Accueil🇫🇷Chercher

Ouvrage de Rimplas

L'ouvrage de Rimplas, appelé dans un premier temps ouvrage de la Madeleine, est une fortification faisant partie de la ligne Maginot, située sur la commune de Rimplas dans le département des Alpes-Maritimes.

Ouvrage de Rimplas
Image illustrative de l’article Ouvrage de Rimplas

Type d'ouvrage Gros ouvrage d'artillerie
Secteur
└─ sous-secteur
secteur fortifié des Alpes-Maritimes
└─ sous-secteur de la Tinée-Vésubie,
quartier Gaudissart
Année de construction 1928-1937
RĂ©giment 65e BAF et 167e RAP
Nombre de blocs 5
Type d'entrée(s) Entrée mixte
Effectifs 334 hommes et 8 officiers
CoordonnĂ©es 44° 03′ 37″ nord, 7° 07′ 40″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes

Il s'agit d'un gros ouvrage d'artillerie, situĂ© Ă  1 102 mètres d'altitude et interdisant de ce sommet le passage par la vallĂ©e de la TinĂ©e, couvrant les petits ouvrages de FressinĂ©a et de Valdeblore (qui se trouvent en fond de vallĂ©e).

Description

Mission

L'ouvrage de Rimplas offre des vues sur la Haute-Tinée, au Nord, et jusqu’à Saint-Dalmas de Valdeblore et La Colmiane, à l’Est ; il pouvait donc battre de ses feux la route de la Haute-Tinée et celle menant à Saint-Martin-Vésubie.

Il pouvait également faire du tir d’action frontale en direction de la frontière qui, avant la rectification de 1947, passait à moins de cinq kilomètres de l’ouvrage et longeait l’actuelle D 2565 à un km au plus, la ville de Saint-Martin-Vésubie étant quant à elle pratiquement encerclée aux trois-quarts par la frontière. Entre Isola, où se trouvait une casemate, et Valabres, au débouché du vallon de Mollières[1], la frontière longeait la route.

Souterrains

Les locaux souterrains renferment tous les moyens logistiques habituels dans un ouvrage de cette taille : casernement, PC, cuisine, latrines, usine, atelier, stocks de munitions, de gazole, d'eau et de nourriture, poste de secours et même un bloc opératoire. Les galeries et les alvéoles de cette vaste infrastructure souterraine se situent sur trois niveaux.

L'Ă©lectricitĂ© Ă©tait produite par trois groupes Ă©lectrogènes, composĂ©s chacun d'un moteur Diesel SMIM 6 SR 19 (six cylindres, fournissant 150 ch Ă  600 tr/min)[2] couplĂ© Ă  un alternateur, complĂ©tĂ©s par un petit groupe auxiliaire (un moteur CLM 1 PJ 65, de 8 ch Ă  1 000 tr/min)[3] servant Ă  l'Ă©clairage d'urgence de l'usine et au dĂ©marrage pneumatique des gros diesels. Le refroidissement des moteurs se fait par circulation d'eau.

L'ensemble est complĂ©tĂ© par un tĂ©lĂ©phĂ©rique Ă  un seul câble du constructeur Brien-Anzun dont la recette infĂ©rieure est toujours visible en bordure de la route de la Haute-TinĂ©e. Il avait une longueur de 878 m, pour un dĂ©nivelĂ© de 602 m, et pouvait transporter 52 tonnes de munitions ou de ravitaillement par jour avec 21 wagonnets. L'entraĂ®nement Ă©tait assurĂ© par deux moteurs thermiques.

Les observatoires du CaĂŻre-Gros (indicatif O 93), de La Pinea (sur la pointe de la Penna, indicatif O 94 : 44° 03′ 43″ N, 7° 05′ 49″ E), de Fraccia-de-Roure Haut (ou ouest, indicatif O 95 : 7° 04′ 56″ N, 44° 06′ 07″ E) et de Fraccia-de-Roure Bas (ou est, indicatif O 96 : 44° 05′ 50″ N, 7° 05′ 20″ E) sont rattachĂ©s au PCA (PC de l'artillerie) de Rimplas.

Blocs

Le bloc 5.

