Accueil🇫🇷Chercher

NASA M2-F1

Le M2-F1 était un concept américain d'avion léger non propulsé, destiné à mettre au point et à tester le concept d'avions à corps portant, dépourvus d'ailes et dont la portance est assurée par la forme du fuselage. Cette caractéristique lui donnait un aspect assez proche de celui d'une baignoire volante, surnom qui le suivra d'ailleurs pendant toute sa carrière opérationnelle (« Flying Bathtub »).

NASA M2-F1
Vue de l'avion.
Le M2-F1 au cours de son premier vol tracté par un C-47, au-dessus du lac asséché de Rodgers Dry Lake, en .

Constructeur NASA
RĂ´le DĂ©monstrateur technologique Ă  fuselage porteur
Statut Programme terminé
Premier vol
Date de retrait
Nombre construits 1
Équipage
1 pilote
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 4,32 m
Longueur 6,10 m
Hauteur 2,89 m
Surface alaire 12,9 m2
Masses
Ă€ vide 454 kg
Maximale 567 kg
Performances
Vitesse maximale 240 km/h
Plafond ~3 700 m
Rayon d'action 16 km
Charge alaire 44 kg/m2

Ce programme avait pour but d'étudier et valider une technique permettant de ramener en sécurité un véhicule à faible finesse (lift-to-drag ratio) conçu pour effectuer une rentrée atmosphérique depuis l'espace.

Conception et développement

L'ingénieur Dale Reed tient un modèle de l'avion M2-F1 Lifting Body avec la version grandeur nature derrière lui.

En 1962, les dirigeants du centre de recherches en vol de la NASA (Flight Research Center, plus tard renommé Dryden Flight Research Center), à Edwards (Californie) (en), autorisèrent la mise en place d'un programme visant à construire et tester un prototype léger et sans propulsion, qui reçut alors le nom de M2-F1. « M » signifiait « Manned » (avec un pilote à bord), et « F » signifiait « Flight » (appareil prévu pour le vol). Il était constitué d'un revêtement en bois contreplaqué installé sur une structure en acier tubulaire fabriquée à Dryden. Sa construction fut achevée en 1963.

Le concept des fuselages porteurs émergea au milieu des années 1950 à l'Ames Aeronautical Laboratory du National Advisory Committee for Aeronautics (NACA, ancêtre de la NASA actuelle, fondée en ), à Mountain View, en Californie. À ses débuts, le programme n'intéressait pas grand monde au niveau du gouvernement américain, bien plus inquiet des avancées effectuées par les Soviétiques et tétanisé par la peur de voir ceux-ci gagner la « course à l'espace ». Le gigantesque programme Apollo focalisait toute l'industrie et toute la recherche américaine, et le programme des appareils à fuselage porteur, qui amènerait plus tard à la naissance de la navette spatiale, était alors relégué loin derrière celui de la fusée devant amener les astronautes sur la Lune[1].

Dans cette ambiance tendue, les ingénieurs, techniciens et pilotes d'essai durent travailler dans la discrétion, leurs réalisations demeurant assez inconnues du grand public et leur budget étant des plus minimes. À l'est du désert de Mojave, les techniciens et les pilotes d'essai Chuck Yeager, Scott Crossfield et leur patron Paul Bikle (en) se démenaient pour trouver des fonds pour la fabrication d'un prototype, qui permettrait de prouver qu'un vaisseau revenant de l'espace pouvait également se poser horizontalement, et pas seulement selon une trajectoire balistique. Cette caractéristique qui lui permettrait de posséder une plus grande marge de manœuvre et d'utiliser de nombreuses pistes d'atterrissage. En parallèle, il avait également été démontré que l'une des opérations les plus chères de chaque mission classique de lancement vers l'espace était la série d'opérations effectuée pour récupérer le vaisseau spatial en plein océan[2]. Avec un fuselage porteur, un véhicule de retour disposait d'une empreinte d'atterrissage aussi large que la Californie[3]. La suppression des ailes réduisait également significativement la surface extérieure du vaisseau exposée à l'échauffement cinétique créé lors de la rentrée atmosphérique.

