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Noailles (Marseille)

Noailles (De l’occitan Noalhas[1]) est un quartier du 1er arrondissement de Marseille situé en centre-ville, près de la Canebière.

Noailles
Noailles (Marseille)
La gare de Noailles, aujourd'hui station de métro et tramway.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Provence-Alpes-CĂ´te d'Azur
Ville Marseille
Arrondissement municipal 1er arrondissement
Canton Marseille-1
Code postal 13001
DĂ©mographie
Population 4 863 hab. (2012)
DensitĂ© 33 082 hab./km2
Fonctions urbaines RĂ©sidentielle
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 17′ 47″ nord, 5° 22′ 48″ est
Superficie 14,7 ha = 0,147 km2
Transport
Métro Ligne 2 du métro de Marseille Noailles
Tramway Ligne 1 du tramway de Marseille Noailles
Ligne 2 du tramway de Marseille Canebière - Garibaldi
Ligne 3 du tramway de Marseille Rome - Davso
Ligne 3 du tramway de Marseille Cours Saint-Louis
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : Marseille
Voir sur la carte administrative de Marseille
Noailles

    Surnommé « le ventre de Marseille », Noailles est principalement connu pour son marché quotidien sur la rue du Marché-des-Capucins et ses nombreuses boutiques, parfois très anciennes. Noailles est aussi un centre de la communauté maghrébine Marseillaise. C'est un quartier sans centre social ni école primaire publique et dont le logement est très dégradé[2], 80% des habitants y sont éligibles au logement très social[3].

    Toponymie

    Le quartier doit son nom à la rue Noailles, créée en même temps que la Canebière, en . Située entre le cours Saint-Louis et la porte des remparts, cette voie était alors habitée par des grandes familles qui lui donnent son premier nom, rue des Nobles.

    Le constructeur de galères, Jean-Baptiste Chabert, y construit en un hôtel particulier qu'il loue à Jacques de Noailles, lieutenant des galères. Le nom de ce dernier reste attaché à la rue, à la place qui la prolonge et à la porte des remparts jusqu'à leur démolition. Il est encore celui du quartier.

    Situation

    Le quartier, au sens du décret no 46-2285 du , est compris dans un quadrilatère délimité par la Canebière, Le boulevard Garibaldi et le cours Lieutaud, La rue Jean-Baptiste Estelle, la rue Saint-Ferréol[4].

    Histoire

    La rue Noailles en 1917.

    L'histoire du quartier est surtout celle du couvent des Capucins et de la rue Noailles.

    En , les religieux de l'ordre mendiant des Capucins installent leur couvent sur des terrains achetés en par Catherine de Médicis à l'emplacement de l'actuel marché des Capucins. En , le couvent est déclaré bien national, les religieux sont expulsés, les bâtisses et terrains allotis et vendus. De leur présence, il ne reste que les noms du marché des Capucins et de la rue Longue-des-Capucins.

    La rue Noailles est une rue aristocratique jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Outre l'Hôtel de Noailles, on y trouve deux autres belles demeures du XVIe siècle : l'hôtel de Manse (ensuite hôtel de Mazargues) et l'hôtel Mirabeau que Jean-Antoine Riqueti de Mirabeau fait construire quand il vend sa maison de la place de Lenche. La rue devient ensuite bourgeoise, accueillant un commerce élégant après la Révolution.

    Avec le développement de la circulation, les riches commerçants s'installent rue Saint-Ferréol et la rue Noailles devint populeuse et très encombrée. La municipalité décide alors d’entreprendre son élargissement aux dimensions de la Canebière, ce qui entraîne la disparition de la rue et la démolition des beaux immeubles du XVIIe siècle situés sur le côté droit. Les travaux commencent en .

    Dans les années , Noailles est un quartier populaire qui compte de nombreux habitants d'origine immigrée[5]. Il est à ce titre inclus au sein d'un des plus vastes quartiers prioritaires de France, s'étendant sur une grande partie du centre de la ville, avec un taux de pauvreté de 51 %[6]. On y trouve aussi des immeubles insalubres et des constructions délabrées[3], comme en témoigne l’effondrement mortel de deux immeubles de la rue d'Aubagne en novembre 2018[7]. Début 2019, certains immeubles de la rue de la Palud sont préventivement démolis, et certains immeubles du Domaine Ventre évacués.

