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Palaeoloxodon antiquus

ÉlĂ©phant Ă  dĂ©fenses droites

Squelette de l'éléphant à défenses droites
Vues de la troisiÚme molaire supérieure gauche de Palaeoloxodon antiquus découverte en 2014 à Soulac France

L' ÉlĂ©phant de forĂȘt europĂ©en[n 1] ou ÉlĂ©phant Ă  dĂ©fenses droites (Palaeoloxodon antiquus), est une espĂšce Ă©teinte d'Ă©lĂ©phants qui vivait en Europe et au Levant au PlĂ©istocĂšne moyen et supĂ©rieur (de 781 000 Ă  30 000 ans avant le prĂ©sent)[1]. Certains spĂ©cimens ont atteint 4,20 m de hauteur et un poids de 15 tonnes. C’étaient les plus grands mammifĂšres terrestres du PlĂ©istocĂšne, prĂ©sents dans les paysages eurasiens Ă  cette Ă©poque[2]. Les Homo heidelbergensis et leurs successeurs les NĂ©andertaliens ont consommĂ© les Ă©lĂ©phants antiques morts naturellement ou qu’ils avaient chassĂ©s.

Étymologie et nomenclature

L’espĂšce fut dĂ©crite et nommĂ©e Elephas antiquus par Falconer et Cautley, en 1847, dans Fauna antiqua Sivalensis[3].

Le nom de genre Elephas est un mot latin ělěphās, lui-mĂȘme empruntĂ© au grec έλέφας elephas « Ă©lĂ©phant ».

L’épithĂšte spĂ©cifique antiquus est un mot latin dĂ©rivĂ© de anticus « qui est devant » avec le suffixe -uus du comparatif ou du superlatif, anticuus > antiquus, valant « ancien, antique ».

En 1924, le palĂ©ontologue japonais Matsumoto Hikoshichirƍ (ja) crĂ©e le (sous-)genre Palaeoloxodon qu’il circonscrit en tant que sous-genre des Loxodonta, les ÉlĂ©phants d’Afrique (comme l’étymologie de Palaeoloxodon le suggĂšre) et dĂ©signe Palaeoloxodon naumanni Makiyama comme l'espĂšce type[4].

Le paléontologue américain Osborn était d'accord avec Matsumoto dans les années 1930. Cependant, il a élevé Palaeoloxodon au niveau du genre et en a séparé Hesperoloxodon, auquel il a attribué les découvertes de l'ouest de l'Eurasie. Il distingue ainsi un groupe oriental autour de Palaeoloxodon namadicus et un groupe occidental autour de Palaeoloxodon antiquus, leur critÚre de distinction s'exprimait essentiellement dans les différents modÚles de crùnes[5].

Dans le dernier quart du XXe siÚcle, il y a eu une synonymie avec le genre Elephas, dans lequel se trouve l'éléphant d'Asie. Palaeoloxodon était alors parfois interprété comme un sous-genre.

Des données moléculaires récentes[6] excluent Palaeoloxodon antiquus du genre Elephas (éléphant d'Asie) et le rapprochent du genre Loxodonta (éléphants africains).

En 2018, l’équipe de Palkopoulou et al[7] aprĂšs avoir gĂ©nĂ©rĂ© 14 gĂ©nomes d'Ă©lĂ©phantidĂ©s vivants et Ă©teints et du mastodonte amĂ©ricain, ont constatĂ© que des flux de gĂšnes entre espĂšces d’élĂ©phantidĂ©s Ă©taient courants dans le passĂ©. Ils ont Ă©tabli que les Ă©lĂ©phants Ă  dĂ©fenses droites Palaeoloxodon antiquus descendaient d'un mĂ©lange de trois populations ancestrales liĂ©es

  1. Ă  l'ancĂȘtre des Ă©lĂ©phants d'Afrique (Loxodonta),
  2. des mammouths laineux (Mammuthus primigenius)
  3. des Ă©lĂ©phants de forĂȘt actuels (Loxodonta cyclotis).