Dès le dĂ©but des annĂ©es 1960, un ingĂ©nieur, R. Dale Reed (en), commença Ă  travailler dans un ranch de Californie (le Sterk's Ranch) avec une maquette de sa conception. L'engin avait une forme de demi-cĂ´ne avec un nez arrondi, une face supĂ©rieure plate et trois roulettes montĂ©es sur des fils de fer. RĂ©alisĂ© en balsa, il Ă©tait tirĂ© comme un cerf volant par un avion radiocommandĂ© Ă  moteur thermique, et les premiers essais montrèrent qu'il volait plutĂ´t bien. Lorsqu'il fut Ă©quipĂ© d'ailerons rudimentaires, il devint mĂŞme possible de lui faire prendre des virages ou de le faire s'incliner sur lui-mĂŞme[4]. Ce modèle rĂ©duit prouva par la pratique ce que les calculs avaient prĂ©dit, et Reed dĂ©cida de passer Ă  l'Ă©tape suivante du projet, la construction d'un prototype Ă  taille rĂ©elle, Ă  partir de . Afin de rĂ©colter des fonds, il prĂ©senta des vidĂ©os en mm rĂ©alisĂ©es par sa femme lors des essais de la maquette de 80 cm, et parvint enfin Ă  obtenir un budget, bien que très limitĂ©[4].

Le prototype en taille rĂ©elle fut rĂ©alisĂ© en seulement quatre mois, puis le tunnel aĂ©rodynamique du centre Ames fut prĂŞtĂ© Ă  l'Ă©quipe pour le tester avant d'effectuer les premiers vols[4]. La construction du M2-F1 fut un effort commun entre le centre Dryden et un fabricant local de planeurs, la Briegleb Glider Company (en), avec un budget total de 30 000 dollars. De conception rustique et peu coĂ»teuse, l'engin possĂ©dait une structure principale en tubes d'acier, supportant les roues et le siège (non Ă©jectable au dĂ©part du projet), rĂ©alisĂ©e dans les ateliers de la NASA. La coque extĂ©rieure Ă©tait, elle, en bois contreplaquĂ© et rĂ©alisĂ©e par le fabricant de planeurs Ă  Mirage Dry Lake, qui au passage reçut l'aide d'Ernie Lowder, un spĂ©cialiste reconnu qui avait participĂ© Ă  la conception de l'Ă©norme hydravion H-4 Hercules d'Howard Hughes. Le cockpit Ă©tait en plexiglas moulĂ©, copiĂ© sur celui du Green Monster (en), une voiture de records conçue par Art Arfons[4].

L'assemblage final des composants restants, incluant les surfaces de queue en aluminium, les biellettes de commande, un train d'atterrissage provenant d'un Cessna 150[4] fut effectué dans un hangar de la NASA[5]. Probablement par pudeur, en raison de la forme étrange de l'engin, son assemblage fut effectué derrière un rideau au fond d'un hangar, dans un espace qui reçut le surnom de « bicycle shop », en référence aux pionniers du vol les frères Wright[4], qui possédaient un atelier de bicyclettes.

Premiers essais tractés

Le M2-F1 et la Pontiac cabriolet de 1963 utilisée pour le tracter.

Les premiers vols d'essais du M2-F1 furent effectuĂ©s Ă  Rogers Dry Lake (en). Les techniciens et pilotes impliquĂ©s dans le projet voulurent lĂ -aussi trouver une solution peu coĂ»teuse pour tester leur nouvel appareil, et ils dĂ©cidèrent de le tracter Ă  l'aide d'une voiture[6]. Ă€ l'Ă©poque, les courses mythiques de Bonneville voyaient s'affronter les vĂ©hicules parmi les plus rapides de la planète, et un ingĂ©nieur de la NASA, qui participait d'ailleurs Ă  ces courses, avait notĂ© que les Pontiac Ă©taient les vĂ©hicules les plus Ă  l'aise avec les hautes vitesses[6]. Les techniciens du projet choisirent donc d'acheter une Pontiac Catalina convertible (cabriolet) de 1963, le seul vĂ©hicule cabriolet possĂ©dant alors assez de couple pour tirer Ă  plus de 140 km/h le M2-F1, pesant tout-de-mĂŞme une demi-tonne Ă  vide[6]. Le moteur Ă©tait un 6,7 litres et produisait une puissance de 303 chevaux[7].

