AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Océan Austral

L’ocĂ©an Austral est un ocĂ©an dĂ©fini par convention comme s'Ă©tendant entre le 60e parallĂšle sud et le continent antarctique. Cette dĂ©limitation correspond aux portions des ocĂ©ans Atlantique, Pacifique et Indien couverts juridiquement par le traitĂ© sur l'Antarctique. Son existence n'est pas universellement reconnue, car contrairement aux trois prĂ©cĂ©dents, Ă  peu prĂšs sĂ©parĂ©s par les points de dĂ©marcation que sont le Cap Horn, le Cap des Aiguilles et le Cap du Sud-Est, aucune borne naturelle ne le distingue spĂ©cialement des autres. Bien que ne couvrant pas l'intĂ©gralitĂ© de la plaque antarctique, il Ă©tait prĂ©cĂ©demment appelĂ© ocĂ©an Antarctique[alpha 1] ou ocĂ©an Glacial antarctique[1].

Océan Austral
Carte de l'océan Austral.
Carte de l'océan Austral.
GĂ©ographie physique
Type Océan
CoordonnĂ©es 56° 00â€Č sud, 0° 00â€Č est
Superficie 20 327 000 km2
Profondeur
· Maximale 7 432 m
Géolocalisation sur la carte : océan Austral
(Voir situation sur carte : océan Austral)
Océan Austral

C’est en surface le quatriĂšme ocĂ©an, et le dernier dĂ©fini par l'Organisation hydrographique internationale. Cependant l'ocĂ©an Austral ne figure plus dans la 3e Ă©dition, actuellement en vigueur, de la liste officielle des ocĂ©ans et des mers Ă©ditĂ©e par cette mĂȘme institution en 1953. Il apparait toutefois Ă  nouveau dans les projets de rĂ©visions de cette liste entamĂ©s Ă  la fin du XXe siĂšcle, mais ceux-ci n'ont pas encore abouti, notamment en raison de divergences sur sa dĂ©limitation.

Il est toutefois reconnu comme le cinquiÚme océan[2] par la National Geographic Society le à l'occasion de la Journée mondiale de l'océan.

Historique de la définition et statut actuel

« Le premier texte de rĂ©fĂ©rence date de 1928 et dĂ©limite sept ocĂ©ans : l’ocĂ©an Atlantique Nord, l’ocĂ©an Atlantique Sud, l’ocĂ©an Pacifique Nord, l’ocĂ©an Pacifique Sud, l’ocĂ©an Indien, l’ocĂ©an Arctique et l’ocĂ©an Austral – appellation qui a supplantĂ© celle d’ocĂ©an Antarctique. »

— Christian Grataloup et Vincent Capdepuy, 2013[3]

L’OHI a acceptĂ© en 2000 le nom d’ocĂ©an Austral, sans pour autant valider son existence. Il est cependant utilisĂ© depuis longtemps par les marins (on employait aussi « ocĂ©an Antarctique »). La Commission nationale de toponymie (de France), dans sa Nomenclature des espaces maritimes[4], utilise les dĂ©signations ocĂ©an Austral ou mer Antarctique. Cependant, cette nomenclature s'inspirait d'un document de travail de l'Organisation hydrographique internationale, restĂ© Ă  l'Ă©tat de projet.

Cette dĂ©cision renverse la dĂ©cision prise en 1953 de le supprimer. En effet, dans la seconde Ă©dition (1937) de la Publication spĂ©ciale 23 de l'OHI, l’ocĂ©an Antarctique ou Austral Ă©tait prĂ©sent et celui-ci fut supprimĂ© avec la troisiĂšme[alpha 2] pour ĂȘtre rĂ©introduit dans le projet d'une quatriĂšme Ă©dition, toujours non officialisĂ©e Ă  ce jour[6] - [alpha 3].

« Quant Ă  l’ocĂ©an Austral, il n’a pas toujours Ă©tĂ© reconnu. 
 DĂ©fini en 1928, il disparaĂźt en 1953 dans la troisiĂšme Ă©dition du texte de l’OHI. Depuis 2009, un groupe de travail s’occupe de mettre Ă  jour ce texte, mais celui-ci n’a toujours pas Ă©tĂ© ratifiĂ© »

— Christian Grataloup et Vincent Capdepuy[3].