Description

Crùne et défenses d'Elephas antiquus. site archéologique de Torralba (Espagne)
Mandibule de P. antiquus, Rivas-Vaciamadrid, Madrid

L'éléphant antique Palaeoloxodon antiquus mùle pouvait mesurer prÚs de 4,20 mÚtres de hauteur à l'épaule, jusqu'à 8 mÚtres de longueur et peser jusqu'à 13 tonnes, tandis que les femelles pesaient environ 6 tonnes. Il y avait donc un dimorphisme sexuel marqué, les mùles étant plus grands que les femelles. Les Palaeoloxodon antiquus étaient plus grands que les mammouths Mammuthus primigenius et deux fois plus grands que les éléphants d'Afrique actuels[2].

Ils possĂ©daient de longues dĂ©fenses, jusqu'Ă  m de longueur, lĂ©gĂšrement recourbĂ©es vers le haut. Leur front Ă©tait plus court que celui du mammouth, avec une crĂȘte pariĂ©to-occipitale bien dĂ©veloppĂ©e au sommet du crĂąne, similaire aux Ă©lĂ©phants d'Asie. Cette crĂȘte Ă©tait trĂšs petite dans la jeunesse de l'animal, mais elle devenait bien plus saillante chez les jeunes adultes et devenait Ă©norme chez les adultes ĂągĂ©s. L’élĂ©phant antique mĂąle pouvait mesurer prĂšs de 4,20 mĂštres de haut Ă  l’épaule, jusqu'Ă  8 mĂštres de long et pouvait peser jusqu’à 13 tonnes, et 6 tonnes pour les femelles. Il existait donc un dimorphisme sexuel marquĂ©, avec des mĂąles plus grands que les femelles. Ses pattes Ă©taient un peu plus longues que celles des Ă©lĂ©phants actuels[8]. Il Ă©tait non seulement plus grand que le mammouth laineux (Mammuthus primigenius), mais aussi lĂ©gĂšrement plus grand, en moyenne, que l'Ă©lĂ©phant de savane d'Afrique moderne (Loxodonta africana).

Les dents jugales, molaires et prĂ©molaires, sont Ă  fonction masticatrice. Elles ont une croissance prolongĂ©e. Leur remplacement survient cinq fois au cours de la vie de l’individu. L’usure commence Ă  l’avant de la dent. Elle s’effectue sur le cĂ©ment et forme des cupules ou anneaux qui se rejoignent pour laisser apparaĂźtre la lame[9].

Chronologie

La plupart des auteurs ont affirmĂ© que les origines de l’élĂ©phant de forĂȘt europĂ©en Palaeoloxodon antiquus Ă©taient Ă  chercher dans la lignĂ©e africaine de Palaeoloxodon recki qui ont une denture caractĂ©risĂ©e par une augmentation du nombre de plaques lamellaires et une croissance prolongĂ©e (l’hypsodontie[10]).

L’aire d’expansion de Palaeoloxodon antiquus

La plus ancienne preuve europĂ©enne des premiers Ă©lĂ©phants de forĂȘt europĂ©ens est une molaire trouvĂ©e en Italie Ă  Slivia (prĂšs de Trieste), estimĂ©e Ă  environ 800 000 Ă  900 000 ans. D’autres dĂ©couvertes attribuĂ©es Ă  des dates antĂ©rieures sont contestĂ©es. En Europe, Palaeoloxodon antiquus est prĂ©sent sur des centaines de sites, particuliĂšrement en Italie, Allemagne, France, en Espagne et GrĂšce ainsi qu’en Angleterre, aux Pays-Bas, en Europe de l’Est, au Kazakhstan, en IsraĂ«l[11].

L’extinction de Palaeoloxodon antiquus aurait eu lieu en Europe du Nord-Ouest dans la derniĂšre pĂ©riode glaciaire il y a 45–50 ka et un peu plus tard dans la PĂ©ninsule ibĂ©rique (33 ka)[10].

