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Nicolas Bouvier

Nicolas Bouvier est un écrivain, photographe, iconographe et voyageur suisse, né le au Grand-Lancy et mort le à Genève.

Nicolas Bouvier
Description de cette image, également commentée ci-après
Nicolas Bouvier en 1987.
Naissance
Grand-Lancy, Suisse
DĂ©cès (Ă  68 ans)
Genève, Suisse
Activité principale
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

Ĺ’uvres principales

Biographie

Enfance et premier voyage

Nicolas Bouvier est le fils et dernier enfant du bibliothécaire Auguste Bouvier, spécialiste de la littérature de la guerre de Trente Ans et universitaire à Genève, et d'Antoinette Maurice, elle-même fille du compositeur Pierre Maurice. Il est un enfant rêveur, hypnotisé par les couleurs non seulement de ses atlas de géographie, mais aussi par les paysages exaltants du château de Coinsins, sur la Côte vaudoise, où il passe ses étés. Ce château était alors loué par son grand-père paternel, Bernard Bouvier. Des heures de lecture clandestine finissent de donner à l'enfant le goût d'aller voir ailleurs. Jeune, il lit le journal assidûment, ce qui le mène à s'intéresser à des guerres comme la guerre d'Espagne ou la guerre de Finlande. Le jeune Bouvier fait sa scolarité à l'école Brechbühl de Genève, école privée religieuse renommée puis au Collège de Genève, collège également renommé, fondé en 1559 par Calvin. Encouragé par son père qui voyagera, en quelque sorte, par procuration à travers son fils, Nicolas Bouvier part pour son premier voyage, effectué en solitaire, en Bourgogne[1], à dix-sept ans. Il est chargé de rapporter des timbres à son père, pour sa collection. Il suit des cours d'histoire médiévale, de sanskrit et de droit à l'Université de Genève.

Journalisme et l'Usage du Monde

En 1948, il est envoyé en reportage en Finlande par le journal La Tribune de Genève, puis, en 1950, voyage dans le Sahara algérien pour le quotidien Le Courrier.

En 1951, il effectue un premier voyage au long cours, avec Thierry Vernet et Jacques Choisy, de Venise jusqu'à Istanbul. Cette expédition mène à un petit opuscule, Douze gravures de Thierry Vernet. Trois textes de Nicolas Bouvier qui sera édité chez Kunding à une trentaine d'exemplaires. Puis, en , il repart en Fiat Topolino avec Thierry Vernet, de Belgrade à Kaboul, à travers la Yougoslavie, la Turquie, l'Iran et le Pakistan. Cette première partie du voyage est racontée dans L'Usage du monde.

Inde, Ceylan et Japon

Après un an et six mois de voyage, les deux amis se séparent, Thierry Vernet rejoint son amoureuse à Ceylan, et Nicolas Bouvier continue seul sa route à travers l'Inde afin de gagner la Chine. La route étant fermée pour des raisons politiques, il gagne Ceylan où, malade et déprimé, il reste neuf mois. Il décrira ce séjour dans Le Poisson-scorpion, publié en 1982, près de vingt-cinq ans plus tard. Il finit par embarquer, en , sur Le Vietnam, un paquebot français des Messageries maritimes, qui le conduit au Japon, où il reste une année, rédigeant des articles pour les journaux et magazines japonais. Il rentre par bateau à Marseille, fin 1956. Son expérience du Japon, augmentée d'autres séjours plus tardifs, donneront lieu à Chronique japonaise en 1970.