Le gros ouvrage de Rimplas est composé de cinq blocs reliés à une infrastructure de galeries sous roc et de quelques autres aménagements, intérieurs ou extérieurs :

  • bloc 1 : deux crĂ©neaux pour mortier de 81 mm, deux crĂ©neaux pour jumelage de mitrailleuses (JM) et une cloche lance-grenades. Les deux mortiers de 81 mm faisaient du tir d'action frontale vers le nord, mais sans atteindre la frontière ;
  • bloc 2 : un crĂ©neau pour fusil mitrailleur et une accès extĂ©rieur pour accĂ©der Ă  la plate-forme B pour mortiers Ă  l'air libre ;
  • bloc 3 : une cloche GFM (servant d'observatoire, comprenant un pĂ©riscope J 2, indicatif O 92) et une cloche pour jumelage de mitrailleuses ;
  • bloc 4 : deux crĂ©neaux pour canon-obusier de 75 mm modèle 1933, un crĂ©neau pour canon-mortier de 75 mm modèle 1931, une cloche JM et une cloche d'observation (VDP, indicatif O 91) ; les 75/33 tiraient vers l'ouest, mais ne pouvaient cependant mĂŞme pas tirer jusqu'Ă  Isola oĂą se trouvait un avant-poste du SFAM ;
  • bloc 5 : deux crĂ©neaux pour canon-obusier de 75 mm modèle 1933, un crĂ©neau pour canon-mortier de 75 mm modèle 1931, une cloche GFM et une cloche d'observation (indicatif O 90). Les 75/33 prenaient la frontière en enfilade vers l'est jusqu'au-delĂ  de Saint-Martin-VĂ©subie ;
  • bloc 6 : un poste optique, situĂ© sur la face ouest, Ă  l'extĂ©rieur, constituĂ© par une petite casemate sous roc fermĂ©e par un masque de bĂ©ton ;
  • bloc d'entrĂ©e (bloc 7 ?), trois crĂ©neaux pour fusil-mitrailleur (FM) en caponnière, protĂ©geant la porte mixte et le portail tĂ©lĂ©phĂ©rique ;
  • une issue de secours, situĂ© au-dessus de la falaise ouest, près de l'actuel relai tĂ©lĂ©phonique[4].

S'y rajoutent une casemate en maçonnerie et couverte d'une dalle en béton armé, située avant le virage de la route qui débouche sur l'esplanade, ainsi que le casernement de sûreté situé au village de Rimplas.

Armement

Les mitrailleuses et fusils mitrailleurs de l'ouvrage Ă©taient chacun protĂ©gĂ© par une trĂ©mie blindĂ©e et Ă©tanche (pour la protection contre les gaz de combat). Ils tirent la mĂŞme cartouche de 7,5 mm Ă  balle lourde (modèle 1933 D de 12,35 g au lieu de g pour la modèle 1929 C)[5].

Les mitrailleuses Ă©taient des MAC modèle 1931 F, montĂ©es en jumelage (JM) pour pouvoir tirer alternativement, permettant le refroidissement des tubes. La portĂ©e maximale avec cette balle (Vo = 694 m/s) est thĂ©oriquement de 4 900 mètres (sous un angle de 45°, mais la trĂ©mie limite le pointage en hausse Ă  15° en casemate et Ă  17° dans une cloche GFM), la hausse est graduĂ©e jusqu'Ă  2 400 mètres et la portĂ©e utile est plutĂ´t de 1 200 mètres. Les chargeurs circulaires pour cette mitrailleuse sont de 150 cartouches chacun, avec un stock de 50 000 cartouches pour chaque jumelage[6]. La cadence de tir thĂ©orique est de 750 coups par minute[7], mais elle est limitĂ©e Ă  450 (tir de barrage, avec trois chargeurs en une minute), 150 (tir de neutralisation et d'interdiction, un chargeur par minute) ou 50 coups par minute (tir de harcèlement, le tiers d'un chargeur)[8]. Le refroidissement des tubes est accĂ©lĂ©rĂ© par un pulvĂ©risateur Ă  eau ou par immersion dans un bac.

Les fusils mitrailleurs (FM) Ă©taient des MAC modèle 1924/1929 D, dont la portĂ©e maximale est de 3 000 mètres, avec une portĂ©e pratique de l'ordre de 600 mètres[9]. L'alimentation du FM se fait par chargeurs droits de 25 cartouches, avec un stock de 14 000 par cloche GFM, 7 000 par FM de casemate et 1 000 pour un FM de porte ou de dĂ©fense intĂ©rieure[6]. La cadence de tir maximale est de 500 coups par minute, mais elle est normalement de 200 Ă  140 coups par minute[10] - [11].

Histoire

Construction

Entrées de l'ouvrage.

D'abord dénommé ouvrage de la Madeleine[12], c'est le premier ouvrage de la ligne Maginot, sa construction ayant commencé dès 1928 par décision à effet immédiat du gouvernement français en date du , à la suite des multiples déclarations de Mussolini pendant toute l'année sur l'origine italienne de la région de Nice. Le gouvernement français décida également : la réoccupation des postes de haute montagne (Gondran, les Accles, le Janus, etc.) inoccupées depuis 1912, ainsi que la construction par la main-d'œuvre militaire d'une ligne d'avant-postes sur la position retenue auparavant par la 15e région militaire[13].