Biotope

Les Ă©lĂ©phants antiques Palaeoloxodon antiquus frĂ©quentaient les forĂȘts et les plaines parsemĂ©es d’arbres Ă  feuilles caduques.

Ils vivaient en petits troupeaux d'environ 5 à 15 individus. Comme ils préféraient un environnement tempéré, ils prospéraient durant les périodes interglaciaires, s'étendant en Europe continentale et jusqu'à la Grande-Bretagne aux époques les plus chaudes. Pendant les périodes plus froides, l'espÚce migrait vers le Sud.

Morceau de dĂ©fense d'un Ă©lĂ©phant antique (environ 125 000 ans), conservĂ© au musĂ©e d'AngoulĂȘme. Origine : Saint-Amant-de-Graves (aujourd'hui intĂ©grĂ© Ă  Graves-Saint-Amant)

Durant les pĂ©riodes glaciaires, dans le sud de l'Europe, on trouve des spĂ©cimens Ă  GrevenĂĄ, en GrĂšce, des restes dans la grotte du Lazaret, Ă  Nice en France, Ă  Estanque de Tormentas de Butarque, en Espagne. La prĂ©sence de P. antiquus est intĂ©ressante d’un point de vue palĂ©oclimatique car elle montre la persistance de l’espĂšce au MIS 6 (Stade isotopique marin glaciaire[n 2]) en zone mĂ©diterranĂ©enne alors qu’elle est remplacĂ©e par Mammuthus trogontherii puis Mammuthus primigenius dans d’autres gisements français contemporains du Lazaret, oĂč le climat devait ĂȘtre nettement plus frais : Tourville la RiviĂšre (Seine-Maritime), La Fage (CorrĂšze) et l’Abri Suard (Charente)[10] - [12].

Reconstitution d'Elephas antiquus.
Reconstitution d'Elephas antiquus.

Pendant les phases tempérées, l'éléphant antique aurait pu prospérer aux cÎtés de Mammuthus trogontherii, comme l'indique la possible cooccurrence de ces taxons à Mosbach, Mauer et Pakefield (MIS 15-13) et à Ponte Galeria et Campo Verde[10].

L’analyse de la micro-usure dentaire est utilisĂ©e depuis la fin des annĂ©es 1970 pour reconstituer l’alimentation des mammifĂšres fossiles. Les plantes possĂšdent des phytolithes, particules microscopiques de silice (de 5 Ă  40 nm) qui laissent des micro-traces sur l’émail des dents. Les graminĂ©es trĂšs riches en phytolithes sont trĂšs abrasives alors que les plantes ligneuses (et en particulier les feuilles d’arbres et arbustes) en contiennent moins et laissent bien moins de micro-rayures. La quantification des micro-rayures permet de diffĂ©rentier deux types d’alimentation : les brouteurs qui s’alimentent prĂ©fĂ©rentiellement de plantes ligneuses et les paisseurs qui consomment surtout des graminĂ©es. Les Ă©tudes sur la micro-usure dentaire ont montrĂ© que les Palaeoloxodon antiquus Ă©taient des mangeurs mixtes : ils Ă©taient paisseurs mais aussi brouteurs.

Il y a 120 000 ans (durant l’interglaciaire Riss-WĂŒrm), l’élĂ©phant antique europĂ©en Ă©tait prĂ©sent dans tout le Nord-Ouest de l’Europe en Europe centrale et mĂ©ridionale, puis lorsque le climat se refroidit Ă  partir de −112 000 ans, il migra vers le Sud de l’Europe (IbĂ©rie, Italie, et Balkans) avant de disparaĂźtre tout Ă  fait, Ă  l’inverse du mammouth qui subsista.

Descendants nains

Des Ă©lĂ©phants sans doute issus de l'Ă©lĂ©phant aux dĂ©fenses droites ont Ă©tĂ© dĂ©crits dans beaucoup d'Ăźles de la MĂ©diterranĂ©e, oĂč ils ont Ă©voluĂ© en espĂšces naines. On pense que les facteurs responsables du nanisme chez les mammifĂšres insulaires sont la rĂ©duction de la disponibilitĂ© en aliments, de la prĂ©dation et de la compĂ©tition. Ainsi on trouve des restes d'Ă©lĂ©phants pygmĂ©es en Sicile, peut-ĂȘtre Ă  l'origine du mythe du cyclope[13].

