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Olivier d'Ormesson (homme politique)

Olivier d'Ormesson, né le à Biarritz et mort le au Teilloy, commune d'Ouzouer-sur-Trézée (Loiret), est un homme politique français. Membre de l'Académie de Versailles, il fut maire d'Ormesson-sur-Marne (Val-de-Marne) de 1947 à 1998, conseiller général de 1955 à 1999, député de 1958 à 1962 et brièvement en 1986, et enfin député européen de 1979 à 1989.

Olivier d'Ormesson
Illustration.
Olivier d’Ormesson en 2009.
Fonctions
Député français
–
(moins d’un jour)
Élection 16 mars 1986
Circonscription Val-de-Marne
Législature VIIIe (Cinquième République)
Groupe politique FN-RN
–
(3 ans et 10 mois)
Élection 30 novembre 1958
Circonscription 16e de Seine-et-Oise
Législature Ire (Cinquième République)
Groupe politique IPAS
Député européen
–
(10 ans et 7 jours)
Élection 10 juin 1979
RĂ©Ă©lection 17 juin 1984
LĂ©gislature 1re
2e
Groupe politique UDF
Eurodroite
Conseiller général du Val-de-Marne
–
Circonscription Canton d'Ormesson-sur-Marne
Prédécesseur Lucien Favellet
Successeur Guy Le Doeuff
Maire d'Ormesson-sur-Marne
–
(51 ans)
Prédécesseur Louis Albert Gauthier
Successeur Guy Le DĹ“uff
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Biarritz (France)
Date de décès
Lieu de décès Ouzouer-sur-Trézée (France)
Résidence Lézignan-la-Cèbe

Olivier d'Ormesson (homme politique)
Maires d'Ormesson-sur-Marne

Biographie

Famille

Fils du diplomate Wladimir d'Ormesson et de Conchita de Malo y Zayas-Bazán, il est le petit-fils du diplomate Olivier d'Ormesson, ainsi que le cousin de l'écrivain Jean d'Ormesson. Membre de la branche cadette de la famille Lefèvre d'Ormesson, il porte le titre officieux de comte d'Ormesson.

Il épouse en 1942 Claude-Joachime de Surian, fille du commandant Gustave de Surian de Bras (1883-1918), décédée le .

Carrière

Après des études à l'École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC, promotion 1938), il devient Conseiller technique du Figaro puis de 1950 à 1975, Directeur général du Figaro agricole (devenu en 1974 L'Agricole).

Membre du Centre national des indépendants et paysans (CNIP ou CNI), il est maire d'Ormesson-sur-Marne (Val-de-Marne) de 1947 à 1998, conseiller général de 1955 à 1999.

Il est également délégué des maires au conseil d'administration de la région de Paris de 1964 à 1976, député de 1958 à 1962, député européen (élu sur la liste UDF emmenée par Simone Veil) de 1979 à 1984.

En 1984, il est l'une des personnalités de droite à se faire l'avocat d'un rapprochement politique de la droite avec le Front national comme Bruno Chauvierre, Jean Durieux, Édouard Frédéric-Dupont, Guy Le Jaouen, Michel de Rostolan. Il rejoint lui-même le Front national et est réélu au Parlement européen en juin de cette année, cette fois sous les couleurs du parti de Jean-Marie Le Pen. Il devient président du groupe Eurodroite au parlement européen.

En 1985, il participe à la rédaction du programme du FN en vue des élections législatives de l'année suivante, intitulé Pour la France[1] - [2].

En mars 1986, il mène la liste FN dans le département du Val-de-Marne, qui obtient 11,6 % des suffrages exprimés, mais il démissionne aussitôt pour rester au Parlement européen, cédant son siège au suivant sur la liste.

En 1987, offusqué par les propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz nazies, Olivier d'Ormesson lui demande de s'excuser. Mais devant le refus qui lui est opposé, l'eurodéputé démissionne à la fois de son poste de président de groupe parlementaire et du Front national, précisant qu'il accordera quand même sa signature de maire à Jean-Marie Le Pen pour qu'il soit présent à l'élection présidentielle de 1988.

En 1989, Olivier d'Ormesson rejoint le CNI accompagné ou suivi d'anciens élus ou cadres du FN, qui avaient eux quitté le parti à la suite du calembour de Jean-Marie Le Pen sur « Monsieur Durafour-crématoire », en .

De 1996 à 1998, d'Ormesson est président du CNI (redevenu CNIP). Lors des législatives de 1997, il noue ainsi un accord électoral entre son parti et le MPF de Philippe de Villiers, sous l'étiquette de La droite indépendante (LDI). Mais les résultats électoraux se révèleront médiocres.

À la fin des années 1990, il se retire de la vie politique, démissionnant de ses mandats. Un de ses derniers actes politiques a été de signer le « Manifeste pour les états généraux de la souveraineté nationale », opposé au traité d'Amsterdam.

Olivier d'Ormesson adhéra ensuite, jusqu'à sa mort, à la Restauration nationale.

Il s’était retiré dans la commune de Lézignan-la-Cèbe[3]. Il y est inhumé.

Publications

  • François Valentin : 1909-1961. PrĂ©face de Henri Massis, Berger-Levrault Nancy, 1964.
  • Savimbi Demain la libertĂ©. Avec Yves BrĂ©hĂ©ret] et Édouard Sablier. PrĂ©f. de Jacques Soustelle, Nouvelles Éditions Latines, 1988. (ISBN 9782723303842)
  • L’escadron de SĂ©gonzac. PrĂ©f. du gĂ©nĂ©ral Lafontaine, postface de Patrice Dunoyer de Segonzac. Nouvelles Éditions Latines, 2001. (ISBN 9782723320290)

DĂ©corations

Notes et références

  1. Brigitte Slee, Le Front national et le jeu parlementaire (thèse de doctorat en science politique), Loughborough, université de Lougborough, , 233 p. (lire en ligne), p. 44, n. 2.
  2. BNF 34871898.
  3. « Message de Monsieur le Maire : Olivier d’Ormesson nous a quittés », sur ville-ormesson-sur-marne.com,

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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