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Northrop M2-F2

Le Northrop M2-F2 était l'un des cinq concepts américains d'avions lourds à corps portant conçus au centre de recherches en vol de la NASA (Flight Research Center, plus tard renommé Dryden Flight Research Center) à Edwards (Californie) (en), de à , afin d'étudier et valider une technique permettant de ramener en sécurité un véhicule à faible finesse (lift-to-drag ratio) conçu pour effectuer une rentrée atmosphérique depuis l'espace[1].

Northrop M2-F2
Vue de l'avion.
Le M2-F2, ici au stationnement au Dryden Flight Research Center.

Constructeur Northrop Corporation
RĂ´le DĂ©monstrateur technologique Ă  fuselage porteur
Statut Programme terminé
Premier vol
Date de retrait
Nombre construits 1
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Reaction Motors XLR11
Nombre 1
Type Moteur-fusée à ergols liquides
PoussĂ©e unitaire 35,7 kN
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 2,94 m
Longueur 6,76 m
Hauteur 2,89 m
Surface alaire 14,9 m2
Masses
Ă€ vide 2 095 kg
Carburant 627 kg
Maximale 3 395 kg
Performances
Vitesse maximale 750 km/h (Mach 0,707)
Plafond 13 700 m
Rayon d'action 16 km
Charge alaire 196 kg/m2
Rapport poussée/poids 1,3 : 1

Il fut conçu par la NASA (bien qu'étant fabriqué par Northrop Corporation) et fut utilisé pour évaluer un profil porteur de forme demi-conique à cambrure positive.

Conception et développement

La Northrop Corporation construisit le M2-F2 et le HL-10, les deux premiers de la flotte de corps portants « lourds » mis en vol par le centre de recherches de la NASA. Le contrat de construction pour ces deux appareils avait un coĂ»t de 1,8 million de dollars, et la fabrication nĂ©cessita 19 mois[2]. « M » signifiait « Manned » (avec un pilote Ă  bord), et « F » signifiait « Flight » (appareil prĂ©vu pour le vol). Son concept fut Ă©tudiĂ© par les ingĂ©nieurs au Centre de recherche Langley de la NASA, Ă  Hampton, en Virginie.

La plus grande diffĂ©rence entre le M2-F2 et son prĂ©dĂ©cesseur le M2-F1 venait des matĂ©riaux le constituant. En effet, si le premier prototype avait Ă©tĂ© fait de bois et de matĂ©riaux de rĂ©cupĂ©ration, le nouvel appareil Ă©tait lui intĂ©gralement fait en aluminium. Il Ă©tait Ă©galement dĂ©pourvu des deux petites ailettes mobiles dont disposait son prĂ©dĂ©cesseur (« oreilles d'Ă©lĂ©phant »), car celles-ci auraient inĂ©vitablement Ă©tĂ© victimes de l'Ă©chauffement cinĂ©tique Ă  grande vitesse lors d'une rentrĂ©e atmosphĂ©rique[3] (les concepteurs imaginaient dĂ©jĂ  le but du programme, qui Ă©tait de concevoir un avion spatial). L'autre grosse diffĂ©rence venait de la propulsion du nouvel avion. Finis, les vols tractĂ©s par une Pontiac ou un vieux C-47, le nouveau prototype reçut un moteur-fusĂ©e Ă  ergols liquides dotĂ© de quatre chambres de combustion, le XLR11 de Reaction Motors, produisant une poussĂ©e maximale de 35,7 kN. Ce moteur Ă©tait celui qui avait dĂ©jĂ  servi Ă  propulser le Bell X-1 lors des vols de recherche sur le mur du son en 1947, mais n'Ă©tant plus fabriquĂ© depuis la fin du programme du X-1 et les dĂ©buts de celui du X-15, il fallut dĂ©nicher des exemplaires dans des musĂ©es ! Ils furent sortis des expositions et remis en Ă©tat de marche pour rĂ©aliser les vols propulsĂ©s du HL-10[2]. Dernier dĂ©tail, le train d'atterrissage du M2-F2 Ă©tait rĂ©tractable, alors que celui du M2-F1 Ă©tait fixe. Les roues Ă©taient rĂ©tractĂ©es manuellement (par les Ă©quipes au sol) et dĂ©ployĂ©es en vol par un système contenant de l'azote sous pression[2]. Cela signifiait qu'une fois dĂ©ployĂ©es en vol, elles ne pouvaient plus ĂŞtre rĂ©tractĂ©es. Ce système fut d'ailleurs repris plus tard sur l'orbiteur de la navette spatiale. Le temps de dĂ©ploiement du train d'atterrissage Ă©tait d'une seconde et demie[4].