Charognage et chasse du Palaeoloxodon antiquus par les Hominiens

Les Ă©lĂ©phants antiques Palaeoloxodon antiquus qui Ă©taient prĂ©sents en Europe et en Asie occidentale durant le PlĂ©istocĂšne ont rencontrĂ© les hominiens d'Eurasie occidentale, tels que les Homo heidelbergensis et leurs successeurs les NĂ©andertaliens. De nombreux sites avec des restes d’élĂ©phant antique en association spatiale avec des outils en pierre attestent de l’interventions d’Hominiens pour la mise Ă  mort, la rĂ©cupĂ©ration ou de dĂ©peçage de l’animal[14].

Les Homo heidelbergensis, qui ont vĂ©cu au PlĂ©istocĂšne moyen (il y a entre 700 000 et 300 000 ans), Ă©taient de grands chasseurs qui Ă©voluaient dans le mĂȘme environnement que le Palaeoloxodon antiquus. Mais ces trĂšs gros animaux Ă©taient difficiles Ă  chasser et les hommes ont eu aussi recours au charognage.

Les sites d’Aridos 1 et 2 prĂšs de Madrid contiennent des bifaces et des clivages d'une typologie de l'AcheulĂ©en prĂ©coce ou moyen ainsi que des restes d’élĂ©phants antiques dĂ©pecĂ©s - une jeune femelle Ă  Aridos 1 et un vieux mĂąle Ă  Aridos 2[15]. Aucun restes de pointes de projectiles, de lances ou de piĂšges naturels qui pourraient soutenir l'idĂ©e d’une chasse n’ont Ă©tĂ© trouvĂ©s. Par contre, de nombreuses indications manifestent qu'on a un lieu de dĂ©peçage d’une carcasse pour acquĂ©rir de la viande dans une situation non compĂ©titive, comme des traces de taille et d’affĂ»tage d’outils (Ă©clats de silex, galet amĂ©nagĂ©).

La grotte du Lazaret, un site prĂ©historique du PalĂ©olithique moyen situĂ© dans la ville de Nice, comporte de trĂšs nombreux restes de faunes et une industrie lithique riche en bifaces. Cette faune est composĂ©e de l’élĂ©phant antique Palaeoloxodon antiquus, le loup Canis lupus, le renard roux Vulpes vulpes, l’ours des cavernes Ursus spelaeus, le glouton Gulo gulo, le lion des cavernes Panthera (Leo) spelaea, etc.[12]

La fin du PlĂ©istocĂšne moyen a vu l'Ă©mergence europĂ©enne des NĂ©andertaliens. Une hypothĂšse est que les changements dans la lignĂ©e europĂ©enne de Homo heidelbergensis Ă  Homo neanderthalensis ont Ă©tĂ© provoquĂ©s par les Ă©vĂ©nements climatiques froids du PlĂ©istocĂšne moyen tardif[16]. Le site Poggetti Vecchi en Toscane (Italie), datĂ© d’environ 170 000 ans avant le prĂ©sent, pourrait ĂȘtre le premier cas signalĂ© d’une accumulation osseuse d’une famille de Palaeoloxodon antiquus (3 juvĂ©niles, 1 subadulte, 2 adultes, 1 adulte ĂągĂ©.) qui ont fourni de la viande et de la graisse pour manger ainsi que des os pour la fabrication d’outils. Les animaux pourraient avoir Ă©tĂ© tuĂ©s par une vague soudaine de grand froid.