Mariage et autres voyages

En 1958, il Ă©pouse Éliane Petitpierre, fille du conseiller fĂ©dĂ©ral Max Petitpierre et nièce de Denis de Rougemont, Ă  Neuchâtel ; puis le couple s'installe Ă  Cologny. De 1958 Ă  1963 (annĂ©e de la mort de son père), il effectue des travaux d'iconographie pour l'OMS et la Nouvelle Bibliothèque IllustrĂ©e des Sciences et des Inventions des Éditions Rencontre. Au fil de ses travaux, il rassemble d'abondantes archives personnelles constituĂ©es notamment de 30 000 documents qui comprennent des estampes populaires et des planches techniques. De 1964 Ă  1965, ils sĂ©journeront au Japon avec leurs deux enfants. D'autres voyages en Asie (Japon, CorĂ©e du Sud, Chine) ou en Europe (Irlande, Ă®les d'Aran) suivront. En 1968, Nicolas Bouvier est laurĂ©at du prix Rambert, qui est le plus ancien prix littĂ©raire de Suisse romande, dĂ©cernĂ© par un comitĂ© d'Ă©tudiants. En 1970, Bouvier se rend Ă  Osaka avec la DĂ©lĂ©gation suisse Ă  l'occasion de l'exposition universelle de 1970. Il prĂ©sentait Ă  cet Ă©vĂ©nement quatre livres qu'il avait adaptĂ©s pour l'occasion. Par la suite, il se rend en CorĂ©e du Sud sur l'Ă®le de Cheju. Ce voyage mènera au rĂ©cit nommĂ© Les Chemins du Halla-san, publiĂ© dans le Journal d'Aran et d'autres lieux aux Ă©ditions Payot en 1990[2].

Atteint d'un cancer, Nicolas Bouvier meurt le . Il est inhumé à Cologny.

Ĺ’uvre

L'œuvre de Nicolas Bouvier, jusqu'à récemment peu connue du public français, et notamment universitaire, est pourtant considérée comme un chef-d'œuvre de la littérature de voyage. L'Usage du monde, publié à compte d'auteur en 1963, a contribué à redéfinir la littérature de voyage au XXe siècle. Il est aujourd'hui une référence pour de nombreux voyageurs et écrivains. Bouvier expérimente aussi d'autres genres littéraires, comme le récit poétique ou le récit illustré (« iconotexte », qui se présente comme un « patchwork », une étroite collaboration entre texte et images avec les dessins de Thierry Vernet). Chez Bouvier, l'écriture naît du voyage et de la contemplation que ce dernier procure. François Laut, dont la biographie de l'écrivain a pour sous-titre L'Œil qui écrit, ne s'y est pas trompé.

L'inscription de L'Usage du monde au programme de la session 2018 de l'agrégation de lettres constitue une consécration pour l’œuvre littéraire de Nicolas Bouvier. Conséquemment à ce choix, de nombreux groupes d'études de Nicolas Bouvier se sont constitués en France métropolitaine et d'outremer, et, tandis que l'on voit se multiplier les publications savantes sur son œuvre, l'écriture de Bouvier, mélange d'ascétisme et d'abondance[3], longtemps restée confidentielle et goûtée seulement par un petit nombre d'amateurs privilégiés, est aujourd'hui reconnue dans le monde et les milieux littéraires[4], notamment grâce à la diffusion en de multiples éditions de L'Usage du Monde, devenu un best-seller, et à la traduction de ses livres.

Publications

(Liste non exhaustive, par ordre de parution)