Le profil particulier du M2-F2 lui valut le surnom de « baignoire volante ». Il était de forme demi-cônique, avec une face supérieure plate se terminant par deux petites dérives verticales. Comme le HL-10, il était doté d'un nez vitré pour permettre au pilote de voir la piste pendant l'atterrissage. L'arrière du profil de l'avion était doté sur sa partie supérieure de deux volets horizontaux pour le contrôle en roulis et en tangage (fonctionnement différentiel ou symétrique), et le ventre de l'appareil disposait d'un troisième volet vers l'arrière, afin d'améliorer le contrôle en tangage de l'appareil pendant les phases de vol à régime transsonique[5]. Cette disposition des surfaces de contrôle fit l'objet de nombreuses études en soufflerie, et il fut un temps envisagé d'installer une dérive verticale sous l'appareil pour améliorer sa stabilité, mais cette solution fut abandonnée car elle aurait rendu l'avion sensible au vent latéral[5].

La conception des deux avions, M2-F2 et HL-10, vit apparaĂ®tre un système Ă©lectronique très utile de stabilisation dĂ©signĂ© SAS (Stability Augmentation System), qui aidait le pilote Ă  garder le contrĂ´le de ces avions, rĂ©putĂ©s assez instables en roulis, de par leur forme assez trapue. Cet Ă©lĂ©ment Ă©tait Ă©galement dĂ©signĂ© « damper » (« amortisseur ») car il absorbait une partie des contraintes qui affectaient les plans de contrĂ´le. Pour assister le pilote dans les derniers instants de l'atterrissage, il disposait de quatre moteurs Ă  peroxyde d'hydrogène Ă  poussĂ©e modulable, pouvant produire une poussĂ©e maximale cumulĂ©e de 1,8 kN[1] - [2].

Afin de contrer la tendance à cabrer des M2-F2 et HL-10, causée par le poids du moteur-fusée à l'arrière du fuselage, il fut entrepris d'alourdir l'avant des deux appareils. Si pendant un temps il fut envisagé d'installer un bloc de lest en métal lourd, la perspective pour les pilotes d'être assis sur un bloc d'uranium appauvri ne les enchantait pas, et cette idée fut abandonnée au profit de la conception d'un cockpit blindé en acier épais riveté[6]. Cette solution présentait de plus l'avantage de mieux protéger le pilote en cas d'accident. Ce fut d'ailleurs ce même blindage qui sauva le pilote Bruce Peterson d'une mort brutale quelques mois plus tard[6].

Histoire opérationnelle

Le M2-F2 à l'atterrissage, à côté de son F-104 d'accompagnement. Ce dernier a les aérofreins déployés, pour pouvoir suivre la descente rapide du prototype.

Après livraison à la NASA en [1], le M2-F2 et le HL-10 furent équipés de leur instrumentation et effectuèrent des essais en soufflerie à l'Ames Research Center. Les premiers essais furent menés avec les avions attachés au pylône d'aile de l'avion porteur « Balls 8 », le Boeing NB-52B qui avait alors déjà servi à lancer le X-15. L'imposant bombardier fut ensuite modifié afin d'éviter que les deux appareils n'entrent en collision au moment de leur séparation. Le comportement des deux avions fut même simulé à l'aide d'un Lockheed T-33 doté de pétales s'ouvrant sur chaque réservoir de bout d'aile, recréant ainsi la descente à g qu'allaient devoir effectuer les deux prototypes[2]. Autre première pour l'époque, l'avion était également doté d'un ordinateur à circuits intégrés pour calculer les effets de sustentation obtenus[2]. Une série de vols d'essais captifs fut ensuite menée avec chacun des deux appareils accroché sous le B-52. Le premier vol captif du M2-F2 eut lieu le .