Plusieurs juridictions continuent de considĂ©rer que les ocĂ©ans Atlantique, Pacifique et Indien s'Ă©tendent jusqu'au continent Antarctique. Vingt-huit des 68 États consultĂ©s ont rĂ©pondu au questionnaire de l'OHI en 2000, et tous Ă©taient d'accord pour dĂ©finir un nouvel ocĂ©an exceptĂ© l'Argentine. Dix-huit ont votĂ© pour le nouveau nom anglais de Southern Ocean (ocĂ©an Austral). C'est toutefois sur la dĂ©finition des frontiĂšres que les dĂ©saccords sont les plus vifs. Quatorze rĂ©ponses Ă©taient favorables pour limiter l'ocĂ©an au parallĂšle 60° S, quatorze autres rĂ©ponses proposant des limites qui pouvaient atteindre jusqu'Ă  35° S, latitude au sud de l'Ă©quateur Ă©gale Ă  celle du centre de la mer MĂ©diterranĂ©e orientale dans l'hĂ©misphĂšre nord. Aujourd'hui, si l'Organisation hydrographique internationale est d'accord sur le principe de crĂ©ation de l'ocĂ©an Austral, son Ă©dition en vigueur du texte relatif aux limites des ocĂ©ans et des mers reste celle de 1953, la proposition de 2002 donnant naissance Ă  l'ocĂ©an n'ayant toujours pas Ă©tĂ© ratifiĂ©e Ă  la suite de nombreuses divergences.

GĂ©ographie

D'un point de vue océanographique, l'océan Austral est défini comme un océan parcouru par le courant circumpolaire antarctique, qui circule autour du continent Antarctique. Toutefois, les limites proposées (60e parallÚle sud) n'ont pas été ratifiées .

L'ocĂ©an Austral encercle[alpha 4] plusieurs baies ou mers, comme la mer d'Amundsen, la mer de Bellingshausen, ainsi qu'une partie du passage Drake, la mer de Scotia, la mer de Weddell, la mer du Roi Haakon VII, la mer de Lazarev, la mer de Riiser Larsen, la mer des Cosmonautes, la mer de l'Entente, la mer de Davis, la mer de Mawson, la mer Dumont d'Urville, la mer de Somov et de la mer de Ross. Sa superficie totale est de 20 327 000 km2, la longueur des cĂŽtes qui le baignent de 17 968 km.

Le point de rĂ©trĂ©cissement maximal est le passage de Drake. Le front polaire (convergence Antarctique) est la meilleure dĂ©finition naturelle de l'ocĂ©an Austral ; c'est une rĂ©gion distincte au milieu du courant circumpolaire antarctique qui sĂ©pare les eaux de surface trĂšs froides au sud, des eaux plus chaudes au nord ; le front et le courant s'Ă©tendent tout autour du continent antarctique, atteignant 60° S Ă  proximitĂ© de la Nouvelle-ZĂ©lande et prĂšs de 48° S Ă  l'extrĂȘme sud de l'ocĂ©an Atlantique, ce qui coĂŻncide avec le maximum des vents d'ouest.

L'extension de la banquise antarctique présente une pulsation annuelle.

Limites

Tout comme les océans Atlantique et Pacifique nord et sud qui sont délimités par l'équateur terrestre[5], et tout comme la longitude du cap du Sud-Est sépare le Pacifique de l'océan Indien, l'océan Austral est défini par une ligne imaginaire ; cet anneau entourant un continent s'étend au sud de 60° de latitude sud (limite des fameux CinquantiÚmes hurlants), sur 360° de longitude (limites proposées par l'Organisation hydrographique internationale). Mais contrairement aux autres océans, celui-ci n'a pas de réelles frontiÚres, car sa limite nord n'est qu'une ligne de latitude sur une carte (60°S). Il constitue la frange de l'océan autour de l'Antarctique et gÚle, en grande partie, en hiver.

Cette limite fut proposée en 2000 ; si la ratification du projet venait à terme, les eaux de l'océan Austral couvriraient alors les parties sud des océans Atlantique, Indien et Pacifique. L'océan Austral existait depuis 1928, mais a été retiré de la liste des limites des océans et des mers en 1953. La limite de 60° de latitude sud proposée par l'Organisation hydrographique internationale (OHI) correspond par ailleurs aux terres concernées par le traité sur l'Antarctique et sur lesquelles la souveraineté d'aucun pays n'est reconnue.

Cette dĂ©finition n'est pas universelle ; en Australie[8], l'ocĂ©an Austral comprend non seulement la zone dĂ©finie par l'OHI, mais englobe aussi toute l'Ă©tendue maritime situĂ©e entre l'Antarctique et les cĂŽtes sud d'Australie et de Nouvelle-ZĂ©lande. Il est reprĂ©sentĂ© ainsi sur les cartes. Les cĂŽtes de Tasmanie et du Sud de l'Australie sont alors baignĂ©es par l’ocĂ©an Austral et non par l’ocĂ©an Indien.