Le premier vol fut effectué le , avec aux commandes le pilote d'essais Milt Thompson[5]. La vitesse atteinte était de 138 km/h. Lors de ce premier vol, l'appareil sembla bondir de manière incontrôlée d'avant en arrière sur son train d'atterrissage, et s'arrêta quand le nez était baissé. Lors des vols suivants Thompson vit le scénario se répéter invariablement. Il pensa d'abord que le problème venait du train d'atterrissage, mais des vidéos des tests montrèrent que le problème venait de mouvements non désirés des gouvernes, et le système de commandes fut remplacé par un autre système, doté d'amortisseurs d'amplitude[7]. L'appareil ne fut plus jamais instable et les vols reprirent normalement.

Les techniciens du centre de recherches trouvèrent que la voiture utilisĂ©e pour tirer le M2-F1 n'Ă©tait pas assez puissante pour complètement soulever l'appareil du sol, et il envoyèrent la Pontiac subir une prĂ©paration poussĂ©e chez Bill Straup, un prĂ©parateur très cĂ´tĂ© de Long Beach, en Californie[6]. Le moteur fut lourdement modifiĂ©, les rapports de boĂ®te de vitesses changĂ©s, un arceau fut ajoutĂ© et le siège passager avant fut tournĂ© vers l'arrière pour pouvoir observer l'avion. Bien que la consommation de la Pontiac devint atrocement Ă©levĂ©e (un litre au kilomètre !), le rĂ©sultat des modifications fut concluant et les essais tractĂ©s purent reprendre[5] - [6]. Les vitesses atteintes passèrent alors Ă  180 km/h, ce qui permit Ă  Thompson de monter Ă  environ 6 mètres au-dessus du sol, puis de planer environ vingt secondes après avoir larguĂ© le câble de traction. Ce fut toutefois le maximum envisageable avec une voiture, et il fallut penser Ă  trouver un autre moyen de continuer les essais.

Un total de 48 Â« vols » furent effectuĂ©s avec la Pontiac, de temps en temps alternĂ©s avec des passages en soufflerie. Lors de ces derniers, Milt Thompson n'hĂ©sita pas Ă  passer des heures Ă  l'intĂ©rieur de l'appareil, tenu par une corde Ă  l'intĂ©rieur de la soufflerie afin de vĂ©rifier les choix d'amĂ©lioration aĂ©rodynamiques effectuĂ©s par les techniciens[7]. Ces tests initiaux produisirent assez de donnĂ©es de vol pour enchaĂ®ner avec des essais tractĂ©s par un avion, effectuĂ©s Ă  plus haute altitude grâce Ă  un C-47 Skytrain de l’US Navy[5].

Essais en vol

Le Douglas R4D utilisé par la NASA pour tracter le M2-F1 (il est ici aux couleurs du NACA, ancêtre de la NASA).
Le M2-F1 lors d'un vol tracté derrière le C-47 modifié.
Le M2-F1 au sol, en 1963. Le pilote assis aux commandes est Chuck Yeager.

Pour pouvoir effectuer les « vrais » essais en vol, les techniciens du centre de recherches se limitèrent Ă  trouver un moyen pas cher de prendre de l'altitude, les Ă©conomies de budget ayant Ă©tĂ© l'un des points les plus remarquables de l'ensemble de ce programme expĂ©rimental. Ils utilisèrent donc un vieux C-47 de la base d'Edwards, un R4D de la Navy qui possĂ©dait l'avantage de disposer d'une bulle d'observation sur la partie supĂ©rieure du fuselage, bien pratique pour observer le comportement du M2-F1 pendant les phases de vol tractĂ©[6]. Tout compris, le coĂ»t total du projet revint Ă  30 000 dollars, soit Ă  peine le prix d'un Cessna Skyhawk de l'Ă©poque, ce qui en fit le projet le moins cher de l'histoire de la recherche aĂ©ronautique[6].