Le M2-F2 effectua son premier vol le , soit cinq mois avant le HL-10, avec aux commandes le pilote d'essai Milt Thompson[6]. EffectuĂ© seulement un mois après la perte du pilote Joe Walker lors de la collision de son F-104 avec le prototype du XB-70 Valkyrie, ce premier vol ne fut pas de tout repos. En effet, dès son largage depuis le NB-52B Ă  une altitude de 13 716 m, l'appareil se mit Ă  tanguer et Ă  vouloir partir en tonneaux. En tentant de corriger le tir, le pilote se trompa dans ses rĂ©glages et aggrava le problème. Il frĂ´le la mise en tonneau quand il parvint Ă  reprendre les commandes, cette fois en utilisant les bons rĂ©glages[6]. L'appareil reprit tout doucement sa trajectoire, alors qu'il ne restait plus qu'environ 1 000 m d'altitude sous les pieds du pilote. L'arrondi final fut amorcĂ© Ă  400 m d'altitude et Ă  une vitesse de 519 km/h, et le train fut sorti Ă  403 km/h. L'atterrissage se passa finalement sans encombre, mais on s'aperçut plus tard que le simulateur employĂ© pour l'appareil avait Ă©tĂ© celui du X-15, ce qui Ă©tait Ă  l'origine de l'erreur commise par le pilote lorsqu'il avait voulu une première fois redresser l'appareil[6]. Pendant ce premier vol, le M2-F2 avait atteint une vitesse d'environ 720 km/h.

Bien qu'il soit prĂ©vu d'installer le moteur-fusĂ©e XLR11 et d'effectuer des vols propulsĂ©s, les premiers vols furent effectuĂ©s en planĂ© non propulsĂ© afin de mesurer les capacitĂ©s de manĹ“uvre de l'engin, sa stabilitĂ© et son contrĂ´le. Il y eut en tout seize vols planĂ©s, avec aux commandes Milt Thompson (5 vols), Bruce Peterson (3 vols), Don Sorlie (3 vols) et « Jerry » Gentry (en) (5 vols).

L'accident de mai 1967

L'épave du M2-F2, après son accident du à Rogers Dry Lake.

Le seizième et dernier vol de la série, avec aux commandes Bruce Peterson, se termina par un crash violent lors de l'atterrissage, le [7].

Ă€ l'approche du lac assĂ©chĂ© de Rogers Dry Lake (en), vers 2 133 m d'altitude, le M2-F2 fut confrontĂ© Ă  un phĂ©nomène oscillatoire dĂ©signĂ© « oscillation induite par le pilote (en) ». La cause de ce problème Ă©tait le fait que les ailes du M2-F2 (essentiellement le fuselage de l'avion) produisaient une stabilitĂ© en roulis considĂ©rablement plus faible que celle des avions classiques. Cette configuration rĂ©sultait en une force disponible plus faible pour le pilote afin de contrĂ´ler l'appareil en roulis. Par consĂ©quent, quand Peterson tenta d'effectuer des manĹ“uvres en roulis, la rĂ©ponse de l'avion fut substantiellement plus faible que celle Ă  laquelle il s'attendait, la rĂ©ponse des commandes semblant alors « molle » et entraĂ®nant souvent les pilotes dans ces phĂ©nomènes induits dans l'axe du roulis. Le vĂ©hicule se mit Ă  rouler d'un cĂ´tĂ© Ă  l'autre en vol, alors que Peterson tentait de le rĂ©cupĂ©rer. Il redressa finalement le nez ce qui stoppa le phĂ©nomène mais fit rater l'entrĂ©e de la piste 18 Ă  l'appareil[6]. Ensuite, Au moment d'effectuer une autre trajectoire d'arrondi, Peterson aperçut un hĂ©licoptère de secours qui semblait se retrouver dans sa trajectoire et risquait de causer une collision en vol. Distrait, Peterson dĂ©riva Ă  cause d'un vent de travers vers une zone du lac assĂ©chĂ© oĂą il Ă©tait difficile de juger de la hauteur de son avion, Ă  cause d'une absence de systèmes de guidage (les marquages installĂ©s sur les pistes du lac assĂ©chĂ©)[4].

