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Orval (Cher)

Orval est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.

Orval
Orval (Cher)
Mairie d'Orval.
Blason de Orval
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Cher
Arrondissement Saint-Amand-Montrond
Intercommunalité Communauté de communes du Cœur de France
Maire
Mandat
Clarisse Duluc
2020-2026
Code postal 18200
Code commune 18172
Démographie
Population
municipale
1 745 hab. (2020 en diminution de 6,18 % par rapport à 2014)
Densité 228 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 36″ nord, 2° 28′ 57″ est
Altitude Min. 147 m
Max. 199 m
Superficie 7,65 km2
Unité urbaine Saint-Amand-Montrond
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Amand-Montrond
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Saint-Amand-Montrond
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Orval
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Orval
Liens
Site web ville-orval.fr

    Géographie

    Localisation

    Urbanisme

    Typologie

    Orval est une commune urbaine[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amand-Montrond, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[4] et 11 794 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (43 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,7 %), terres arables (17,1 %), zones urbanisées (15,5 %), forêts (5 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[9].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Orval est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Cher et la Loubière. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1999 et 2016[12] - [10].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Orval.

    La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[13]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 877 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 877 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[10].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

    La commune est en outre située en aval du barrage de Rochebut, de classe A[Note 3] et faisant l'objet d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[17].

    Toponymie

    Formée sur aurea, « or », et vallis, « vallée ».

    Histoire

    Préhistoire

    La présence humaine, pour la commune d'Orval, est attestée dès la fin de la préhistoire. Ainsi, par le biais de prospections archéologiques, des strucures d'habitats attribués pour la période du néolithique « moyen » ont été signalés au sein des couches stratigraphiques supérieures du hameau villageois d'Arrondes. Ces vestiges, de forme circulaire, possèdent un fossé entouré de poteaux. Ils ont été exhumés au cœur d'une terrasse fluviatile du Cher et qui surplombe la cité d'Orval[18].

    Une nécropole de la civilisation des champs d'urnes (âge du bronze) a été trouvée vers 1964 en bordure sud-ouest d'Orval, dans une ancienne sablière entre le cimetière actuel et le « chemin de Villaine » (appellation 1965[19] ; de nos jours appelé la "route de Vilaine", cette route passe devant le château d'eau puis longe le coin sud-est du cimetière et passe ensuite au hameau la Loge[N 1])[N 2]. Le site est à quelques mètres à l'est du mur est du cimetière actuel[N 1], au lieu-dit cadastré sous le nom de « champ des Arondes » et sur la même parcelle cadastrale que le château d'eau. il est à 150 m à l'ouest de la Loubière[N 3] et à 170 m d'altitude[19]. Des découvertes ultérieures ont montré qu'il s'étend sous le cimetière actuel[20].

    Ce champ d'urnes est lui-même superposé à une station probablement néo-chalcolithique dont des éléments se trouvent à 35 cm de profondeur[19].

    Le site a aussi livré un grand bronze romain et une monnaie d'Henri IV (roi de France 1589-1610), signes d'occupation ou de mise en culture de l'endroit à ces époques[19].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1820 1830 Jean-Baptiste de la Codre
    (Delacodre)
    (1764-1840)
    Bonapartiste Agent militaire
    Juge au Tribunal de Saint-Amand
    Contrôleur des contributions directes
    Conseiller d'arrondissement[21]
    mars 2001 14 octobre 2013 Patrick Trompeau DVD Conseiller général
    décembre 2013 mars 2014 Jean-Louis Calmès DVD Dentiste
    avril 2014 En cours Clarisse Duluc[22] - [23] LR Personne sans activité professionnelle de moins de 60 ans (non retraitée)
    Conseillère départementale depuis 2021
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique environnementale

    Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[24].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

    En 2020, la commune comptait 1 745 habitants[Note 4], en diminution de 6,18 % par rapport à 2014 (Cher : −3,01 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    237203254229315360235408380
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    406467351363406470466456427
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4464965295727067968931 0831 079
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 2161 4361 9952 0552 0241 9971 8981 9001 815
    2020 - - - - - - - -
    1 745--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Entreprises

