Neo (média)
Neo (également stylisé neo ou neo.tv) est un média vidéo français lancé en novembre 2020 par Stéphane Simon, Sami Biasoni, Anne-Henri de Gestas, Louis Perrin et Bernard de La Villardière.
| |
| Adresse | Consulter neo.tv |
|---|---|
| Description | Un média qui nous rapproche |
| Slogan | Populaire. Positif. Enraciné. |
| Commercial |  Oui
|
| Publicité | Oui
|
| Type de site | MĂ©dia en ligne |
| Langue | Français |
| Nombre d'inscrits | 1 million d'abonnés cumulés sur TikTok, Twitter, Instagram, Snapchat, Linkedin, Facebook |
| Siège social | Paris  France
|
| Directeur de la publication | Stéphane Simon |
| Lancement | Novembre 2020 |
| État actuel | actif |
Neo, dont le modèle économique repose à 75 % sur du marketing de contenu, s’adresse à un public intergénérationnel par des vidéos diffusés sur les réseaux sociaux.
Création
L’idée d’un média social « positif » et promouvant les terroirs germe dans la tête des consultants de Dentsu International Anne-Henri de Gestas et Louis Perrin[1]. Fin 2019, ils rencontrent le producteur Stéphane Simon, le banquier d'investissement Sami Biasoni et Bernard de La Villardière qui réfléchissent aussi de leur côté à la possibilité de lancer un média vidéo sur les réseaux sociaux[2]. Ils s’associent début 2020 pendant le premier confinement pour créer neo, un projet accéléré par la crise sanitaire[2].
Cinq mois après le lancement de Neo, le média entre dans « le carré » des pure players vidéos[3], avec 140 millions de vues et 150 000 abonnés cumulés[4].
Le « Brut des territoires » est lancé en novembre 2020[1] - [5] - [6].
En mai 2021, le média vidéo lance son site Internet[7].
En janvier 2023, Bernard de La Villardière cède sa participation dans la société pour se consacrer à de nouveaux projets[8] - [9]. Selon Le Monde, il est alors en désaccord avec la vision et la stratégie du site neo[10]. Le jeune média déménage dans le 9e arrondissement de Paris[11]. En outre, Neo se dote d’une nouvelle identité visuelle[9].
Ligne Ă©ditoriale
Publications
Neo vise un public intergénérationnel[2] - [12] - [7]. Le média reçoit également dans son studio des personnalités de la culture populaire française comme Jean-François Clervoy[13] - [6], Carla Bruni[2] - [6].
Le média se revendique sans orientation politique[12]. Le Monde note que dans l'équipe du média, Louis Perrin et Anne-Henri de Gestas sont deux anciens de l’entreprise de communication Dentsu Consulting, le producteur de télévision Stéphane Simon est proche de Michel Onfray, et que Sami Biasoni, est également un essayiste opposé à l’écriture inclusive et au wokisme[10].
De nombreuses publications sont en collaboration avec des marques en brand content[10].
Le média vidéo est présent sur TikTok, Instagram, Twitter, Facebook, Snapchat, Youtube et Linkedin[1] - [14].
Vidéos et interventions notoires
Dans ses premiers sujets, le média vidéo traite de l'histoire oubliée d'Albert Roche (le soldat français le plus décoré de la Première Guerre mondiale), l'hymne du Racing Club de Lens[1], de la gastronomie française, des interviews de personnalités etc.[12] - [15] - [6].
Parmi ses principaux succès, Martin, 15 ans, ébéniste autodidacte ou encore celui de celui de Marie-Lou, « tenancière centenaire et gouailleuse du Nord » selon l'expression de Sami Biasoni, qui refuse de fermer son bar[5].
Partenariats
Au cours de l’année 2021, le média noue un partenariat éditorial avec le quotidien régional Sud Ouest[16] - [17]. La même année, neo se rapproche également de l'hebdomadaire Marianne pour produire des vidéos sur les grands dossiers du journal[18]. En outre, le média vidéo est partenaire de l'émission Extralocal de Public Sénat[19].
Neo a par ailleurs noué un partenariat de régie publicitaire avec le Groupe M6[14].
Organisation
Forme juridique
La société éditrice de neo est constituée sous la forme d'une SAS et les parts sont détenues en majorité par les cofondateurs[9].
Organigrammes
- Stéphane Simon : Cofondateur, directeur de la publication et président de la société
- Sami Biasoni : Cofondateur, président du Comité d’administration
- Anne-Henri de Gestas : Cofondateur, directeur opérationnel
- Louis Perrin : Cofondateur, directeur opérationnel
- Benjamin Badache : RĂ©dacteur en chef contenus originaux
- Clémence Majani (ex-Quotidien) : Rédactrice en chef
- Eglantine Despres : RĂ©dactrice en chef adjointe
- Naël Fontaine : Directeur artistique
- Franz-Olivier Giesbert (ex-directeur Ă©ditorial de La Provence)
- Christine Goguet (directrice du mécénat et des partenariats du Centre des monuments nationaux)
- Hubert Coudurier (directeur de l’information du Télégramme)
- Édouard Tétreau (conseiller de dirigeants d’entreprises, chroniqueur et essayiste français)
Actionnariat
Pour financer son lancement, le média a levé 1,55 million d’euros à l’été 2020 auprès d’investisseurs privés[12] - [20]. François Blot (Atlantico), Olivier Roux (GL Events), Laurent Meeschaert (L’Incorrect), Armand de Villoutreys prennent une participation minoritaire dans le média[16] - [12].