  • L'Usage du monde, 1963, Payot poche, 1992 (ISBN 222889401X)
  • Japon, Ă©ditions Rencontre - L'Atlas des Voyages, Lausanne, 1967 GB648-B45
  • Chronique japonaise, 1975, Ă©ditions Payot, 1989 (ISBN 2228894001)
  • Vingt cinq ans ensemble, histoire de la tĂ©lĂ©vision Suisse Romande, Ă©ditions SSR, 1975
  • Le Poisson-scorpion, 1982, Ă©ditions Gallimard, Folio, 1996 (ISBN 2070394956)
  • Les Boissonnas, une dynastie de photographes, Ă©ditions Payot, Lausanne, 1983 (ISBN 2601000406) ; Ă©ditions HĂ©ros-Limite, 2010 (ISBN 978-2940358519)
  • Journal d'Aran et d'autres lieux, Ă©ditions Payot, 1990 (ISBN 2228894060)
  • L'Art populaire en Suisse, Ă©ditions ZoĂ© 1991, (ISBN 2881823750)
  • Le Hibou et la baleine, Ă©ditions ZoĂ©, Genève, 1993 (ISBN 2881824773)
  • Les Chemins du Halla-San, Ă©ditions ZoĂ©, Genève, 1994 (ISBN 2881822169)
  • Comment va l'Ă©criture ce matin ?, Ă©ditions Slatkine, Genève, 1996 (ISBN 978-2051015233)
  • Routes et dĂ©routes, entretiens avec Irène Liechtenstein-Fall, Éditions MĂ©tropolis, 1997 (ISBN 2883400547)
  • La Chambre rouge et autres textes, Ă©ditions MĂ©tropolis, 1998 (ISBN 978-2883400795)
  • Le Dehors et le Dedans, Ă©ditions ZoĂ©, Genève, 1998 (ISBN 288182319X)
  • Entre errance et Ă©ternitĂ©, Ă©ditions ZoĂ©, Genève, 1998 (ISBN 978-2881823305)
  • Une orchidĂ©e qu'on appela vanille, Ă©ditions MĂ©tropolis, Genève, 1998, (ISBN 2883400601)
  • Dans la vapeur blanche du soleil : les photographies de Nicolas Bouvier ; Nicolas Bouvier ; Thierry Vernet ; Pierre Starobinski ; Éditeur : Genève : Zoe, 1999. (OCLC 42629321) (ISBN 978-2881823589)
  • La Guerre Ă  huit ans, Ă©ditions Mini ZoĂ©, Genève, 1999 (ISBN 978-2846660297)
  • L'ÉchappĂ©e belle, Ă©loge de quelques pĂ©rĂ©grins, Ă©ditions MĂ©tropolis, Genève, 2000
  • Histoires d'une image, Ă©ditions ZoĂ©, Genève, 2001 (ISBN 978-2881824388)
  • L'Ĺ’il du voyageur, Ă©ditions HoĂ«beke, 2001 (ISBN 2842300726)
  • Le Japon de Nicolas Bouvier, Ă©ditions HoĂ«beke, 2002 (ISBN 2842301528) (rĂ©Ă©dition de Japon, Ă©ditions Rencontre - L'atlas des Voyages )
  • Le Vide et le Plein (Carnets du Japon, 1964-1970), Ă©ditions HoĂ«beke 2004 (ISBN 2842301765)
  • Ĺ’uvres, Gallimard, 2004 (ISBN 2-07-077094-X) (1428 pp, sous la direction d'Éliane Bouvier, prĂ©face de Christine Jordis). Contient : Premiers Ă©crits ; L'Usage du monde ; La Descente de l'Inde ; Chronique japonaise ; Le Poisson-scorpion ; Le Dehors et le Dedans ; Voyage dans les Lowlands ; Journal d'Aran et d'autres lieux ; L'Art populaire en Suisse (extraits) ; Histoires d'une image ; Le Hibou et la baleine ; La Chambre rouge ; La Guerre Ă  huit ans ; Routes et dĂ©routes + photographies, cartes, documents, biographie.
  • Charles-Albert Cingria en roue libre, Ă©ditions ZoĂ©, Genève, 2005 (ISBN 978-2881825354)
  • To exo kai to mesa - Le Dehors et le Dedans, Éditions Stigmì-ZoĂ©, Athènes et Carouge-Genève, 2008 (traduction en grec de Bertrand Bouvier).
  • Poussières et musiques du monde, CD Enregistrement de Zagreb Ă  Tokyo
  • Correspondance des routes croisĂ©es 1945-1964, texte Ă©tabli, annotĂ© et prĂ©sentĂ© par Daniel Maggetti et StĂ©phane PĂ©termann, Éd. ZoĂ©, Genève, 2010, 1650 pages (ISBN 978-2881826757).
  • Il faudra repartir, Voyages inĂ©dits, Ă©ditions Payot, 2012, (ISBN 978-2228909150), textes rĂ©unis et prĂ©sentĂ©s par François Laut, Ă©dition Ă©tablie en collaboration avec Mario Pasa.
  • Genève; La Suisse est folle; Geneva; Switzerland is crazy, Ă©ditions HĂ©ros-Limite, 2019, (ISBN 978-2889550036), Ă©dition bilingue Ă©tablie et prĂ©facĂ©e par Alexandre Chollier.
  • Du coin de l’œil - Écrits sur la photographie, Ă©ditions HĂ©ros-Limite, 2019 (ISBN 978-2889550227).

