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Paul FĂ©lix Ferri-Pisani

Paul-Félix Ferri-Pisani ( - Ajaccio (Corse) ✝ - Padoue (Italie)), est un homme politique corse sous le Premier Empire ; il fut préfet de la Vendée pendant les Cent-Jours.

Paul FĂ©lix Ferri-Pisani
Description de l'image p vip.svg.
Naissance
Ajaccio (Corse)
DĂ©cès (Ă  76 ans)
Padoue
Drapeau du Royaume de Lombardie-Vénétie Royaume de Lombardie-Vénétie
Nationalité Drapeau de la France France
Pays de résidence Drapeau du Royaume de Naples Royaume de Naples
Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Profession
Conjoint
Camille Jourdan

Biographie

Corse d'origine et apparenté aux Bonaparte[1], il devint un fidèle « serviteur » du Roi Joseph tant à Naples qu'en Espagne.

Le , il est député de Lopigna à la Consulte générale de Corte qui approuve l'action de Pasquale Paoli et se prononce pour la rupture avec la France. Cette assemblée promulgue une constitution[2] en 12 titres et 75 articles et proclame le royaume de Corse (anglo-corse), sous forme de monarchie constitutionnelle.

Le , il assiste à la première session du parlement anglo-corse, qui se tient à Bastia, en l'église de la Concezzione, où il fait un discours devant le vice-roi de Corse, Sir Gilbert Elliot.

En , il est un des chefs de l'insurrection menée par l'Union des catholiques républicains ; et devient, en 1801, membre du tribunal criminel extraordinaire, créé par André François Miot de Melito.

Il est des quelques Corses qui, dans le royaume de Naples obtinrent des postes très importants : tandis qu'il est fait ministre des Postes, des hommes comme Simon Colonna de Leca sont nommés intendant (gouverneur d’une province).

Titré comte de Saint-Anastase par le roi de Naples en 1810, il épouse à Naples Camille Jourdan, une des filles du maréchal Jourdan.

Pourvu du trône royal espagnol, Joseph Bonaparte avait la volonté de ne confier ses ministères qu'à des Espagnols. Quelques administrateurs français qui venaient de le servir à Naples l'accompagnèrent, une poignée d’entre fut naturalisée au cours du règne (les autres restèrent cantonnés dans la maison militaire et civile du roi). Rares sont les Français qui influencèrent la politique espagnole de Joseph Bonaparte : les comtes de Saint-Anastase et de Mélito, grâce à leurs fonctions de conseillers d’État (Paolo Felice est même président de la section des finances), étaient les seuls civils français en contact officiel avec le ministère et le conseil d'État espagnols.

Comte de Saint-Anastase et de l'Empire le , préfet de la Vendée pendant les Cent-Jours, conseiller d'État français en 1830, il avait été fait commandeur de la Légion d'honneur, commandeur de l'ordre des Deux-Siciles et chevalier de l'ordre de la Couronne de fer.

Vie familiale

Unique fils de Pasquale Ferri (né en 1746) et Maria Stella Ottavij (ses parents auront également deux filles), Paolo Felice épouse à Naples, le , Camille Jourdan (1794 ✝ 1842), une des filles du maréchal Jourdan. De leur mariage naîtront :

Fonctions

Titres

Distinctions

Règlement d'armoiries

« Ecartelé : au I, du quartier des Comtes Officiers de la Maison des Princes ; au II de sable à cinq fers de lances d'or ; au III d'azur à la bellete d'argent tenant dans sa gueules une branche d'olivier de gueules; au IV d'or au chevron de gueules accompagné de trois étoiles du même.[7] - [8] »

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

Notes et références

  1. Accademia Corsa : LES CORSES ET LE ROYAUME DE NAPLES AU DEBUT DU XIX SIECLE
  2. Constitution du Royaume anglo-corse de 1794.
  3. Il fut autorisé à ajouter le nom de Jourdan au sien par ordonnance du 29 août 1834.
  4. Revue d'artillerie, 10-1881, en ligne sur Gallica.
  5. Extrait de La Presse, août 1881, « Hier ont eu lieu à Courbevoie les obsèques du général Ferri-Pisani-Jourdan, petit-fils du maréchal Jourdan. Ce général qui appartenait à l'arme de l'artillerie, avait pris part aux guerres de l'Afrique, de Crimée et défaite, et s'était particulièrement distingué dans la campagne de 1870, à l'armée de l'Ouest. Il était entré dans le cadre de réserve en 1871. »
  6. Leur tombe est toujours visible à l'ancien cimetière de Courbevoie.
  7. Nobiliaire de Provence : Armorial général de la Provence, du Comtat Venaissin, de la Principauté d'Orange..., de René Borricand, Editions Borricand, Aix-en-Provence, 3 vol. : 1974-1976, (ISBN 2853970027) (ISBN 9782853970020) (ISBN 2-85397-002-7) (ASIN B0000E7KFZ).
  8. Source : www.labanquedublason2.com
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