En début de l'année 2023, Bernard de La Villardière et trois de ses proches sont sortis du capital de Neo[21]. Dans le même temps, Neo effectue une seconde levée de fonds de deux millions d'euros[5] - [21]. Les parts sont détenues en majorité par les cofondateurs[9].
Modèle économique
À l'instar de ses concurrents, neo mise sur la publicité et les partenariats avec des marques qui souhaitent valoriser leur implantation dans les territoires via du sponsoring éditorial, du brand content ou de la marque blanche[12] - [22]. Sont notamment concernés : Leboncoin[23], EDF, la Fondation Foch[23], Groupama[24], les Chambres de métiers et de l’artisanat[25], ou encore Canal+[25] : ainsi, « la start-up média réalise 75 % de son chiffre d’affaires avec des contenus réalisés pour les marques », comme pour le Comité Colbert, lobby des principales maisons de luxe françaises[5].
En janvier 2023, la plateforme affirme avoir doublé son chiffre d’affaires en 2022 et effectué une seconde levée de fonds à hauteur de deux millions d'euros[21]. L'essentiel de son chiffre d'affaires réside dans la réalisation de campagne de brand content[5] - [26].
L'équipe est composée d'une vingtaine de journalistes permanents et pigistes[14] - [27].
Références
- Paul Laubacher, « Neo, le média anti-Brut qui promeut la France des terroirs »
, sur L'Obs, (consulté le ) - Marc Baudriller, « Neo, le média authentique de La Villardière »
, sur Challenges, (consulté le ) - Alexis Patri, « Bernard de la Villardière : "Avec Neo, je veux réconcilier les Français avec leur pays" »
, sur Europe 1, (consulté le ) - Peggy Baron, « Le média neo lance son site Internet pour accroître sa visibilité » , sur L'ADN, (consulté le )
- Brice Laemle, « « Neo », le média vidéo qui fait vibrer la corde des campagnes françaises », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne , consulté le )
- « Bernard de la Villardière lance Neo, un média vidéo d’infos positives » , sur www.20minutes.fr, (consulté le )
- « Neo.tv : les fixeurs de Bernard de La Villardière à l'assaut de la France profonde 2.0 » , sur La Lettre A, (consulté le )
- « Bernard de La Villardière lance un nouveau media digital 100% vidéo : Réel média », sur CB News (consulté le )
- Thierry Wojciak, « La plateforme 100% vidéo neo se renouvelle pour 2023 » , sur CB News, (consulté le )
- « « Neo », le média vidéo qui fait vibrer la corde des campagnes françaises », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- « Le média Neo.tv entame une nouvelle ère sans Bernard de La Villardière » , sur La Lettre A, (consulté le )
- Caroline Sallé, «Neo est un média positif, loin des idéologies qui déconstruisent», sur Le Figaro, (consulté le )
- « Neo, le média 100% vidéo et positif de Bernard de la Villardière », sur Famille Chrétienne, (consulté le )
- Thierry Wojciak, « Neo, une plateforme digitale 100% vidéo portée par Bernard de La Villardière » , sur CB News, (consulté le )
- « Bernard de la Villardière lance Neo, un média d’infos locales et positives » , sur La Voix du Nord, (consulté le )
- « Neo.tv : de la Villardière reçoit des fonds à droite et s'allie avec la presse régionale » , sur La Lettre A, (consulté le )
- « Neo.tv a conclu sa levée de fonds, et s'associe à des groupes de presse régionale », sur Zoomactu, (consulté le )
- Phillipe Vandel, « Stéphane Simon producteur de télévision crée le premier média souverainiste (Front Populaire) » , sur Europe 1, (consulté le )
- « Extralocal », sur Public Senat, (consulté le )
- « Bernard de La Villardière lance Neo, un média 100% vidéo », sur Stratégies, (consulté le )
- « Le média Neo.tv entame une nouvelle ère sans Bernard de La Villardière » , sur La Lettre A, (consulté le )
- « Bernard De La Villardière (Néo) : Néo se dote d'une équipe de 20 journalistes - 11/12 », sur BFM Business, (consulté le )
- Emmanuel Bataille, « Le média numérique Neo passe les 20 millions de vues cumulées », sur Ecran Total, (consulté le )
- « Une campagne vidéo en ligne de Groupama pour valoriser les gestes de premiers secours avec 366, Neo.tv et dentsu », sur 100media.themedialeader.fr (consulté le )
- « Et encore... LCI, Culturebox, BFM Business, neo, Arte », sur CB News (consulté le )
- Jean-Benoit Harel, « Trois questions à … Neo, le média qui veut recréer du lien entre les Français. | », sur Vae Solis, (consulté le )
- Alain Gabriel, « Avec la chaîne NEO, Bernard de La Villardière veut réinventer la télé » , sur Entreprendre, (consulté le )