Distinctions et hommages

À Saint-Malo, le festival Étonnants voyageurs décerne chaque année le prix Nicolas Bouvier, qui distingue un texte de grande exigence littéraire prolongeant l’esprit de son œuvre[5]. Une rue de la ville, située face à la gare, porte également son nom.

Une rue des Sables-d'Olonne (Vendée) porte son nom depuis le (ancienne rue Alphonse Daudet de Château-d'Olonne).

L'École de commerce Nicolas-Bouvier à Genève porte son nom depuis 1998.

Une promenade arborée porte également son nom à Lancy (canton de Genève), la ville de naissance de l'auteur : la promenade Nicolas Bouvier.

Archives

Fonds Nicolas Bouvier (19e-21e siècles) [20,5 mètres linĂ©aires, papiers personnels, photographies, souvenirs, collection d'autographes et correspondances, notes et travaux de cours, Ĺ“uvres inĂ©dites et publiĂ©es (poèmes, journaux et rĂ©cits de voyages, journal photographique, carnets de route et carnets de notes, feuilles murales, dossiers de rĂ©daction et de recension, confĂ©rences, Ă©missions radiophoniques et tĂ©lĂ©visuelles, films, articles, etc.), archives audios et films, archives papier du fonds iconographique.]. Cote : CH-000007-9 CH BGE Arch. Bouvier 1-22, 22bis-83, 83bis-137, 138A-B, 139-224. Genève : Bibliothèque de Genève (prĂ©sentation en ligne).

Sous-fonds : Famille Bouvier et alliĂ©es (19e-21e siècles) [ca 1 mètres linĂ©aires, papiers des membres des familles Bouvier et Ott, Maurice, Petitpierre, correspondances, souvenirs, photographies, documents Ă©pars.]. Fonds : Nicolas Bouvier; Cote : CH-000007-9 CH BGE Arch. Bouvier 1-11. Genève : Bibliothèque de Genève (prĂ©sentation en ligne).

Sous-fonds : Nicolas Bouvier (19e-21e siècles) [ca 19 mètres linĂ©aires]. Fonds : Nicolas Bouvier; Cote : CH-000007-9 CH BGE Arch. Bouvier 12-24. Genève : Bibliothèque de Genève (prĂ©sentation en ligne).

La consultation des fonds est libre à la salle de lecture du Département des manuscrits et des archives privées de la Bibliothèque de Genève.

Annexes

Bibliographie

  • Adrien Pasquali, Nicolas Bouvier. Un galet dans le torrent du monde, Coll. Écrivains, Carouge, Éditions ZoĂ©, 1996, 159p.
  • Coll. Autour de Nicolas Bouvier, Textes rĂ©unis par Christiane Albert, Nadine Laporte et Jean-Yves Pouilloux, Ed. ZoĂ©, coll. RĂ©sonances, 2002, 188p.
  • Anne-Marie Jaton, Nicolas Bouvier. Paroles du monde, du secret et de l'ombre, Presses polytechniques et universitaires romandes, Coll. Le savoir suisse no 12, 2003, 138p.
  • Biographie figurant dans Ĺ’uvres (Gallimard, 2004 ; voir section Publications)
  • GĂ©rard Cogez, "Nicolas Bouvier", Les Écrivains voyageurs au XXe siècle, Paris, Seuil, 2004, p. 179-206.
  • GĂ©rard Cogez, "Fictions japonaises de Nicolas Bouvier", Partir pour Ă©crire. Figures du voyage, Paris, HonorĂ© Champion, 2014, p. 145-164.
  • François Laut, Nicolas Bouvier l'Ĺ“il qui Ă©crit, Paris, Payot, , 318 p. (ISBN 978-2-228-90265-6 et 2-228-90265-9)
  • Jean-Xavier Ridon, Le Poisson-Scorpion de Nicolas Bouvier (2007), ACEL – Infolio Ă©d., coll. Le cippe, 2014, 128 p.
  • Olivier Salazar-Ferrer, L'Usage du monde de Nicolas Bouvier (2015), ACEL – Ă©d., coll. Le cippe, 2015, 128 p.
  • HervĂ© Guyader, Nicolas Bouvier, espace et Ă©criture, Carouge-Genève, Zoe, , 270 p. (ISBN 978-2-88182-680-1)
  • Coll. Nicolas Bouvier, Europe no 974-975, juin-
  • Nadine Laporte, Nicolas Bouvier, passeur pour notre temps, Paris, Le Passeur Ă©diteur, , 238 p. (ISBN 978-2-36890-383-4)
  • Matteo Maillard et Antoine Harari, « Sur les pas de Nicolas Bouvier », Le Courrier,‎ , p. 19-20 (lire en ligne, consultĂ© le ) — Reportage Ă  Galle au Sri Lanka, oĂą Nicolas Bouvier vĂ©cut en 1955. Rencontre avec Éliane Bouvier.
  • Olivier Salazar-Ferrer et Saeko Yazaki, Chronique japonaise de Nicolas Bouvier, ACEL – Infolio Ă©d., coll. Le cippe, 2018, 128 p.
  • Liouba Bischoff "Nicolas Bouvier ou l'usage du savoir" Éditions ZoĂ© (ISBN 978-2889278176 et 2889278174)