    En 2022, la ville envisage la piétonnisation et la végétalisation du quartier de Noailles[8].

    Culture locale et patrimoine

    Musées

    • Le mini-musĂ©e exclusif Ă  l'HĂ´tel Saint-Louis retrace les grandes Ă©poques de la ville de Marseille. Les clients de l'hĂ´tel peuvent avoir accès Ă  une centaine de photographies et documents de 1850 Ă  1930[9].
    • La Galerie des transports, musĂ©e retraçant l'histoire des transports urbains de Marseille au cĹ“ur de la Gare de Noailles[10]. Il ferme après la rĂ©ouverture du tramway.

    Espaces culturels

    • Daki Ling ou Le Jardin des Muses, salle de spectacles Ă  tendance clownesque ouverte en . Lieu de l'ancien monastère des augustins bâti en transformĂ© en entrepĂ´ts au XVIe siècle.
    • Le théâtre Mazenod, l'une des plus anciennes salles de spectacle ouverte depuis . Lieu de passage des plus grands acteurs et chanteurs du XXe siècle.
    • MCE (Musique, Conte, Etc.) Productions L'Ă©olienne, salle de spectacle qui accueille des musiciens et des ateliers de lecture. CrĂ©Ă©e en , elle s'implante en Ă  Noailles.
    • Arteka Tremplin artistique, association culturelle qui encourage les initiatives artistiques.
    • Le restaurant-Cabaret "La Payotte".
    • La Corderie, Ă©cole d'Art qui enseigne la pratique du Shibari.
    • La Fabulerie, fabrique numĂ©rique et tiers-lieu culturel installĂ©e boulevard Garibaldi dans l'ancien HĂ´tel Astoria depuis . L'association propose des formations sur la crĂ©ation d'expĂ©riences numĂ©riques et anime des ateliers[11].

    Animations culturelles

    • Le marchĂ© des Capucins, dit "le Ventre de Marseille", fondĂ© en sur une place situĂ© sur le terrain de l'ancien couvent des Capucins. Environ trente Ă©tals de fruits et lĂ©gumes six jours sur sept.
    • Collectif VĂ©los en Ville, 24 rue Jean-Pierre-Moustier, association bĂ©nĂ©vole au service des cyclistes de Marseille depuis 1996. Atelier solidaire de rĂ©paration de vĂ©lo six jours sur sept, vĂ©lo-Ă©cole, Ă©vĂ©nementiels, plaidoyer, etc.

    Lieux d'enseignement

    • École privĂ©e catholique Perrin Sainte-TrinitĂ©, fondĂ©e en par l'abbĂ© Fouque.
    • École Technique privĂ©e de soins esthĂ©tiques et de coiffure Jeanne Michaud.
    • AcadĂ©mie internationale de Langues, formations en langues pour tous les niveaux.
    • École Internationale de Langues de Marseille, Ă©cole de français.  