En parallèle, le M2-F1 fut modifiĂ© et Ă©quipĂ© d'un siège Ă©jectable. Toutefois, les sièges de type « zĂ©ro-zĂ©ro », qui peuvent ĂŞtre employĂ©s Ă  altitude et vitesse nulles, n'existaient pas encore Ă  l'Ă©poque, et un contrat fut attribuĂ© Ă  un sous-traitant pour en concevoir un Ă  partir d'un siège de Dragonfly (un chasseur employĂ© pendant la guerre du ViĂŞt-Nam), sur lequel fut ajoutĂ© une cartouche propulsive supplĂ©mentaire[7]. Les premiers essais de ce système, effectuĂ©s Ă  l'aide d'un mannequin, furent cependant loin d'ĂŞtre concluants, et le pilote Milt Thompson n'Ă©tait pas rassurĂ© Ă  l'idĂ©e de terminer dĂ©sarticulĂ© comme le mannequin si la nĂ©cessitĂ© de s'Ă©jecter se faisait sentir[7]. De plus, le siège rajoutait 120 kg Ă  la balance sur le poids total de l'engin, mais Paul Bikle, chef du projet, refusait catĂ©goriquement de laisser ses pilotes prendre l'air si leur sĂ©curitĂ© n'Ă©tait pas jugĂ©e suffisante[7].

Le prototype fut Ă©galement Ă©quipĂ© d'un moteur-fusĂ©e Ă  propergol solide additionnel Ă  l'arrière, d'une poussĂ©e de 1,1 kN et dĂ©signĂ© « instant L/D » (ou « instant Lift/Drag ratio », que l'on pourrait traduire par « finesse instantanĂ©e ») et permettant d'allonger l'arrondi effectuĂ© Ă  l'atterrissage d'environ cinq secondes si le taux de descente Ă©tait trop Ă©levĂ© en approchant de la piste[8]. Thompson se prĂ©para au premier vol en effectuant d'autres essais tractĂ©s derrière la Pontiac. La visibilitĂ© vers l'avant Ă  l'intĂ©rieur du M2-F1 Ă©tait extrĂŞmement limitĂ©e pendant les phases tractĂ©es, et Thompson dut voler environ six mètres plus haut que le C-47 afin de pouvoir l'avoir en visuel Ă  travers le vitrage de nez. La vitesse de remorquage Ă©tait d'environ 160 km/h.

Le , Ă  7 h 0 du matin, le C-47 s'envola par temps clair de la piste 17 d'Edwards (la plus longue), avec accrochĂ© derrière lui Ă  300 mètres de distance le M2-F1. Il emmena le prototype Ă  une altitude de 12 000 pieds (3 700 m), puis, après deux virages le largua Ă  une altitude de 9 000 pieds (2 700 m). Après une chute assez rapide, Milt Thompson parvint Ă  redresser l'appareil et lui fit faire un arrondi parfait Ă  l'atterrissage, sans mĂŞme utiliser le moteur-fusĂ©e additionnel, après un vol ayant durĂ© 217 secondes[9].

Le pilote de la NASA Milt thompson fut celui qui effectua les premiers vols. Ces vols planĂ©s au-dessus de Rodgers Dry Lake duraient environ deux minutes et les vitesses atteintes se situaient entre 180 et 190 km/h. Le taux de descente Ă©tait assez important, avec une vitesse de 1 100 m/min. ArrivĂ© Ă  1 000 pieds (300 m) du sol, le nez de l'appareil Ă©tait abaissĂ© pour augmenter la vitesse jusqu'Ă  240 km/h, puis Ă  200 pieds (60 m) le pilote entamait la manĹ“uvre d'arrondi alors que l'appareil Ă©tait en piquĂ© Ă  une incidence de 20°. Le moteur-fusĂ©e pouvait ĂŞtre allumĂ© pour allonger un peu la distance couverte pendant l'arrondi si l'appareil n'Ă©tait pas positionnĂ© idĂ©alement lors de la manĹ“uvre d'approche finale au-dessus de la piste.