En raison de l'urgence déclarée par le gouvernement, le projet fut d'abord pris en charge par la Direction des travaux de fortification de Nice en fondant son étude préalable sur le « Programme réduit de défense de Nice » établi en par le général Degoutte. Les travaux de fouille commencèrent le [14] mais le projet initial fut vivement critiqué et rapidement arrêté. La Commission d'organisation des régions fortifiées (CORF) hérita alors du dossier et fit approuver une solution d'ensemble par le ministre de la Guerre, Paul Painlevé, le . L'ouvrage de Rimplas a servi, en quelque sorte, de prototype à la CORF car, à ce moment, elle n'avait pas encore totalement défini le schéma des futurs ouvrages, étant elle-même dans l'ignorance des spécifications techniques des armements à mettre en place. Plusieurs plans de l'ouvrage de Rimplas furent donc établis, mais ce n'est qu'en que le plan définitif fut adopté.

Créneau et volet blindés d'action frontale.

Cet ouvrage n'illustre d'ailleurs pas les concepts mis en Ĺ“uvre dans les fortifications ultĂ©rieures car il s'agit d'un fort monobloc entourĂ© de murs d'escarpe et dont les blocs sont en action frontale. Il s'agit de vĂ©ritables casemates blindĂ©es en acier d'une Ă©paisseur de 20 cm noyĂ©es dans le bĂ©ton et qui se prolongent Ă  l'intĂ©rieur en enveloppant le canon ; l'embrasure est fermĂ©e par deux volets Ă©galement blindĂ©s[15]. La construction du fort se heurta aussi Ă  de nombreux problèmes dus Ă  la friabilitĂ© du sol, qui obligea Ă  bĂ©tonner les fouilles en plusieurs endroits, et aux infiltrations d'eau Ă  fort dĂ©bit ; en , des fissures furent encore constatĂ©es dans les bĂ©tons. Le fort ne sera remis officiellement qu'en au 74e BAF, les travaux n'Ă©tant cependant pas totalement achevĂ©s. Le coĂ»t de l’ouvrage au Ă©tait de 34 186 000 francs[16] (valeur de )[17].

Combats de 1940

En 1939, l'ouvrage de Rimplas avait une grosse garnison de 334 soldats et de huit officiers appartenant au 84e bataillon alpin de forteresse (BAF) et du 167e rĂ©giment d'artillerie de position (RAP).

En , la zone frontalière, entre Saint-Étienne-de-Tinée et Valdeblore, est tenue par quatre sections d'éclaireurs-skieurs (SES) appartenant au 84e BAF et au 55e RIA : I/55 au mont Raja, II/55 au Collet de la Sagne, III/55 au Bifarquet et celle du 84e BAF aux Cabanes de Lenton. Elles ont en face d'elles le bataillon Val Elero du 1er Alpini.

L’Italie a déclaré la guerre à la France le , mais l’offensive réelle ne débute que le . Ce jour-là, des unités de la division Livorno franchissent la frontière près d’Isola et remontent la Tinée jusqu’à mi-chemin de Saint-Étienne-de-Tinée, cherchant à s'engager sur le sentier de Roya à Péone par Tolondet, sachant certainement que cette zone n’était pas couverte par les tirs de Rimplas[18]. Ils sont cependant arrêtés au niveau du Pont-Rouge, avant Douans. Aucune source ne fait état de combats dans le secteur les jours suivants et jusqu’à l’armistice.

Le fort de Rimplas est intervenu dans les combats par quelques feux d’interdiction sur la frontière. L’ouvrage lui-même n’a jamais été menacé par l’avance ennemie qui n’a pas débouché de la frontière dans ce secteur.

État actuel

Mur d'escarpe camouflé et faux créneaux de tir.

DĂ©sarmĂ© après l’armistice du , les Italiens ont dĂ©montĂ© et emportĂ© les canons de 75 mm[15].

Le fort de Rimplas a été réarmé partiellement en 1947 et il a été entretenu par le génie jusqu’à sa déclassification du domaine public militaire en 1972, date à laquelle il est vendu à la commune de Rimplas ; celle-ci le loue alors à une société qui l'utilisa comme champignonnière, l'humidité ainsi entretenue contribuant à dégrader les équipements.

Le fort était en grande partie dépouillé et il ne reste donc que peu de choses à l'intérieur, mais les peintures de camouflage et les faux créneaux sont toujours bien visibles sur les murs d'escarpe.

L'ouvrage de Rimplas a ensuite été racheté par le Conseil général des Alpes-Maritimes qui envisagerait d'en faire un « lieu de mémoire ». Une association créée début 2008, « Les Amis de l’Ouvrage Maginot de la Madeleine », a entrepris des travaux de réhabilitation à l'intérieur et à l'extérieur et a ouvert les portes de l’ouvrage à l’occasion des Journées du patrimoine 2009[19].