    Patrimoine architectural

    Immeubles historiques et hĂ´tels particuliers

    • La gare de Noailles ou Gare de l'Est, situĂ©e en haut de la rue du MarchĂ©-des-Capucins, est Ă  l'origine une halle construite en 1837. Convertie en 1887 en bourse du travail, on l'appelle « vieille bourse du travail » depuis l'ouverture de la nouvelle bourse du travail de Marseille. Elle est le siège de l'union dĂ©partementale du syndicat Force ouvrière. La Compagnie de la gare de l'Est y installe en souterrain la première ligne de tramway, mise en service le . Elle donne aujourd'hui accès Ă  la station Noailles du mĂ©tro et du tramway ainsi qu'Ă  la Galerie des transports, un petit musĂ©e qui retrace l’histoire des transports marseillais. L'ancien tramway, no 68, est supprimĂ© en et remplacĂ© en par la ligne 1 du tram. L'Ă©crivain Marcel Pagnol l'Ă©voque dans son ouvrage Le tram partait de la Gare de l'Est : « Le tunnel, vaguement Ă©clairĂ© par des lumignons dans des niches, n'Ă©tait composĂ© que de courbes et de virages : après un quart d'heure de grincements et de cahots, nous sortĂ®mes des entrailles de la terre, juste au dĂ©but du boulevard Chave, Ă  300 mètres de notre point de dĂ©part... Mon père nous expliqua que cet ouvrage singulier avait Ă©tĂ© commencĂ© par les deux bouts, mais que les Ă©quipes terrassières, après une longue et sinueuse flânerie souterraine, ne s'Ă©taient rencontrĂ©es que par hasard ».
    Maison du Figaro, 42 la Canebière.
    • La Maison du Figaro conçue par l'architecte Pierre Pavillon et rĂ©alisĂ© par Jean-Claude Rambot en . HĂ´tel particulier classĂ© au titre des monuments historiques depuis . La Ville de Marseille l'achète en pour y installer des services de communication dont la revue culturelle Marseille. Elle est occupĂ©e par l’Espace Culture de Ă  puis par les bĂ©nĂ©voles de Marseille Capitale EuropĂ©enne du Sport[12].  Elle devient pour l’annĂ©e 2020 le quartier gĂ©nĂ©ral de la biennale d’art europĂ©enne itinĂ©rante Manifesta.
    • Le Grand HĂ´tel de Noailles, situĂ© Ă  l'angle de la Canebière et du boulevard Garibaldi est dĂ» Ă  l'architecte Pierre Marius BĂ©ranger. Il ouvre en . Il accueille Richard Wagner en , le duc d'Édimbourg et Maupassant en , Gandhi en . La plupart des responsables politiques du Parti rĂ©publicain, radical et radical socialiste rĂ©unis en congrès au parc Chanot logent Ă  l'hĂ´tel Noailles, alors que les Nouvelles Galeries, grand magasin situĂ© en face de l'hĂ´tel sont dĂ©truites par un incendie le . L'hĂ´tel est rachetĂ© en par une banque et ferme en .
    • Le Grand HĂ´tel de Marseille, situĂ© au 62-66 la Canebière, a ouvert en sur l'emplacement de l'hĂ´tel particulier louĂ© Ă  Jacques de Noailles en . Le Grand HĂ´tel ferme dans les annĂ©es 1960 et devient le commissariat central de Marseille en [13].
    • Le cabaret et mĂ©lodie-bar ou Le fou chantant en au sous-sol du Grand HĂ´tel de la Canebière. Lieu de composition pour Charles Trenet avec les chansons "Y'a de la joie, Je chante ou Fleur bleue".
    • L'hĂ´tel Saint Louis construit Ă  la fin du XIXe siècle, façade avec fronton d'Ă©poque Empire. Label Clef Verte pour son engagement dans le tourisme durable.
    • Depuis , un hĂ´tel 4 Ă©toiles occupe les immeubles haussmanniens de l'Ă®lot des Feuillants dĂ©limitĂ© par la Canebière, la rue des Feuillants et la rue Longue des Capucins. Il se situe sur l'emplacement de l'ancien couvent masculin des Feuillants du XVIIIe siècle.
    • La maison de Pierre Puget construite en , cas de pan coupĂ© du XVIIe siècle au 25 rue de Rome. Restauration en . Une fontaine construite en se trouvait devant la maison mais est remplacĂ©e par une colonne surmontĂ©e du buste de Pierre Puget en .
    • La maison natale du peintre Adolphe Monticelli au 6 rue Longue des Capucins. NĂ© en , il est l'inspirateur de Van Gogh.
    • "La Quique", seule enseigne restante des 18 pavillons de fonte construits en par Pascal Coste sur le cours Saint-Louis et abritant des vendeurs de fleurs. Cette dĂ©nomination Ă©voque le souvenir d'une bouquetière cĂ©lèbre, JosĂ©phine Nicoli, dite "La Quique".
    • La Maison Empereur, la plus vieille quincaillerie de France fondĂ©e en . MĂ©daille de la ville en .
    • L'herboristerie du Père Blaize fondĂ©e en par le guĂ©risseur Toussaint Blaize. Aujourd'hui devenu pharmacie-herboristerie, sa rĂ©putation s'est forgĂ© autour des vertus de la phytothĂ©rapie.
    • Le photographe Nadar a vĂ©cu au 21 rue de Noailles Ă  la fin de sa vie, oĂą il a installĂ© son atelier[14].