D'autres pilotes, comme Chuck Yeager, Bruce Peterson et Don Mallick volèrent également avec le M2-F1, avec toutefois quelques légers accidents heureusement sans grandes conséquences. Un atterrissage un peu brutal vit par exemple les roues du train principal se détacher du reste de l'avion. Elles furent ensuite remplacées par des roues de Cessna 180 et l'appareil reprit les essais après quelques semaines de réparation[9]. Un autre incident se produisit le , lorsque Jerry Gentry (en) se retrouva la tête à l'envers en tentant d'aligner l'appareil avec le C-47 après le décollage. Les occupants de l'avion remorqueur, en accord avec Gentry, décidèrent de larguer le M2-F1, qui continua à voler sur le dos jusqu'au dernier moment, lorsque Gentry effectua un rapide tonneau et plaqua l'avion sur le sol. Malgré un train d'atterrissage cassé en raison du choc violent, le programme fut sauvé et les vols continuèrent. Le même scénario se reproduisit le , cette fois encore avec Gentry aux commandes, mais il parvint à rétablir son appareil bien avant d'effectuer sa descente[9].

Le M2-F1 effectua en tout 400 essais tractĂ©s et 77 vols en quatre ans[9], jusqu'au . Il permit de prouver que le concept des fuselages porteurs Ă©tait viable et il mena Ă  la construction de modèles « lourds » en mĂ©tal, les M2-F2 et HL-10, conçus par les centres de recherche Ames et Langley de la NASA et construits par la Northrop Corporation, ainsi que le Martin Marietta X-24 de l'US Air Force[9]. Le programme des « lifting bodies » influença Ă©galement de façon significative le programme ayant donnĂ© naissance Ă  la navette spatiale amĂ©ricaine, en dĂ©montrant la faisabilitĂ© du concept des corps portants pour le retour « Ă  l'horizontale » de vĂ©hicules revenant de l'espace.

Un autre point remarquable du programme fut Ă©galement sa capacitĂ© Ă  produire des rĂ©sultats rapides malgrĂ© un coĂ»t très faible. Il coĂ»ta en effet approximativement 50 000 dollars, en excluant certes les salaires des employĂ©s gouvernementaux assignĂ©s au projet.

Pilotes du M2-F3

Les vols du M2-F1

Il n'y eut qu'un seul exemplaire du M2-F1, portant le même numéro de série « N86652 ». Il est actuellement exposé à l’Air Force Flight Test Museum sur la base aérienne d'Edwards, en Californie[8].

