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Officiers généraux de l'armée des États confédérés

Les officiers généraux de l'armée des États confédérés (CSA) sont les chefs militaires supérieurs des États confédérés pendant la guerre de Sécession de 1861 à 1865. Ils étaient souvent d’anciens officiers de l'armée des États-Unis (l'armée régulière) avant la guerre de Sécession, tandis que les autres ont reçu le grade en fonction de leur mérite ou lorsque la nécessité le demandait. La plupart les généraux confédérés avaient besoin de la confirmation du Congrès confédéré, comme les futurs généraux des forces armées modernes des États-Unis.

Insigne de col d'un général de l'armée des États confédérés (CSA).

Comme toutes les forces militaires de la Confédération, ces généraux répondaient au commandement civil, en particulier Jefferson Davis, le président du Sud et par conséquent commandant en chef de l'armée, la marine, et des marines des États confédérés.

Histoire

Robert E. Lee, le plus connu des généraux CSA. Il est représenté avec son insigne de colonel confédéré qu'il a choisi de porter tout au long de la guerre.

La plus grande partie de la structure de l'armée des États confédérés est fondée sur la structure et les usages de l'armée des États-Unis[1] lorsque le congrès confédéré établit le département à la guerre le [2]. L'armée confédérée est composée de trois parties : l'armée des États confédérés (ACSA, prévue pour être l'armée régulière permanente), l'armée provisoire des États confédérés (PACS, ou armée « volontaire », qui doit être dissoute après les hostilités), et les différentes milices des États du sud.

Les diplômés de West Point et les vétérans de la guerre américano-mexicaine sont grandement recherchés par Jefferson Davis pour entrer au service actif, spécialement comme officiers généraux. Comme son alter-égo fédéral, l'armée confédérée a des généraux professionnels et des généraux politiques en son sein. Les grades dans la CSA sont grandement similaires à ceux de l'armée des États-Unis tant sur la structure que sur l'ancienneté[2]. Le , une état major pour l'armée est autorisé, comprenant quatre postes : un adjudant général, un quartier-maître général, un commissaire général, et un chirurgien général (en). Initialement, le denier de ceux-ci doit être seulement un officier d'état-major[2]. Le poste d'adjudant général est donné à Samuel Cooper (poste qu'il détenait en tant que colonel dans l'armée des États-Unis de 1852 jusqu'à sa démission) et qu'il occupe pendant toute la guerre de Sécession, ainsi que celui d'inspecteur général[3].

Initialement l'armée confédérée ne nomme que des brigadiers généraux dans les services réguliers et de volontaires[2]; néanmoins, le congrès confédéré vote rapidement une loi permettant la nomination de major généraux et de généraux, faisant alors une ancienneté claire et distincte entre les major généraux présents dans les différentes milice des États[4]. Le , lorsqu'il n'y a que cinq officiers au grade de brigadier général, la loi est votée qui statue en partie : « Que les cinq officiers généraux autorisés par les lois existantes au sein des États confédérés devront avoir le grade et la dénomination de « général » au lieu de « brigadier général », qui devra être le grade militaire le plus élevé des États confédérés[5]... ».

Comme le , lorsque les lieutenants généraux sont autorisés, l'armée confédérée à quatre grades d'officier général ; ce sont (par ordre croissant de grade) le brigadier général, le major général, le lieutenant général et le général[6]. Comme les officiers sont nommés aux différents grades de général par Jefferson Davis (et sont confirmés), il peut créer lui-même les listes de promotion. Les dates de prise de rang, et l'ancienneté des officiers nommés à même grade le même jour sont déterminées par Davis « généralement en suivant les recommandations établies pour l'armée des États-Unis d'avant-guerre »[7].

Brigadier général

P.G.T. Beauregard, le premier brigadier général de la Confédération, plus tard le cinquième le plus ancien général.