    Noailles abrite un très grand nombre de commerces d'alimentation (fruits et légumes, boucheries, poissonneries, aliments et épices exotiques…) et de produits orientaux ou africains (artisanat, tissus, …), notamment rue du Marché-des-Capucins, rue Longue-des-Capucins, rue d'Aubagne et rue halle de la Croix. Certaines boutiques du quartier sont très anciennes, notamment l'herboristerie du Père Blaise, rue Méolan depuis 1815, et la quincaillerie Empereur créée en 1827 rue d'Aubagne.

    Édifices religieux

    Façade de l'église de la Trinité-La Palud, 35 rue de la Palud.

    Monuments et Ĺ“uvres urbaines

    • La statue de la Paix du sculpteur Joseph Chinard sur la place du marchĂ© des Capucins posĂ©e en . Elle est enlevĂ©e en et rĂ©installĂ©e en . Elle commĂ©more la paix d'Amiens entre le Royaume-Uni, la France, l'Espagne et la RĂ©publique batave.
    • La statue de Saint Eloi, le protecteur de l'Orfèvrerie Gaudin rue Francis-Davso. Reconstruction de l'Orfèvrerie après les bombardements amĂ©ricains de mai 1944.
    • Le monument Ă  Homère, fontaine d'Étienne Dantoine de . Colonne antique originaire de la crypte de l'abbaye Saint Victor sur la placette reliant la rue Jean-Pierre-Moustier et la rue d'Aubagne, renommĂ© officieusement place du 5 novembre en hommage aux victimes de l’effondrement de trois immeubles voisins rue d'Aubagne, le [15].
    • La colonne de Pierre Puget surmontĂ©e du buste de Pierre Puget par Étienne Dantoine en , Ă©rigĂ©e devant la maison de Pierre Puget Ă  l'angle de la rue de Rome et de la rue de la Palud.

    Rues principales

    Lieux remarquables disparus

    • Le couvent des Trinitaires rue de la Palud, construit Ă  partir de dans la ville nouvelle dĂ©cidĂ© en par Louis XIV. Bien national, il est mis en vente en et dĂ©moli en . Sur son emplacement sont ensuite construits la nouvelle Ă©glise de La TrinitĂ©-La Palud et le Domaine Ventre. Le prĂ©cĂ©dent couvent des Trinitaires se situait dans la ville ancienne, il en subsiste le clocher rue de la vieille Tour.
    • Le monastère des Capucins, sur des terrains achetĂ©s par Catherine de MĂ©dicis, construit en Ă  l'emplacement de l'actuel marchĂ© des Capucins. Ă€ la fin du XVIIIe siècle, il comprend une collection d'histoire naturelle, un jardin botanique, une pharmacie et une fabrique de draps. En , les religieux sont expulsĂ©s et le couvent devient bien national.
    • La Maison Conver, fabrique de cartes Ă  jouer, crĂ©Ă©e au 7 rue Noailles en par Mathieu Conver (1746-1804), fabricant de cartes Ă  jouer, auquel succĂ©dera son fils, Nicolas Conver (1784-1833)[16].
    • Le cinĂ©ma Le FĂ©mina ou Le Rialto inaugurĂ© en . La plus grande salle de la rĂ©gion qui devient un cinĂ©ma en . Le lieu hĂ©berge un magasin de vĂŞtements jusqu'en .
    • La Halle Delacroix, ancien marchĂ© aux poissons situĂ©e entre la rue Vacon et la rue Rouvière, construite en Ă  l’emplacement d’une ancienne salle de spectacle. Elle est due au prĂ©fet de Marseille Charles-François Delacroix. Le nom de la halle est un hommage du prĂ©fet Thibaudeau Ă  son prĂ©dĂ©cesseur. Ă€ La Restauration le nom est effacĂ© du fronton de la halle, Charles-François Delacroix alors dĂ©putĂ© de la Marne ayant votĂ© la mort de Louis XVI. Il remis Ă  l’honneur après la RĂ©volution de 1830[17]. Le maire socialiste Henri Tasso fait reconstruire le marchĂ© en . ConsidĂ©rĂ©e comme insalubre 1981, il est rasĂ©edĂ©moli en 1981 sous la municipalitĂ© de Gaston Defferre[18].
    • La taverne Charley ouverte en . Repaire de Simone de Beauvoir et lieu de sĂ©ries d'arrestations de rĂ©sistants par la Gestapo en .