Dans la littérature

Clara Arnaud dans son récit Sur les chemins de Chine Gaïa éd. 2018, cite Nicolas Bouvier : « Impossible de ne pas évoquer ce qui fut peut-être le plus fin mot de Nicolas Bouvier : Le monde comme une eau vous traverse, et pour un temps vous prête ses couleurs puis se retire, et vous place devant le vide, que l'on porte en soi, cet espace d’insuffisance centrale de l'âme qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre et qui paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr »[6].

Vidéographie

  • Le Hibou et la Baleine, Nicolas Bouvier un film de Patricia Plattner - 1993 - Suisse - 56 minutes.
  • Nicolas Bouvier, le vent des mots un film documentaire d'Olivier Bauer et JoĂ«l Calmettes diffusĂ© sur France 3 (Un siècle d'Ă©crivains)
  • Nicolas Bouvier, 22 hospital street un film documentaire de Christophe KĂĽhn aux Éditions ZoĂ©.

Ce film entreprend de partir sur les traces de Nicolas Bouvier et de découvrir ce qui lui est arrivé durant son séjour au Sri Lanka, séjour qu'il a raconté dans son livre Le Poisson-scorpion. Peu à peu, on comprend que cet épisode de sa vie a été décisif pour la suite du parcours du photographe et auteur genevois et qu'il est le point de départ et la pierre angulaire de sa conception du voyage en tant que leçon d'humilité.

Articles connexes

  • Ella Maillart, autre Genevoise (et Valaisanne d’adoption), contemporaine de Nicolas Bouvier, elle aussi voyageuse et photographe.
  • Ingrid Thobois, Les sorciers meurent aussi, Ă©d. Livres du Monde, 2013 : poèmes et collages, autour de l’œuvre et des voyages de Nicolas Bouvier[7].
  • Bertrand Bouvier, nĂ©ohellĂ©niste, cousin de Nicolas, a traduit en grec moderne son livre Le Dehors et le Dedans.

Liens externes

Références

  1. Nicolas Bouvier Ĺ’uvres
  2. Biographie figurant dans Ĺ’uvres (Gallimard, 2004 ; voir section Publications).
  3. (en) Ben Hutchinson, « Travelling without moving : Nicolas Bouvier is the minimalist of travel writing, says Ben Hutchinson », sur The Guardian, (consulté le ).
  4. « Les programmes des concours d'enseignants du second degré de la session 2023 », sur Devenir enseignant (consulté le ).
  5. Le Prix Nicolas Bouvier
  6. Clara Arnaud, Sur les chemins de Chine : récit de voyage, Montfort-en-Chalosse, Gaïa éditions, dl 2018, 258 p. (ISBN 978-2-84720-884-9 et 2847208844, OCLC 1061218188, lire en ligne), p. 211
  7. Communiqué de presse de l'éditeur [PDF].
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