Ces généraux sont le plus souvent des commandants de brigade d'infanterie ou de cavalerie, aides à d'autres généraux de plus haut rang, et des officiers d'état-major du département à la guerre. À la fin de la guerre, la confédération a au moins 383 hommes qui ont eu ce grade dans la PACS, et trois dans l'ACSA : Samuel Cooper, Robert E. Lee, et Joseph E. Johnston[8]. L'organisation des régiments en brigades est autorisé par le congrès le . Les brigadiers généraux les commandent et ces généraux sont nommés par Davis et confirmés par le sénat confédéré[2].

Bien que proches des affectations de l'armée de l'Union, les brigadiers généraux commandent avant tout des brigades alors que les brigadiers généraux de l'Union commandent parfois des divisions ainsi que des brigades, particulièrement pendant les premières années de la guerre. Ces généraux commandent aussi souvent des sous-districts dans des départements militaires, avec un commandement opérationnel sur des soldats dans ces sous-districts. Ces généraux sont d'un rang plus élevé que les colonels de l'armée confédérée, qui commandent habituellement des régiments d'infanterie.

Ce grade est équivalent à celui de brigadier général dans l'armée actuelle des États-Unis.

Major général

Major général Benjamin Huger, CSA

Ces généraux sont plus communément des commandants de division d'infanterie, des aides auprès de généraux d'un plus haut rang, et des officiers d'état-major du département à la guerre. Ils commandent aussi les districts qui composent des départements militaires et commandent les troupes dans leur district. À la fin de la guerre, la confédération a au moins 88 différentes personnes qui ont détenu ce grade, tous dans la PACS[9].

Les divisions sont autorisées par le congrès le , et les majors généraux les commande. Ces généraux sont nommés par Davis et sont confirmés par le Sénat[2]. Les majors généraux sont d'un rang plus élevé que les brigadiers généraux et les officiers d'un grade inférieur.

Ce grade n'est pas synonyme de l'usage fait dans l'Union, en tant que major généraux du Nord qui commande les divisions, de corps, et d'armées entières. Ce grade est équivalent dans les grandes lignes aux majors généraux de l'armée actuelle des États-Unis.

Liste des majors généraux

Pas de promus supplémentaires

  • Abréviations: : tué au combat ; NC : mort en dehors des combats

Lieutenant général

Lieutenant général James Longstreet, CSA

Il y a eu 118 lieutenants généraux dans l'armée des États confédérés, et ces généraux étaient souvent des commandants de corps au sein des armées ou des commandants de départements militaires, responsables des sections géographiques et de tous les soldats à l'intérieur de ces frontières. Tous les lieutenants généraux de la Confédération appartenaient à la PACS[9]. Le Congrès légalise la création des corps d'armée le , et qui sont commandés par les lieutenants généraux. Ces généraux sont nommés par Davis et confirmés par le Sénat[6]. Les lieutenants généraux sont d'un rang supérieur aux majors généraux et aux officiers d'un grade inférieur.

Ce grade n'est pas équivalent à celui utilisé par les fédéraux ; Ulysses S. Grant est l'un des deux seuls lieutenants généraux pendant la guerre, le second étant Winfield Scott qui a reçu une promotion de brevet lieutenant général par un acte spécial du Congrès en 1855. Grant est au moment de sa promotion, le , le seul lieutenant général fédéral en service actif. Grant devient le commandant de toutes les armées de l'Union, répondant directement au président Abraham Lincoln et est chargé de mener les armées de l'Union à la victoire contre la Confédération. Le grade de lieutenant général CSA est plutôt l'équivalent de celui de l'armée moderne des États-Unis.