    Galerie

    • "La fabrique Camoin de la rue d’Aubagne" (en fait fabrique Levenq, avant Camoin) 1861 – tableau de V. Cornis restaurĂ© par Suzanna GuĂ©ritaud
      "La fabrique Camoin de la rue d’Aubagne" (en fait fabrique Levenq, avant Camoin) 1861 – tableau de V. Cornis restauré par Suzanna Guéritaud
    • Tableau d'Edouard CrĂ©mieux reprĂ©sentant Les poissonnières aux Halles Delacroix Ă  Marseille, MusĂ©e d'histoire de Marseille.
      Tableau d'Edouard Crémieux représentant Les poissonnières aux Halles Delacroix à Marseille, Musée d'histoire de Marseille.
    • Les bouquetières du Cours Saint-Louis, Marseille.
      Les bouquetières du Cours Saint-Louis, Marseille.
    • Gravure de la maison de Pierre Puget.
      Gravure de la maison de Pierre Puget.
    • Émile Henry, La Place d’Aubagne, aquarelle, fin XIXe siècle.
      Émile Henry, La Place d’Aubagne, aquarelle, fin XIXe siècle.
    • Gandhi en visite Ă  Noailles, 1931.
      Gandhi en visite Ă  Noailles, 1931.

    Notes et références

    1. https://fr.wiktionary.org/wiki/Noailles
    2. « [Vivre à Noailles] La lutte sans fin contre l'habitat indigne | Marsactu », Marsactu,‎ (lire en ligne, consulté le )
    3. « Patrick Lacoste urbaniste à Marseille : "il faut arrêter avec l'indolence [envers les marchands de sommeil]" », France Inter,‎ (lire en ligne)
    4. « Le plan du quartier sur OpenStreetMap »
    5. « Immeubles effondrés à Marseille : « Nous les habitants de Noailles réclamons notre dû : la justice et la dignité » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    6. Quartier Prioritaire : Centre Ville Canet Arnavaux Jean Jaurès sur sig.ville.gouv.fr
    7. « Dans le centre-ville de Marseille, 13 % de l’habitat est indigne », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    8. Coralie Bonnefoy, « À Noailles : piétonisation, rénovation et préemptions pour "rendre le quartier désirable" », sur Marsactu, (consulté le )
    9. « Hôtel Saint Louis, Marseille »
    10. « Un mini-musée à ciel fermé », sur La Provence,
    11. « La Fabulerie, Marseille », sur Tourisme-Marseille
    12. « L’histoire de la Maison du Figaro, ex Espace Culture, sur la Canebière », (consulté le )
    13. Voir sur pss-archi.eu.
    14. Musée du Vieux-Marseille, Marseille au temps de Nadar, Editions Parenthèses, , 124 p. (ISBN 978-2-86364-106-4, lire en ligne)
    15. « Les habitants de Noailles inaugurent la Place du 5-Novembre », sur madeinmarseille.net, (consulté le ).
    16. https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb16721159s
    17. Augustin Fabre, Les rues de Marseille, t. IV, Marseille, E. Camoin, 1867-1868, 468 p. (présentation en ligne, lire en ligne), « Rue Moustier, rue Estelle, rue Dieudé », pages 183-1187.
    18. David Coquille, « Rasée en 1981, la Halle Delacroix toujours dans les mémoires », La Marseillaise,‎

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Adrien BlĂ©s, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 2001 (ISBN 2-86276-195-8)
    • AndrĂ© Bouyala d'Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les Ă©ditions de minuit, Paris, 1959
    • Marie D'Hombres, Le Ventre de Marseille, commerçants de Noailles, Éditions Gaussen et association RĂ©cits, 2012

    Articles connexes

    Lien externe

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