Îles

Le continent Antarctique et les Ăźles avoisinantes.

Par la nature de son plancher ocĂ©anique, l'ocĂ©an Austral contient peu d'Ăźles, mises Ă  part celles qui bordent le continent Antarctique lui-mĂȘme. On peut cependant citer :

Formation

L'océan Austral est certainement le plus jeune des grands océans de la Terre, puisque son existence remonte à seulement 30 millions d'années, lorsque l'Antarctique et l'Amérique du Sud se séparÚrent, ouvrant le passage Drake et donnant naissance au courant circumpolaire antarctique.

Climat

La tempĂ©rature de la mer varie entre environ −2 °C et 10 °C. Des tempĂȘtes cycloniques se propagent vers l'est autour du continent et sont frĂ©quemment intenses du fait du contraste de tempĂ©rature entre la glace et l'ocĂ©an ouvert. La zone ocĂ©anique qui s'Ă©tend entre les environs de 40° S et le cercle polaire antarctique subit les vents les plus forts connus sur la Terre. En hiver, l'ocĂ©an gĂšle au-delĂ  de 65° S dans le secteur Pacifique, et de 55° S dans le secteur Atlantique, abaissant les tempĂ©ratures de surface bien au-dessous de 0 °C ; en certains points de la cĂŽte le vent catabatique permanent provenant de la terre maintiennent le littoral libre de glace tout l'hiver.

Caractéristiques physiques

L'ocĂ©an Austral est profond (4 000 Ă  5 000 m dans sa plus grande partie), et les zones de faible profondeur sont limitĂ©es. Le plateau continental antarctique est gĂ©nĂ©ralement Ă©troit et inhabituellement profond, avec une partie cĂŽtiĂšre atteignant des profondeurs de 400 Ă  800 m (la profondeur moyenne mondiale est 133 m). La banquise antarctique s'accroĂźt d'une surface moyenne minimale de 2,6 millions de kilomĂštres carrĂ©s en mars Ă  environ 18,8 millions de kilomĂštres carrĂ©s en septembre, soit un accroissement d'un facteur 7 en surface. Le courant circumpolaire antarctique se dirige vers l'est ; c'est le plus grand courant ocĂ©anique : il transporte 150 millions de mĂštres cubes d'eau par seconde, soit 150 fois plus que le dĂ©bit de tous les fleuves du monde[9]. L'eau de fond de l'Antarctique, base du mouvement ocĂ©anique de la circulation mĂ©ridienne de retournement se forme principalement aux abords des cĂŽtes bordant la mer de Weddell et la mer de Ross.

ÉlĂ©vations extrĂȘmes

  • Point le plus bas : −7 432 mĂštres Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud de la fosse des Ăźles Sandwich du Sud, en 60°00' S, 24°33 W, dĂ©nommĂ©e "Factorian Deep".

Ressources naturelles

  • Champs de pĂ©trole et de gaz, vraisemblablement grands, peut-ĂȘtre gĂ©ants, sur le plateau continental
  • Nodules de manganĂšse
  • Gisements de minerais possibles
  • Sable et gravier
  • Eau douce sous forme d'icebergs
  • CĂ©phalopodes, baleines, phoques, krill et poissons divers

Risques naturels

Les principaux risques naturels sont dus à la présence ou à l'occurrence :

  • d'Ă©normes icebergs avec des tirants d'eau atteignant plusieurs centaines de mĂštres ;
  • de nombreux petits blocs et fragments d'icebergs ;
  • de glace de mer (gĂ©nĂ©ralement Ă©paisse de 0,5 Ă  m) avec parfois des variations dynamiques Ă  court terme et des variations annuelles et interannuelles importantes ;
  • d’un plateau continental profond recouvert de dĂ©pĂŽts glaciaires variant de maniĂšre importante sur de courtes distances ;
  • de vents trĂšs forts et de vagues trĂšs hautes la plus grande partie de l'annĂ©e ;
  • du givrage des navires, en particulier de mai Ă  octobre ;
  • du fait que l'essentiel de la rĂ©gion est Ă©loignĂ©e des moyens disponibles pour la recherche et le sauvetage.

Environnement

Faune et Flore

  • La population maintenant protĂ©gĂ©e[10] des phoques Ă  fourrure augmente rapidement aprĂšs une grave surexploitation aux XVIIIe et XIXe siĂšcles.

