghan Low, « Will Pincourt arena partnership kill Burrows project? », Gazette Vaudreuil-Soulanges, vol. 63, no 19,‎ , p. 3 (lire en ligne).
    29. Ville de Pincourt, « Complexe sportif : vente du lot 5 381 050 Ă  la SociĂ©tĂ© d’Exploitation Sports Sherbrooke », 773, (consultĂ© le ).
    30. ComitĂ© organisateur des FĂȘtes du 50e anniversaire de Pincourt, Une ville depuis 50 ans : Pincourt, Pincourt, n.d., 24 p. (lire en ligne), p. 8
    31. ComitĂ© organisateur des FĂȘtes du 50e anniversaire de Pincourt, Une ville depuis 50 ans : Pincourt, Pincourt, n.d., 24 p. (lire en ligne), p. 12
    32. Marie-Maxime Cousineau, « Un groupe en changement », L'Étoile, vol. 46, no 44,‎ <2013, p. 3 (lire en ligne).
    33. a. (en) « The blackbird and her pearls:Pincourt artist currently showcased in two exhibitions », Your Local Journal, vol. 11, no 72,‎ , p. 4
      b. CĂŽte de Vaudreuil, « ÉvĂ©nements spĂ©ciaux »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?) (consultĂ© le ).
    34. (en) Your local Journal, 10:39, 1er novembre 2012, p. 4.
    35. « Les écoles et les centres », Commission scolaire des Trois-Lacs (consulté le )
    36. Ville de Pincourt, Une ville depuis 50 ans : Pincourt, Pincourt, n.d., 24 p. (lire en ligne), p. 7
    37. "Liste des bassins desservis par les écoles en 2017-2018." Commission Scolaire des Trois-Lacs. Consulté le 30 septembre 2017.
    38. "Carte Scolaire." Commission scolaire Lester-B.-Pearson. Consulté le 28 septembre 2017.
    39. Christopher C. Jacques, « Un plan axĂ© sur l'art », L'Étoile, vol. 46, no 16,‎ , p. 15 (lire en ligne)
    40. Christopher-C. Jacques, « Pincourt cĂ©lĂšbre l'hiver », PremiĂšre Édition, vol. 29, no 3,‎ , p. 5 (lire en ligne).
    41. (en) « Pincourt's pyrotechnic perfection », Your Local Journal, vol. 11, no 70,‎ , p. 1.
    42. ComitĂ© organisateur des FĂȘtes du 50e anniversaire de Pincourt, Une ville depuis 50 ans : Pincourt, Pincourt, n.d., 24 p. (lire en ligne), p. 6

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