Numéro du vol Date Pilote Vitesse maximale Altitude Durée du vol Commentaires
00 Thompson 135 km/h 0 0 1er essai de remorquage au sol. 400 essais menĂ©s au total.
01 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 2 min 0 s 1er vol du M2-F1.
02 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 2 min 9 s -
03 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 2 min 25 s -
04 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 4 min 42 s 1er vol de la journĂ©e
05 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
06 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 4 min 50 s 1er vol de la journĂ©e
07 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
08 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 1 min 26 s -
09 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 1 min 51 s -
10 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 2 min 20 s -
11 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 3 min 0 s -
12 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 3 min 52 s 1er vol de la journĂ©e
13 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
14 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 7 min 45 s 1er vol de la journĂ©e
15 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
16 Thompson 240 km/h 3 650 m - 3e vol de la journĂ©e
17 Thompson 240 km/h 3 650 m 0 h 1 min 0 s -
18 Yeager 240 km/h 3 650 m 0 h 1 min 35 s -
19 Peterson 240 km/h 3 650 m 0 h 3 min 15 s 1er vol de la journĂ©e
20 Peterson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e. Train d'atterrissage cassĂ© lors du retour.
21 Thompson 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
22 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
23 Peterson 240 km/h 3 650 m 0 h 4 min 44 s 1er vol de la journĂ©e
24 Peterson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
25 Yeager 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
26 Yeager 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
27 Yeager 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
28 Yeager 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
29 Mallick 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
30 Mallick 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
31 Thompson 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
32 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
33 Peterson 240 km/h 3 650 m 0 h 2 min 25 s -
34 Thompson 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
35 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
36 Peterson 240 km/h 3 650 m 0 h 8 min 0 s 1er vol de la journĂ©e
37 Peterson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
38 Peterson 240 km/h 3 650 m - 3e vol de la journĂ©e
39 Peterson 240 km/h 3 650 m 0 h 4 min 8 s 1er vol de la journĂ©e
40 Peterson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
41 Thompson 240 km/h 3 650 m - -
42 Peterson 240 km/h 3 650 m 0 h 6 min 50 s 1er vol de la journĂ©e
43 Peterson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
44 Peterson 240 km/h 3 650 m - 3e vol de la journĂ©e
45 Thompson 240 km/h 3 650 m - -
46 Thompson 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
47 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
48 Thompson 240 km/h 3 650 m - 3e vol de la journĂ©e
49 Thompson 240 km/h 3 650 m - 4e vol de la journĂ©e
50 Thompson 240 km/h 3 650 m - -
51 Thompson 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
52 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
53 Thompson 240 km/h 3 650 m - 3e vol de la journĂ©e
54 Thompson 240 km/h 3 650 m - 4e vol de la journĂ©e
55 Sorlie 240 km/h 3 650 m 0 h 6 min 0 s 1er vol de la journĂ©e
56 Sorlie 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
57 Sorlie 240 km/h 3 650 m - 3e vol de la journĂ©e
58 Thompson 240 km/h 3 650 m - -
59 Sorlie 240 km/h 3 650 m 0 h 4 min 30 s 1er vol de la journĂ©e
60 Sorlie 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
61 Thompson 240 km/h 3 650 m - -
62 Dana 240 km/h 3 650 m - -
63 Gentry 200 km/h 10 m 0 h 0 min 9 s Appareil s'est retournĂ© au dĂ©collage, largage effectuĂ© et rĂ©cupĂ©ration, puis atterrissage en sĂ©curitĂ©
64 Thompson 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
65 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
66 Thompson 240 km/h 3 650 m - 3e vol de la journĂ©e
67 Thompson 240 km/h 3 650 m - -
68 Thompson 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
69 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
70 Thompson 240 km/h 3 650 m - -
71 Thompson 240 km/h 3 650 m - 1er vol de la journĂ©e
72 Thompson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
73 Peterson 240 km/h 3 650 m 0 h 2 min 0 s -
74 Peterson 240 km/h 3 650 m 0 h 4 min 0 s 1er vol de la journĂ©e
75 Peterson 240 km/h 3 650 m - 2e vol de la journĂ©e
76 Peterson 240 km/h 3 650 m - 3e vol de la journĂ©e
77 Gentry 200 km/h 10 m - Appareil s'est retournĂ© au dĂ©collage, largage effectuĂ© et rĂ©cupĂ©ration, puis atterrissage en sĂ©curitĂ© (utilisation de la fusĂ©e d'atterrissage)

Notes et références

  1. Didier Vasselle, « La saga des lifting bodies - Les sans-papiers du désert », http://xplanes.free.fr, (consulté le ).
  2. Didier Vasselle, « La saga des lifting bodies - Un centre de test permanent », http://xplanes.free.fr, (consulté le ).
  3. (en) « Dryden's 60 Years of Flight Research: The Lifting Body Era », NASA Dryden Flight Research Center, (consulté le ).
  4. Didier Vasselle, « La saga des lifting bodies - Un bricoleur de génie », http://xplanes.free.fr, (consulté le ).
  5. (en) Jenkins 2001.
  6. Didier Vasselle, « La saga des lifting bodies - Décapotable et C-47 réquisitionnés », http://xplanes.free.fr, (consulté le ).
  7. Didier Vasselle, « La saga des lifting bodies - Une couveuse à génies », http://xplanes.free.fr, (consulté le ).
  8. (en) Curt Mason, « Project Habu » (consulté le ).
  9. Didier Vasselle, « La saga des lifting bodies - La première plongée du M2-F1 », http://xplanes.free.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Dennis R. Jenkins, Space shuttle : the history of the National Space Transportation System, Cape Canaveral, Voyageur Press, , 3e Ă©d., 524 p. (ISBN 0-9633974-5-1, EAN 978-0963397454). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) R. Dale Reed et Darlene Lister, Wingless Flight : The Lifting Body Story, National Aeronautics & Space Administration (NASA), , 1re Ă©d., 230 p. (ISBN 0-16-049390-0, EAN 978-0160493904, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
  • (en) Melvin Smith, An Illustrated History of Space Shuttle : US winged spacecraft : X-15 to Orbiter, Haynes Publishing Group, , 246 p. (ISBN 0-85429-480-5), p. 90-95.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.