Peterson alluma ses fusĂ©es d'atterrissage afin de mieux contrĂ´ler les derniers mètres de sa course d'atterrissage, mais il Ă©tait trop tard. L'appareil toucha le sol avant que le train d'atterrissage ne soit complètement dĂ©ployĂ© et verrouillĂ©. Le train s’affaissa sous le poids de l'appareil, et le M2-F2 rebondit six fois en partant en tonneaux, jusqu'Ă  20 m de haut, puis stoppa sa course effrĂ©nĂ©e Ă  250 km/h en reposant sur le toit[6], le fuselage cabossĂ©, la verrière Ă©crasĂ©e et la dĂ©rive gauche arrachĂ©e. Pour les Ă©quipes au sol qui suivirent la mission sur leurs Ă©crans depuis la salle de contrĂ´le, le sort du pilote semblait dĂ©finitivement scellĂ©[4]. Personne ne pouvait rĂ©sister Ă  un tel crash, mais il se trouve que le cockpit, alourdi, se comporta comme un vĂ©ritable caisson blindĂ©.

Très gravement touché, Peterson était pourtant encore en vie, avec de multiples fractures au bras et à la main, une fracture à la tête, des dents cassées et une partie du front arrachée, son casque ayant explosé pendant le crash. Extrait du véhicule par Jay King et Joseph Huxman, Peterson fut emmené d'urgence à l'hôpital de la base, transféré à celui de la base de March Field, puis à l'hôpital de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA)[4]. Peterson se remit de ses blessures, mais il perdit définitivement l'usage de son œil droit, à cause d'une infection due à un staphylocoque[6]. Il se retira définitivement du programme des essais en vol à la suite de son accident.

Bien que ce crash fut violent, il n'en resta pas moins le seul de tout le programme de corps portants mis au point par la NASA, en douze ans d'exploitation[8]. Une partie des vidéos tournées pendant le programme du M2-F2, comprenant aussi les images de son crash, fut utilisée pour la série télévisée L'Homme qui valait trois milliards, en 1973[8], bien que dans certains plans l'appareil montré soit en fait un HL-10.

À la suite de l'accident, tous les prototypes à fuselage porteur de la NASA furent cloués au sol pendant une année. Le M2-F2 fut finalement reconstruit et modifié par les ingénieurs de la NASA pour devenir le M2-F3. Ces derniers avaient découvert que le M2-F2 avait de gros problèmes de stabilité latérale, malgré la présence du système d'aide à la stabilité SAS à bord, et le M2-F3 fut équipé d'une dérive verticale supplémentaire entre les deux dérives latérales d'origine.

Les vols du M2-F2

Il n'y eut qu'un seul exemplaire fabriquĂ© du M2-F2, portant le numĂ©ro de sĂ©rie « NASA 803 ». Il effectua 16 vols[9] en planĂ© et aucun avec la propulsion activĂ©e.