Le congrès confédéré vote une loi en pour autoriser les officiers généraux « à titre temporaire » dans le PACS, nommés par Jefferson Davis et confirmés par le sénat, et qui reçoivent un commandement non permanent par Davis[11]. Sous cette loi, Davis nomme plusieurs officiers pour combler des postes vacants. Richard H. Anderson est nommé lieutenant général « à titre temporaire » le , et reçoit le commandement du premier corps (à la suite de la blessure du lieutenant général James Longstreet le dans la Wilderness.) Avec le retour de Longstreet en octobre, Anderson redevient major général. Jubal Early est nommé lieutenant général « à titre temporaire » le , et reçoit le commandement du deuxième corps (à la suite de la réaffectation du lieutenant général Richard S. Ewell à d'autres responsabilités) et le commande jusqu'en , où il redevient major général. De même, Stephen D. Lee et Alexander P. Stewart sont nommés pour combler les vacances sur le théâtre occidental comme des lieutenants généraux « à titre temporaire », et redeviennent aussi au grade précédent de major général alors que leur affectation se termine. Néanmoins, Lee est nommé une seconde fois lieutenant général le et est confirmé cinq jours plus tard[12].

Liste des lieutenants généraux

  • Abréviations : = mort au combat

Général d'armée

Général Samuel Cooper, CSA

À l'origine cinq officiers dans le Sud ont été nommés au grade de général, et seuls deux autres le seront. Ces généraux occupent des postes supérieurs dans l'armée confédérée, principalement des postes de commandement d'armées entières ou de département militaire, et de conseillers de Jefferson Davis. Ce grade et équivalent au grade de général dans l'armée moderne des États-Unis, et ce grade et souvent appelé dans les écrits actuels comme « général plein » pour aider à le différencier du terme générique de « général » signifiant simplement « officier général »[14].

Tous les généraux confédérés sont inscrits dans l'ACSA pour s'assurer qu'il soit d'un rang plus élevé que tous les officiers des milices[4], à l'exception d'Edmund Kirby Smith, qui a été nommé tardivement dans la guerre et dans la PACS. P.G.T. Beauregard, a aussi été nommé général à l'origine dans la PACS mais a été élevé dans l'ACSA deux mois plus tard avec la même date de prise de rang[15]. Ces généraux sont d'un rang plus élevé que tous les autres grades de général, et que tous les officiers d'un grade inférieur de l'armée des États confédérés.

Le premier groupe d'officiers nommés généraux sont Samuel Cooper, Albert Sidney Johnston, Robert E. Lee, Joseph E. Johnston, et P.G.T. Beauregard, respectivement selon leur rang de séniorité. Cet ordre de séniorité fait de Cooper, un officier d'état-major qui ne participera pas aux combats, l'officier général de plus haut rang dans la CSA. Cet ordre de séniorité entache les relations entre Joseph E. Johnston et Jefferson Davis. Johnston avait été le seul officier général de l'armée des États-Unis à rejoindre le Sud, et il se considère comme l'officier général le plus ancien de l'armée des États confédérés et n'apprécie pas l'ordre de séniorité que Davis a autorisé. Néanmoins, sa position dans l'armée des États-Unis était en état-major, non sur le terrain, ce qui est évidemment un critère que Davis a apprécié pour l'ancienneté et le grade dans l'armée confédérée[16].

Le , une loi est votée pour permettre à Davis de nommer un officier au commandement du département du Trans-Mississippi, avec le grade de général dans la PACS. Edmund Kirby Smith est le seul officier nommé dans cette position[17]. Braxton Bragg avait été nommé général dans l'ACSA avec une date de prise de rang au , le jour où son commandant, Albert Sidney Johnston, meurt au combat[18].

Le congrès vote une loi en pour permettre aux officiers généraux « à titre temporaire » dans la PACS, d'être nommés par Davis et confirmés par le sénat, et de recevoir une commandement non permanent par Davis[11]. John Bell Hood est nommé général « à titre temporaire » le , le jour où il prend le commandement de l'armée du Tennessee lors de la campagne d'Atlanta, mais cette nomination n'est pas confirmée par le congrès, et il reprend son grade de lieutenant général en [19]. En , le statut de Hood est expliqué par le sénat confédéré qui précise:

« Il est décidé que, le général J.B Hood, ayant été nommé général, avec ce grade et un commandement temporaires et ayant été relevé de son service en tant que commandant de l'armée du Tennessee, et n'ayant pas été renommé sur un autre commandement approprié au grade de général, et en conséquence ne peut être confirmé en tant que tel[20]. »

Liste des généraux avec un commandement sur le terrain

  • Abréviations : = mort au combat

Il faut noter que pendant 1863, Beauregard, Cooper, J. Johnston et Lee ont eu leur grade renommé au et puis reconfirmé au par le congrès confédéré[12]. C'est en réponse aux débats du pour savoir si les confirmations faites par la législature provisoire a besoin d'une nouvelle confirmation par la législature permanente, ce qui a été fait par un acte du congrès pris deux jours plus tard[21].