Les sites de Neumark-Nord 1 et 2, situĂ©s prĂšs de la ville allemande de Halle, se trouve dans une zone qui Ă©tait couverte par les calottes glaciaires de la fin du PlĂ©istocĂšne moyen, au stade isotopique marin MIS6, de 191 000 Ă  130 000 ans avant aujourd'hui. Le retrait des calottes glaciaires au dernier interglaciaire a produit des masses d’eau ayant transportĂ© quantitĂ© de sĂ©diments qui se sont accumulĂ©s dans des bassins lacustres. Les NĂ©andertaliens ont laissĂ© une grande variĂ©tĂ© de traces de leur prĂ©sence dans ce paysage parsemĂ© de lacs. Plus de 3000 restes d’élĂ©phants ont Ă©tĂ© collectĂ©s sur le site de Neumark-Nord 1, datant de 125 000 ans. La chasse des vieux mĂąles isolĂ©s devait ĂȘtre plus simple que la chasse des femelles qui vivaient en troupeau. La chasse pouvait se faire en limitant la mobilitĂ© de la proie, par exemple en creusant des fosses, ou les poussant dans des zones trĂšs boueuses et en les tuant avec des lances d’estocs en bois. Le dĂ©peçage des carcasses d’élĂ©phants antiques ont laissĂ© de nombreuses marques de dĂ©coupe qui permettent de voir que les NĂ©andertaliens recherchaient les tissus adipeux, comme les dĂ©pĂŽts plantaires des grands coussins de pieds gras[2].

Cette Ă©tude des complexes osseux de Palaeoloxodon antiquus, de Neumark-Nord 1, dĂ©montre que les NĂ©andertaliens avaient un accĂšs primaire aux carcasses fraĂźches et les dĂ©peçaient de maniĂšre similaire. Le dĂ©peçage avec des outils de pierre, d’un individu mĂąle avec une masse corporelle des 10 tonnes (comme c’est le cas de l’individu E9) devaient prendre un temps considĂ©rable et mobiliser la coopĂ©ration de plusieurs individus.

Des groupes de NĂ©andertaliens ont abattus au mĂȘme endroit plus de 70 Palaeoloxodon antiquus, rĂ©coltant jusqu'Ă  4 tonnes de chair de chaque animal. La viande d'un seul Ă©lĂ©phant a pu suffire Ă  nourrir 350 personnes pendant une semaine, ou 100 pendant un mois s'ils Ă©taient capables de conserver la viande aussi longtemps[17] - [18].

Taxonomie

EspĂšces notables de Palaeoloxodon :

Notes

  1. « Ă©lĂ©phant de forĂȘt europĂ©en » est une expression des germanophones (voir EuropĂ€ischer Waldelefant) alors que les anglophones utilisent plutĂŽt « Ă©lĂ©phant Ă  dĂ©fense droites » (voir straight-tusked elephant)
  2. Les MIS, « Marine isotope stages », ou les stades isotopiques marins, sont des pĂ©riodes de temps qui sont dĂ©finies par des variations climatiques qui ont affectĂ© les sĂ©diments marins. C’est un systĂšme chronologique basĂ© sur l'analyse des isotopes dans les carottes de glace et les sĂ©diments ocĂ©aniques. Le MIS6 se situe de 191 000 Ă  130 000 ans avant le prĂ©sent. C'est un Ă©pisode glaciaire relativement long et froid, avec une extension maximale des calottes glaciaires et une baisse importante du niveau de la mer.