Numéro du vol Date Pilote Vitesse maximale Nombre de Mach Altitude Durée du vol Commentaires
01 Thompson 727 km/h Mach 0,646 13 716 m 0 h 3 min 37 s Premier vol
Atterrissage Ă  320 km/h
02 Thompson 634 km/h Mach 0,598 13 716 m 0 h 4 min 5 s DĂ©termination du contrĂ´le de la stabilitĂ© latĂ©rale, du trim longitudinal, des performances du vĂ©hicule et de ses caractĂ©ristiques d'atterrissage.
03 Thompson 692 km/h Mach 0,619 13 716 m 0 h 4 min 38 s DĂ©termination des effets dus Ă  l'augmentation du nombre de Mach, tests de la stabilitĂ© et du contrĂ´le de la stabilitĂ© longitudinale et latĂ©rale.
04 Thompson 718 km/h Mach 0,676 13 716 m 0 h 4 min 1 s DĂ©termination des limites des commandes de vol et de leur amortissement, de la finesse, de la rĂ©ponse des Ă©levons, de l'efficacitĂ© des ailerons et du contrĂ´le et de la stabilitĂ© longitudinale.
05 Thompson 750 km/h Mach 0,707 13 716 m 0 h 3 min 46 s Évaluation de la trajectoire d'approche Ă  360°, dĂ©termination des qualitĂ©s des contrĂ´les de vol sans les amortisseurs.
06 Peterson 750 km/h Mach 0,705 13 716 m 0 h 3 min 30 s VĂ©rifications effectuĂ©es par le pilote.
07 Sorlie 678 km/h Mach 0,635 13 716 m 0 h 3 min 31 s VĂ©rifications effectuĂ©es par le pilote.
08 Peterson 702 km/h Mach 0,661 13 716 m 0 h 3 min 53 s Test des limites des commandes de vol et de leurs amortisseurs, contrĂ´le de la stabilitĂ© latĂ©rale et longitudinale.
09 Sorlie 713 km/h Mach 0,672 13 716 m 0 h 3 min 53 s VĂ©rifications complètes du pilote et extension du domaine de vol.
10 Sorlie 692 km/h Mach 0,615 13 716 m 0 h 3 min 45 s Exploration de la stabilitĂ© latĂ©rale et longitudinale et des caractĂ©ristiques des contrĂ´les avec et sans les amortisseurs activĂ©s.
11 Gentry 702 km/h Mach 0,662 13 716 m 0 h 3 min 54 s VĂ©rifications effectuĂ©es par le pilote.
12 Gentry 642 km/h Mach 0,605 13 716 m 0 h 3 min 47 s RĂ©colte de donnĂ©es sur la stabilitĂ© et le contrĂ´le Ă  des angles d'attaque de 7 et 11°, ainsi que sur l'efficacitĂ© des volets supĂ©rieurs.
13 Gentry 716 km/h Mach 0,681 13 716 m 0 h 4 min 21 s Tests de la stabilitĂ© et du contrĂ´le du vĂ©hicule. DĂ©termination des caractĂ©ristiques de performance du vĂ©hicule.
14 Gentry 735 km/h Mach 0,695 13 716 m 0 h 3 min 50 s Tests de la stabilitĂ© et du contrĂ´le du vĂ©hicule. DĂ©termination des caractĂ©ristiques de performance du vĂ©hicule.
15 Gentry 661 km/h Mach 0,623 13 716 m 0 h 3 min 51 s -
16 Peterson 649 km/h Mach 0,612 13 716 m 0 h 3 min 43 s Dernier vol du M2-F2. Crash violent Ă  l'atterrissage.

Notes et références

  1. (en) Yvonne Gibbs, « HL-10 Lifting Body fact sheet », NASA Dryden Flight Research Center, (consulté le ).
  2. Didier Vasselle, « La saga des lifting bodies - Le M2-F2 et le Northrop HL-10 », sur xplanes.free.fr, (consulté le ).
  3. (en) Dale Reed et Lister 1997, p. 67.
  4. (en) « 1967 M2-F2 Crash at Edwards », sur Check-Six.com, (consulté le ).
  5. (en) Dale Reed et Lister 1997, p. 68.
  6. Didier Vasselle, « La saga des lifting bodies - Un premier vol mitigé », sur xplanes.free.fr, (consulté le ).
  7. (en) Dale Reed et Lister 1997, p. 20.
  8. (en) Dale Reed et Lister 1997, p. 9.
  9. (en) Dale Reed et Lister 1997, p. 18.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) R. Dale Reed et Darlene Lister, Wingless Flight : The Lifting Body Story, National Aeronautics & Space Administration (NASA), , 1re Ă©d., 230 p. (ISBN 0-16-049390-0, EAN 978-0160493904, prĂ©sentation en ligne, lire en ligne [PDF]). Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) Melvin Smith, An Illustrated History of Space Shuttle : US winged spacecraft : X-15 to Orbiter, Haynes Publishing Group, , 246 p. (ISBN 0-85429-480-5), p. 90-94.

Liens externes

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