    • La Fromagerie d'Orval a été fondée au début du XXe siècle. Elle fabrique la fromagée du Berry, des fromages de vache, de chèvre, la feuille de Dreux et de la crème fraiche. La fabrication se fait de manière traditionnelle, en moulant à la louche, entièrement à la main. La collecte se fait auprès de 15 producteurs de lait de vache ou de chèvre situés au sud du département du Cher[29].
    • Les Ateliers d'Orval. Entreprise qui fabrique et répare des wagons de train et qui maîtrise le wagon pour le fret ferroviaire de la construction au recyclage. Les ateliers d’Orval ont été créés il y a plus d’un siècle. Les quatre secteurs d’activités sont la conception, la fabrication, la transformation et la maintenance. Les ateliers d’Orval sont situés sur 17 hectares et 115 personnes travaillent sur le site[30].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Hilaire avec la croix-reliquaire de Saint-Louis du XIIIe siècle.
    • Église Saint-Hilaire.
      Église Saint-Hilaire.
    • Nef et chÅ“ur.
      Nef et chœur.
    • Croix-reliquaire de Saint-Louis.
      Croix-reliquaire de Saint-Louis.
    • La tradition veut que la croix reliquaire ait été offerte par le roi saint Louis au seigneur d'Orval, Henri II de Seuly.
    Les archives indiquent que la croix a été volée au XVIe siècle et restituée à la fabrique de la paroisse en 1575.
    Le socle en argent doré a été offert par Henri Jules de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, en 1651.
    La croix reliquaire a été classée par le service des Monuments historiques en 1891.
    Elle a été présentée à des expositions en 1900, pour la rétrospective de l'art français, en 1965, pour l'exposition des trésors des églises de France, et en 1980, 1986, à Saint-Amand et Noirlac.

    Héraldique

    Blason d'Orval

    Les armes d'Orval se blasonnent ainsi :

    Écartelé d'azur à trois fleurs de lys d'or, et de gueules à la bordure engrêlée d'argent[31].

    Notes et références

    Notes

    1. Ce tronçon de la route de Vilaine est emprunté par le GR 654 jusqu'au hameau Vilaine. Par ailleurs, l'ancienne route d'Orcenais longe le côté nord du cimetière actuel ; elle passait sur l'emplacement actuel du péage de l’échangeur n° 8 de l'autoroute A71 et est de nos jours barrée. Voir Vannier et Abauzit 1965, p. 126 pour un plan schématique de l'emplacement de la carrière.
    2. « Route de Vilaine, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches". Zoomer en arrière pour voir la carte d'état-major, qui montre le GR 654 (gros trait rose).
    3. La Loubière est un petit affluent du Cher avec qui elle conflue dans le quartier des Roseaux à Orval même.
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[16].
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Amand-Montrond », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. « Les risques près de chez moi - commune d'Orval », sur Géorisques (consulté le )
    11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    12. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    13. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
    14. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    15. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    16. Article R214-112 du code de l’environnement
    17. « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur www.cher.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    18. Christian Verjux, Olivier Agogué, Jean-Pierre Dubois et Tony Hamon, « Des bâtiments circulaires du Néolithique moyen à Auneau (Eure-et-Loir) et Orval (Cher). Note préliminaire », Revue archéologique du Centre de la France, no 37,‎ , p. 179-190 (DOI 10.3406/racf.1998.2794, lire en ligne, consulté le ).
    19. B. Vannier et P. Abauzit, « Découverte d'une nécropole de la civilisation des champs d'urnes à Orval, près St-Amand-Mont Rond (Cher) », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 4, no 2,‎ , p. 125-140 (lire en ligne, consulté le ), p. 125.
    20. Vannier et Abauzit 1965, p. 126.
    21. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2037584/f448.image
    22. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    23. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    24. Site des villes et villages fleuris, consulté le 23 décembre 2016.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. « Fromagerie Orval en Berry » (consulté le ).
    30. « Orval » (consulté le ).
    31. Le blason de la commune sur Gaso. Consultation : février 2009.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Plans et vues satellites

    • (fr) 46° 43′ 36″ N, 2° 28′ 57″ E - Plans et vues satellites de la ville d'Orval.
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