Général en chef

Général Robert E. Lee, CSA

Le président Jefferson Davis commande d'abord lui-même l'armée confédérée avec ses généraux d'armée. Mais, le 31 janvier 1865, poussé par l'opinion publique, Robert E. Lee est nommé général en chef.

Généraux de la milice

Les États du Sud ont mis en place des milices depuis l'époque de la guerre indépendance des États-Unis en concordance de l'acte de la milice des États-Unis de 1792. Elles sont appelées de différentes façon comme « milice » d'États ou « armée » ou « garde » et sont activées et étendues lorsque la guerre de Sécession commence. Ces unités sont commandées par des « généraux de la milice » pour défendre leur État, et quelquefois ne quitte pas leur sol natal pour combattre pour la Confédération. Les milices confédérées utilisent les grades d'officiers généraux de brigadier général et de major général.

Les règles de l'acte de 1792 définissent deux classes de milice, divisée selon l'âge. La première classe prend en compte les hommes de 22 à 30 ans, et la deuxième comprend les hommes de 18 à 20 ans et ceux de 31 à 45 ans[22]. Les différents États du sud chacun leur système lorsque la guerre a commencé.

Insigne d'uniforme

Tous les généraux portent le même insigne d'uniforme quels que soient leur grade de général[16], à l'exception de Robert E. Lee qui porte l'uniforme de colonel confédéré. La seule différence est la répartition des boutons sur leur uniforme ; des groupes des trois boutons pour les lieutenants et majors généraux, et des groupes de deux boutons pour les brigadiers généraux.

Joseph Reid Anderson dans un uniforme de brigadier général confédéré.
Grade Insigne de col Insigne de manche Boutons
Général General (all grades)

(tous grades)

General (all grades)

(tous grades)

Lieutenant général Groupes de trois boutons
Major général Groupes de trois boutons
Brigadier général Groupes de deux boutons

À la droite, on voit l'image d'un général CSA en uniforme, dans ce cas le brigadier général Joseph Reid Anderson du département de l’ordonnance de la Confédération. Tous les généraux du Sud portent un uniforme comme celui-ci quel que soit son grade de général et tous avec des broderies couleur or.

Solde

Les officiers généraux de l'armée confédérée sont soldés (payés) pour leur services, et le montant exact (en dollars confédérés (CSD)) dépend de leur grade et s'ils tiennent un commandement de terrain ou non. Le , lorsque l'armée ne comprenait que des brigadiers généraux, leur solde était de 301 dollars confédérés par mois, et leurs lieutenants aides-de-camp recevaient 35 dollars confédérés supplémentaires par rapport à leur solde régulière. Lorsque des grades d'officiers généraux sont ajoutés, l'échelle de solde est ajustée. Au , un général reçoit 500 dollars confédérés par mois plus 500 dollars confédérés supplémentaires s'il commande une armée sur le terrain. Aussi, à cette date, les lieutenants généraux perçoivent 450 dollars confédérés, le majors généraux 350 dollars confédérés et les brigadiers généraux reçoivent 50 dollars confédérés supplémentaires s'ils servent au combat[23].