De janvier Ă  , le bateau Arctic Sunrise de Greenpeace explore pendant 3 mois l'ocĂ©an austral avec Ă  son bord des photographes et des scientifiques. A l'aide d'un sous-marin biplace qui descend Ă  des profondeurs jamais atteintes par l'homme jusqu'Ă  ce jour, les premiĂšres dĂ©couvertes montrent la prĂ©sence d’un Ă©cosystĂšme marin vulnĂ©rable : crinoĂŻdes, channichthydae, demosponges, araignĂ©es de mer pycnogonides, vers polynoides polychaete, Ă©toiles de mer Ophiuroida, krill, gorgonacea primnoides, gorgonocephalus chilensis, ectoproctes, oursins sterechinus.

ProblĂšmes environnementaux

Des débris plastiques de provenance mondiale polluent l'ensemble des océans ; concernant l'océan Austral, ils proviennent notamment de l'Asie.

L'augmentation des radiations solaires dans l'ultraviolet due au trou Antarctique dans la couche d'ozone cause une réduction d'au moins 15 % de la productivité marine primaire (phytoplancton) et entraßne des dommages à l'ADN de certains poissons.

Une pĂȘche illĂ©gale, non dĂ©clarĂ©e et non rĂ©glementĂ©e, est pratiquĂ©e dans l'ocĂ©an Austral, particuliĂšrement la capture et le dĂ©barquement d'une proportion estimĂ©e en 1999 Ă  cinq ou six fois le quota autorisĂ© de lĂ©gine australe (Dissostichus eleginoides), qui menace la durabilitĂ© du stock[11]. Une des consĂ©quences est une importante mortalitĂ© accessoire d'oiseaux de mer due Ă  la pĂȘche qui utilise la palangre de lĂ©gines.

L'océan Austral, estimé absorber 15 % des rejets de dioxyde de carbone anthropique, a vu derniÚrement une étude révéler que les échanges de gaz étaient maintenant à l'équilibre, signifiant que son rÎle de pompe à carbone est saturé.

Accords internationaux

L'océan Austral est concerné par toutes les conventions internationales qui couvrent les océans du monde entier, notamment : la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (Montego Bay, 1982) et la Convention baleiniÚre internationale (et notamment le sanctuaire baleinier de l'océan Austral qui interdit la chasse commerciale à la baleine entre 40° S et 60° S et entre 50° W et 130° W).

Il est Ă©galement concernĂ© par les accords spĂ©cifiques Ă  la rĂ©gion : la Convention pour la protection des phoques de l’Antarctique (Londres, 1972) qui limite la chasse aux phoques ; la Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (usage courant de l'abrĂ©viation anglaise : CCAMLR) qui rĂ©glemente la pĂȘche.

La CCAMLR propose de crĂ©er un sanctuaire marin en mer de Ross, soit une rĂ©serve de prĂšs d'un million et demi de kilomĂštres carrĂ©s dans cette zone riche en biodiversitĂ© mais Ă©galement lieu de pĂȘche de la lĂ©gine, notamment par les navires russes. La Chine, jusqu'ici opposĂ©e au projet, a indiquĂ© ĂȘtre dĂ©sormais en sa faveur. AprĂšs des annĂ©es de nĂ©gociations, un consensus a enfin Ă©tĂ© trouvĂ© entre les 25 membres de la Commission pour la crĂ©ation du plus grand sanctuaire marin au monde. En raison des droits de pĂȘche, la Russie Ă©tait le dernier pays Ă  s'opposer Ă  ce projet. Elle a finalement donnĂ© son accord Ă  la suite de quelques modifications qui dont dĂ» ĂȘtre apportĂ©es au texte du projet[12].

En 2018, Greenpeace se donne pour objectif [13]de faire de la mer de Weddell le plus grand sanctuaire marin jamais crĂ©e, avec une superficie d'1,8 million de kilomĂštres carrĂ©s, lors de la rĂ©union des États membres de la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR) en [14]. Afin de mĂ©diatiser cet objectif, l'ONG fait monter Ă  bord de son bateau Artic Sunrise qui explore la mer de Weddell de janvier Ă  , des journalistes et des cĂ©lĂ©britĂ©s comme Javier Bardem, Alison Sudol ou encore David Harbour.

Données économiques

En 1998-1999 (du au ), les pĂȘcheries ont dĂ©barquĂ© 119 898 tonnes, constituĂ©es Ă  85 % de krill et 14 % de lĂ©gine australe. Des accords internationaux ont Ă©tĂ© conclus fin 1999 pour rĂ©duire la pĂȘche illĂ©gale, non dĂ©clarĂ©e et non rĂ©glementĂ©e.