  • Bloc 1.
    Bloc 1.
  • CrĂ©neau de protection rapprochĂ©e du bloc 4.
    Créneau de protection rapprochée du bloc 4.
  • Casemate de flanquement de l'escarpe Est.
    Casemate de flanquement de l'escarpe Est.
  • Escarpe Est et sa casemate de flanquement.
    Escarpe Est et sa casemate de flanquement.
  • Caponnière de flanquement de l'entrĂ©e.
    Caponnière de flanquement de l'entrée.
  • EntrĂ©e de la recette supĂ©rieure du tĂ©lĂ©phĂ©rique.
    Entrée de la recette supérieure du téléphérique.
  • Issue de secours.
    Issue de secours.
  • Plaque de blindage et crĂ©neau de protection d'une casemate d'action frontale.
    Plaque de blindage et créneau de protection d'une casemate d'action frontale.

Notes et références

  1. Il y avait deux casemates, Valabres Nord et Valabres Sud.
  2. La SMIM, SociĂ©tĂ© des moteurs pour l'industrie et la marine, est basĂ©e Ă  Paris, construisant des moteurs sous licence Körting. Les SMIM 6 SR 19 ont six cylindres Ă  quatre temps, chacun avec 7 000 cm3 de cylindrĂ©e (alĂ©sage de 190 mm, pour 260 mm de course).
  3. Le nom du petit moteur Diesel CLM 1 PJ 65 correspond au fabricant (la Compagnie lilloise de moteurs, installĂ©e Ă  Fives-Lille), au nombre de cylindres (un seul fonctionnant en deux temps, mais avec deux pistons en opposition), au modèle (PJ pour « type Peugeot fabriquĂ© sous licence Junkers ») et Ă  son alĂ©sage (65 mm de diamètre, soit 700 cm3 de cylindrĂ©e).
  4. Mary et Hohnadel 2009, tome 5, p. 48.
  5. « Munitions utilisées dans la fortification », sur http://wikimaginot.eu/.
  6. Mary et Hohnadel 2009, tome 4, p. 58.
  7. Stéphane Ferrard, France 1940 : l'armement terrestre, Boulogne, ETAI, , 239 p. (ISBN 2-7268-8380-X), p. 58.
  8. Mary et Hohnadel 2001, tome 2, p. 110.
  9. « Armement d'infanterie des fortifications Maginot », sur http://www.maginot.org/.
  10. Mary et Hohnadel 2001, tome 2, p. 107.
  11. Philippe Truttmann (ill. Frédéric Lisch), La Muraille de France ou la ligne Maginot : la fortification française de 1940, sa place dans l'évolution des systèmes fortifiés d'Europe occidentale de 1880 à 1945, Thionville, Éditions G. Klopp, (réimpr. 2009), 447 p. (ISBN 2-911992-61-X), p. 374.
  12. Du nom de la cime sur laquelle se situe le fort, à proximité de la chapelle de la Madeleine.
  13. Mary, La ligne Maginot, ce qu’elle était, ce qu’il en reste, SERCAP, , p. 342.
  14. Mary et Hohnadel 2005, tome 1, p. 26.
  15. Philippe Truttmann, La ligne Maginot ou la Muraille de France, GĂ©rard Klopp Ă©diteur, 1985, p. 189.
  16. Mary et Hohnadel 2009, tome 4, p. 29.
  17. Pour une conversion d'une somme en anciens francs de 1936 en euros, cf. « Convertisseur franc-euro : pouvoir d'achat de l'euro et du franc », sur http://www.insee.fr/.
  18. Le sentier de Tolondet à Péone aurait dû être couvert par le petit ouvrage du Col-de-Crous qui n’était pas achevé en 1940 (seul le bloc 4 avec deux créneaux pour jumelage de mitrailleuses Reibel était terminé).
  19. Pour visiter l'ouvrage téléphonez pour rendez-vous au 0686921371

Voir aussi

Bibliographie

  • GĂ©nĂ©ral Étienne Plan et Eric Lefevre, La bataille des Alpes, 10-, Charles Lavauzelle, 1982.
  • Jean-Yves Mary, La ligne Maginot, ce qu’elle Ă©tait, ce qu’il en reste, SERCAP, 1985.
  • Philippe Truttmann, La ligne Maginot ou la Muraille de France, GĂ©rard Klopp Ă©diteur, 1985.
  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, Ă©ditions Histoire & collections, coll. « L'EncyclopĂ©die de l'ArmĂ©e française » (no 2), (rĂ©impr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN 2-908182-88-2) :
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN 2-908182-97-1) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN 2-913903-88-6) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4 : la fortification alpine, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 5 : Tous les ouvrages du Sud-Est, victoire dans les Alpes, la Corse, la ligne Mareth, la reconquĂŞte, le destin, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-35250-127-5).

Liens externes

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.