Références

  1. H.J. O’Regan, A. Turner, L.C. Bishop, S. Elton, A.L. Lamb, « Hominins without fellow travelers ? First appearances and infered dispersal of Afro-Eurasian large-mammals in the Plio-Pleistocene », Quaternary Science Review, vol. 30, nos 11-12,‎
  2. Sabine Gaudzinki-Windheuser, Lutz Kindler, Katharine MacDonald, Wil Roebroeks, « Hunting and processing of straight-tusked elephants 125.000 years ago: Implications for Neanderthal behavior », Science Advances, vol. 9, no 5,‎ (lire en ligne)
  3. Falconer Hugh, Cautley, Fauna antiqua sivalensis, being the fossil zoology of the Sewalik Hills, in the north of India, London, Smith, Elder and Co, (lire en ligne)
  4. Matsumoto H., « æ—„æœŹç”ŁćŒ–çŸłè±ĄăźçšźéĄž(ç•„ć ±) [Note prĂ©liminaire sur les Ă©lĂ©phants fossiles au Japon (en japonais)] », 朰èłȘ歩雑èȘŒ The Journal of the Geological Society of Japan, vol. 31, no 371,‎ , p. 255–272 (lire en ligne)
  5. Osborn, Henry Fairfield, 1857-1935, Percy, Mabel Rice., Proboscidea : a monograph of the discovery, evolution, migration and extinction of the mastodonts and elephants of the world, New York, Published on the J. Pierpont Morgan Fund by the trustees of the American Museum of Natural History, 1936-1942, 1936-1942 (lire en ligne)
  6. (en) Ewen Callaway, « Elephant history rewritten by ancient genomes », Nature,‎ (DOI 10.1038/nature.2016.20622, lire en ligne, consultĂ© le )
  7. Eleftheria Palkopoulou et al, « A comprehensive genomic history of extinct and living elephants », Proc Natl Acad Sci U S A., vol. 13, no 115(11),‎ (lire en ligne)
  8. Maria Rita Palombo, Ebru Albayrak und Federica Marano, « The straight-tusked Elephants from Neumar-Nord. A glance into a lost world », dans Harald Meller, Elefantenreich – Eine Fossilwelt in Europa, Halle, Saale,
  9. LaĂ«titia Demay, « La croissance dentaire et post-crĂąnienne des ElĂ©phantidĂ©s », Technical Report. MĂ©moire de premiĂšre annĂ©e de master, sous la direction de StĂ©phane PĂ©an.,‎ (lire en ligne)
  10. CĂ©dric Beauval, Patrick Michel, Mathieu Bosq, Pascal Bertran, François Lacrampe‑Cuyaubere and Sylvain Pasty, « A new straight-tusked elephant tooth from Soulac-sur-Mer (Gironde, France). Review of elephant discoveries in the northern MĂ©doc », Quaternaire, vol. 30, no 1,‎ (lire en ligne)
  11. Athanassios Ahanassiou, « The fossil Record of continental Elephants and Mammoths in Greece », dans Evangelos Vlachos, Fossil Vertebrates of Greece Vol. 1: Basal vertebrates, Amphibians, Reptiles..., Springer,
  12. Patricia Valensi, « Évolution des peuplements mammaliens en Europe mĂ©diterranĂ©enne occidentale durant le PlĂ©istocĂšne moyen et supĂ©rieur. Un exemple rĂ©gional : les Alpes du Sud françaises et italiennes », Quaternaire, vol. 20, no 4,‎ (lire en ligne)
  13. (en-US) « Greek Giants », sur AMNH (consulté le )
  14. Gary Haynes, « Late Quaternary Proboscidean Sites in Africa and Eurasia with Possible or Probable Evidence for Hominin Involvement », Quaternary, vol. 5, no 1,‎ (lire en ligne)
  15. Paola Villa, « Torralba and Aridos: elephant exploitation in Middle Pleistocene Spain », Journal of Human Evolution, vol. 19, no 3,‎ , p. 299-309
  16. Biancamaria Aranguren, Stefano Grimaldi et al, « oggetti Vecchi (Tuscany, Italy): A late Middle Pleistocene case of human–elephant interaction », Journal of Human Evolution, vol. 133,‎ , p. 32-60
  17. (en) Andrew Curry, « Neanderthals lived in groups big enough to eat giant elephants », Science, vol. 379, no 6631,‎ (DOI 10.1126/science.adg9641 AccĂšs libre).
  18. (en) Sabine Gaudzinski-Windheuser, Lutz Kindler, Katharine MacDonald et Wil Roebroeks, « Hunting and processing of straight-tusked elephants 125.000 years ago: Implications for Neanderthal behavior », Science Advances, vol. 9, no 5,‎ (DOI 10.1126/sciadv.add8186 AccĂšs libre).
  19. Turner, A. (2004) Prehistoric Mammals. Larousse
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