En Ă©tĂ© austral 1998-1999 (de dĂ©cembre Ă  mars), 10 013 touristes, la plupart du temps arrivĂ©s par la mer, ont visitĂ© l'ocĂ©an Austral et l'Antarctique, Ă  comparer avec les 9 604 visiteurs une annĂ©e plus tĂŽt. PrĂšs de 16 000 touristes Ă©taient attendus pour la saison estivale 1999-2000.

Ports et mouillages

Les ports sont : les bases antarctiques Esperanza, Mawson, McMurdo, Palmer, Scott, auxquelles il faut ajouter les mouillages au large du continent.

Peu de ports et de mouillages existent dans la partie mĂ©ridionale de l'ocĂ©an Austral : les conditions de glace limitent l'usage de la plupart d'entre eux Ă  de courtes pĂ©riodes au milieu de l'Ă©tĂ© ; mĂȘme alors, certains ne peuvent ĂȘtre utilisĂ©s sans l'accompagnement de navires brise-glace.

La plupart des ports de l'Antarctique sont exploitĂ©s par des stations de recherche gouvernementales et, sauf urgence, ne sont pas ouverts aux navires privĂ©s ou commerciaux ; les navires frĂ©quentant les ports au sud de 60° S peuvent ĂȘtre contrĂŽlĂ©s par des observateurs du traitĂ© sur l'Antarctique.

Transport maritime

Le passage de Drake offre une alternative au transit par le canal de Panama.

Notes et références

Notes

  1. Du nom du continent qu'il entoure.
  2. « L'Océan Antarctique ou Océan Méridional a été omis dans la présente publication, car la majorité des avis exprimés aprÚs la publication de la deuxiÚme édition de cette publication en 1937, ont indiqué qu'il n'y avait pas de justification réelle pour appliquer le terme d'Océan à cet ensemble maritime dont les limites septentrionales sont difficiles à établir étant donné leur variation saisonniÚre. On a par conséquent prolongé vers le Sud, jusqu'au Continent Antarctique, les limites des Océans Atlantique, Pacifique et Indien. En conséquence, les Services hydrographiques qui éditent des publications séparées pour décrire cette zone, ont toute liberté pour choisir, à leur convenance, leurs limites septentrionales. (La Grande-Bretagne emploie la latitude de 55° Sud.) »[5]
  3. « This draft 4th edition of S-23 was developed from 1998 to 2002, based on the 1986 draft. It was submitted to IHO Member States in August 2002 for approval, but the voting process was interrupted by the IHB directing Committee in September 2002. It is a working document only. »[7]
  4. Dans l'édition courante de 1953, les mers sont exclues des océans : « Les limites données pour les Océans Arctique, Atlantique, Pacifique et Indien excluent les mers comprises dans chacun d'eux, et dont les limites sont décrites par ailleurs dans la présente publication. Ceci conduit à une conformité générale avec les limites adoptées pour les Avis aux navigateurs et pour les autres publications hydrographiques publiées spécialement[5]. » L'approche est différente dans le brouillon de la quatriÚme édition[7].

Références

  1. « Encyclopédie Universalis », sur Universalis.fr (consulté le ).
  2. (en) « There’s a new ocean now—can you name all 5? », sur Environment, (consultĂ© le ).
  3. Grataloup et Capdepuy 2013.
  4. SHOM et al. 2004.
  5. OHI 1953.
  6. OHI 2002, ch. Southern Ocean.
  7. OHI 2002.
  8. « Carte montrant la définition australienne de l'océan Austral » [PDF], sur gov.au.
  9. Lefevre 2009, p. 89.
  10. Convention pour la protection des phoques de l’Antarctique (Londres, 1972).
  11. Nougier 2003.
  12. « Le plus grand sanctuaire marin au monde va ĂȘtre crĂ©Ă© en Antarctique », Le Monde,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consultĂ© le ).
  13. « Protégeons l'océan antarctique », sur greenpeace.fr, (consulté le )
  14. (en) « Thirty-seventh Meeting of the Commission », sur https://www.ccamlr.org/en, (consulté le )

Annexes

Ouvrages

Articles de presse

  • Christian Grataloup et Vincent Capdepuy, « Continents et ocĂ©ans : le pavage europĂ©en du globe », Monde(s), no 3,‎ , p. 29-51 (ISBN 9782200928612, ISSN 2261-6268, lire en ligne).
  • Pierre Lefevre, « OcĂ©an Austral. Le nouveau maĂźtre des courants marins », Science et Vie, no 1099,‎ .

Essai

  • Jacques Nougier, Pirate de lĂ©gines : ocĂ©an Indien austral (essai documentaire), Paris/Budapest/Torino, L'Harmattan, , 202 p. (ISBN 978-2-7475-4459-7 et 2747544591).

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.