Mémoire

L'armée confédérée a perdu plus de généraux tués au combat que l'armée de l'Union au cours de la guerre, dans un ratio d'environ 5 pour un pour le Sud à comparer grossièrement au 12 pour un dans le Nord[24]. Le plus célèbre d'entre eux est le général Thomas "Stonewall" Jackson, probablement le commandant confédéré le plus connu après le général Robert E. Lee[25]. La mort de Jackson résulte d'un tir fratricide à Chancellorsville dans la nuit du . Le remplacement de ces généraux tombés au combat est un problème récurrent pendant la guerre, souvent par des hommes promus avec des compétences inférieures à celles requises (une critique commune des officiers tels que John Bell Hood[26] et George E. Pickett[27], mais un problème pour les deux armées), ou pour remplacer des blessés graves au combat mais dont on a besoin, comme Richard S. Ewell[28]. Le problème est rendu plus difficile pour le Sud dont les ressources en hommes se réduisent, spécialement vers la fin de la guerre.

Le dernier général confédéré sur le terrain, Stand Watie, se rend le , et le dernier général survivant de la guerre, Edmund Kirby Smith, meurt le [29]. James Longstreet meurt le , et est considéré comme le « dernier du haut commandement de la Confédération »[30].

Le système de l'armée confédéré utilisant quatre grades de général est actuellement la même structure en usage dans l'armée des États-Unis (utilisé peu après la guerre de Sécession), et est aussi le système utilisé par le corps des Marines des États-Unis (en usage depuis la Seconde Guerre mondiale.)

Voir aussi

  • List of American Civil War generals (Union)
  • List of American Civil War brevet generals (Union)
  • List of American Civil War generals (Confederate)
  • List of American Civil War generals (Acting Confederate)
  • General officers in the United States

Notes

  1. Eicher p. 24-5.
  2. Eicher, p. 23.
  3. Dupuy, p. 190.
  4. Eicher, p. 24.
  5. Wright, p. 9. Confederate Congress Act of 16 May 1861, section 2.
  6. Eicher, p. 25
  7. Eicher, p. 807.
  8. Eicher, p. 817.
  9. Eicher, p. 810.
  10. promotion was not confirmed by the Confederate Senate
  11. Wright, p. 13.
  12. Eicher, p. 787-8.
  13. Eicher, p. 808.
  14. The usage of the somewhat incorrect term "full general" is very unofficial, but commonly occurs in modern military writings; referring to a colonel as "full" and/or "bird" colonel (as compared to a lieutenant colonel, who ranks behind them) in U.S. forces also occurs.
  15. Eicher, p. 787.
  16. Eicher, p. 69.
  17. Wright, p. 12.
  18. Eicher, p. 141.
  19. Eicher, p. 303.
  20. Wright, p. 13. Confederate Senate Resolution, 16 March 1865.
  21. Eicher, p. 26.
  22. Eicher, p. 70.
  23. Katcher, p. 60.
  24. Foote, p. 1040.
  25. Jackson biography at Civil War Home.
  26. Dupuy, p. 346. "an excellent brigade and divisional commander, he was out of his depth with larger commands."
  27. Dupuy, p. 597. "his abilities were not suited to directing larger forces, as demonstrated at Five Forks."
  28. Dupuy, p. 244. "but it was a mark of the South's desperation for able leaders that a man with his disabilities should have spent so much time on active campaign."
  29. Dupuy, p. 406.
  30. Warner, p. 193.

Bibliographie

  • Dupuy, Trevor N., Johnson, Curt, et Bongard, David L., Harper Encyclopedia of Military Biography, Castle Books, 1992, 1re éd., (ISBN 0-7858-0437-4).
  • Eicher, John H., et Eicher, David J., Civil War High Commands, Stanford University Press, 2001, (ISBN 0-8047-3641-3).
  • Foote, Shelby, The Civil War: A Narrative: Vol. III Red River to Appomattox, Vintage Books, 1986, (ISBN 0-394-74622-8).
  • Katcher, Philip, The Army of Robert E. Lee, Sterling Publishing Co., 1994, (ISBN 1-85409-174-3).
  • Warner, Ezra J., Generals in Gray: The Lives of the Confederate Commanders, Louisiana State University Press, 1959, (ISBN 0-8071-3150-4).
  • Wright, Marcus J., General Officers of the Confederate Army, J. M. Carroll & Co., 1983, (ISBN 0-8488-0009-5).

Pour aller plus loin

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