Lopigna
Lopigna est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piÚve de Cinarca.
Lopigna | |
Administration | |
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Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Ajaccio |
Intercommunalité | Ouest Corse |
Maire Mandat |
Pierre Nebbia 2020-2026 |
Code postal | 20139 |
Code commune | 2A144 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Lopignais |
Population municipale |
102 hab. (2020 ) |
Densité | 5,2 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 42° 06âČ 07âł nord, 8° 50âČ 39âł est |
Altitude | 300â400 m Min. 40 m Max. 1 038 m |
Superficie | 19,53 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Ajaccio (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Sevi-Sorru-Cinarca |
Localisation | |
GĂ©ographie
Le village de Lopigna est situé sur le canton de Cruzzini-Cinarca et se divise en deux hameaux : Sant'Eliseo et Bigliani (le plus haut). Lorsqu'une personne se place dans le village on peut y voir le Monte d'Oru qui offre un magnifique panorama lors du coucher de soleil.
Urbanisme
Typologie
Lopigna est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ajaccio, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (97,2 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (97,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (75,9 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (21,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[7].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[10].
En 2020, la commune comptait 102 habitants[Note 3], en augmentation de 2 % par rapport Ă 2014 (Corse-du-Sud : +6,04 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Le monument aux morts est situé sur un mur de l'église Saint-Thomas (le point le plus haut en altitude de Lopigna et du hameau de Bigliani).
- Ăglise Saint-Thomas dite San-TumĂ de Lopigna. Elle est inscrite Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[13].
Personnalités liées à la commune
Le bandit AndrĂ© Spada, considĂ©rĂ© comme le dernier Bandit d'"honneur" corse (en fait une personnalitĂ© criminelle fĂ©roce, presque psychotique, et auteur de pas moins de quatorze meurtres) Ă©tait originaire de Lopigna et rançonnait rĂ©guliĂšrement l' autobus qui desservait Lopigna depuis Ajaccio. ApprĂ©hendĂ© en 1935 il fut condamnĂ© Ă mort et exĂ©cutĂ© (Ce fut le dernier criminel Ă ĂȘtre guillotinĂ© en Corse)[14]
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pleyben - Chùteaulin », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Site de la préfecture corse- identité du maire de la commune
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Ăglise paroissiale Saint-Thomas », sur www.pop.culture.gouv.fr (consultĂ© le )
- AquĂšu Cauvin ! Un autre b et It Des Gr, « CES BANDITS CORSES QUI FAISAIENT RĂGNER LA TERREUR DANS L'ĂLE », sur Passadoc (consultĂ© le )